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Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Cr@zY Promos!! Mar 24 Mai - 4:11 | |
| La caméra se dirige vers un immense bâtiment de pierre blanche, et s’arrête devant l’escalier qui y mène. Un homme sort, tenant le bras d’une femme à la longue chevelure rousse dissimulant son visage et portant une camisole de force.
L’homme a les cheveux très courts et noirs. Il porte des lunettes de soleil, et un t-shirt noir. Il escorte la jeune femme jusqu’à une voiture stationnée devant le bâtiment. Il ouvre la portière arrière et aide la jeune femme à s’asseoir, avant de se diriger vers l’avant de la voiture, et de prendre place sur le siège du conducteur. Le moteur de la voiture démarre, et commence à avancer dans un crissement de pneus.
Après 5 minutes à rouler à une assez grande vitesse, la voiture s’arrête en bordure de la route, dans une rue déserte. L’homme sort et ouvre la portière de sa passagère. La jeune femme sort lentement, et l’homme la pousse face contre la voiture, avant de détacher sa camisole de force et de la libérer. Il ouvre ensuite le coffre de la voiture. La jeune femme profite qu’il soit occupé à fouiller dans le coffre pour replacer ses cheveux, dévoilant son visage. Il s’agit de Pétale orientale. Elle rejoint son chauffeur, qui lui remet un sac de sport dans lequel elle fouille.
Elle sort des vêtements du sac, et retire ses vêtements, avant d’enfiler les nouveaux avec rapidité. Elle sort ensuite un peigne, qu’elle passe rapidement dans sa crinière rousse, avant de remettre l’objet dans le sac. Elle sourit, et ressort des lunettes de soleil du sac, qu’elle pose sur son nez. L’homme referme le coffre, et Pétale prend place sur le siège du conducteur. La voiture repart à grande vitesse.
Pendant qu’elle conduit, Pétale regarde en direction de l’homme en souriant.
Pétale : C’était plutôt facile non?
L’homme ne répond rien, regardant la route à la place de Pétale, semblant un peu stressé par le fait qu’elle ne regarde pas vraiment où elle va.
Pétale : Frank, tu sais très bien que je vais pas regarder devant tant que t’auras pas dit un mot…
Le dit Frank soupire et regarde Pétale à son tour.
Frank : Oui, plutôt facile. Regarde la route maintenant, ou bien ce sera la dernière chose que j’aurai dite de ma vie.
Pétale sourit avant de tourner la tête vers l’avant. Malheureusement pour Frank, cette attention soudaine pour la route n’a pour effet que de faire accélérer la voiture, qui s’engouffre dans une rue assez achalandée par les voitures. Pétale contourne chacune d’elle, et la voiture entre rapidement dans un espace de stationnement. Elle immobilise enfin la voiture et observe autour.
Frank : Ton passage là-bas t’as pas calmée on dirait.
Pétale : Va passer un peu de temps là-bas, tu verras que ça déteint assez vite!
Frank : J’ai assez de passer du temps avec toi, ça me va amplement comme ça.
Pétale regarde une voiture arrêtée un peu plus loin et remarque que le conducteur est Estilo. Elle n’écoutait visiblement plus Frank, puisqu’aucune réponse ne vint de ses lèvres. Elle pinça les lèvres en voyant la voiture sortir du stationnement.
Pétale : Pas prêt on dirait… Dommage.
Elle attendit que la voiture soit complètement hors de son champs de vision pour sortir et se diriger vers l’entrée du bâtiment, Frank sur les talons.
Frank : De quoi tu parles?
Pétale : Rien, c’est pas important. J’arrive pas à croire que personne les ait empêchés de m’amener là-bas. Tous une bande de cons. Un jour, il faudra que j’ailles leur dire merci… Une belle histoire, crois-moi Frank!
Frank ouvrit la porte pour Pétale qui passa devant lui en enlevant ses lunettes de soleil.
Pétale : C’est pas croyable…
Frank : T’as quand même pété un sérieux câble quand t’as échoué …
Pétale saisit Frank au collet et le plaque contre le mur.
Pétale : J’AI échoué Frank? J’AI ÉCHOUÉ? Non! Ils étaient tous comme des poules pas de tête à ne pas me faire confiance. On leur aurait donné le choix entre moi et le plus grand psychopathe du monde qu’ils auraient choisi l’autre. ILS ont échoué! N’importe qui aurait pété un putain de câble avec une bande d’abrutis pareille!
Elle relâcha Frank et reprit sa marche rapide. Elle marchait sans savoir vraiment où elle allait, rienque pour se dégourdir… Voilà quelque chose qu’elle n’avait pas eu l’occasion de faire souvent ces derniers temps. Jugée comme trop dangereuse par le personnel médical, elle n’avait bougé de sa chambre que pour les douches, froides par-dessus le marché. Tout ça, parce qu’elle avait gravement blessé l’un des hommes en blanc qui l’avait escortée avec ses collègues, des bâtiments de la SOW jusqu’à ce nouvel endroit qui fut son chez elle pendant des semaines. L’homme reposait toujours à l’hôpital, inconscient.
Pétale bouillait littéralement à l’intérieur à l’idée que personne n’avait essayé de l’aider. Personne sauf Frank. Tant de gens avaient prétendu être son ami… Une autre déception qui renforçait son idée de ne faire confiance à personne sauf elle-même. Tout le monde la considérait comme peu fiable, mais tout le monde la laissait aussi tomber. Elle était profondément blessée… Blessé… elle repensa à Estilo, aux cicatrices qu’il avait maintenant au visage. Si elle avait trouvé autrefois qu’il lui ressemblait beaucoup, maintenant il lui semblait son double parfait.
Pétale murmura : Parfait…
Frank : Hein?
Pétale : Non rien. Viens, faut que tu m’amène dans l’autre asile rappelle-toi… J’ai un plan…
Frank : Le contraire m’aurait vraiment étonné…
Pétale et Frank tournèrent les talons. Pétale aurait tout le temps voulu pour revenir se rappeler de quoi se trouvait où… Plus tard. Plus tard… |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mar 24 Mai - 6:01 | |
| On se retrouve dans une ruelle, éloignée de tous les regards possibles... Frank était debout dans une ruelle à regarder deux femmes à la chevelure rousse ses chamailler au sol... En fait, il s'agit plus d'un passage à tabac de l'une d'elle sur l'autre que d'une vraie bataille. Pétale est assise sur l'autre femme et lui fracasse le visage à grands coups de poings. La jeune femme se débat du mieux qu'elle peut, mais ne peut visiblement pas faire le poids face à son assaillante. Frank s'allume une cigarette, bien acotté contre le mur d'un bâtiment. Pétale finit par se relever, un peu essoufflée. Elle frotte ses deux mains ensemble, puis regarde Frank avec un large sourire. Pétale: C'est fait.Elle saisit ensuite la cigarette d'entre les lèvres de Frank pour la porter aux siennes. Pétale: Aide-moi...Les deux se penchent pour ramasser le corps de la jeune femme, qu'ils placent dans le coffre de la voiture, stationnée non loin de là. Ils montent ensuite en voiture, Pétale au volant, et la voiture quitte les lieux dans un son puissant de moteur et de pneus qui crissent. ***** La jeune femme ouvrit les yeux et constata qu'elle était assise sur la banquette arrière d'une voiture. Elle avait un mal incroyable à tenir ses yeux ouverts. En regardant dans le rétroviseur, elle constata que son visage était entièrement enflé, la rendant méconnaissable. Elle était incapable de bouger les bras. Elle baissa les yeux et remarqua qu'on l'avait changée de vêtements. Elle portait aussi une camisole de force. Elle regarda le chauffeur de la voiture, et reconnut l'homme qui était avec la rousse enragée qui lui avait sauté dessus dans la ruelle. Elle se mit immédiatement à hurler. Frank regarda dans le rétroviseur de la voiture, ralentit sur le bord de la rue, se tourna rapidement et lui envoya une bonne claque vers l'arrière, qui lui atteignit directement le visage. Les larmes coulaient sur le visage de la jeune femme. La voiture accéléra. Frank:On arrive bientôt. Je sens que tu vas apprécier ta nouvelle vie, ma grande. T'en a pour un bout! Femme: Où vous m'amenez!?Frank: À l'asile. Tu vas prendre la place de ma bonne amie Pétale, là-bas!Femme: C'est ridicule! Je vais leur dire qu'ils se trompent de personne!Frank rit. Frank: Tu seras pas la première folle à se prendre pour quelqu'un d'autre tu sais?!Femme: Ils VERRONT bien que je suis pas elle!Frank continue de rire. Frank: Avec le visage comme ça, ça m'étonnerait fortement. Et vois-tu... L'endroit où tu vas être internée est le pire endroit où on pourrait pas t'amener. Quand tu déranges trop ou pas assez, parce que trop tranquille c'est très louche pour eux, ben ils te frappent... Ton visage aura peut-être même jamais la chance de désenffler... Pendant ce temps-là, Pétale fera de la lutte dans un ring. Un long silence s'installe. Femme: Ils vont la voir dans le ring... Ils sauront que c'est pas moi!Frank: Le seul problème, c'est qu'ils savent pas le vrai nom de Pétale, et pourront jamais faire le rapprochement. C'est moi qui me suis occupé de tout le dossier depuis le début. C'est pas génial ça? On a pensé à tout, et si jamais ça venait à foirrer, on pourra rattraper la mise. C'est la spécialité de Pétale, les idées comme ça!La voiture s'immobilisa au même moment. Frank sortit de la voiture pour rejoindre deux employés de l'asile qui l'attendaient. Un homme aux cheveux bruns, et l'autre aux cheveux gris, arborant une bédaine bien ronde. Le bedonnant: Ça a été bien long, dis donc!Frank:Ouais, elle a essayé de se sauver... Presque réussi d'ailleurs. Vous savez, quand une folle demande à aller aux toilettes quand on arrête faire le plein, on devrait résister à leurs beaux yeux et les laisser se pisser dessus! Il ouvrit la portière de la voiture et sortit la jeune femme de force. Les deux hommes regardèrent le visage enflé de la jeune femme d'un air surpris. Frank: Je déteste me faire prendre pour un con... pas vous?Les deux éclatèrent de rire pendant que Frank leur remis la "patiente". Frank: Elle se prétend saine d'esprit... Classique... Hésitez pas à frapper dessus hein! Ça fait un bien fou!Il salua ensuite les deux hommes d'un signe de tête et remonta en voiture. Il roulait vite, pour s'éloigner le plus vite possible de l'asile. Le siège arrière se replia vers l'avant, laissant Pétale sortir du coffre arrière. Elle passa devant, boucla sa ceinture, et regarda Frank. Pétale:Et voilà le travail! Très convainquant mon Franky! C'est pas tout, ça, mais j'ai un rendez-vous!Les deux éclatèrent de rire, avant de se diriger à nouveau vers les buildings de la WWA. |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Jeu 26 Mai - 2:49 | |
| La porte d’une loge s’ouvre, et la voix d’un homme y pénètre.
Homme : C’est ici! Vous allez sûrement apprécier. On a pris soin d’arranger comme vous aviez demandé. Vos meubles sont arrivés bien avant vous! La journée de la fermeture de la SOW en fait…
L’homme en question est un technicien. Il laisse entrer Pétale, qui laisse tomber un sac de sport juste à côté de la porte.
Pétale : Merci…
Technicien : Pas d’quoi m’dame! Dites, j’peux avoir votre griffe sur un papier? Ma fille est votre plus grande fan…
Pétale : Euh… Ouais. N’importe quoi pour ma fan #1!
En elle, un haut le cœur incontrôlable. Elle ne comptait plus les fans #1 qu’elle avait, depuis des années. Elle détestait quand quelqu’un se prétendait son plus grand fan. La plupart ne connaissaient rien d’elle.
Technicien : Son nom c’est Jenny!
Pétale signa rapidement le papier pour se débarrasser du technicien. Combien de Jenny étaient sa fan #1, au juste? Sûrement des centaines… Et si elle le foutait à la porte brusquement? Non… Il était gentil après tout.
Technicien : Merci beaucoup! Je crois que… je vais vous laisser vous installer tranquillement. Heureux d’avoir pu vous aider! J’espère que vous resterez longtemps ici! Vous faites espérer plein de petites filles de pouvoir faire la moitié des choses que vous avez faites dans votre carrière!
Malaise. Pétale détestait plus que tout qu’on la considère comme un exemple. C’était complètement contradictoire avec toutes les fois où on l’avait traitée de tous les noms possibles… Qu’on avait dit qu’elle était une mauvaise mère pour Laurence… Sa fille… Elle lui manquait tellement… De quoi s’étaient-ils mêlés en l’emmenant et en lui refusant tout contact avec elle? On venait de lui retirer la personne la plus importante de sa vie… Sa seule raison de s’accrocher. Tout ça pour quoi?
Pétale : Merci! J’essaierai d’être à la hauteur!
Le technicien sortit en la regardant par-dessus son épaule. Elle fit le sourire le plus doux possible, malgré l’envie d’hurler qui lui tenaillait les entrailles. Encore de l’hypocrisie. Si seulement les gens savaient ce qu’elle pensait… Ce qu’elle ressentait. C’était pour ça qu’elle avait réagi si fortement à la SOW… Et qu’on l’avait enfermée dans cet endroit stupide, avec des gens plus fous que fous… À présent, plus rien à perdre. Même pas sa vie…
Pétale : Quelle vie?
Pétale se dirige lentement vers le sofa et se laisse tomber dessus comme elle l’a fait des centaines de fois déjà. Sa loge est parfaitement arrangée. Elle est identique à celle qu’elle avait à la SOW. Tout est à la bonne place. Enfin un endroit où elle sera chez elle. Quelque chose la tracasse pourtant. Non, il y a quelque chose qui ne va pas… Ses yeux balaient la pièce pour trouver le détail qui ne tourne pas rond…
Pétale : Le miroir…
Effectivement, un miroir assez grand a été accroché au mur. Pétale s’en approche, et se place devant… Rien. Pas de reflet. Avec toute cette histoire elle avait presque oublié ce qu’elle était. Enfin, ce qu’elle avait. Instinctivement, sans regarder, se fiant sur le fait que tout était parfaitement placé, elle saisit une chaise en fer, qu’elle affectionnait particulièrement, et la balança directement dans le miroir qui se fracassa. Les morceaux de miroir tombèrent sur le sol, et Pétale les regarda quelques secondes.
Pétale : Idioties!
Elle frappa les morceaux par terre avec la chaise, avant de lancer la chaise dans un coin. Pétale s’installe à nouveau sur le sofa et repense à ses moments passés entre les murs de l’asile.
Elle était toute seule, toujours. On ne la laissait jamais sortir. Elle était toujours entourée de plusieurs gardiens durant ses déplacements. On la droguait de médicaments. Quelques années auparavant, elle aurait aimé qu’on la drogue… Mais plus maintenant. Elle ressentait un profond dégoût pour les gardiens de cet asile. Elle savait qu’ils avaient profité du fait qu’elle ne pouvait pas se défendre… Frank le lui avait dit.
Frank… sans lui elle serait probablement dans un pire merdier qu’elle l’avait été. Combien de chances avait-elle de tomber sur l’ami d’enfance de son frère avec qui elle avait développé une amitié très forte adolescente?! Combien de chances y avait-il pour qu’il l’ait reconnue, des années plus tard, amochée comme jamais!? Le hasard faisait bien les choses parfois…
C’était aussi lui qui avait fait en sorte qu’elle vienne à la WWA…
Pétale : Est-ce que j’aime la WWA?
Elle n’était pas certaine d’aimer ça. Mais Frank lui avait fait comprendre que la SOW étant fermée, c’était ce qu’elle devait faire. Lutter était sa vie après tout… Elle n’avait plus que ça maintenant. À quoi bon le nier? À quoi bon? |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Jeu 26 Mai - 3:04 | |
| Pétale est debout, dehors, cigarette à la main, téléphone cellulaire à l’autre. Elle porte un mini-short blanc, un T-shirt noir avec un gros « @ » blanc dessus, et des converse noires aux pieds. Elle porte ses lunettes de soleil, et marche de long en large dans le stationnement de la SOW. Visiblement, la conversation qu’elle tient est importante et frustrante. Le son parvient d’ailleurs à nos oreilles.
Pétale : ÉCOUTE-MOI BIEN! Tu ferais mieux de savoir OÙ sont mes filles Frank. J’ai BESOIN de savoir que si JE ne peux pas m’en occuper, CEUX QUI LE FONT LE FONT BIEN! T’as compris!?!
Elle écoute ce que Frank lui dit à l’autre bout du fil, mais fronce les sourcils.
Pétale : FRANK! Je sais très bien que t’es capable de faire ça pour moi. C’est pas compliqué pourtant! T’es dans ce domaine là NON!? Je le ferais bien, mais vois-tu, je suis sensée être dans un asile…
Elle scrute les alentours pendant quelques secondes. Il n’y a personne, à première vue.
Pétale : RIEN À FOUTRE! Est-ce que je peux OUI OU NON compter sur toi!? TU me dis que OUI depuis le début! ALORS PROUVE-LE MERDE !
Elle raccroche sans attendre de réponse, visiblement énervée. Ses filles lui manquent. Un vide s’est créé en elle. Un vide qu’elle aurait aimé ne jamais connaître. Elle continue de regarder autour d’elle, et voit une femme marcher vers l’entrée… Comment s’appelle-t-elle, déjà? Pétale n’arrive pas à se souvenir… Frank lui avait parlé d’elle pourtant… Ca… Carine? Nan... Cassandra! Oui, voilà! Cassandra. L’italienne folle… Oui c’est bien elle.
Alors que Cassandra est assez près pour l’entendre, Pétale dit assez fort, sur un ton pourtant doux.
Pétale : Avec ce qu’on m’a dit à ton sujet, je croyais pas que tu serais le genre de femme à te laisser insulter par une vulgaire WONG… Comment ça se fait que tu l’aie pas encore envoyée en retraite forcée?
Cassandra: Comment? dit-elle, surprise. me laisser insulter par une wong comme tu dis? Sache que je ne me laisse aucunement insulter par cette vulgaire catin orientale, ma très chère et nouvelle collègue! Cette femme n'a tout simplement pas encore réalisé qu'elle a trouvé quelqu'un de supérieur à elle. Et le fait est que je ne l'ai pas suffisament amochée pour qu'elle aille en retraite parce que je voulais m'amuser encore un peu avec elle avant de l'éliminer. dit-elle en souriant sadiquement.
Pétale soupire, visiblement soulagée d’entendre ce qu’elle entend.
Pétale : Heureuse de l’entendre. Les WONGS comme elle ne devraient pas avoir le droit de foutre un seul pied dans le ring, à moins que ce soit pour le nettoyer. J’ai vu sa dernière promo, et j’ai non seulement pas été impressionnée, mais pas été déçue non plus. Le niveau d’une WONG. Rien de plus. PAR CONTRE… Mon bon ami Frank m’a fait voir ce qu’une italienne avait dit sur moi, et ça me fait très plaisir de l’avoir enfin devant moi. Ça fait plaisir de voir quelqu’un qui a du gout et qui sait reconnaître ce que j’ai accompli, et le dire à haute voix. Généralement, les lutteurs se contentent de me crier des noms, de me dénigrer, et de parler de « chance » quand j’ai réussi à les battre.
Elle prend une pause en souriant.
Pétale : Fallait bien une femme pour admettre la vérité.
Cassandra: Oui exactement. Vois-tu, Pétale, moi, je ne suis pas comme les autres femmes que tu as dû connaitre dans ta vie. non moi, je suis folle, tout comme toi, mais mes adversaires que j'ai eu a la UCW et à la FCW , ont reconnu que j'étais assez directe et assez honnête pour dire la vérité. et à chaque fois, ils ont détesté entendre ce que je leur disais.
Pétale : Le gars à l’asile était peut-être pas si fou finalement…
Devant l’air d’incompréhension de Cassandra, Pétale éclate de rire.
Pétale, d’une voix grave : Dieu m’a dit hier qu’il enverrait un autre messager sur terre. Il a fait de moi son messager! Dieu m’a dit qu’il enverrait un autre messager sur terre. Dieu existe!
Elle rit.
Pétale : Dieu existe!
Elle retient un autre rire. Cassandra rit de bon coeur.
Cassandra: ouais, bah le gars avait dû être plus fou que nous deux réunies en ce moment! Mais dis-moi, changement de propos, on t'a déja désignée un show et un adversaire pour ton premier match?
Pétale hausse les épaules.
Pétale : Pour l’importance que ça a… Présentement c’est Frank qui s’occupe de ce genre de choses. Je sais pas pourquoi, mais il parait que j’ai de la difficulté avec l’autorité… Les patrons, c’est mieux qu’on me laisse pas avec eux. C’est inévitable, j’ai envie de leur tordre le cou!
Cassandra éclata de rire.
Cassandra: Oui, les patrons font tout pour qu'on les détruisse ensuite. c'est fou amis c'est comme ça. ils abusent trop de leus pouvoirs souvent et c'est nous les lutteurs qui mangeont la merde qu'ils récoltent.
Pétale : Oui bon voilà! Je connais pas la direction de la WWA, mais vaut mieux pas prendre le risque, surtout ces temps-ci. J’aimerais pouvoir faire ce que j’ai à faire ici sans avoir les vestons/cravate sur le dos en permanence.
Cassandra: Oui exactement. d'ailleurs, tu aurais des conseils à me donner pour me débarasser d'un fou furieux qui est copain avec la wong? pas qu'il me fait peur mais il est disons pas mal compliqué à faire mordre la poussière.
Pétale : Joue avec ses nerfs. Les hommes sont beaucoup plus amusant à écraser dans ce temps-là. Ils sont tous impulsifs, surtout des gars du genre de Mark Keppler. Joue avec lui. Amuses-toi comme je l’ai fait si souvent. Mais attends-toi à souffrir pour ça… Le truc c’est de ne pas te laisser impressionner, de foncer tête première. Si jamais tu perds, too bad, reviens juste encore plus déterminée qu’avant. Sky is the limit baby!
Cassandra: yeah! je vais prendre en note tes conseils! je sens que le saddist va aller faire un p'tit tour à l'hôpital bientot rejoindre sa copine catin orientale (dit-elle en souriant) merci encore pour tes précieux conseils.
Pétale sourit.
Pétale : Derien… Bon, je ferais mieux de retrouver ma loge moi. On a besoin de faire connaissance ensemble, je sens que je vais passer beaucoup de temps dedans!
Cassandra: oui, vas-y faire ça. moi je vais retourner à ma loge lire un livre de charlaine harris.
Pétale: Bonne lecture chère collègue! Contente de t'avoir vue!
Cassandra: oui, moi aussi. Si jamais tu as besoin d'une partenaire dans le ring, appelle moi.
Pétale : Parfait!
Pétale entra d’un pas rapide dans l’immeuble, ne se retournant pas. Cassandra quant à elle, marcha plus lentement pour entrer à son tour. |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Lun 30 Mai - 0:32 | |
| 16 mai Les deux gardiens étaient assis dans un bureau devant des écrans sur lesquels on pouvait voir différentes parties de l’asile. Chaque pouce carré du bâtiment était accessible par caméra. Des patients marchaient de long en large dans le couloir. Les portes étaient toutes ouvertes, sauf une, toute au fond. Ils regardaient attentivement ce qui se passait dans les couloirs, à l’affût d’un patient en crise. Ça arrivait chaque jour ces temps-ci. Ça avait commencé le jour où elle était arrivée. En blessant l’un de leurs collègues, elle avait complètement chamboulé l’équilibre déjà fragile qui régnait ici. Un des gars hauts placé essayait d’ailleurs de la faire envoyer quelque part de plus adapté. Ils avaient hâte que ce soit fini. Ça faisait maintenant trois semaines que ça durait. Une caméra avait spécialement été installée dans la chambre de cette folle. Normalement, on se foutait bien de ce qu’ils fabriquaient dans leurs chambres. Celle-ci faisait exception. Il valait mieux toujours savoir ce qu’elle tramait. Elle était assez rapide et dangereuse pour qu’on prenne toutes les précautions possibles. Les autres malades n’avaient qu’à prendre leurs médicaments et se tenaient tranquilles… Certains passaient même leur temps à dormir. Elle, elle ne dormait jamais. Elle restait agitée malgré toutes les tentatives qu’on avait faites avec elle. On avait du retirer tout ce qui se trouvait dans sa chambre. Il ne lui restait qu’un matelas au sol pour les rares occasions où elle essayait de trouver le sommeil. Chaque fois qu’elle avait somnolé, elle s’était mise à hurler, comme si quelqu’un lui ouvrait l’estomac pour en sortir tous ses organes, les presser dans un étau et les écraser du pied. ***** C’était bel et bien la sensation qu’elle avait. On lui avait enlevé ses filles. Celle qu’elle avait portée et aimée depuis le premier jour, et celle qu’elle avait sauvée et adoptée. Elle n’avait pas faim. Qu’on ne lui emmène plus de nourriture jusqu’à ce qu’elle se calme n’avait pas d’importance présentement. Elle se sentait piégée. Elle avait fait beaucoup de choses pour lesquelles elle n’avait jamais été punie… Maintenant elle était punie pour quelque chose qu’elle n’avait pas fait… Quelle bonne façon de lui faire mieux croire en tous ces systèmes! Elle était debout dans la chambre, et tournait en rond. La seule chose qu’elle voulait présentement était sortir. Sortir, leur casser à tous le cou, et s’enfuir à jamais. Retrouver ses filles, et quitter ce pays de merde avec elles. Si elle avait eu souvent l’impression d’être vide, et de ne rien avoir en dedans, elle s’était trompée. C’était maintenant qu’elle était vide. Son voisin de chambre… Il passait son temps à prier Dieu. Il lui parlait 24heures par jour, 7 jours par semaine. Elle en avait assez de l’entendre. Croyait-il vraiment que Dieu avait quelque chose à faire de lui? Elle rit. Un rire qui venait de très loin. Sans arrêt, elle rit. Pendant un bon 5 minutes, sans arrêt, elle rit. Elle s’approche de la porte de sa chambre et frappe dessus, avec ses deux poing d’abord, avec sa tête ensuite. Après plusieurs coups de tête, elle s’arrête et renifle doucement. Cette odeur… Elle porte sa main à sa tête, et la regarde ensuite. Du sang. SON SANG. Juste ce qu’il lui fallait, le temps de trouver quelqu’un d’autre à saigner pour en avoir qui puisse la tenir debout assez longtemps pour sortir. Elle lèche le sang sur ses doigts. Ce goût qu’elle n’a pas pu goûter souvent ces derniers temps. Ce goût qui la tient bien éveillée, le temps qu’elle réfléchisse. ***** Les gardiens l’observent se frapper la tête sans rien dire. L’habitude de la voir se faire du mal à elle-même, a pris le dessus sur leur anxiété à son sujet. Sur les écrans, ils voient une infirmière ronde et assez âgée marcher vers la chambre du fond. Voilà la seule personne ici présente à ne pas avoir peur de cette cinglée de la chambre où elle se dirige. Ils n’ont jamais compris pourquoi elle arrivait toujours à faire avaler ce qu’elle voulait à la patiente. Un homme suit l’infirmière. Un homme portant un jean et un t-shirt blanc. Ils l’ont déjà vu auparavant, dans les bureaux d’intervenants. Ils se regardent tous les deux en souriant. Ils savent que ça achève. Ils vont pouvoir respirer, recommencer à jouer aux cartes devant leurs écrans, comme avant. ***** L’infirmière frappe sur la porte. Infirmière : C’est Lynda! Recule que je puisse entrer. Elle entend un bruit dans la chambre. La patiente se déplace vers le fond de la chambre. Lynda regarde l’homme longuement. Lynda : Je suis pas toute seule, je t’avertis. Il y a un homme avec moi. Il vient te parler de quelque chose… Je crois que tu devrais l’écouter. Tu peux lui faire confiance.Elle ouvre ensuite la porte et entre lentement. La patiente est assise au sol, les bras autour de ses jambes. Elle regarde Lynda avec des yeux vides. L’homme entre à son tour. Les yeux de la patiente s’agrandissent en même temps qu’elle se lève, la bouche entre ouverte. Lynda regarde l’homme avec un sourire bienfaisant. Lynda : Je vous laisse tous seuls. Je vais attendre de l’autre côté de la porte. Elle sort, refermant la porte derrière elle. L’homme regarde la patiente avec un sourire en coin. L’homme : Alors, tu te souviens de moi pas vrai Pétale?Pétale : Frank!Elle s’avance ensuite vers lui et le serre dans ses bras. Il y a peut-être une lueur d’espoir, finalement. Frank se défait de l’accolade de Pétale et la regarde dans les yeux, les mains sur les épaules de la jeune femme. Frank : T’as l’air complètement exténuée. Il n’ajoute rien, la regardant longuement dans les yeux. Pétale n’a pas besoin qu’il dise un mot de plus. Elle comprend tout. La fin de tout ça, est plus près d’elle que le début. Pas maintenant, mais plus tard... |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mar 7 Juin - 19:46 | |
| Pétale était assise sur son sofa, et entendait les propos d'Iscariote pour la Xeme fois de la journée. Elle avait passé son avant-midi à les écouter en boucle, savourant chaque mot. Intervention ratée ou non, la réaction était toujours mémorable avec le prêtre. Il perdait le contrôle à coup sûr. Il savait qu'elle se délectait de ces moments. Et pourtant! La réaction était toujours aussi forte. Sa profonde haine envers elle. Toujours aussi présente. Une décharge électrique à chaque fois. C'était toujours comme ça avec lui. Soit le silence le plus total qui la torturait intérieurement, soit un flot de mots qui lui faisaient perdre la raison. La raison... L'avait-elle déjà possédée? Elle avait la vérité. Ça valait beaucoup plus.
Elle se leva et se mis a marcher dans la loge, de long en large, comme elle le faisait toujours lorsqu'elle réfléchissait. Elle lève les yeux vers la caméra et on a l'impression que des poignards en sortent pour venir crever nos yeux à travers l'écran de télévision.
Pétale:Allons le prêtre! Pourquoi crier mon nom comme ça? Tu te demandais l'autre jour ce que j'allais faire face à cet affrontement que tu allais avoir contre Julian... Tu te doutais bien que j'allais pas rester backstage, les bras croisés et te laisser finir un match juste et équitable? Qu'est-ce que tu croyais, hein? Tu sais très bien qu'on est liés toi et moi, par quelque chose de beaucoup plus fort que ta saleté de haine. Tu sais aussi très bien que je ne démordrai jamais.
Pas tant que tu n'auras pas compris. Tu étais si près du but, à une certaine époque. Puis, effrayé, tu t'es poussé. Tu as vu une partie de la vérité... de ma vérité. Et ça n'a pas fait ton affaire. Tu es si têtu, Iscariote. Si têtu. Tu ne vois que la feuille, et pas la forêt derrière. On t'arracherait la feuille des mains, pour te foutre la forêt sous le nez que tu nierais toujours son existence.
Ce que, d'après toi, je suis devenue ne change rien à ce que je penses. Ça n'a fait que renforcer mes idées de base, encore plus qu'elles ne l'étaient. Et dieu sait combien elles étaient fortes. Tu l'as expérimenté plusieurs fois. Et au final, que s'est-il passé? Tu as perdu. Et si vraiment tu veux qu'on remonte dans un ring pour remettre ça un jour, rienque pour me punir de faire ce dont j'ai envie, eh bien je ne manquerai ça pour rien au monde. Mais j'espère que tu serais préparé. Parce que ce que tu risquerais de trouver dans le ring, n'aurait qu'un but. T'écraser comme j'aurais du le faire la dernière fois.
Tu te demandes vraiment qui de toi ou Julian aurait été le vainqueur? Je vais te le dire. C'aurait été MOI. Ce sera toujours MOI.
Elle s'arrête de parler et de marcher, puis regarde la caméra avec un sourire en coin.
Pétale:C'en est assez pour le prêtre. Julian, maintenant. Il était temps que tu réalises enfin que tu n'étais pas tout seul ici mon chou... et il serait aussi préférable que tu veilles à ne plus jamais l'oublier. Sinon ce ne sera pas une intervention ratée à laquelle tu auras droit. Tu auras enfin la vraie définition du mot "crazy" et tu pourras en prendre des notes. N'oublie jamais qui est à côté de toi, surtout quand il s'agit de moi. Il est temps que tu réalises que si je peux t'aider, je peux aussi devenir ta plus grande nuisance en carrière. T'as eu droit à un tout petit avant-goût à la SOW, et tu pourrais bien avoir le reste si tu ne fais pas attention à tes jolies fesses. Je ne suis pas ta groupie ni une de tes Julianistes. Je ne me gênerai pas pour te botter ton cul si j'en ressent le besoin.
Sur ces mots, la caméra fade-out pendant que la Crazy Girl s'arrête de parler après sa plus longue suite de paroles depuis son retour. |
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Jeu 16 Juin - 4:45 | |
| 18 mai Encore un matin mouvementé. Pétale était dans sa chambre, d'où provenaient des cris horribles. La caméra entra dans la chambre, et on vit Pétale, couchée sur le ventre, les mains retenues au dessus de sa tête par un gardien. Un deuxième était en train de détacher sa ceinture, assis sur les cuisses de Pétale, juste sous les fesses de la jeune femme. Un troisième gardien tenait les chevilles de Pétale, qui essayait de se débattre, mais était visiblement trop amochée. Son visage marqué des coups qu'elle avait reçus témoignaient d'une violence impressionnante. Pétale serrait les dents, et fermait les yeux. Frank se trouvait dans le bureau des agents de sécurité. Il regardait l'écran donnant sur la chambre de Pétale. Ces imbéciles avaient fait poser cette caméra pour se protéger, et faisaient ÇA sous l'oeil de cette même caméra. Frank mit ses mains dans ses poches, et regarda encore un peu l'écran. Il regarda l'horloge au mur. 5heures. Ces ordures commençaient donc si tôt!? Il sortit de la pièce, le visage sans expression, l'air complètement froid à ce qui se passait dans la chambre. Les cris étaient de plus en plus attroces à entendre. La caméra filme la porte de la chambre, de l'extérieur. Les patients des chambres les plus près commencent à faire entendre leurs voix. Leurs délires commencent. Des paroles inaudibles viennent des chambres. Le chaos commence à se lever lentement. La caméra reste braquée sur la porte. 05h10. La porte de la chambre de Pétale s'ouvre et les trois gardiens sortent. Celui qui détachait sa ceinture plus tôt est en train de l'attacher. Ils referment la porte derrière eux. Ils font un pas en avant, et s'arrêtent net. Frank se tient devant eux. Les yeux sombres de l'homme se retrouvent dans chacune des trois paires d'yeux devant lui. Il bouscule l'un des gardiens en passant entre deux d'entre eux. Frank s'arrête devant la porte de la chambre et regarde les trois gardiens qui s'éloignent. Il prend ses clés dans ses poches et ouvre la porte, puis entre dans la chambre. Ce qu'il trouve à l'intérieur le laisse sans mots. Pétale est couchée au sol, sur le côté droit, recroquevillée contre le mur du fond. Ses membres tremblent. Pétale n'a pas l'air consciente de sa présence. Frank s'approche lentement, puis s'adosse au mur où Pétale se trouve. Il se laisse tomber assis, à côté de la tête rousse de la jeune femme. Les larmes coulent sur le visage de la jeune femme quand Frank soulève lentement sa tête pour la poser sur ses cuisses. Il caresse doucement la crinière rousse de sa vieille amie, en serrant les dents. La colère monte lentement en lui. De sa main droite, il fouille dans la poche intérieure de son veston et sort un objet qui n'est pas inconnu à la jeune femme. L'une des nombreuses répliques miniatures de son poignard. Il pose le manche, formé d'un ange aux ailes repliées, dans la main droite de Pétale. Frank: Ça n'arrivera plus, Pétale. C'est terminé. Bientôt tu seras sortie d'ici. Pétale, en sentant l'objet posé dans sa main, referme le poing. La lame de l'arme ne fait que quelques pauvres centimètres. À première vue, ce n'est rien de dangereux. Mais Frank sait qu'entre les mains de cette femme en particulier, c'est bien suffisant. *****
Le soir, Pétale était assise sur son "lit". Elle regardait le vide. Sur l'écran de surveillance, les agents de sécurité la regardaient. Elle semblait se frotter l'avant bras gauche. Rien de spécial ne se passait dans sa chambre lorsqu'elle était toute seule. En apparance, elle se frottait simplement l'avant-bras. En réalité, la courte lame faisait son chemin dans la peau de la jeune femme. La lame coupante comme un rasoir perçait sa peau, et faisait sortir ce qu'elle recherchait. Du sang. Si elle ne pouvait se contenter que du sien, elle le ferait. Il n'était pas aussi efficace que celui des autres, mais pouvait faire le travail. Demain, elle serait sur pieds. Prête pour leur prochaine visite quotidienne. 19 mai Le sénario se répéta, une fois de plus. Ils étaient entré dans la chambre de la jeune femme, l'air de rien. Elle les avait laissés approcher. Sagement elle avait attendu que le premier fasse un mouvement. Lorsqu'un d'entre eux s'était finalement approché, ce fut pour la tirer par les chevilles sur le plancher. Pétale avait les deux poings serrés. Elle se redressa le haut du corps et frappa du poing droit directement dans le cou du gardien.
Frank regardait ce qui se passait dans le bureau de sécurité, vide, comme chaque fois qu'il passait à cette heure. Les 3 gardiens étaient évidemment occupés. Il regarda l'écran donnant sur la chambre de Pétale, et sourit en la voyant frapper le premier coup.
Pétale frappa 2-3 puis 4 fois, toujours dans la même zone du cou de l'homme, qui saignait maintenant comme un porc. Elle leva sur les deux autres gardiens des yeux noirs, remplis de haine. Ils étaient figés. Complètement immobiles, comme des statues. Pétale: Vous pensiez pouvoir continuer votre jeu plus longtemps?! Franchement! Vous feriez mieux de sortir, la suite ne vous plaira certainement pas! Ils restèrent sur place, pendant que leur collègue était a présent couché par terre, faiblissant à vue d'oeil. Pétale se leva d'un bond, approcha d'eux. Au moment où elle était à une très petite distance d'eux, ils sortirent en trombe de la chambre. Pétale se tourna lentement, machinalement, vers le corps du troisième gardien. Elle inspira lentement et profondément. L'odeur du sang. Personne ne pourrait plus jamais lui enlever l'envie de tous les saigner. Un après l'autre. C'était son but avant de sortir d'ici. Coûte que coûte. Ils n'étaient rien de plus que des pourritures. Frank regardait toujours l'écran. Pétale était penchée sur le corps de l'homme, et lui avait planté ses crocs dans le cou. Maintenant, rien ne l'arrêterait de prendre le sang qui lui revenait. Il sourit. Frank: Et de un!
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Ven 17 Juin - 5:07 | |
| 20 Mai Ce matin-là, Pétale avait pu dormir sans se soucier d'être encore une fois attaquée. Elle savait que les hommes de ce genre-là ne reviendraient pas vers elle sans en être forcés. Mais l'idée de vengeance ne quittait pas son esprit pour autant. Elle avait tout planifié mentalement. De A à Z. Tout allait fonctionner comme elle le pensait. C'était toujours ainsi lorsqu'il était question de sa chasse. Elle avait retourné tous les sénarios imaginables dans son esprit. L'idée de se venger l'obsédait. Elle avait toujours eu un goût particulier pour la vengeance... Mais ici, c'était pire. De toute façon, elle risquait quoi? Elle était enfermée dans le pire endroit imaginable.
***** Frank était dans le bureau d'un supérieur. Ils étaient assis l'un en face de l'autre. Un silence lourd régnait sur la pièce, depuis de longues minutes. Chacun observait l'autre. Le patron finit par brise le silence en râclant sa gorge et en croisant les doigts sur son bureau.
Patron: Frank, je ne sais pas ce qui s'est passé hier, mais un gardien est décédé dans la chambre de cette patiente, dont vous avez le dossier à votre charge. J'aimerais avoir des explications, si vous pouvez m'en fournir... Frank: Je ne sais pas ce qui est arrivé. Ce que je sais, c'est que les deux autres gardiens qui l'accompagnaient ont vu qu'elle l'a frappé au cou, et qu'il saignait beaucoup à la suite de ces coups. Je ne sais pas comment expliquer celà.
Frank avait gardé son calme, comme toujours. Il était difficile de le cerner. Le patron le dévisageait, à la recherche de signes de mensonges... mais rien. Patron: Je souhaiterais que vous continuiez vos recherches pour lui trouver une autre place qu'ici. Nous ne sommes pas le genre d'établissement qui convient aux psychopates de son genre, vous savez... Frank: Je sais. Il est certainement de ma responsabilité de lui trouver une autre place, mais vous savez aussi bien que moi que les places dans ces établissements sont difficiles à obtenir. Mais soyez certain que le dossier est le premier sur ma liste. Frank sourit, avec une expression faciale frôlant la désolation. Patron: Je sais que je peux compter sur vous, Frank. Vous avez toujours fait un excellent travail ici. Je n'ai jamais reçu de plaintes à votre sujet. Vous travaillez bien, êtes un employé modèle, bien qu'un peu froid selon vos collègues. Frank arrêta de sourire. Frank: Je suis ici pour faire un travail, pas pour me faire des amis. Maintenant si vous permettez, je vais retourner à mon bureau pour faire des appels afin de transférer madame ailleurs le plus tôt possible... Le patron lui fit un signe de la tête, et décroisa ses doigts. Au moment où Frank se levait, il interrompit son mouvement d'une question. Patron: Il y a autre chose dont j'aimerais vous parler, avant que vous partiez... La sécurité a perdu des enregistrements, hier... Frank: Oh, patron... Vous savez, après ce qui s'est passé, ils ont sûrement effacé les enregistrements sans faire exprès. Ils étaient sous un choc terrible quand je les ai vus! Je leur ai d'ailleurs conseillé de prendre un moment pour rencontrer l'un des psys qui sont à leur disposition.
Patron: Oui, vous avez sûrement raison. Vous êtes toujours si calme, Frank, comment faites-vous? Ce genre de choses me rendent toujours un peu paranoïaque... Frank: Je vous en épargnerez les détails, mais ma jeunesse fut... mouvementée. Au revoir monsieur. Frank tourna les talons en même temps que son patron lui souhaitait bonne journée. Il sortit du bureau, sourire aux lèvres. Il était 10h28.
***** L'un des gardiens de la veille entra dans la chambre de Pétale, sur ses gardes. Il était accompagné de Lynda, l'infirmière, et d'un homme en veston, avec des lunettes. L'homme au veston lui fit signe de s'approcher plus de Pétale, qui était assise sur son matelas, les genoux pliés, et ses bras autour des jambes. Lynda sourit à la jeune femme, et se retira lentement, suivie de l'homme aux lunettes.
***** Ils étaient sortis et avaient refermé la porte. Homme aux lunettes: Il faut qu'il remonte à cheval le plus tôt possible pour pouvoir continuer de faire son travail. Imaginez qu'il ait à intervenir durant l'une de ses crises et qu'il en soit incapable! Lynda: Vous savez, je penses comme vous... Et elle n'est pas si méchante, la petite. Je crois qu'elle est effrayée plus qu'autre chose. Savons-nous ce qui se passe dans sa tête!? La question resta en suspens.
***** Sans bruit, Pétale avait fait ce qu'elle avait à faire. L'agent gisait sur le sol, dans une marre de sang. Elle se relevait quand la porte fut ouverte lentement par Lynda et l'homme aux lunettes. Les deux devinrent blancs comme des draps en voyant ce qu'ils trouvèrent sous leurs yeux. Pétale éclata d'un rire effrayant en les voyant peiner afin de ne pas tourner de l'oeil.
***** Frank était dans le bureau des agents. Il avait tout vu. Il appuya sur un bouton, avant de sortir du bureau. Frank: Et de deux!
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Dim 19 Juin - 23:12 | |
| En entrant dans la chambre d’hôtel que Pétale occupait, Frank fut surpris de ne pas la trouver. Il fit le tour, de la salle de bain au balcon. Personne. Au moment où il se retourna pour sortir, il sursauta à la vue de Pétale, qui était derrière lui, tout sourire. La jeune femme arrivait de courir. Ses longs cheveux étaient noués en une queue de cheval. Elle portait un petit short noir et une camisole de sport rose agrémentée d’un petit @ noir. Elle était en sueur, mais n’avait pas l’air d’être essoufflée ou même fatiguée d’un effort physique. Frank se frotta la nuque.
Frank : Bien couru?
Pétale : Ouep, à merveille!
Elle retira les écouteurs qu’elle avait aux oreilles. Frank les saisit et les amena à ses propres oreilles.
Frank : Qu’est-ce que t’écoute, dis-moi!?
Après quelques secondes à écouter attentivement, il retira les écouteurs de ses oreilles et les tendit à Pétale.
Frank : C’est Iscariote?
Il avait l’air surpris en posant la question. Pétale sourit de plus belle.
Pétale : Ouep! Tu vois, j’aime bien entendre encore et encore ses paroles sans arrêt pendant que je me prépare à l’affronter. Ça me rappelle à quel point je le hais, ce qu’il pense de moi, ce qu’il dit qu’il va me faire. Et tu sais quoi? En bout de ligne ça me donne encore plus envie qu’il se retrouve entre mes cuisses!
Elle détacha sa chevelure qui tomba sur ses épaules, puis remua vivement ses cheveux avec ses deux mains.
Pétale : Tu vois Frank, quand je disais que nous étions liés lui et moi, j’avais raison, encore une fois. Iscariote n’est intéressant comme adversaire que lorsqu’on sait exactement où frapper pour lui faire mal. Ces histoires de croyances, de religion, de valeurs… Rien à foutre de ça! Tout le monde qui nous a vus s’affronter à la SOW, sait très bien que ses meilleures performances dans le ring, c’était quand il m’affrontait moi… Ou Estilo.
Et pourquoi? Parce que je représente ce qui est contraire à tout ce en quoi il croit? Non! Parce que je suis ce miroir qui lui montre ces facettes de sa personne qu’il veut cacher au plus profond de lui-même. Je lui faire ressentir ces sentiments qu’il veut enfouir. Je lui fais entendre ce qu’il veut taire. Je le tiens dans ma main, il a raison. Seulement, il ne se rend pas bien compte à quel point ça peut être nocif pour lui.
Il sait, certes, que je suis le pire poison qu’on puisse donner, il n’est pas stupide! Mais les effets que je peux avoir sur lui, si je le veux, les connait-il? Non! Parce que bien qu’il aille chercher plus loin en moi que la plupart des adversaires que j’ai eus dans toute ma carrière, ça se retourne toujours à son désavantage. Il creuse, il creuse, il creuse, mais au final, je pousse de la terre dans le trou qu’il essaie sans arrêt de terminer.
Elle prit une pose, se dirigea vers le petit frigo et sortit une bouteille d’eau. En une seule gorgée, la moitié du liquide transparent s’était envolée.
Pétale : Il prétend qu’il a peur de moi, mais c’est totalement faux. Il a peur de lui-même. De l’image de lui que je révèle au monde. Il DÉTESTE quand j’entre dans les détails, me repousse du revers de la main pour éviter que j’aille fouiller dans sa tête. Que je lui rappelle ce qu’il tente d’oublier. Il est faible. Et tu sais ce qui me dérange le plus dans cette histoire? C’est qu’on l’idolâtre! Le jour où il a trahi Estilo, je me suis mordu les doigts à sa place.
MOI! Moi, « la plus traître de tous »! Je me suis donné une bonne claque dans le front en y repensant, chaque fois… La PIRE erreur de sa VIE. PIRE que d’avoir causé la mort d’innocentes personnes comme il l’a fait! Quand ils ont commencé en tant qu’équipe ensemble, c’est le hasard qui les a jumelés. Aucun des deux n’avait l’air de faire confiance à l’autre! JE leur ai parlé! Ils ont réussi ENSEMBLE, on gravit chaque OSTI de barreau de la CALISSE d’échelle de la fédération ENSEMBLE!
Ils m’ont affrontée ENSEMBLE! Iscariote, plus faible qu’Estilo, se cachait derrière son partenaire qui LUI fonçait tête baissée dans tous les matchs qu’on leur imposait Draven et moi. Le Hardcore Cage match? Iscariote refusait d’utiliser les armes. Estilo? Il m’aurait éclaté le crâne avec n’importe quel objet qu’il aurait pu se mettre sous la main, si je n’avais pas été aussi vorace. Estilo est un homme respectable, Iscariote est un traître irrespectueux des autres qui n’en a que pour lui... ce qu'il me reproche d'être.
Elle prend quelques secondes pour boire le reste de la bouteille d’eau, d’une traite.
Pétale : Vois-tu Frank… Iscariote a une grande gueule, bien grande ouverte, qui fait des menaces sans savoir les tenir. Il aurait la possibilité de m’éliminer qu’il se résignerait certainement à ne pas le faire. Il a le défaut de n’être pas capable de tuer, d’éliminer définitivement ce qui l’effraie le plus. Il se cachera derrière ses principes ridiculement arriérés. C’est Iscariote. Je l’ai testé de toutes sortes de manières, je le connais comme si je l’avais tricoté. Il ne sait pas à quoi s’attendre de ma part. Il me connait assez bien pour savoir qu’il ne me tiendra jamais comme je le tiens.
Je sais très bien qu’il VEUT m’éliminer pour de bon, mais je sais tout aussi bien qu’il n’arrivera jamais à le faire. Il dit lui-même que la flamme qu’il y a entre nous est une force pour moi, et une faiblesse pour lui… C’est avec cette flamme que je joue avec lui comme une marionnettiste qui tire sur les cordes. Je le contrôle… Le fais échouer là où je veux qu’il échoue. Et que peut-il faire, sauf ouvrir la bouche pour dire qu’il me tuera? Rien, bien sûr. Parce que j’ai le contrôle. Tant que cette flamme brûlera, il ne pourra rien faire. Mais il ne peut pas l’éteindre. C’est là pour rester. Il ne pourra qu’accepter cette flamme. Vivre avec elle comme je le fais depuis toujours.
Si je le tiens dans ma main, et qu’il peut me brûler, me piquer, me déchirer, me mordre, me couper, me tuer… Il faut qu’il se souvienne d’une chose. J’adore la souffrance. Elle est la seule vraie chose dans ce monde rempli d’ignobles personnes. Il me donne ce que je veux en échange de ces supplices que je lui fais endurer. Iscariote n’a pas fini avec moi… Pas encore. Parce que je n’ai pas décidé qu’il en avait assez eu.
Elle sourit, et regarde Frank qui est sans mots.
Pétale : C’est ça, le jeu de notre vie Frank. Iscariote verra qu’il ne peut pas vivre sans moi, au même titre que je ne peux pas vivre sans lui. Si son Dieu m’a mis sur son chemin, c’est pour que je le redresse et lui fasse voir la réalité comme elle est. Laide, souffrante et irréelle. Lorsque j’aurai accompli ça, je pourrai laisser Iscariote marcher seul sans lui foutre des obstacles à chaque pas.
Dieu te teste Iscariote. Le démon te teste aussi. Nous sommes liés, à jamais. Et si tu ne me tues pas, je te tuerai pour avoir échoué au test qu’on tentait de te faire passer. Et la différence entre toi et moi… C’est que MOI, je sais tuer intentionnellement, sans remords. Et si ce jour doit arriver, ce système pourri me laissera libre comme l’air, encore une fois. Je suis ton test Ultime comme tu es le mien. N’échoue pas, parce que MOI, je n’échouerai pas, et tu le sais très bien.
Elle avait dit la dernière partie de son monologue en regardant la caméra de ses yeux froids. On y avait vu toute la détermination qu’une folle de sa trempe peut avoir. Elle regarde ensuite Frank et se dirige vers la salle de bain, où elle disparait le temps d’une douche. |
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mer 22 Juin - 3:21 | |
| L'image s'ouvre et on voit Pétale, vêtue d'une robe noire. Elle est nu pieds dans l'herbe, ses cheveux sont détachés et brillent sous le soleil plombant de la journée. Il n'y a rien autour de la jeune femme, qui semble vraiment seule au monde en cet instant. Elle sourit alors que la caméra se rapproche tranquillement, jusqu'à zoomer sur son visage doux, dont le regard seul est plus dur que le roc.
Pétale: Par où commencer, hein!? Il s'est passé tellement de choses lors du dernier Axe... Commençons avec Julian, tiens. Jolie petite attaque tu as faite là hier soir. Mais je crois que tu ne te rends pas bien compte de ce que celà implique. J'ai des choses très personnelles à régler avec Iscariote, et tu as choisi ce moment-là pour venir faire ta petite scène de vedette? Tu viens de mettre un pied dans la tombe. Si Sharpy a perdu contre toi et a du quitter Axe, tu te rendras bien vite compte qu'il n'en sera pas ainsi pour moi. Je suis le genre de personne qu'on ne tasse pas si facilement. Qu'une petite attaque ne met pas au sol plus longtemps que le temps qu'elle dure en réalité. Tu me pousses en bas d'un pont et je retombes vite sur mes pattes pour te faire un coup bien pire encore.
Tu t'es mis entre Iscariote et moi hier soir, mais tu ne le feras pas longtemps. Je te jure sur ma tête que tu seras écrasé par mon pied avant d'avoir eu le temps de te rendre compte que tu as fais une grossière erreur. Tu n'es qu'un minable obstacle entre mon but et moi, et ce n'est pas toi qui m'empêchera de faire ce que j'ai envie de faire, c'est à dire briser le prêtre. Vous croyiez qu'en vous mettant à deux sur moi vous alliez me mettre hors de la course, n'est-ce pas? Pétale n'a que des ennemis, n'est-ce pas? Qui serait assez fou pour intervenir contre vous deux? Des grands noms du monde de la lutte comme vous n'avez rien à craindre!
N'est-ce pas Iscariote? Je rêve d'entendre ta réaction! Depuis hier, j'ai hâte que tu ouvres ta grande gueule! D'entendre ce que tu as à dire du fait que ton ancien partenaire, ton ancien meilleur ami, celui que tu considérait comme un frère, celui que tu as lâchement trahi et par dessus tout celui qui te fait si peur que tu n'oses pas dire son nom lors de ta petite réunion avec Arthur, soit venu m'aider. Vous êtes pareils Julian et toi. Deux êtres égocentriques, hypocrites et traitres. Peut-être qu'au fond vous étiez prédestinés à vous rencontrer, tous les deux!
Il semble que notre jeu de roulette russe devra s'étendre encore un peu, mon beau Iscariote! D'ailleurs cette petite allusion qui vient de toi m'a assez fait rire. N'as-tu pas l'impression que chaque fois que tu te comportes en imbécile comme depuis que tu es arrivé ici, tu appuie sur la détente sans me laisser tenter mon tour? Attend toi au pire, le prêtre. Je n'ai plus rien à perdre maintenant. Je me lèves chaque matin simplement pour te tuer un peu plus. Je respire pour t'enlever le plus d'air possible. Cette flamme qui te fait tant souffrir m'allimente énormément, et présentement plus que jamais.
Le temps commençait à se gâter au fur et à mesure que les paroles avançaient. Les yeux de la jeune femme s'assombrissaient de plus en plus, tout comme le ciel, qui était à présent très chargé de nuages lourds.
Pétale: Je crois que ça durera encore très longtemps entre toi et moi, Iscariote. Parce que vois-tu, je tires les ficelles. Je te mènes là où je veux bien te mener. Tu sais très bien que je n'abandonnerai jamais. Tu le dis toi même. Tu dois me tuer. Mais as-tu cette capacité en toi, Iscariote?! Pourras-tu vivre après avoir tué la femme qui t'as tant poussé à performer? Pourras-tu subir chaque jour l'idée d'avoir enlevé au monde de la lutte ce que je représente? As-tu idée du mal que tu feras à mes filles? Ont-elles à subir les conséquences des actes de leur mère? Tu sais très bien ce que je représente réellement pour toi. Je suis l'épine dans ton pied qui te rappelle que tu es vivant. Si tu ne m'as pas, que deviens-tu, Iscariote? Un simple robot. Tu te battras pour défendre des valeurs qui ne sont pas les tiennes, mais que tu t'es imposées. Tu te battras pour des idéaux que tu ne t'es pas créé toi-même. Tu te battras pour une Église qui ignore ton existence.
Tu te battras pour les mauvaises raisons. Comme avant. Penses-tu vraiment que c'est en punissant ceux qui ne pensent pas comme toi que tu réussiras à faire avancer les choses? Penses-tu que c'est en répondant sans réfléchir aux attentes de Dieu, sans te poser des questions, que tu réussiras à te pardonner à toi-même? Ne sois pas ridicule, le prêtre. Tu vaux mieux que ça, et tu le sais très bien. Tu as refusé encore et encore que je te montres la laideur de la réalité, maintenant, il est temps que je te l'enfonces bien profondément dans le crâne de force. Je sais que tu refuseras de te laisser faire. Mais si c'est la dernière chose que je dois faire de ma vie avant de mourrir pour de bon, je le ferai sans hésiter.
Si j'ai réussi à me faire une place dans un monde exclusivement d'hommes, à graver mon nom dans l'histoire, juste à côté de celui d'Estilo, je pourrai certainement achever cette mission-ci. J'espère sincèrement que ton esprit est prêt à m'affronter, Iscariote. Parce que j'irai le chercher, sois-en certain. Si tu es dans ma toile, tu y périras bientôt. Je suis ton poison, ta bête noire, ton plus gros problème à vie.
La pluie commença à tomber, subitement, comme un million de cordes. Pétale resta là, sans bouger, alors qu'elle fut rapidement trempée.
Pétale: Maintenant... Frank m'a fait part qu'au prochain Axe, je serai dans un tag team match avec Cazador, contre Ryan Tarsal et Iscariote... Je n'ai pas l'intention de m'éterniser sur le sujet. Cazador, Ryan, après ce que je viens de dire au sujet d'Iscariote, vous comprendrez que vous n'existez pas pour moi... Sauf si vous vous mettez entre le prêtre et moi. Je ferai ce que j'ai à faire dans un TagTeam match, pas que j'aie quelque chose à foutre de mon partenaire... Mais bien pour faire durer ça le plus longtemps possible pour faire bien passer mon message à Iscariote. Je vous conseille vivement de ne pas vous mettre dans ma route, parce que ce serait comme vous tenir debout devant un train qui arrive à très grande vitesse. Pour moi, vous deux, vous n'existez pas. Vous n'êtes que deux gars qu'on a mis là pour nous ralentir encore plus dans notre petit jeu. Des obstacles. Rien de plus. Je n'ai pas l'intention de perdre mon temps avec Ryan Tarsal, comme j'ai l'intention de backer mon partenaire pour mon seul intérêt personnel. Faites-vous une faveur, ne vous mêlez pas de ça.
La température était encore pire. Le ciel est à présent presque complètement noir. Le vent souffle très fort, et la pluie ne semble pas sur le point de s'arrêter. Pétale éclata de rire, d'un rire inquiétant, n'annonçant rien de bon pour ceux la connaissant. Elle se mit alors à marcher, la tête levée vers le ciel, appréciant l'orage qui se déchaînait au dessus d'elle. La caméra fade-out sur ces images. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Sam 25 Juin - 23:50 | |
| La journée était bien avancée et Pétale était dans la chambre d'hôtel luxueuse qu'elle occupait depuis quelques temps, à l'un des derniers étages du building. Elle ne pouvait rester dans sa maison depuis que ses filles lui avaient été enlevées, trouvant la grande maison trop vide sans rires d'enfants, sans jeux étalés partout et sans entendre courir dans les couloirs de l'étage. Elle était debout devant une cheminée, et avait l'air grave. Elle regardait le vide, comme elle l'avait fait si souvent là-bas.
Pétale: Plus j'y pense, plus je me dis qu'Iscariote est encore plus sale que moi. Il continue de façon si hypocrite à se faire aller la gueule, à cracher sur Estilo parce qu'il a eu besoin de mon aide un jour... Que dirais-tu, Iscariote, de lui foutre la paix avec ça? Il m'a demandé de l'aider à régler des choses qui ne regardent que lui. Il m'a demandé de tuer des gens pour lui, OUI. Mais ça ne fait pas de lui quelqu'un de mal. Après tout, qui a accepté sans réfléchir, Iscariote? Qui s'est déplacée là-bas pour accomplir cette petite faveur? Qui? Estilo? Non. Il n'a fait que me demander. J'ai fait ce que je pensais être le plus juste. Tu craches sur lui pour avoir demandé un jour de l'aide? Quel genre d'ami peux-tu être! Et quand cette question vient de la pire amie du monde, tu devrais en avoir honte. Vraiment très honte.
La seule personne qui est blâmable dans cette histoire, c'est moi. J'ai accepté. J'AI TUÉ. Et alors? Je suis une râclure dans ta tête ça c'est un fait établi depuis le début. Que j'aie dit oui ou non à sa demande ne regarde que moi. Que j'aie tué des personnes dont tout le monde se fout pour soulager une personne qui était plus importante à mes yeux que tu ne le seras jamais aux yeux de qui que ce soit ne regarde que moi. Tu veux que je te dises, en plus? J'ai épargné la vie de Caro quand Philo m'a demandé de l'en débarrasser, et ça, personne ne pouvait s'attendre à ça de ma part. Tout le monde était certain que je l'éliminerais pour mon plaisir personnel! TOUT LE MONDE! Et pourquoi? Parce que tout le monde voit le côté sombre de toutes les choses, tu en es la preuve vivante. Tu as raison sur un point. J'ai bien touché l'abysse. Je vis dedans depuis des années, tellement que j'en fais ce que je veux. Je jongle avec elle, comme je jongle avec toi.
T'entendre parler, complètement défoncé, la tête dans le cul à cause de tout ce que tu bois, me rappelle une certaine fois où on est allés en boire un ensemble, Iscariote. Te souviens-tu? Tu parlais beaucoup! Un moulin à parole quand tu bois. J'ai eu, disons, beaucoup de temps pour penser à cette soirée. Tu remarqueras que je n'en ai jamais reparlé. Et pourquoi d'après toi? Je l'ignore... Même quand j'étais enfermée là-bas je me suis posé la question à plusieurs reprises... J'ai retourné dans ma tête cette soirée sous tout les angles possibles. J'y ai pensé jour et nuit. Mais ce n'est pas ce que tu as dit qui m'a le plus occupé l'esprit... Te souviens-tu comment tu es rentré, ce soir là? Bien sûr que non. Tu étais beaucoup trop saoul. Elle s'arrête de parler, pendant de longues secondes. Elle regarde simplement la caméra, sans broncher.
Pétale: Dans un sens, c'est probablement mieux ainsi. Tu sais, quand on a vraiment des vrais principes, on s'y tient peu importe notre état. C'est quand un homme est affaiblit qu'on voit sa vraie nature. Tu n'es pas ce que tu prétends être. Tu ne l'as jamais été, et tu ne le sera jamais, j'en ai la certitude. J'ai probablement tous les défauts du monde... Mais je suis qui je dis être. Je suis moi, et personne d'autre. Un changement de nom, de personnalité, ne changerait rien à ce que je suis vraiment. Ton image de moi est peu flatteuse, et n'est pas 100% vérédique. Je suis loin d'être une sainte, et je ne suis pas non plus entièrement mauvaise. Je fais le bien par le mal, tout simplement. Après tout, le bien a besoin du mal pour être. L'un sans l'autre, ils ne sont rien du tout. Comme toi et moi, Iscariote. Sauf que les gens ont l'impression que tu es le bien, et moi le mal. Même toi, tu penses l'être. Parce que tu es homme de Dieu, tu n'as rien à te repprocher, n'est-ce pas? Tu es propre comme un bébé sortant du ventre de sa mère!
N'est-ce pas Iscariote? Tu es la perfection de Dieu en personne! Tu es IN-TOU-CHA-BLE! Tu peux cracher à la face du monde entier, et reccueillir de l'admiration de chacun! Tu as dit toi-même vouloir me tuer. Et tu reproches Estilo de m'avoir demandé de faire quelque chose du même genre. À tes yeux, ceux que j'ai éliminés étaient méprisables, mais il est mal de les tuer. Mais moi! MOI! Pétale orientale! Pour t'avoir tenu tête durant tout ce temps, t'avoir humilié en te faisant taper, t'avoir battu à ton propre jeu, je dois mourrir? Pour ne pas être l'idée que tu te fais d'une personne moralement bonne, je dois donner mon dernier souffle? Alors qu'il en soit ainsi!
TUE-MOI! Je n'attend que ça, Iscariote. Je serai alors la preuve que j'attendais! Nais, vis selon mes règles ou meurt! Ne te démarque pas des autres! Sois la machine qu'on attend que tu sois. Crois en ce que je te dis de croire. Accomplis ce que je veux que tu fasses. Dis-moi ce que je veux entendre. Sinon, crève et brûle en enfer.
Elle rit doucement.
Pétale: C'est ça, Iscariote? C'est ça que tu aimes croire? Le monstre, ce n'est donc pas moi! Si je préfère vivre libre, c'est mon choix. Tu préfère vivre dans cette cage invisible que tu t'es créée, c'est ta décision. Ne viens pas porter de jugement sur la façon dont Estilo a battuu de son passé. Lui, au moins a eu les couilles de rester lui-même, alors que TOI, tu t'es créé une autre personnalité pour fuire ce que tu étais. Je n'ai pas besoin de me faire rappeler qui je suis, j'en suis très consciente. Ne t'en fais pas pour ça, Iscariote. À la place fais-toi en pour ce qui va t'arriver prochainement. Tu sais, il ne pourra y avoir qu'un seul gagnant entre toi et moi. Et peu importe qui viendra se mettre entre nous deux. Tu te doutes bien que ça ne fera aucune différence sur le but final de cette guerre. Si Estilo s'est rangé de mon côté comme tu le dis si bien, peu importe s'il se retourne contre moi à un moment où à un autre. Je l'affronterai de façon juste, parce qu'il mérite ce qu'il y a de mieux en moi. Il aura droit au respect que j'ai pour lui.
Toi, en revanche, tu n'auras droit qu'à la souffrance. Je te cracherai au visage comme tu craches au visage des autres. Tu crois avoir vu le pire de ma personne? Peut-être. Mais tu ne l'as jamais ressenti. Enfin pas entièrement. Et tu veux savoir? Je rêve d'un moment où tu te trouveras entre mes cuisses et que tu taperas le sol avec ta paume. Comme tu l'as déjà fait. Ce jour-là, l'arbitre me tiendra la main bien haute et pour toutes les fois où tu m'as repoussée du revers de la main comme tu l'as si bien dit, je t'aurai humilié encore une fois.
Elle regarde la caméra comme s'il s'agissait d'une personne.
Pétale: Ou peut-être que ça ne se finira pas ainsi, après tout. Peut-être que quand je te tiendrai, que je serrerai, je n'arrêterai pas. Ce ne serait pas la première fois que ces cuisses prendraient la vie d'une personne, après tout. Après avoir souhaité ma mort, tu veux celle d'Estilo? Et si je décidais de t'empêcher de lui faire quoi que ce soit, Iscariote?! Et si je serrais jusqu'à ce que ton corps perde chaque once de vie? Comme ça, devant tout le monde? Qu'on m'arrête ensuite, je n'en ai rien à foutre. Je ne te laisserai pas démolir Estilo comme tu l'as fait avec moi. Même si pour ça je dois payer du reste de mes jours... c'est à dire l'éternité, pour être juste.
Elle sourit, puis son visage devient doux comme celui d'une enfant.
Pétale: J'ai bien hâte qu'on joue ensemble, Iscariote. Et... Estilo peut te botter le cul dans n'importe quel domaine. Tout comme moi. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mar 28 Juin - 5:23 | |
| On se retrouve dans la chambre d'hôtel de Pétale. Un coffre à outils est posé par terre, devant le téléviseur. Des outils sont sur le sol. Aucun signe du réparateur de téléviseur. La voix de Pétale est la seule chose que l'on entend dans ce silence.
Pétale:Mon Dieu c'est bon!
Cette simple phrase est suivie d'un long "mmmmm", puis plus rien. La caméra pivote pour nous montrer Pétale, assise sur le corps d'un homme qu'on devine être le réparateur. Elle a le visage penché sur le cou de l'homme, puis relève lentement la tête, en entendant frapper à la porte de sa chambre. Le tour de sa bouche est plein de sang, qu'elle s'empresse d'essuyer du revers de la main. Elle se lève ensuite et se dirige à la porte, qu'elle entre-ouvre lentement, juste assez pour pouvoir passer la tête. Immédiatement, elle ouvre grand la porte et bouge pour laisser rentrer un homme bedonnant au crâne dégarni, plus petit qu'elle. Il est âgé dans la 50 aine. Il entre lentement sans parler.
Pétale:Refermez la porte s'il vous plait, Francouille...
Francouille: Je vous interrompt visiblement dans quelque chose... Je vais repasser je crois.
Pétale: Pas question! Restez je vous en prie! J'ai juste besoin de deux petites minutes, s'il vous plait. À voir votre air en ce moment, vous feriez peut-être mieux de regarder ailleurs...
Et Francouille sait qu'elle a raison. Il se tourne dos à elle afin de poser les yeux sur la porte de la chambre. Pétale en profite pour aller ouvrir les grandes portes menant au balcon, puis revient vers le corps du réparateur, qu'elle tire par les bras vers le balcon. Elle regarde ensuite en bas. Le trottoir est vide, pour une fois. Elle se penche alors sur le corps du réparateur et le soulève avec peine. Elle finit par réussir à le monter sur le rebord du balcon. Pétale pousse alors un dernier grand coup pour pousser le corps qui dévale les étages le séparant du sol, avant de s'écraser. Pétale grimace et revient vers le coffre à outils, qu'elle jète eux aussi dans le vide, avant de rentrer une fois pour toute et de refermer la porte. Elle regarde alors Francouille, puis s'en approche pour poser sa main sur l'épaule du petit homme tremblant et blême.
Pétale:Désolée, je croyais avoir le temps de finir avant que vous arriviez... Techniquement vous n'auriez rien vu de tout ça... Mais bon, ce qui est fait est fait, hein!
Francouille, habitué à Pétale plus que n'importe quel intervieweur la regarde en souriant timidement.
Francouille: C'est pas grave... Enfin je crois... J'arriverai certainement à dormir ce soir... Enfin j'espère! Bon, vous m'avez appelé pour quoi faire, au juste?
Pétale s'installe sur le sofa et tapotte la place à côté d'elle avec la main droite. Francouille ne prend aucune chance et s'asseoit sagement, sans rien dire.
Pétale: Je veux que vous travailliez pour moi, Francouille.
Francouille: C'est à dire?
Pétale: C'est à dire, que je veux que vous soyez MON intervieweur. Je n'ai pas envie de me faire chier avec ceux de la WWA. Ils sont trop... pas assez.... je leur fait pas confiance! Vous, c'est différent.
Francouille: Oui, je comprends, mais pourquoi moi!? Pourquoi pas votre soeur Livia?
Pétale soupire.
Pétale: J'ai pas envie de me taper ses sermons voyez-vous... Je suis supposée être à l'asile je vous rappelle. Et une petite princesse parfaite comme Livia me ferait sans doute la morale. T'aurais pas du t'échapper de là-bas, Pétale! T'aurais pas du envoyer une innocente à ta place, Pétale! T'aurais du te laisser abuser, Pétale! Non. J'ai besoin de quelqu'un qui est assez doué pour comprendre mes décisions! Et je SAIS que vous l'êtes!
Avec elle, rien de ce que je fais, dit, pense est assez bien! Il faudrait qu'en plus d'avoir le même visage, le même corps, ou presque parce que je suis beaucoup mieux foutue qu'elle soyons francs, qu'elle, j'aie la même personnalité! Être le clône de miss parfaite? NON MERCI!
Francouille hocha la tête.
Francouille: Et en étant contre Iscariote en ce moment, vous n'avez pas besoin d'encore plus de "morale de merde" comme vous le diriez si bien, n'est-ce pas?
Pétale est d'abord surprise de constater que Francouille est déjà à la page de ce qui se passe dans sa carrière à la WWA, puis arbore un large sourire.
Pétale: EXACTEMENT! Alors, vous acceptez?
Francouille: Laissez-moi vous raconter une petite histoire que vous trouverez certainement amusante. Je suis tombé par hasard sur AXE et je vous y ai vue... Au début je croyais me tromper, mais j'ai entendu votre nom... Je savais alors que vous alliez certainement m'appeler, vous connaissant vous savez.... Alors j'ai fait mes recherches sur ce qui s'est passé depuis votre retour... En vue de votre appel. Je serai honoré de travailler pour vous... à la seule condition que vous ne recommenciez pas à me faire de sales coups.
Pétale éclate d'un rire plus que sincère. Francouille tend une main vers elle, et elle s'empresse de la serrer.
Pétale: Marché conclu, Francouille!
Francouille allait se lever mais se ravise.
Francouille: Avant que je partes... Pourriez-vous m'expliquer où vous étiez quand Estilo a été attaqué par Iscariote?
Pétale grimaça en entendant la question. Elle se leva puis se mit à marcher de long en large dans la pièce.
Pétale: J'étais... Dans... dans ma loge.
Francouille prit un air interrogateur.
Pétale: Je savais pas quoi faire, Francouille... Je sais que j'AURAIS DU y aller, botter le cul d'Iscariote hors du ring... Mais la faim me rongeait trop. J'avais pas envie d'arriver et de perdre le contrôle... J'étais dans un état dangereux, Francouille. La première personne que j'aurais croisée aurait été ma victime... Et généralement ça tombe sur le plus faible... Estilo était épuisé... Et si j'y était allée, Francouille... Admettons qu'Iscariote l'aurait fait saigner... Dans l'état où je me trouvais... Une seule goûte de sang et ma volonté aurait perdu contre la faim.
Et vous voulez savoir? Étrangement, je crois que je ne me serais jamais pardonnée de m'en prendre à Estilo. Il... Il est... Je... MERDE!
Son pied fit valser une table basse sur laquelle était posé un vase avec des fleurs. Tout se retrouva par terre. Pétale regarde le vase cassé au sol, et ferme les yeux. Elle se resaisit finalement et regarde Francouille.
Pétale: Vous faites chier avec vos questions, Francouille. Mais bon, c'est votre travail, hein...
Elle soupire longuement. Les mots sont clairs dans sa tête, mais refusent de sortir. Francouille le sent et en semble un peu amusé.
Pétale: Et vous vous foutez de ma gueule maintenant!?... Ça vous est déjà arrivé, Francouille, d'avoir un choix très difficile à faire, et d'avoir l'impression que peu importe ce que vous ferez, ce ne sera jamais la bonne chose?
Francouille hoche la tête affirmativement.
Pétale: Bah c'est un peu ça. Et en ce moment je me sens comme une merde. J'ai peut-être perdu la seule personne qui était de mon côté. Tout ça pourquoi? Parce que je me suis entêtée à ne plus mordre quelqu'un, et que ça m'a rendue complètement folle. Pour la première fois depuis que Draven m'a rendue... comme ça... Je regrette profondément de m'être embarquée là-dedans. Je me doute que présentement vous pensez "Mais Pétale, vous saviez ce que ça entraînerait de devenir vampire!". OUI, je savais. C'est exactement pour ça que j'ai tout fait pour garder tout le monde loin de moi. J'avais un choix à faire. Un autre aux deux issues empoisonnées. Je l'ai fait.
Francouille laisse un petit silence de quelques secondes, avant de s'aventurer à parler.
Francouille: Je crois que vous avez besoin de repos... Je vais vous laisser dormir. La nuit porte conseil, il parait...
Puis il se lève et se dirige lentement vers la porte, laissant une Pétale complètement perdue. La porte de la chambre se referme et Pétale se dirige lentement vers son lit, sur lequel elle se laisse tomber en soupirant très fort. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Jeu 30 Juin - 8:03 | |
| Jeudi Matin 1:00 A.M. Pétale était assise dans sa chambre d'hôtel, sur le bout de son lit. Elle ne dormait pratiquement pas depuis lundi, et passait son temps à regarder les promos qui passaient depuis qu'AXE était fini. Son visage commençait à être marqué par la fatigue, mais ses yeux révélaient une rage immense qui la rongeait. Elle regardait intensément la caméra. Pétale:Votre silence commence à m'irriter. Iscariote, tu sais que je ne supporte pas le silence! Dis-quelque chose! Déballe ta merde comme on s'attend à te voir le faire! OUVRE TA PUTAIN DE GUEULE. C'est une insulte, et tu le sais très bien. Pour moi, silence est synonyme de vide. Et s'il y a quelque chose qui n'est pas vide dans cette tabarnack de fédération, c'est ce qu'il y a entre toi et moi! Le vide, c'est digne de personnes autres que nous deux, et tu le sais très bien.
Nous sommes tout sauf vides! Sermonne-moi parce que j'ai été absente quand Estilo avait besoin! Traite-moi de lâche! Fais-moi la morale sur les trahisons passées que j'ai faites! DIS QUELQUE CHOSE! Elle s'arrête quelques secondes de parler, et se lève pour marcher devant le lit, de long en large. Pétale:Julian, lâche ton miroir deux secondes, et parle! Toi, qui a l'habitude de déblatérer pendant des heures et des heures en t'écoutant parler toi-même, et qui en plus adore ça, tu ne dit plus rien depuis trop longtemps. Après tout ce que j'ai dit sur ton compte, il faudrait peut-être que tu commences à penser dire quelque chose. Parce que tu connais le dicton; Qui ne dit mot conscent! Je vais commencer à me dire que toi-même, tu te trouves sans intérêt... Je veux dire, autrement que par ta belle gueule! Elle s'arrête de parler, et son regard change soudainement. Il devient marqué d'inquiétude, de doutes. Pétale: Et le pire! LE PIRE D'ENTRE TOUS! Estilo! Ton silence me torture plus que celui d'Iscariote et de Julian... Après ce qui s'est passé à AXE, tu devrais être celui qui parle le plus... Et pourtant, pas un mot. Je n'ai aucune idée de ce que je dois en comprendre, ni de ce que je dois faire présentement. Je sais pas! Pour une rare fois dans ma vie, je ne sais pas quoi faire! Et si c'est ce que tu cherches à faire, je te félicite! Elle baisse les yeux le temps d'une courte pause et les relève. On voit à présent une petite part de tristesse dans ce regard habituellement froid. Pétale: JE VEUX SAVOIR! Je ne suis pas parfaite, mais j'estime avoir le droit de savoir ce qui se passe. J'ai le droit de savoir si j'ai toujours 2 adversaires ou si un troisième s'est ajouté à la liste. Au moins, si tu ne veux pas me parler, vient me foutre un poing sur la gueule, je l'aurai mérité. Viens me botter le cul, ou dit moi que tu m'en veut pas, ou en tout cas, pas à ce point là.
J'ai réfléchi à notre discussion de l'autre jour... J'ai eu beaucoup de temps pour ça, il faut dire... Tu ne PEUX PAS semer des idées tordues dans mon esprit et ne rien dire après! Tu sais très bien que je vais pas te lâcher, Estilo. J'irai t'emmerder, chez toi s'il le faut, mais TU... VAS... ME PARLER. Arrivé là, si tu t'entêtes, JE te ferai parler, et ça je le jure sur ma tête. Je vais te suivre partout où tu vas aller, te casser les oreilles à longueur de journée, t'empêcher de dormir. TU FINIRAS PAR PARLER.C'est sur ces mots que la caméra fade-out et que le visage de Pétale disparait. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mar 5 Juil - 7:20 | |
| 22 mai Veille de l' "évasion" Ça faisait deux jours que Pétale était laissée à elle-même dans sa chambre. Après qu'elle ait tué 2 gardiens en 2 jours, on avait pris les grands moyens. On avait fait installer des dispositifs qui la maintenaient attachée à son matelas. Il s'agissait en fait de gros anneaux vissés dans le plancher en béton, auxquels on avait ajouté des chaînes attachées aux poignets et aux chevilles de la jeune femme, la maintenant couchée à longueur de journée. Lynda ne venait plus la voir, ce que Pétale regrettait beaucoup. Elle aimait bien la petite femme qui agissait comme une mère pour elle. Mais le fait d'avoir tué deux hommes avait certainement rendu l'infirmière craintive envers elle. Pétale fixait le plafond sans un son. Pourtant, elle aurait eu le droit d'hurler. De crier qu'elle voulait qu'on la libère. Mais à quoi bon? Il ne lui restait qu'un seul gardien à éliminer. Mais pas n'importe lequel... C'était le pire des trois. Celui qui prenait le plus de plaisir à cette petite activité de groupe qu'ils s'étaient trouvée ses collègues et lui. C'était aussi le plus gros, le plus violent, celui qui puait le plus. Elle pensait à Frank. À la promesse qu'il lui avait faite. ***** Frank était dans une grande salle de réunion avec tous les professionnels qui pouvaient être présents. Lynda était assise en face de lui, juste à côté du psychologue. Ils avaient tous les deux les yeux tirés. Deux jours de cauchemars qui ne cessaient de revenir les hanter. À côté de Frank se trouvait le patron, qui avait l'air anxieux. Ils devaient parler du dossier P. Il y avait d'autres personnes qui ne semblaient pas très concernées, mais tout de même très curieuses de voir ce qu'il y avait de si urgent à faire transférer cette malade en particulier dans un endroit plus sécurisé qu'ici. Et finalement, dans un coin, un peu retiré, le dernier des trois gardiens. Patron: Bonjour à tous! J'espère que vous vous portez bien même si les circonstances sont très difficiles présentement ici.Un non-concerné: Difficiles? C'est le CHAOS!Frank le fusilla du regard, ce qui le fit s'écraser sur son siège. Patron: Oui, bon...Comme j'allais le dire... Nous sommes ici pour voir les avancements dans le dossier de transfer. Frank?Frank, entendant son nom, décrocha enfin son regard du non-concerné, regarda le patron et le remercia d'un signe de tête. Frank: Eh bien, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que j'ai trouvé une place en dernière minute et qu'ils sont prêts à l'accueillir demain. La mauvaise, c'est qu'ils demandent qu'on amène des comptes rendus... au moins un, de rencontres avec un psychiâtre, ce qu'on n'a pas. Bien entendu, c'est possible de le faire aujourd'hui, mais si tel est le cas, il faut qu'on fasse vite parce qu'il y a plusieurs évaluations de prévues dans l'après midi. Nancy, tu pourrais faire ça?Il regarde une femme dans les non-concernés. La femme est dans la quarantaine, a les cheveux blonds frisés et des petites lunettes. Elle se penche légèrement vers l'avant pour répondre par l'affirmative de la tête. Nancy: Mais faire ça dans sa chambre me mettrait beaucoup trop mal à l'aise... Elle a tué deux hommes dernièrement là-dedans, et je ne voudrais pas être la troisième du "jamais 2 sans 3"... Pensez-vous que vous pourriez l'amener dans mon bureau avec une camisole?Frank: Évidemment! Je peux même rester avec vous pendant que vous discuterez avec elle si ça peut vous rassurer... Frank se tourna vers son patron. Frank: Si vous n'y voyez pas d'inconvénient bien sûr! Patron: Non, je crois que c'est une bonne idée. Vous rassurerez certainement Nancy comme la patiente qui semble plus calme quand vous êtes présent. De ce que j'ai pu voir, Lynda et vous semblez les personnes les plus appaisantes pour elle. Elle s'est même laissée attacher docilement sur son lit, juste parce que vous lui avez demandé.Le gardien bouillait littéralement sur place. Gardien: QUOI? Vous vous souciez de son bien être À ELLE?! Elle a tué mes collègues! Ils étaient d'honnêtes hommes, de bons amis, d'excellents gardiens!Frank tourna les yeux vers le gardien. Il fit comme s'il n'avait rien entendu. Frank: Vous pourrez venir m'aider à la monter au bureau de Nancy? Je crois qu'on ne sera pas trop de deux.Gardien: HORS DE QUESTION!***** Pétale fixait toujours le plafond quand la porte de la chambre s'ouvrit lentement, laissant entrer le gardien et Frank, qui tenait quelque chose dans sa main droite. Elle tourna la tête vers lui et le regarda, sans montrer aucune émotion. En réalité, tout se chamboulait dans son esprit. Elle avait hâte. Elle sentait que la fin approchait. Elle voyait dans les yeux de son vieil ami que la fin approchait. Le gardien regarda Frank à son tour, cherchant à savoir pourquoi elle s'était tournée vers lui. Il ne trouva rien, et se retourna vers Pétale. Gardien: Regarde le plafond!Pétale continua de regarder Frank, entêtée à ne pas faire ce qu'ordonnait pourtant le gardien. Frank: S'il-te-plait... Tourne la tête, qu'il te détache.Elle fit ce qu'il demandait. Frank regarda sa montre et sourit dans le dos du gardien, pendant qu'il détachait Pétale. Une fois que ce fut fait, le gardien se recula derrière Frank qui ne manqua pas de le traiter de pissou (Hg: froussard) en avançant vers Pétale qui se levait lentement debout. Il ouvrit la camisole de force comme s'il s'agissait d'un manteau, et Pétale glissa ses bras et se laissa attacher par Frank. Elle regarda le gardien et lui sourit. Frank regarda sa montre une fois de plus, puis commença à avancer avec Pétale, suivis par le gardien. ***** Dans le bureau de la sécurité, les écrans commencèrent à "flasher". Les gardiens remplaçants regardèrent plus attentivement, et virent les trois personnes qu'ils devaient surveiller sortir de la chambre. Les écrans étaient redevenus normaux après 2-3 flashs. ***** Frank s'arrêta de marcher, avec Pétale à ses côtés. Entre Pétale et sa cible. Ils étaient dans un couloir particulièrement sombre. Frank regarda une nouvelle fois sa montre et soupira. Frank: Rienque 10h48 et j'ai faim comme pas possible!Au moment où il disait ça, il se baissa rapidement et le pied de Pétale s'écrasa contre le visage du gardien. Pétale profita du fait que Frank soit penché pour se servir de ses épaules comme d'un "step" et elle sauta pour entourrer ses jambes autour du cou du gardien, et lui serrer la gorge entre ses cuisses. Le gardien tomba au sol, entraînant Pétale dans sa chute. La jeune femme serrait comme un étau, laissant sortir toute cette rage qu'elle avait accumulée. Toute la douleur qu'elle avait endurée depuis son arrivée passa de ses cuisses à la gorge du gardien, fermement serrée, l'empêchant de respirer. Les yeux rouges, tout comme son visage, il faiblissait à vue d'oeil. ***** Les gardiens étaient tous debouts dans leur bureau, devant des écrans totalement noirs. Ils étaient en panique. Ils essayaient de taper sur les écrans avec de grandes claques mais rien. Ils étaient nouveaux, ne savaient pas quoi faire! Ils devaient trouver une solution! ***** Le corps du gardien était complètement inerte, et vidé de toute vie. Elle se releva et cracha dessus, avant de regarder Frank, qu'elle frappa d'un violent coup de tête, qui l'assomma une fois, puis lui fit perdre pied et s'assommer une deuxième fois, contre le mur. Il s'écroula alors au sol à son tour. Pétale regarda la caméra la plus proche et s'en approcha, puis sauta juste devant en hurlant comme une vraie folle. ***** L'image revint, et les gardiens se calmèrent. Mais ce ne fut que pour une courte durée, puisqu'ils virent sur l'un de leurs écrans les corps de deux hommes au sol, et le visage ensanglanté par une coupure au front de Pétale qui gueulait "VENEZ ME CHERCHEEEEEER!". Ils se regardèrent tous, avant de se ruer vers la sortie. Il fallait l'arrêter. ***** 22 mai Fin de journée Frank était dans le bureau de son supérieur, qui venait de rentrer d'une rencontre avec le directeur du prochain "foyer" de Pétale. Il était assis dans un fauteuil noir, la main sur le front. Le patron semblait désemparé. Patron: Vous ne pouvez pas assurer seul le transfer voyons! C'est totalement insensé!Frank s'attendait à cette réponse. Il fit donc un sourire au patron et retira sa main de son front. Une bosse s'y était formée. Frank: Écoutez... Vous me faites confiance et je le sais... Je sais aussi que ça vous parait du suicide...Patron: Du suicide?! Elle aurait pu vous tuer aujourd'hui Frank!Frank: Une camisole et une énorme dose de médicaments devraient l'empêcher de réussir demain. De toute façon, ils ne veulent pas venir la chercher, et aucun autre ne veut m'accompagner pour aller la reconduire. J'ai fait le tour et personne ne veut, vous n'allez pas les forcer quand même?! Parce que si c'était votre idée, ils pourraient bien devenir des futurs patients. Il sentit que son point avait fait son chemin. Frank: Et que dire de la bonne pub que vous aurez avec ces histoires? Si ça finissait par sortir d'ici, je suis convaincu que l'établissement finirait par fermer. Alors?Patron: Vous avez raison, j'imagine. On devrait faire le moins de vagues possibles avec ces histoires... Vous pensez vraiment pouvoir gérer ça?Frank sourit encore plus. Frank: Avec une très forte dose de drogues j'en suis certain. Je gèrerai ça aussi bien qu'elle a géré ses plans pour tuer. Lynda va lui faire les injections si vous acceptez. Je m'occuperai du reste. Le patron soupira. Il était complètement exténué, et ne voulait surtout pas qu'on fasse un énorme cinéma de ce qui s'était passé ici. Leur façon de s'y prendre avec les malades n'était pas toujours éthiquement correctes, et il ne voulait pas que tout ça sorte au grand jour. Le stricte minimum serait révélé. Trois gardiens tués par une patiente qui avait été transférée dans un endroit plus sécuritaire. Point final. Il acquiessa donc à la demande de Frank sans y penser plus longtemps et lui signala qu'il pouvait aller se reposer pour le lendemain. Frank sortit du bureau et referma la porte massive derrière lui. Frank: Et de trois! |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mer 6 Juil - 7:26 | |
| Francouille venait d’entrer dans le hall de l’hôtel où logeait Pétale, suivi par Gaston son fidèle caméraman. Il se dirigea à la réception, et attendit patiemment que la réceptionniste raccroche son téléphone. Elle le salua de la tête en levant vers lui un index. Francouille en profita pour regarder à travers les grandes vitrines du mur derrière elle, et remarqua qu’il y avait plusieurs personnes rassemblées devant la piscine extérieure à cette heure tardive du soir. Il fit signe à la réceptionniste qu’il n’avait plus besoin de son aide et se dirigea vers la porte menant à la cour arrière de l’hôtel.
En sortant, il vit ce qu’il s’attendait à voir. Pétale. Elle sortait de la piscine, les cheveux assombris par l’eau, et plaqués vers l’arrière. Il fut d’abord surpris de la voir sourire, et même rire aux plaisanteries de certaines des personnes présentes. Puis, il pensa qu’elle n’était simplement pas au courant de ce qu’Iscariote et Estilo avaient dit au cours de la journée. Il avait fait beau et chaud, elle devait avoir passé la journée dehors.
Pétale ne manqua pas de remarquer une personne qui ne cadrait pas trop dans le décor avec son complet. Elle soupira et s’excusa aux gens qui essayaient d’avoir son attention, puis se dirigea vers Francouille, toujours de tout sourire. Elle le salua chaudement en lui faisant la bise et passa par la porte qu’il lui tenait ouverte et entra avec lui dans l’hôtel. La réceptionniste la regarda passer, laissant derrière elle une traînée d’eau, puis éclata de rire. Francouille l’entendit et déduit qu’elle avait l’habitude, depuis le temps qu’ils hébergeaient Pétale dans leur établissement.
La chambre de Pétale est, comme on s’y attend, un peu à l’envers. Pétale ouvrit la porte et laissa entrer Francouille avant d’entrer à son tour. Elle prit une robe noire qu’elle enfila par-dessus son bikini.
Pétale : Pourquoi cette tête d’enterrement, Francouille?
Elle posa la question sans vraiment attendre de réponse, puisqu’elle lui tourna rapidement le dos, avant de passer une main sous sa robe pour détacher les premières ficelles de son haut. Elle repassa ensuite ses mains par-dessus le tissus léger, et détacha celles du cou.
Francouille : Pourquoi cette bonne humeur, Pétale?
La question ne la surprit pas tellement, puisqu’elle rit en passant la main gauche dans le décolleté de sa robe pour sortir le haut de son bikini et le balancer dans un coin de la chambre.
Pétale : Pourquoi? J’ai des raisons de ne pas être de bonne humeur, dites-moi?
Francouille : Vous…
Elle repassa une main sous sa robe pour tirer sur le bas de son bikini et le laisser tomber jusqu’à ses chevilles. Du pied, elle l’envoya valser dans le même coin que l’autre pièce de maillot.
Francouille : Vous n’avez pas entendu…
Pétale, coupant la parole à Francouille : Estilo et Iscariote? Si. Et?
Elle se dirigea vers un bureau à tiroirs et sortit des sous-vêtements, qu’elle passa sous sa robe, restant de dos au petit bonhomme.
Pétale : Que voulez-vous que je vous dise?
Francouille : Wow! Vous êtes plus en contrôle qu’Iscariote le disait finalement?
Pétale : Ne soyez pas ridicule. Je ne contrôle rien.
Francouille : Alors pas de cris, pas de bris non plus?
Pétale : Non. À quoi bon crier si ce que j’essaie d’exprimer est incompris? Vous voulez que je vous dise, en fait, Francouille… Vous avez déjà essayé de crier sous l’eau? Je l’ai fait, et je peux vous dire que tout ce que vous prendrez est une énorme gorgée dégueulasse. À force d’essayer, on finit par bien se noyer…
Francouille fronça les sourcils, un peu surpris.
Pétale : Et vous voulez savoir autre chose? Parce que je vous connais, vous voulez toujours savoir ce qu’il y a au fond des choses. C’est bien insensé de vouloir être sensé dans un monde qui ne l’est pas. Iscariote comprendra ça un jour. La vie n’est pas comme un jean qu’il faut enfiler dans un sens précis pour qu’il vous aille. Tout est insensé.
Francouille : Vous… Oui?
Pétale se tourna finalement face à lui.
Pétale : Oui. Du fait qu’Estilo ME dit qu’on n’est pas amis alors qu’ISCARIOTE en a parlé. Pas moi. J’ai PAS D’AMIS, c’est complètement inutile de me le rappeler, Estilo. J’en suis totalement consciente. Ou encore Estilo! Estilo que de belles paroles, le brave garçon… qui parle de conclusions hâtives, et qui en fait 2 secondes avant en parlant du « À nous deux Estilo »! Oh oui! Je l’ai dit! À NOUS DEUX. Mais penses-tu vraiment, Estilo que j’allais laisser Iscariote me « retourner le cerveau » comme tu l’as si bien dit, sans AU MOINS essayer d’aller chercher les réponses moi-même directement à la personne concernée?! Oh! Eh oui ça m’a traversé l’esprit une fraction de seconde. À NOUS DEUX parce que chaque fois qu’on se parle c’est comme une guerre sans fin. Parce que je suis têtue, oui. Mais tu l’es tout autant. Arrêté sur une seule putain de facette de ma personne! Mais je n’aurai pas besoin d’aller chercher mes réponses puisque tu m’en as donné.
Francouille voyait bien qu’il n’avait plus sa place à cet instant, mais n’osa l’interrompre pour lui dire au revoir. Il s’assit plutôt sur le sofa. Maintenant, tout se passait entre la caméra que tenait Gaston, et Pétale.
Pétale : Et le pire c’est que parce que cette seule facette ne te plait pas, alors que je te le rappelle, tu es comme ça à tes heures aussi, je dois me tenir loin de toi? WHAT A JOKE! Fallait peut-être y penser avant de venir m’aider alors! Ça fait combien de temps qu’on se connait, Estilo? DES ANNÉES. T’aurais du me laisser tranquille dans ce parc, ne pas venir me parler de bonheur et de toutes les épreuves que t’as vécues. J’étais là quand t’étais en deuil de ta conne. J’ÉTAIS LÀ. T’as refermé la porte sur cette main que je t’ai tendue. Pour moi t’étais mort. MORT!
Pourquoi t’es venu t’en mêler, Estilo!? POUR-QUOI? T’es incapable de me laisser me faire tabasser par les deux fanatiques, mais t’es incapable aussi de concevoir que je peux être autre chose qu’une folle têtue. Tu crois qu’on peut changer en 2 jours? T’as passé combien de temps tout seul à boire nuit et jour pour engourdir ta souffrance? T’as repoussé combien de fois l’aide qu’on t’a offerte? Tu veux me foutre un coup de poing et me cracher dessus? Arrête de dire que t’es pas comme Iscariote alors. Parce que c’est ce qu’il fait sans arrêt depuis que je le connais.
Un coup de poing et un crachat, c’est tout ce que je mérite? Eh bien tes mots sont le coup de poing, tes suppositions sont le crachat. C’est réglé. Tu te bats contre Iscariote la semaine prochaine. Julian et moi seront ringside. Y’a pas si longtemps je t’aurais dit démerde toi avec eux, moi je reste pénard ici. Mais je serai là. Pas parce qu’il s’agit du prêtre et de l’autre bozo illuminé. Pas non plus pour MOI. Quatre moins trois égales donc?
Francouille : UN! … Oh, désolé…
Pétale : J’espère que t’es aussi doué que Francouille en calcul. Et à Elevation, tu devras endurer encore ces parasites qui te tournent autour, Estilo. Parce qu’en te mêlant de cette histoire, tu t’es refoutu en plein entre eux. On n’avait pas notre attention sur toi, mais tu es venu la chercher. C’est pas ridicule ça? Je t’ai rien demandé. RIEN. Quoi qu’en dise Iscariote pour essayer de me faire culpabiliser ou je sais pas quoi. Je voulais que tu restes mort. Tu t’en fous? Alors pourquoi t’es revenu vers nous plutôt que d’aller vers un autre? Y’a pas assez de lutteurs ordinaires ici? Y’en a une panoplie qui se prend les couilles à rien faire, mais tu NOUS AS CHOISIS. Ferme ta gueule et penses-y un peu. Que tu t’en foutes ou pas, tu m’auras au cul, que ça soit de ton côté ou en face. Parce que MOI, je m’en fout PAS.
Je ferai ce tag team match comme il se doit. Après, ça dépendra de si tu continues à prétendre avoir effacé le passé et pourtant rester sur une vision de moi qui vient de là, ou si tu t’ouvre finalement les yeux pour voir ce que j’essaie de te montrer.
Francouille : Et Iscariote?
Pétale regarda l’intervieweur qui rougit aussitôt.
Pétale : Iscariote? Cette balle sera la bonne?
Elle se retourne vers la caméra.
Pétale : L’essai gagnant, tu dis? J’espère pour toi que ce sera le cas. Mais n’oublie pas une chose avant que tu ne tires. Je préfère crever debout que vivre à genoux.
J'ai sorti la tête de l'eau, j'espère que CETTE FOIS vous m'entendrez.
Elle avait dit tout ça sur un ton étrangement calme, ce qui ne manqua pas de surprendre Francouille. Et c’est sur ces mots que la caméra fade-out. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mar 12 Juil - 20:27 | |
| Immédiatement après le match d'Estilo contre Iscariote. Pétale et Estilo s'étaient vite séparés. La jeune rousse n'avait pas envie de trainer backstage. Francouille l'attendait avec Miss Kendra, à qui il essayait d'expliquer calmement que Pétale ne voudrait certainement pas répondre à ses questions. L'intervieweuse, voyant Pétale arriver, se précipita vers elle, micro en main. Miss Kendra: Pétale! Je voudrais vos impressions sur cette soirée!Pétale dévisagea Miss Kendra pendant de longues secondes. Francouille arriva rapidement et se plaça face à l'intervieweuse, entre les deux femmes. Francouille: Je vous ai dit qu'elle n'allait pas répondre, pourquoi vous entêtez vous? Ce n'est pas le moment, et si elle veut répondre à des questions, elle ne répondra pas aux vôtres, mais aux miennes. Vous n'avez rien d'autre à faire? Allez donc voir Antonio, il est devenu challenger au titre fire, il doit avoir beaucoup de choses à vous dire!Miss Kendra passa son micro au-dessus de l'épaule du petit homme pour atteindre la bouche de Pétale, qui s'étira en un large sourire. Pétale: Je ne répondrai pas à vos questions, pourquoi vous entêtez-vous donc? Si vous voulez un rendez-vous avec moi, vous pouvez le dire, il n'y a rien de mal à voir deux femmes sortir ensemble pour passer du bon temps. Pensez-vous sérieusement que j'aurais un intervieweur personnel si j'avais envie de répondre à toutes les questions qu'on veut me poser? Voyons... Allez, je vous laisse mon numéro si vous voulez une petite soirée en ma compagnie, sans caméras, sans micros.Francouille en profita pour saisir les cartons que tenait Miss Kendra dans l'autre main, et les regarda un à un. Francouille: Surtout si c'est pour poser des questions comme celles-là.Pétale saisit le bras de Francouille, et ils partirent tous les deux. Pétale ne redit plus rien. Francouille: Vous savez que vous m'étonnez... Des jours sans de vos nouvelles, j'étais sur le point d'aller vérifier que vous étiez toujours en vie! Et vous êtes restée assez calme tout le long de ce match ce soir! Pétale: Et pourquoi j'aurais parlé, Francouille? Pour dire au prêtre que j'allais certainement le faire perdre? Que Julian allait rater ses interventions comme il rate à peu près tout ce qu'il touche? Voyons, Francouille. Mieux vaut agir dans des cas comme ça. Et c'est ce que j'ai fait. Je ne dirai pas que l'envie de parler n'était pas grande, mais voyez-vous, jusqu'à ce que ce qui doit être réfléchi le soit, je m'abstiendrai d'en ajouter. J'ai fait ici ce que j'avais à faire. Ce sera comme ça au PPV. Rien de plus. Et si une victoire comme celle-là passe mal pour Estilo, je m'en tamponne le cul. Il se mêle de mes affaires, je me mêlerai des siennes. J'ai dit que je serais là, j'y suis allée. Et j'espère que ce Kiss of Darkness a été comme je le voulais un tout petit échantillon de ce qui attendra Iscariote quand je mettrai enfin la main sur lui avec personne pour déranger ce qu'on doit finir. Francouille: Il a dû faire mal, effectivement. J'ai quand même été surpris de vous voir aussi calme face à Estilo...Pétale: Pourquoi je me serais énervée? Je veux dire... Aux dernières nouvelles, il reste mon partenaire au PPV, ce serait idiot que j'envenime encore plus cette "relation" qu'on a. Je ne peux pas me permettre ça, pas maintenant. J'espère seulement qu'il fera ce qu'on s'attend à le voir faire, au PPV. Et si vraiment ça doit mal tourner entre nous... Ça pourra toujours attendre après le match, non? Ils marchaient toujours, et finirent par arriver au parking. Francouille ouvrit la porte et Pétale sortit, suivie de l'intervieweur. Francouille: J'espère pour vous que vous avez raison!Pétale, dans un long soupir: Moi aussi. Ce serait dommage que mon image de lui soit aussi fausse que la sienne de moi... Par contre, moi, j'aurais l'amabilité de ne pas rester bouchée sur celle que j'avais. Preuve que je ne suis plus aussi têtue qu'il s'amuse à le penser. Mais en attendant qu'il ait fini de réfléchir à ce qu'il va faire, je vais faire ce que j'ai commencé à faire pendant ma presque semaine d'inactivité... C'est à dire redéménager dans ma maison vide et m'entraîner pour faire souffrir le prêtre et Julianinho le plus possible à Elevation. À la prochaine Francouille!Elle lui fit ensuite la bise et se dirigea vers sa voiture sans rien ajouter. L'intervieweur semblait encore sous le choc de la nouvelle attitude calme de Pétale. Il la regarda sortir du stationnement, avant de lui aussi quitter les lieux, sourire aux lèvres. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Lun 18 Juil - 8:54 | |
| Pétale est devant sa voiture, vêtue d’une robe blanche légère. Une voiture entre dans le stationnement de sa résidence, et se gare juste derrière la sienne. La jeune femme lève les yeux et on voit Francouille descendre de la voiture nouvellement arrivée, puis marcher vers Pétale, l’air sérieux, inquiet et très fatigué.
Francouille : Vous ne retournez plus mes appels?
Pétale : …
Francouille : Qu’est-ce que vous avez?
Pétale : …
Francouille regarde la jeune femme qui reste muette, et il s’éclaircit la gorge, avant de la saisir par l’avant-bras et de l’amener vers la porte de la maison, que Pétale déverrouille lentement, puis ouvre toute grande pour laisser passer le petit homme. Elle entre ensuite et se dirige vers le salon, suivie de Francouille qui semble surpris de l’allure plutôt classe de la maison, qui n’a presque rien à voir avec l’image de Pétale.
Francouille : Je crois que c’est la première fois que j’entre chez vous depuis des années, ça a bien changé!
Pétale : …
Francouille se met à taper du pied en regardant Pétale. La jeune femme croise les bras et s’accote contre le mur. Elle continue de regarder l’intervieweur, sans dire un seul mot.
Francouille : Je suis plutôt surpris que vous n’ayez pas encore répondu à Estilo… Il a soulevé des questions plutôt intéressantes! Je croyais que vous ne prendriez qu’une demie journée avant de lui exposer votre point de vue!
Pétale, haussant les épaules : Hm hm…
Francouille : Vous jouez à quoi?!
Pétale : À rien, Francouille. J’écoute. Saviez-vous qu’il y avait une différence entre écouter et entendre? Je crois d’ailleurs que c’est la réponse à l’une des nombreuses questions existentielles de mon partenaire d’un soir! Vous savez, celle sur le pourquoi certaines personnes n’arrivent jamais à s’entendre et blablabla!
Francouille : Oui, je vois de quelle question vous parlez.
Pétale : Et j’ai réfléchi longuement à la question de l’harmonie entre quelqu’un et moi… J’aurais voulu répondre que ça m’était déjà arrivé, ou même prétendre l’avoir déjà été avec moi-même, mais voyez-vous, ce serait mentir et je ne suis pas…
Francouille, coupant la parole de Pétale : Une menteuse.
Pétale : Voilà. De toute façon, les gens sont tous de si gros profiteurs que peu importe la bonne volonté que j’aurais pu, ou même voulu, si tel avait été le cas, y mettre, je me serais fait avoir. Je préfère donc avoir les gens que me faire avoir, ce qui est très naturel, il faut l’avouer…
Francouille : Si on veut, oui…
Pétale : J’ai été programmée, en quelque sorte, pour ne connaître que la souffrance. Et je ne dis pas que c’est malgré moi, puisque j’ai choisi de joindre le Bestiaire de Darkside, de devenir sa créature… Sa création « la plus réussie ». Rien ne m’y forçait, mais le pouvoir m’attirait tellement que je voulais devenir invincible mentalement et émotionnellement. Vous savez, Francouille, c’est plutôt difficile de ne pas ressentir grand-chose en faisant souffrir quelqu’un. Mais en bout de ligne, à part les titres, l’argent, la gloire, la popularité, la personne à avoir le plus souffert doit être moi-même, n’est-ce pas?
Francouille : J’imagine.
Pétale : Et si je m’étais rendue compte il n’y a pas si longtemps que de souffrir n’était pas ce que je voulais? Que les titres et tout le reste ne m’importent plus vraiment. Que ce dont j’ai envie, c’est vivre, et non survivre. Que je suis plus humaine que la plupart de ces imbéciles qui me mettent des bâtons dans les roues. C’est ironique, non? Une salope de vampire, plus humaine que des humains ordinaires! Il m’aura fallu tout ce temps, Francouille. Tout ce temps, avant de comprendre que ce que je veux, c’est bien au-delà de tout ce que j’ai déjà eu. On est comme ça, les femmes. On veut toujours plus. Je vous dirais que je n’ai pas l’habitude de dire que j’ai eu tort, mais c’est le cas. Je me suis royalement, et joliment, plantée.
C’est ça que les gens veulent m’entendre dire? JE ME SUIS PLANTÉE. Je peux le redire, pour que cette douce mélodie résonne à vos oreilles encore une fois! Je me suis plantée. Plantée!
Elle hausse les épaules en soupirant.
Pétale : Mais vous savez ce qu’on dit; Mieux vaut tard que jamais! Estilo se demande pourquoi je lui en veut de m’avoir aidée? Eh bien c’est simple. J’ai mérité qu’ils me tabassent. Depuis des années, j’entends pleurer que je n’ai jamais ce que je mérite, que je m’arrange toujours pour éviter les conséquences de mes gestes… Estilo lui-même m’a dit de ne pas aller pleurer à lui si je me mettais dans la merde! Des années! Ça fait des années que j’embête le prêtre sur tout. Et même lui, il n’a jamais été capable de me donner ce que je méritais!
Il s’est occupé de moi après que Philo m’ait tabassée, vous vous rappelez? Après on s’étonne que je ne puisse pas vivre sans mes ennemis… Ils sont plus soucieux de moi que les amis que j’ai eus, c’est pas peu dire!
Elle se met à marcher de long en large et s’arrête devant une photo de sa fille, dans un cadre posé sur le bord d’une fenêtre. Elle prend le cadre, le regarde longuement, avant de le remettre à sa place. Le visage de la fillette blonde, illuminé par un sourire tellement semblable à celui de sa mère vient de lui donner un coup de poing en pleine gueule.
Pétale : J’ai même eu tort sur ce que j’enseignais à ma fille… Au lieux de lui enseigne qu’il faut être forte, ne pas montrer nos faiblesses et n’aimer que nous, j’aurais dû lui apprendre à faire de ses faiblesses une force, à demander de l’aide quand on a besoin, et à trouver des amis en qui elle peut avoir confiance. J’ai beaucoup de chance qu’elle soit adorable et non une mini garce.
Francouille sourit en voyant les yeux de Pétale s’illuminer en parlant de Laurence.
Pétale : Vous savez quoi? Il a fallu qu’on me l’enlève pour que je réalise quelle belle erreur j’étais en train de faire… Mais je vais la ravoir, croyez-moi, Francouille. Je vais devenir la meilleure mère qu’une fillette de 8 ans puisse avoir. Et Mélicya restera avec la famille qui l’a recueillie, ça sera mieux ainsi.
Francouille : Vous êtes sûre?
Pétale : Oui. Quand je l’ai sauvée des mains de Darkside, c’était sur l’impulsion du moment… Le fait de me dire que la petite chose qu’il allait maltraiter aurait pu être la mienne, vous voyez… Maintenant, elle n’a plus besoin de moi.
Francouille : Que pensez-vous des autres propos d’Estilo?
Pétale : Lesquels? Ceux où il a l’air de me prendre pour une conne qui ne sait pas qu’un vendeur de hot dog ne nous doit rien d’autre que le hot dog qu’on lui achète? Je sais pas où il est allé chercher que je pensais qu’il me devait quoi que ce soit. Il a certainement mal compris certaines choses que j’ai dites. Il m’a déjà donné plus que ce que je voulais en se mêlant de mes règlements de comptes. Là on se retrouve à devoir faire équipe contre son ancien meilleur ami. HA-HA! Vous trouvez pas que ça fait bizarre?
Francouille : Effectivement. Mais une chose est certaine, ça risque d’être très intéressant comme match! Estilo et Iscariote, anciens partenaires… Vous et Julianinho étiez dans le même clan…
Pétale : Mais ne vous fiez pas à mon humeur des derniers temps… Dans le ring, ce sera certainement un vrai massacre. Et je peux vous dire que j’espère que le sang va couler. Ce serait vraiment une soirée parfaite. En tout cas, une chose est sûre, c’est que la météo annonce une pluie de coups, avec éclairs de génie et une abondance de douleur. Ça risque d’être magnifique! Maintenant, veuillez m’excuser, mais il faut que je me pousse très loin d’ici, j’ai un match bientôt, avec un partenaire d’un soir aussi surprenant que de me voir teamer avec un reverend…
Oh wait! J’ai déjà fait équipe avec le Reverend!
Elle sourit à Francouille.
Pétale : Oh, et je vous l’avais peut-être pas dit, Francouille, mais vous venez en voyage!
Francouille : Oh, je ne sais…
Pétale, coupant la parole à Francouille : Bien sûr que vous venez!
Elle l’attrape par le bras et l’amène vers la porte, pendant que la caméra pivote vers la photo de Laurence, et fade-out sur le visage de la fillette de 8 ans aux cheveux blonds bouclés et aux grands yeux bleus.
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| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Dim 24 Juil - 8:29 | |
| L’image s’ouvre sur le visage rayonnant de Pétale, qui est visiblement d’excellente humeur. Elle a le sourire aux lèvres, fendu jusqu’aux oreilles, et regarde la caméra.
Pétale : Bonsoir! Je sais qu’il est très tard, mais je n’arrivais pas à dormir, alors je me suis dit que je pourrais passer vous parler un peu… Certaines personnes que j’ai croisées m’ont demandé pourquoi je n’ai pas laissé Estilo faire le pin sur Iscariote. C’est simplement parce que j’avais envie d’entrer dans le ring. Rien de bien compliqué. Je voulais Iscariote, mais cet enculé de lâche a fait le tag à Julian, que j’avais déjà bien détruit avant qu’il entre dans le ring. Iscariote, celui qui se disait performant dans les tag team matchs, fait le tag a un homme qui ne se tient debout que de peine et de misère. Et pourquoi?
Elle sourit.
Pétale : Parce qu’il savait qu’en restant dans le ring, il aurait à me faire face. Il a vu ce que j’ai fait à Julian hors du ring. Je l’ai brisé, sans trop d’efforts aucune résistance. C’est ce qui attendait Iscariote quand je suis entrée dans le ring. J’étais simplement déchaînée. Il ne pouvait pas ne pas l’avoir remarqué.
Le plus drôle, c’est qu’on m’a dit que j’ai manqué de respect à Estilo en faisant ça. Et je ne l’avais pas réalisé sur le coup… Mais ça peut être vu comme ça oui. Sauf que ce n’était absolument pas mon intention. De toute façon, je crois qu’Estilo me connait assez pour savoir que je suis difficile à tenir en place devant un match aussi important pour moi.
Elle prend quelques secondes de pause en regardant la caméra.
Pétale : Mais bon, ce n’était qu’une association d’un soir, et avec un peu de chance, j’ai clearé Julianinho pour un bout de temps, et je pourrai enfin m’occuper de ce qui m’intéresse le plus ici. Et si je ne l’ai pas encore assez amoché pour le sortir du ring pendant quelques temps, je pourrai toujours répéter l’opération. En fait, ça ne devrait pas être trop difficile à faire. Julian est un peu comme mon pyjama rose… Il m’est facile de le retirer.
On m’a demandé si je croyais vraiment pouvoir battre Iscariote. Quelques personnes, des cons sans aucun doute, ont osé me dire que je devrais avoir peur d’affronter quelqu’un comme le prêtre. Peur du prêtre? I say no, no, no! Franchement, soyez un peu réalistes. Comment une femme comme moi pourrait avoir peur d’un homme qui refuse de l’affronter et préfère perdre un match en faisant le tag à un corps mort?
Elle éclate de rire. Un rire sincère, un peu fou, qui glace le sang des plus fragiles.
Pétale : De penser que je ne peux pas disposer d’Iscariote, c’est aussi insensé que de dire « Je suis anti-roux, je trouve qu’ils sentent mauvais ». J’ai déjà prouvé assez de fois que je peux tenir tête à des gens plus que dangereux. Et pas seulement en blablatant. Il me semble que depuis le temps, on devrait avoir compris que ce n’est pas parce que je suis une femme que je ne peux pas battre quelqu’un qui est du calibre « champion mondial » ou whatever.
Tout, dans ce monde, est possible. Et si je décide que je battrai Iscariote, je le ferai, peu importe combien de temps ça prendra. Je ne suis pas pressée. J’en finirai avec lui, un point c’est tout. Et si quelqu’un avait envie de se mettre en travers de ma route encore une fois comme Julianinho l’a fait, cette personne ferait mieux de s’atteler. Parce que je n’accepterai pas qu’on se foute encore une fois entre mon but et moi. Peu importe de qui il s’agit. J’espère que je suis assez claire.
Peu importe que ce soit Estilo, Timothée, Bilal et ses potes, la DCO… Si je dois passer sur le roster entier avant d’arriver à Iscariote, je le ferai.
Elle sourit sarcastiquement.
Pétale : Et ce ne sera pas un problème, croyez-moi. Je peux être un peu princesse. Quand je veux quelque chose, je l’obtiens. Et ce que je veux présentement, c’est Iscariote, et sa carcasse inerte sous moi, sur un ring. Maintenant, veuillez m’excuser, mais je vais aller courir, question de me changer les idées, et de garder la pleine forme que j’ai présentement, en vue de mon prochain affrontement avec cette merde d’église. Bonne nuit à tous.
Et la caméra fade-out, mais on entend la voix de Pétale ajouter.
« Merci Estilo. » |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mer 27 Juil - 6:42 | |
| L’image s’ouvre sur Pétale, qui se trouve dans un couloir des buildings de la WWA. Elle est plantée devant une affiche annonçant les matchs du prochain Axe, et la fixe avec tellement d’attention qu’elle n’entend pas que quelqu’un s’approche.
Frederic: Allo! Pétale ça va? Je suis un grand fan de vos exploits du passé.
Elle sursaute d’abord, puis regarde Frederic avec sourire en coin.
Pétale : Salut! Merci! C’est assez surprenant de voir que quelques personnes sont encore capable de ne pas se laisser emporter par la jalousie et dire que j’ai une certaine valeur! T’as vu ça?
Elle pointe l’affiche du doigt en souriant toujours.
Frederic: Um... Quoi? Tu affrontes un enfant et un spécialiste des tag teams. Comment cela te donne de la valeur?
Pétale glousse de rire.
Pétale : C’est pas là le plus important. Bilal est mon ancien partenaire. Tout comme Julian. Et j’aurai enfin l’occasion de lui montrer ce que ça coûte de me laisser dans un asile sans rien dire ou faire pour m’aider. Tu parles d’un partenaire! Une petite vengeance personnelle contre celui qui se fait appeler «The Cr@zY Ch!ld » ne me ferait peut-être pas de tort… Et toi, Frederic, après cette victoire importante au PPV, tu te tape Brother Ronnie, et ensuite tu passes à… Cazador?!
Elle sourit.
Pétale : Tu m’as l’air sur une belle lancée de victoires, mon cher!
Frederic: Ouais des bons adversaires qu'il ne faut jamais compter hors du combat. Que sais-tu de ce Cazador? A t'il des faiblesses?
Elle hausse les épaules.
Pétale : Aucune idée. Je me soucie bien trop de mes problèmes avec Iscariote et Estilo. T’as raison de ne pas sous-estimer tes adversaires… Parfois, ça nous réserve des surprises qu’on pourrait pas imaginer. Tu vois, j’ai l’impression que mon match contre les champions va mal se finir.
Elle s’accote ensuite sur le mur et croise les bras.
Frederic: Mal finir? Comment ça peut finir mal? Tu es pétale non? La spécialiste des matchs Tag team et tu as un bon partenaire avec toi.
Pétale : « Partenaire », oui. Je n’ai toujours aucune idée de comment il a pris le blind tag, et aussi le fait que je veuille m’occuper moi-même du cas d’Iscariote. Et pourtant! C’est MES problèmes, pas les siens. Il a voulu m’aider, soit. Mais qu’il ne prenne pas sur lui d’écraser ce moucheron de prêtre. Je crois qu’il a un peu de difficulté à me comprendre.
Elle rit.
Pétale : Mais je lui en veux pas. Et une intervention d’Iscariote, ou des milliers d’ennemis de mon cher Bilal et de son ami Bob n’est pas à mettre de côté non plus. Vois-tu, c’est assez difficile comme situation. Avec Estilo comme avec Iscariote et Julian. Quand j’ouvre la bouche, ça les met pratiquement toujours en colère.
Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres.
Pétale : Mais je serai prête, peu importe ce qu’il arrive. Et s’il faut que je fasse à quelqu’un d’autre ce que j’ai fait à Julianinho… Je le ferai avec plaisir… Sauf s’il s’agit d’Estilo, là, ça sera avec regret.
Frederic: Ok... Um... C'est normal que j'ai rien compris?
Pétale sourit.
Pétale : Parfaitement. Tu vois, même moi, je comprends pas toute cette histoire. Et tu sais pourquoi? Parce que j’attends gentiment qu’on me donne des réponses.
Frederic: Des réponses? Mais de qui? De quoi? Moi j'aime bien les questions à choix multiples puisqu'il peut avoir plus qu'une réponse. C'est super!
Pétale éclate d’un rire sincère.
Pétale : Ouais, moi aussi, mais ces questions-là n’ont rien d’amusantes, et peuvent avoir qu’une seule réponse, malheureusement. Et les réponses que j’attends sont celles d’Estilo. Mais je crois que je les aurai probablement à Axe, ou avant, s’il finit par parler. En tout cas… Et toi, tes projets, c’est quoi?
Frederic: En fait, j'aimerais bien participer au Race For The Title, mais je crois que c'est peut-être encore trop tôt. Sinon je vais continuer de prouver au monde que je ne suis pas qu'un simple beau gars qui ne s'est pas se battre. Je vais prendre toutes les occasions et je vais battre tout le monde qui seront devant moi.
Pétale : J’espère que tu auras une rivalité qui vaudra la peine. Parce qu’on s’entend que Madrocks…
Elle sourit.
Pétale : C’est un peu du n’importe quoi comme gars.
Frederic: Je sais... Si quelqu'un dans ce business mérite d'aller dans un asile ce n'est pas toi, mais lui. Sinon tu aimes bien Estilo on dirait de la façon que tu parles de lui?
Pétale : Disons ça comme ça. La bonne entente est impossible à avoir, et il me considère comme un parasite, tout comme moi, mais je l’aime bien, comme tu dis. C’est quelqu’un que je respecte beaucoup, même si ça vaut certainement rien pour lui. De toute façon, il l’a dit qu’il se foutait de moi.
Elle rit.
Pétale : Mais j’ai l’habitude.
Frederic: Selon la psychologie Booyaine lorsqu'un homme dit qu'il se fout d'une femme. Ça veut dire tout le contraire, alors selon moi il est plutôt amoureux de toi!
Booya sourit, et Pétale répond d’un long rire.
Pétale : Écoute, c’est pas que je doute de la psychologie Booyaine, mais ça m’étonnerait BEAUCOUP que ce soit le cas.
Elle sourit ensuite pour enchainer d’un ton sarcastique.
Pétale : Mais si jamais c’est le cas, je promets de t’inviter au mariage, ainsi que BooyaJr.
Booya Jr. en entendant son nom arrive derrière Fred.
Booya Jr.: Groink!
Frederic: Il demande s'il va pouvoir porter son tuxedo bleu poudre fait pour lui. Oui Booya tu pourras porter ton tuxedo!
Le cochon satisfait se retourne vers la loge de la Booya Nation. Pétale regarde le cochon retourner dans la loge avec un sourire en coin.
Pétale : J’espère pour toi que la Booya Nation prendra de l’expansion. Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais je devrais aller m’entraîner, question d’être prête pour mon match de lundi…
Elle regarde Frederic avec un large sourire.
Pétale : C’était un plaisir de te voir, Frederic, j’espère que tu continueras sur ta lancée et que tu finiras par toucher l’or.
Frederic: Merci chère vétérante et légende de ce business j'espère que ta retraite se passera bien puisque tu as fait beaucoup de chose pour les femmes. La Booya Nation te "rank" très haut ici à la WWA. Si je pourrais te rencontrer dans le ring ça serait un excellent défi pour moi, mais peut-être plus tard parce que je sens que les boss ont des plans pour moi.
Pétale : Haha! Et moi, j’ai du prêtre à humilier! Mais si on doit s’affronter un jour, ce sera avec plaisir. À une prochaine fois!
Et Pétale se met en route vers la sortie. Booya se met à danser pour retourner vers la cafétéria puisqu'il avait très faim.
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| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Dim 31 Juil - 4:04 | |
| On se retrouve dans la maison de Pétale, où Francouille, après avoir sonné plusieurs fois, finit par entrer, surpris de trouver la porte déverrouillée. Il passe par le salon, où Pétale passe une partie de son temps, mais ne la trouvant pas, il décide de monter à l’étage, direction la chambre à coucher. Il s’arrête quelques secondes devant la chambre de Laurence, peinte en rose et blanc, rappelant celle d’une petite princesse. Tout semble ne pas avoir bougé, comme si le temps dans cette pièce s’était arrêté depuis des mois. Une longue tablette au mur est complètement dissimulée sous un tas de poupées et de toutous. Quelques jouets sont encore au sol, comme si la fillette avait joué là quelques minutes avant qu’il arrive. Le petit lit placé au centre du mur à sa droite est habillé d’un couvre lit rose, avec des @ blancs, sûrement fabriqué par Pétale elle-même. À la tête du lit, une énorme photo de la fillette aux boucles d’or et aux yeux d’un bleu perçants, qui sourit à la caméra comme une vraie vedette. Francouille sourit d’abord, puis se rend compte de son effronterie, et sort rapidement de la pièce avant que Pétale ne le trouve ici. Il continue donc son chemin dans le couloir sombre aux milles et unes photos de la mère et de la fille, puis s’arrête devant une porte fermée, à laquelle il frappe. Aucune réponse, ce qui n’étonne aucunement Francouille. Il ouvre malgré tout la porte, se disant que Pétale doit être là, mais ne veut seulement pas le voir. La pièce qu’il trouve de l’autre côté est la chambre de la jeune femme. Elle est très grande, et pratiquement sans couleurs, ce qui étonne Francouille. Tout est noir et blanc, des meubles jusqu’aux photos de la jeune femme. Le lit est énorme et massif, et est placé au même endroit que celui de Laurence dans sa chambre. Francouille remarque des rideaux noirs, légers, qui flottent dans une brise douce et fraiche. La porte donnant au balcon de la jeune femme est donc ouverte. Il se permet d’entrer complètement dans la pièce pour la traverser, et sort sur le balcon, pensant trouver Pétale. Mais il est vite déçu de ne rien trouver d’autre qu’un paysage absolument magnifique. La vue donne sur une grande cour avec une piscine creusée et des jeux pour les enfants, ainsi que plusieurs arbres et une multitude de fleurs colorées qui jurent avec la chambre de laquelle il vient de sortir. Ne trouvant pas Pétale, il rentre à l’intérieur en silence. Mais à peine est-il à l’intérieur qu’il remarque quelque chose qui ne se trouvait pas là avant qu’il sorte. Molly *, la chienne de Pétale le regarde, remuant une absence de queue. Elle a bien grandit, et regarde Francouille comme si elle attendait qu’il la suive. Il s’approche donc, craintif. Molly renifle d’abord l’intervieweur, puis sort doucement de la pièce, s’arrêtant à côté de la porte pour attendre que le petit homme la suive, ce qu’il fait. Elle court alors dans le couloir, vers l’escalier et descend les marches 4 à 4. Quand Francouille arrive à l’escalier, il voit Frank, tout sourire, le regarder. Francouille semble d’abord gêné. Frank : Bonjour! Avez-vous vu Pétale? Je lui ramène quelqu’un qu’elle devrait être contente de voir…Il tapote gentiment le côté du corps de la chienne qui est à présent à côté d’elle. Francouille : Non, j’étais en train de la chercher, mais elle n’est nulle part…Frank : Avez-vous vérifié dans son antre?Francouille : La chambre? J’en arrive…Frank : Pas la chambre! Il rit doucement et fait signe à Francouille de le suivre. L’interviewer descend l’escalier rapidement et rejoint Frank, qui sourit. Frank se met en route, Molly à ses côtés et Francouille légèrement derrière. Il traverse ensuite le salon, tourne à droite et s’arrête devant une porte. Frank : Pétale n’aime pas qu’on descende…Francouille : Descendre? Je…Frank ouvre la porte et derrière, un escalier des plus normaux. Ils descendent donc, Molly en tête. Arrivés en bas, Francouille a la surprise de sa vie de voir une très vaste pièce qui fait pratiquement la même taille que la maison entière. D’un côté, toutes sortes d’équipement d’entraînement, de l’autre, un coin détente, avec un bar en bois et des tablettes de verre sur lesquelles sont posées plusieurs bouteilles d’alcool et des verres. Frank sourit en voyant Molly s’exciter devant une porte à peine visible vu tout ce qu’il y a à voir déjà. Frank : Elle est bien là…Francouille : Mais… je n’avais jamais pensé qu’on pouvait descendre!Frank : Il y a bien des choses que vous ignorez sur Pétale, mon cher ami.Frank se dirige donc vers la porte où Molly se trouve, et l’ouvre lentement, avant d’entrer avec toutes les précautions du monde. Francouille, ne se sentant pas à l’aise de se trouver là tout seul le suit malgré lui, aussi curieux de voir ce qui se trouve dans cette « pièce interdite ». En entrant, il est complètement ébahi par ce qu’il découvre. La pièce est en fait un genre de musée dans lequel on retrouve toutes les périodes de la vie professionnelle de Pétale. La Cr@zY Team, le Bestiaire, la D’sRA, l’Evolution of Darkness, les Hardcore Extremists, etc. Il ne manque absolument rien. Il remarque ensuite la jeune femme, assise sur un sofa en cuir noir, qui fusille les deux hommes du regard en retirant des écouteurs de ses oreilles. Pétale : QU’EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ICI TOUS LES DEUX!?Francouille se met ensuite à trembler comme une feuille, n’ayant pas vu Pétale aussi en colère depuis bien longtemps. À la vue du visage rougi par la colère de la jeune femme, Francouille comprend vite son erreur. Pétale : FRANK! Il me semblait que j’avais été claire!Frank est toujours de tout sourire. Tellement que Francouille se demande si ça ne va pas mal tourner. Il ne sait alors plus où se mettre. Frank : Oui, désolé Pétale, mais…Pétale : MAIS?En disant ce mot, Pétale s’est levée d’un bond. Frank : MAIS… J’avais quelque chose pour toi…Frank siffle ensuite, et Molly entre dans la pièce. Elle court ensuite vers sa maîtresse, se collant à elle comme si elle avait peur de la perdre encore. Frank : J’avais oublié de te dire que j’avais pris ta chienne, la première fois que je t’ai vue à l’asile… Et j’ai pensé que je devrais la ramener… Et j’ai vu monsieur qui arrivait de ta chambre, alors je lui ai demandé de me suivre… Pétale, qui l’avait écouté en flattant le crâne de Molly, leva vers Francouille des yeux noirs. Elle leur fit signe de la tête, les invitant moins que gentiment à sortir. Ce qu’ils firent tous les deux, suivis par la jeune femme. Francouille sentait une chaleur intense sur sa nuque. Il savait que c’était lui que la jeune femme regardait. Après être sortie, Pétale referma la porte de la pièce derrière elle dans un grand claquement. Tout le monde remonte. Le même sort attend la porte en haut de l’escalier. Pétale passe ensuite devant les deux hommes, et regarde froidement Frank. Pétale : J’aimerais que tu me laisse avec Francouille. Je t’appelle plus tard si le cœur m’en dit.Il hausse les épaules en riant, puis pose un baiser sur la joue de la jeune femme avant de saluer Francouille d’un signe de tête poli et de quitter. Francouille se trouve devant un sofa noir, et n’ose toujours rien dire. Pétale passe devant lui et le pousse violemment, faisant tomber le jeune homme sur le sofa. Pétale : Qu’est-ce que vous vouliez?Francouille : Je… En fait… J’aurais…Pétale : Allez-vous accoucher, Francouille? Ou bien je devrai tirer les mots de force de votre bouche?!Debout devant lui, les bras croisés et le regard froid et vide d’autres émotions que la fureur, Pétale était intimidante au bonhomme qui se débattait avec une énorme envie de fuir. Francouille : Eh bien… j’aurais aimé avoir vos impressions sur l’entrevue qu’Estilo a donnée à Arthur Tollen…Pétale : Mes impressions? HAHA! Depuis le début je dis qu’Estilo est injustement dur avec moi. Il s’en est rendu compte, c’est un bon départ. Rien d'autre à ajouter. Je suis assez d'accord sur tout le reste. Vous savez, il me reproche de prendre une personne comme cible, mais c’est ce qu’il a fait avec moi tout au long de sa courte carrière à la WWA. Et tout ça pour quoi au fond? Il n’a pas compris que si je voulais pas qu’il se mêle de mes affaires, c’était que j’avais compris qu’il ne voulait pas être attaché au passé. Et qu’une bonne partie de son passé est le prêtre. Et moi. Une claque en pleine face. C’est tout ce que j’ai reçu de lui pour avoir essayé de le laisser hors de ça.
Mais vous savez, Iscariote aussi fait erreur dans cette histoire qui dure depuis plus longtemps que quelques mois... Son opinion sur moi est la mauvaise. Et vous savez pourquoi, Francouille? Parce que j’ai décidé qu’il ne méritait pas de voir la vraie moi. Je lui ai donné l’image qu’il se forgeait si puissamment dans sa tête de prêtre à la con. Et lui, comme un petit caneton il a suivi l’idée sans prendre la peine de regarder autour s’il suivait vraiment la bonne.
Et pourquoi Francouille? Parce qu’il se confortait dans cette idée que j’étais la traînée qu’il voyait chaque jour secouer son joli petit cul. Comme il se confortait dans l’idée que Julianinho allait l’aider à venir à bout de moi. Et qu’a-t-il trouvé en bout de ligne? L’échec. Parce qu’il n’a toujours pas les bonnes cartes pour jouer. Il était bien content d’avoir Julian de son côté, au fond. Puisqu’il était supposé enlever ce qu’il y avait entre nous deux et qu’il ne l’a pas fait. Mais il n’aura pas besoin, je m’en suis occupée. ET BIEN, en plus!Francouille : Donc, si je résume bien, vous dites ne pas avoir été vous-même face à Iscariote? Mais vous disiez pourtant ne pas mentir…Pétale : La différence réside dans le fait que ce qu’il a vu n’était qu’une infime partie de moi-même… Quelle réputation ont les hyènes, dites-moi?Francouille semble surpris par la question, mais répond la première chose qu’il lui vient en tête. Francouille : Ce sont des charognards…Pétale : Exactement ce que je croyais que vous répondriez. Elle ricane doucement. Francouille baisse les yeux et regarde Molly, couchée sagement aux pieds de Pétale. Pétale : En fait, les hyènes tuent elles-mêmes 90% de ce qu’elles mangent. Les restes ne représentent donc que 10 petits pourcents de leur alimentation. Pourtant, on se concentre beaucoup plus sur ce 10% que sur les 90 autres, n’est-ce pas Francouille? Parce que les gens ne prennent pas la peine de se renseigner convenablement avant de porter un jugement. Le fait que j’aie décidé de ce que je voulais bien montrer est un peu le même principe. Personne, et je dis bien PERSONNE, n’a essayé de voir au fond ce qu’il y avait à voir. Simplement par lâcheté. Par manque de souci du travail bien fait. C’est quand on connait le mieux son adversaire qu’on est en mesure de vraiment bien le détruire. Elle sourit. Pétale : Et la destruction est ce que je recherche plus que n’importe quoi d’autre. Mais si je m’arrêtais à cette seule phrase, Francouille… Les gens penseraient que je veux seulement détruire ceux qui se trouvent face à moi. Julianinho, Iscariote… Mais mon pire ennemi n’est pas le prêtre. Encore moins Julianinho. Mon pire ennemi est la seule personne qui peut m’empêcher d’avancer. Et c’est moi-même. Francouille semble ne pas comprendre immédiatement où veut en venir la jeune femme et lève sur elle des yeux interrogateurs. Francouille : Mais pourquoi vouloir à ce point détruire Iscariote, alors?Pétale : Iscariote en tant que tel n’est pas le problème. Le problème est cette idée de moi à laquelle il s’attache. En détruisant Iscariote dans le ring, en le battant comme je rêve de le faire depuis très longtemps, je détruis une partie de moi-même. Celle que je déteste plus que tout. Cette image que j’ai moi-même créée. D’une victoire finale que j’espère violente et douloureuse, je l’effacerai. Le jeu n’est pas encore commencé, Francouille. Iscariote n’a pas encore compris en quoi il consiste.
Il continue de croire que c’est seulement de lui qu’il s’agit. Certes, il a une part de responsabilité dans cette histoire, mais il ne s’agit pas que de lui. Le ring est le seul endroit où j’ai toujours pu être moi-même. J’ai eu tort de penser qu’en ne démontrant aucun sentiment, aucune attache, je serais invincible. Parce qu’en faisant ça, j’ai moi-même tué à petit feu qui je suis vraiment. Et si je ne veux pas vivre dans cet état pour l’éternité, il serait temps que je bouge mon joli petit cul, et que je sois moi-même, plutôt qu’une simple ombre. Elle regarde Francouille dans les yeux, et lui fait signe de la suivre, ce qu’il fait timidement, prenant soin de ne pas réveiller Molly, dont il n’apprécie pas tellement la compagnie. Pétale se dirige vers l’escalier qu’ils ont remonté quelques minutes avant et descend. Arrivée en bas, elle regarde Francouille et se dirige ensuite vers le coin entraînement. Le mur entier est un grand miroir, devant lequel la jeune femme se place, mettant son bras autour du cou de Francouille, qui vient à peine de la rejoindre. Pétale : Que voyez-vous?Francouille regarde le reflet dans le miroir, où il ne trouve évidemment que le sien. Francouille : Moi.Pétale : Bonne réponse. Vous ne me voyez pas, n’est-ce pas?Francouille acquiesce d’un signe de tête. Pétale : Vous venez de tout comprendre. Ma vie jusqu’à présent a été comme ce miroir. Une chose dans laquelle je n’existais pas vraiment.Elle prend ensuite Francouille par les deux épaules et le retourne face à elle et le regarde dans les yeux. Pétale : Maintenant, que voyez-vous?Francouille : Vous.Pétale : Voilà ce que je veux. Maintenant, retournez chez vous et allez rejoindre votre famille. Réfléchissez à ce que je vous ai dit. Et n’oubliez pas que les gens ne sont pas toujours ce qu’ils montrent.Elle pose ensuite un baiser sur le front du petit homme, qui se frotte la nuque avec la paume de sa main. Francouille : D’accord… Mais, Pétale, une dernière question… pourquoi cette pièce formidable est-elle interdite?Pétale : Elle est comme moi. Fermée à ceux qui ne comprennent pas encore. Bonne nuit, Francouille. Et en sortant, dites à Frank qu’il peut revenir. Je sais qu’il est resté dehors devant la porte, en attendant que je l’appelle.Francouille hoche la tête et remonte, laissant Pétale toute seule, devant son absence de reflet, l’air songeur. ---- * =
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| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Lun 1 Aoû - 3:21 | |
| Voix Off:Tout ce qu'a dit Estilo est bien beau et vérédique, mais il semble oublier un détail: Pour être certain qu'un enfant nous écoute et comprenne ce qu'on lui dit, il faut se mettre à son niveau.
On se retrouve donc dans une pièce sombre dans laquelle se trouve une bonne quantité de boîtes, empilées les unes sur les autres. Pétale se trouve devant les boîtes, un sourire ravageur aux lèvres.
Pétale: Oh, mais qu'est-ce qui se passe, Bobby? T'as toujours pas digéré que j'aie refusé de coucher avec toi? C'est d'un ridicule! Tellement que j'ai dû réfléchir hyper longtemps avant de me souvenir que tu m'avais proposé cette "nuit torride", comme tu le dis si bien toi-même. D'ailleurs, je me demande bien quelle est ta définition de nuit torride... Parce qu'à entendre toute la merde que tu nous sort en si peu de temps, je crois que la supposition que j'avais eue à l'époque risque d'être la bonne... Tu vois avec la façon dont tu m'avais proposé le truc, j'ai eu cette image dans ma tête: J'ai accepté de coucher avec toi, et pendant la grosse minute et demie que ça dure, je t'entend grogner en disant que t'es tellement le plus bon, le plus fort, le plus ci, le plus ça. Et laisse-moi te dire un truc...
Le meilleur c'est APRÈS. T'es là, debout en train de te regarder dans un miroir en te trouvant tellllllement mignon! Et tu me dis à quel point t'as été formidable et tout, comme si j'avais pas déjà tout entendu ta salade. Puis quand tu te tourne vers moi, eh ben je dors, comme pendant la dernière minute de notre belle nuit torride.
Elle prend une pause en continuant de sourire.
Pétale: J'ai beau apprécier la douleur, mais celle-là était au-dessus de mes moyens. Il y a une limite à ce qu'on peut endurer, tu sais Bobby. Et y'a deux questions qui me viennent en tête maintenant. En quoi ma vie aurait-elle été meilleure si j'avais accepté? Coucher avec un champion améliore la qualité de vie? Oh attend que je réfléchisse... Non, je vois pas. Je l'ai fait plusieurs fois déjà... Mais attend! Ah non, EUX c'étaient de VRAIS BONS champions! My bad, sorry!
Et Bobby, l'autre question qui me brûle les lèvres... Si tes cousines tellement plus belles que moi t'attendent dans ta limousine, qu'est-ce que tu fout à nous rabattre les oreilles avec une histoire de cul qui a pas tourné comme tu le voulais y'a si longtemps, hm? Dépêche-toi d'aller t'occuper d'elles, et oublie pas de leur rappeler à quel point tu es bon, fort et tout! De toute façon, si tu dénigres l'apparence d'Estilo, avec la gueule que t'as toi-même, je crois que je vais considérer le fait que je suis "pas si belle que ça" comme un compliment. Maintenant tu m'excuseras, je dois déjà te laisser. C'est pas que tes histoires m'ennuient... Pas non plus que j'ai autre chose à faire...
Elle rit, et finit par marcher, sortant de la pièce. On est maintenant dans un bar bondé de beau monde qui dansent et boivent. Pétale continue de marcher lentement, regardant au passage les gens qui l'entourrent. Elle arrête son regard sur une belle brune, visiblement ennuyée par un jeune homme qui lui raconte des histoires se voulant drôles, question de la faire rire. La jeune femme, se sentant observée, tourne la tête vers Pétale et la regarde. Elle est d'une beauté parfaite, et ses courbes attirent vite le regard de son indésirable compagnon qui profite du fait qu'elle regarde ailleurs pour reluquer son décolleté plongeant. Elle prend son sac à main et se dirige lentement vers Pétale, et les deux femmes continuent de marcher ensemble en direction de la sortie.
Le sénario se répète 2 autres fois avec d'abord une belle blonde aux jambes hyper longues et aux yeux bleus perçants, puis avec une jeune femme aux cheveux noirs très long, tatouée sur toute l'épaule gauche. Les yeux d'un tas d'hommes et de femmes se tournent à présent jalousement vers Pétale, accompagnée des trois jeunes femmes dignes des agences de mannequins les plus grandes.
Une fois sortie de l'établissement, Pétale se tourne vers la caméra avec un sourire.
Pétale: Bah si, on dirait que j'ai autre chose à faire. En passant, comme tu vois, c'est facile de ramener 3 femmes. Le plus difficile, c'est d'aller au-dessus de leurs attentes. Et j'espère que c'est ce que tu feras dans le ring demain Bobby. Éclate-moi la gueule. Mais ne rate pas ton coup, cette fois.
Et la caméra fade out sur la jolie brochette de Pétale.
Voix Off: C'est là que se termine le concour de qui pisse le plus loin. Et Pétale a gagné. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mer 3 Aoû - 6:55 | |
| Pétale entre dans sa maison après une longue course avec Molly, qui court immédiatement à la cuisine. La jeune femme sourit avant de s’y diriger elle aussi. Après 30 secondes, elle entre dans le salon, une bouteille d’eau à la main, et trouve Frank, assis sur le sofa. En la voyant arriver, il se lève rapidement et se tourne face à la jeune femme. Elle ouvre lentement la bouteille avant de vider la moitié d’une traite, en regardant Frank du coin de l’œil.
Frank : T’es sûre que ça va?
Pétale : De quoi tu parles? La défaite contre Bob et Bilal? M’en fiche bien et tu le sais.
Frank : C’est pas de ça que je parle.
Pétale hausse les épaules.
Pétale : Estilo? Rien à foutre…
Frank : Oh ouais, rien à foutre… C’est parce que t’as pas vu…
Pétale : Vu quoi?
Frank : La carte du prochain Axe.
Pétale : Quoi, la carte?
Frank : T’as un match…
Pétale : Contre qui? Encore un petit crétin dont j’me fiche complètement?
Frank : Pas vraiment non… Contre Estilo.
Pétale : Ah bon. D’accord alors.
Frank hésite à continuer, mais n’a pas vraiment le choix de se lancer, puisque Pétale finira bien par le savoir d’une manière ou d’une autre… Il prend quand même énormément de temps pour penser à la façon la mieux… adaptée… de lui apprendre la suite.
Pétale : Bon, je vais prendre une douche.
Elle va pour partir, mais Frank fait les quelques pas qui les séparent pour la retenir par le poignet. Il la traîne ensuite jusqu’au sofa et lui fait signe de s’asseoir, avant de se laisser tomber lui aussi sur le sofa.
Frank : Le truc c’est que… Le match va décider de qui va affronter Iscariote au PPV.
Pétale ferme les yeux lentement, inspire profondément, puis serre les dents.
Pétale : Oh really? Tu vois, c’est exactement pour ça que j’avais pas envie de l’avoir dans le décor. Je savais qu’il finirait par être dans mes pattes volontairement ou non... Et peut-être pas de la façon la plus plaisante qui soit. Tu veux que je dise quoi Frank? Je vais l’affronter comme on veut que je le fasse. Je vais l’enlever de mes pattes, peu importe si je dois passer des heures sur cet osti de ring. JE vais être sur la carte de Retribution, contre Iscariote, coûte que coûte.
Estilo a beau être un excellent adversaire. Il a beau me faire ressentir la pire des douleurs du monde, me torturer, jouer avec ma tête comme ça l’amuse de le faire. Il ne gagnera pas face à moi. Je gagnerai ce match, ou personne ne gagnera. Il me trouve têtue? J’le suis. Au point que si j’ai quelque chose dans la tête et que j’y tiens particulièrement, c’est impossible de le sortir de ma tête. Et je tiens plus que tout à battre… à MASSACRER Iscariote. J’y pense jour et nuit.
Je ne vais pas me laisser arrêter par qui que ce soit. Et encore moins aussi proche du but. T’as idée de tout ce que j’ai enduré dernièrement, Frank? T’as une petite once d’idée? Non, bien sûr que non.
Elle s’arrête de parler pour se lever lentement et se met à marcher de long en large dans le salon, sous les yeux un peu inquiets de son ami.
Pétale : J’ai laissé tomber ce masque que je porte depuis des années, j’ai enduré tout ce qu’Estilo a dit sur mon cas, j’ai pas parlé du fait qu’il est parti quand on affrontait Bob et Bilal, j’ai écouté ce qu’il a dit sans broncher. Tout ça pour une seule raison. J’ai prouvé que je pouvais botter des culs dans un ring. J’ai été reconnue comme lutteuse. Mais je suis au-delà de ça maintenant. Ce que je veux, Frank, c’est montrer que j’ai autant de valeur que n’importe qui ici. Que je suis pas une putain d’animale comme on le pense depuis des années.
J’ai peut-être un goût très développé pour ce qui fait souffrir, les petits jeux et tout… Mais s’ils croyaient réellement que leurs petites attaques en rapport avec ma façon de m’habiller, de me comporter, pouvaient être les pires choses que j’ai endurées, ils se foutent le doigt, la main et le bras entier dans l’œil. Le temps où je les laissais essuyer leurs pieds sur moi comme sur un tapis d’entrée est FINI.
Je ferai face à Iscariote à Retribution, un point c’est tout. Et s’il veut me briser la cuisse, il faudra qu’il soit plus que très fort et talentueux. Il faudra qu’il soit plus intelligent, plus rapide, plus vil que moi. Une cuisse, c’est tout ce qu’il veut me briser? GO! Je le supplie, de me briser la cuisse! De le faire pour moi. MIEUX! Qu’il me brise les deux! Tant qu’à faire quelque chose, aussi bien le faire comme il faut! Ça l’avancera à quoi au final? Il aura brisé quelqu’un physiquement. Il aura mis fin à ma carrière, c’est tout.
Il n’aura pas gagné pour autant, et il le sait. Quelle satisfaction aura-t-il à avoir mis une femme de 26 ans en retraite forcée? Laquelle? Il pense qu’il m’aura prouvé que j’ai tort? Il croit qu’il changera ma façon de voir les choses en brisant cette cuisse? Il croit qu’il prendra une valeur quelconque aux yeux de ses collègues? C’est chacun pour soit ici. Tout le monde se fout des autres, tant qu’ils ne peuvent rien leur apporter de doré à mettre autour de leur taille. Je le sais, il le sait, tout le monde le sait.
Ce n’est pas MON cas. Je me fiche bien des bling bling. J’en ai eu assez dans ma carrière pour dire qu’ils n’apportent rien d’autre que le plaisir de flasher. J’en ai oublié plusieurs, et je m’en fiche complètement. Ce que je veux, c’est rétablir la vérité. Et ça commence avec mon cas personnel. Avec moi-même. Si Iscariote veut me briser une cuisse, il n’a même pas idée de ce que j’ai envie de faire. Je vais lui ancrer dans le crâne qui JE suis. Il ne pourra pas l’oublier, Frank. Crois-moi. Je t’en donne ma fucking parole. Le jour où je l’entendrai dire qu’il s’était trompé sur mon cas, que l’image qu’il avait de moi est disparue, il pourra dormir en paix sur ses deux oreilles. PAS AVANT. Elle regarde la bouteille d’eau qu’elle avait à la main pendant tout ce temps, et en prend une gorgée.
Frank : Et si jamais tu perds contre Iscariote, à supposer que tu gagne lundi bien sûr…? Je veux dire… Garza te foutra certainement contre quelqu’un d’autre…
Pétale : Et alors? Tu crois que ça m’empêchera de continuer à prouver mon point à Iscariote? Cette malheureuse personne se trouvera au mauvais endroit au mauvais moment, tout simplement. C’est elle qui souffrira pour Iscariote, et j’espère que le prêtre va se sentir cheap de voir souffrir quelqu’un à sa place. Est-ce qu’on arrête une catastrophe naturelle en levant la main et en disant « stop !»? Non! C’est la même chose pour moi. Quitte à aller gâcher tous les matchs du prêtre un après l’autre, juste pour lui taper sur la gueule, il finira par admettre que j’avais raison. Je l’amènerai en enfer avec moi.
Maintenant Frank, je vais aller prendre une douche.
Et elle pose la bouteille vide sur la table basse devant elle avant de quitter, laissant Frank soupirer, les yeux ronds. Il connait bien Pétale, mais n’avait jamais réalisé à quel point elle était déterminée. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Lun 8 Aoû - 21:03 | |
| Pétale est confortablement callée sur le sofa de son salon, en compagnie de Molly, qui dort à ses pieds, à l’autre bout du sofa. La pluie a martelé la ville pendant une partie de l’avant midi, pour s’arrêter et laisser place à un temps gris et frais, un peu déprimant pour un début d’août. Les yeux de la jeune femme sont rivés sur une photo de sa fille. Il n’y a rien d’autre pour l’instant… Mis à part ce son qui la sort de ses pensées. Molly lève vivement la tête et se dirige vers la porte, avant même que Pétale ait réalisé qu’on sonne à la porte. Pétale se lève en soupirant, laissant la photo sur le sofa, puis se dirige vers la porte d’entrée, sachant que c’est Francouille qui se trouve de l’autre côté. Elle ouvre et sans rien dire s’en retourne vers le salon, mais Francouille reste à la porte, et elle le regarde par-dessus son épaule.
Pétale : Qu’est-ce que vous foutez? Entrez.
Francouille semble un peu hésitant, ce qui n’a rien de normal aux yeux de Pétale qui le dévisage à présent, visiblement méfiante face à son intervieweur.
Pétale : Quoi?
Elle se rapproche du petit bonhomme en fronçant les sourcils. Elle le pousse légèrement vers l’intérieure de la maison et tombe face à face avec Iscariote. La rousse se retourne vers Francouille, qui d’un regard la supplie de lui pardonner de l’avoir amené.
Pétale : Bah maintenant que t’es là… Entre aussi. Je serais incapable de laisser un chien galeux dehors, alors bon…
Elle ne manque cependant pas de lancer un regard noir à Francouille, qui réalise que ce qui lui avait d’abord paru comme une bonne idée n’en était peut-être pas une.
Iscariote: Je te remercie de cette hospitalité.
Tapotant l'épaule de Francouille comme pour lui donner un peu de courage, il fit un pas dans cette maison qui devrait lui être normalement interdite… Une fois entrée, il se posta contre un mur et ne bougea plus. Comme ne voulant pas irriter Pétale plus qu'il n'en faut de sa présence.
Iscariote désigna alors Francouille.
Iscariote: Ne lui en veut pas, il était le seul moyen que j'avais en ma disposition pour te contacter. Je serais le moins long possible.
Elle se rapproche de Francouille et lui passe un bras autour du cou, avant de le serrer contre elle, très fort, trop fort.
Pétale : T’en fais pas pour lui… Je lui en veux pas! On va juste avoir une bonne conversation lui et moi, sur le pourcentage de chances que je sautes au plafond s’il m’amène des gens que j’ai pas envie de voir.
Elle relâche ensuite l’intervieweur, qui sait maintenant à quoi s’attendre, puis regarde Iscariote avec un sourire en coin.
Pétale : Alors qu’est-ce qui me vaut le plaisir de ta visite? C’est mon anniversaire et je l’ai oublié?
Iscariote: Je suis juste venu te souhaiter bonne chance dans ton match face à Estilo.
Lorsqu'il prononça cette phrase, toute personne saine d'esprit se demanderait ce qui a pu passer par la tête du prêtre pour qu'il vienne chez elle afin de lui dire ce genre de chose. Cependant, il semblait bel et bien sérieux en disant cela. Il resta prostré contre le mur, regardant Pétale d'un air... Bizarrement amical. Bizarre non pas dans le sens que cela cachait quelque chose mais que le fait d'avoir Pétale en face ne lui donnait généralement aucun motif pour sourire.
L’agacement traversa le visage de Pétale au moment où elle s’éloigna de Francouille pour se placer devant Iscariote, les bras croisés.
Pétale : Ah! Bonne chance?! Merci, j’imagine. Mais tu sais aussi bien que moi que c’est pas une question de chance, n’est-ce pas? La chance à elle seule suffit pas contre Estilo.
Iscariote: Crois moi, je le sais bien mais lorsque je vois le Estilo d'aujourd'hui... Je me dis qu'il est largement dans tes cordes. Il a changé, et cette fois, je ne peux plus rien te mettre sur le dos pour me rassurer. Estilo a changé définitivement, et est devenu quelque chose d'autre. Et présentement, je pense que cela sera la même chose dans le ring, il a changé, il n'a plus le même plan de jeu. Et toi, tu sais t'adapter a n'importe qui. Si avant, j'aurais dit qu'Estilo aurait l'avantage psychologique, présentement, j'ai du mal a me dire qu'il puisse te battre psychologiquement parlant.
Si je te souhaite bonne chance, c'est justement pour éviter que tu ais une mauvaise chance et qu'Estilo gagne alors qu'il n'a clairement plus le match pour lui. Je me suis encore trompé sur lui, mais tu me diras que c'est habituel chez moi les mauvaises prédictions. Et je crois que tu es au top mentalement et physiquement. Estilo a le talent mais n'a plus l'envie, je ne vois plus de flammes, je ne vois que mépris et ténèbres en lui. Mais toi, tu as cette flamme. Il est impossible qu'il puisse te battre.
Pétale ricane doucement en se rapprochant encore plus d’Iscariote, jusqu’à être séparée de lui que de quelques petits centimètres.
Pétale : Et quel beau retournement de veste tu viens de faire. Effectivement, tes prédictions foireuses sont plus qu’habituelles. Et tu sais pourquoi, mon chéri? Parce que t’as toujours eu ce voile devant les yeux, qui t’empêche de voir la réalité, et que t’adores tellement parce qu’il te rassure. Tu vois, la différence entre moi et la plupart des autres adversaires que tu croiseras dans ta carrière, c’est que peu importe ce qui arrive, tu peux être certain de voir toujours cette flamme. Personne a réussi à l’éteindre, que ça soit en me mettant out pour des mois, ou en me battant chaque fois que je les affronte.
Chaque fois, je reviens encore plus en feu qu’avant que je parte. Tes petites analyses m’ont amusée… Parce que tu parlais comme si tout était évident comme le nez au milieu du visage. Quand tu sais très bien qu’avec moi, déjà, et Estilo aussi il faut dire, y’a jamais rien qui est clair. Je fais pas partie de ces lutteurs que tu peux cerner et connaître comme le fond de ta poche. Tu le sais, Estilo le sait, la preuve, il a pas clamé haut et fort qu’il me battrait.
Un sourire doux se dessine sur se lèvres.
Pétale : Et je n’ai pas dit que j’allais le battre absolument non plus. Je suis pas inconsciente qu’il est un des meilleurs adversaires que j’ai eus dans ma carrière. Je sais qu’il va me surprendre, comme chaque fois. Je l’ai vu évoluer du début jusqu’à maintenant. Même avant que je le rencontre, je savais qu’il serait quelque chose à affronter. J’ai dit que je serais dans ce ring à Retribution, face à toi. J’y serai, compte là-dessus. Que ça soit toute seule parce que j’ai battu Estilo, ou qu’il soit dans le ring avec nous, ça m’importe peu, même si je préfère la première option. La défaite face à lui est techniquement probable…
Elle s’éloigne et se plante devant une fenêtre, le temps commence à s’éclaircir.
Pétale : Techniquement. Mais elle ne peut pas arriver.
Iscariote: "Que celui qui clame la vérité se clame alors de Dieu, car la vérité seule n'existe pas, car l'objectivité ne peut approcher l'idée de vérité, seul un dieu serait capable de dire ce qui est juste. "
Avoir raison n'a jamais été ma préoccupation Pétale, et tu le sais très bien. Le plus important est d'assumer ses dires et de se battre jusqu'au bout pour ce qu'on croit. J'ai cru qu'Estilo valait quelque chose, j'ai cru Estilo... Oh oui, je l'ai cru dans ses critiques, dans son unicité... Et puis tout a commencé a clocher quand je t'ai vu parler. Tes propos, les siens, si différent et si proche. J'ai compris que nous ne pouvons pas nous décider sur l'argumentation. De plus, j'ai toujours été si mauvais par cela...
Il croisa calmement les bras, en souriant.
Iscariote: Je n'ai pas besoin que tu crois mes propos, ni que qui que ce soit d'autre les croient. Je veux juste me battre pour ceux ci et faire en sorte que personne ne m'empêche d'y croire. Appelle ca illusion, j'appelle cela juste chercher a vivre comme soi même. N'est ce pas pourquoi tu te bats aussi? Je suis fatigué de voir Estilo... Et même toi en train de faire comme si cela n'avait aucun importance. Dans ce cas, pourquoi combattre un cafard tel que moi? Ce n'est qu'une vision fausse non? Quel intérêt de l'affronter si on la croit fausse?
La réponse, tu la connais, elle est la même que la mienne. Voila pourquoi je dit souvent que nous sommes identiques sur un point central. Cette maison, ces souvenirs que tu as... Je ne suis personne pour dire qu'ils sont factices et mensonge, pourtant, je pourrais le faire. Ca serait ma vérité, face a ta vérité. Mais ici, je ne viens pas ici pour dire que ton monde est faux... Tu as tout perdu, et ce que je vois présentement... N'a rien de répréhensible. Je suis l'homme qui reste accroché au passé parce que je veux croire en une justice. Et si je dois la faire moi même, soit. Estilo est tellement détruit que je me demande qui de lui ou de moi est vraiment le plus pathétique.
Mais toi... J'ai un compte a régler, et tu le sais. Je n'aurais de cesse que lorsque je t'aurais mis hors d'état de nuire, afin de me prouver que ma vision du monde est réalisable. Oui Pétale, je me rassure dans les éprons d'un être imaginaire... Mais tu n'as jamais rien fait pour m'en empêcher, car cela te plait, cela t'amuses.
Il se tut. Il avait recommencé à monologuer. Il ferma les yeux et prononça les mots que Pétale souhaitait certainement entendre.
Iscariote: J'ai bien... Une autre question.
A la fin Pétale, tous ces mots, toutes ces promos, tout ces matchs, tout ces mélodrames... Pourquoi? Pourquoi souhaites-tu me combattre a la fin? Quel est l'intérêt de se battre contre moi... Plutôt que face à quelqu'un comme Estilo. C'est cela la réponse que je cherche, si je veux que tu gagnes face a Estilo, c'est pour en finir, tant pis si cela peut prendre deux voir trois matchs, tant pis si je m'en brule les ailes! Mais pour cela, je veux au moins savoir pourquoi tu réponds face à quelqu'un comme moi. Pourquoi?
Pétale : On t’a jamais dit que tu te pose trop de questions? Que tu te vois pas tel que t’es vraiment? C’est pas toi qui disait que tu savais qui t’étais? Pourquoi essayer de tout comprendre, toujours? Ça t’avancera à quoi, au fond? À absolument rien. J’ai l’impression d’avoir plus d’estime pour toi que toi-même t’en a. C’est fatiguant à la fin. Tu crois que je choisis les personnes contre qui je veux me battre en fonction du fait qu’ils sont faibles? Voyons, mon chou! Crois-tu vraiment que quelqu’un de faible pourrait m’endurer pendant des mois et des mois, me tenir tête, et foncer à nouveau tête première à la première occasion que je lui offre de m’affronter encore?
À la SOW, quand je t’ai affronté, c’était dans des circonstances complètement nulles. En tag team, pour commencer. En étant juste une partie de moi-même, et comme tu l’as dit en arrivant ici, t’étais pas vraiment toi-même. Ici, je veux que ça soit autrement. Dans les meilleures circonstances possibles. Je veux plus, toujours plus…
Elle sourit et regarde Iscariote.
Pétale : Tu sais les femmes comment c’est, j’imagine… Je veux te battre, je veux me prouver que je peux le faire, je veux en finir avec l’image fausse qu’on a de moi. Le dégoût dans les yeux des autres est compréhensible jusqu’à maintenant… Qui pourrait vous en vouloir d’être dégoûtés par ce que j’ai montré jusqu’à récemment!? T’es une cible facile, au fond… Je veux dire par là que je savais que tu pourrais pas t’empêcher d’essayer encore de m’arrêter. Tu crois que j’ai choisi au hasard? Je savais que tu allais tomber dans le piège encore… Mais je savais avant tout qu’avec toi en face, j’aurais pas le choix de briller. Julian? Un petit jouet sans intérêt. Ça se voit à la facilité avec laquelle je l’ai mis hors de tout ça. Tellement sûr de lui, mais tellement fragile, au fond.
Elle ricane et regarde à nouveau par la fenêtre.
Pétale : Il vit dans un autre monde. J’avais besoin de quelqu’un qui a les deux pieds bien ancrés sur terre. Et pourquoi pas toi, hum? Tu me connaissais mieux que tout le monde, t’es dans ma toile depuis si longtemps… J’ai besoin d’un adversaire qui va me donner ce que j’ai besoin… Et t’es parfait pour ça. T’as pas idée de tout ce que tes yeux peuvent me dire quand tu me regardes. C’est ÇA que je vais effacer. Tu me déteste sans raison, au fond… sauf pour le fait que ça t’énerve de te dire que je vois aussi clair en toi. Sinon pourquoi viendrais-tu ici? Pourquoi chercherais-tu une raison à cet affrontement?
Iscariote resta interdit quelques instants puis avança soudainement dans la maison. Comme brisant soudainement l'aura sacré qu'il avait lui même érigé a ce lieu, il se posta dérrière Pétale. Il prit une grande inspiration, relâchant tout ses muscles pour se mettre à regarder Pétale, a ne regarder qu'elle.
Iscariote: Je vais te battre Pétale Orientale. Et si je dois d'abord réaffronter mes démons en détruisant Estilo, je le ferais. Mais je vais te battre. Lorsque l'on sera face à face, ca sera la fin de cette fausse Pétale... Sois tu en termineras une partie de tes mains en me battant lors de notre rivalité, et alors crois moi, j'accepterais publiquement que j'avais tort et que tu n'es pas cela. Sois je la terminerais en détruisant la personne que je conçois comme ETANT cette fausse Pétale.
Mais je ne lâcherai rien, si tu veux prouver que tu peux me battre, sache qu'il en est de même pour moi. Nous savons tout deux que nous en avons les moyens et... Avant que peut être cela devienne plus personnel, plus violent, je voulais justement te dire... Eh bien... Merci et bonne chance Pétale, la prochaine fois que nous nous verrons, ca sera pour détruire l'autre dans le ring. Et au cas où justement cela arrive, je voulais au moins te dire ces deux choses.
Pétale se tourne une fois de plus face à Iscariote en souriant.
Pétale : Oh mais je n’en doute pas une seconde! C’est exactement ce à quoi je m’attends. Tu vois, je savais que tu ne me décevrais pas sur ce point-là. C’qui est bien avec toi, c’est que tu fais toujours ce qu’on s’attend à te voir faire. Maintenant, puisqu’on a fini de mettre tes questions au clair… Loin de moi l’idée de te mettre dehors, mais j’ai un autre invité à qui j’aimerais parler.
Elle tourne les yeux vers Francouille, qui essaie de se faire encore plus petit, et le regarde pendant de longues secondes avant de revenir à Iscariote.
Pétale : Et toi, tu ferais mieux de bien regarder ce match entre Estilo et moi… Parce que c’est là que tout doit se décider. Et c’est aussi là que tu verras que c’était pas des salades quand je disais que je serais à Retribution. Ensuite, tu pourras me « briser la cuisse »… À moins que je te brise moi-même avant.
Iscariote eut un sourire a cette dernière remarque. Les dés étaient maintenant jeté pour lui et Pétale. Auront-ils a affronter Estilo a Retribution? Pétale pourra t-elle commencer et peut être déja finir sa joute avec le prêtre a Retribution? Iscariote aura t-il a affronter son nemesis le plus fort a Retribution? Ces questions pleines de doute restaient en suspens tandis que le prêtre salua Francouille d'un signe de tête, pour ensuite sortir simplement. Le prêtre avait levé ses doutes, il n'était plus dans le brouillard, la réflexion n'était plus permise... Ils allaient entrer dans le vif de l'action. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Mer 10 Aoû - 6:35 | |
| On se retrouve dans un des couloirs de l’immeuble de la WWA. Plus précisément devant la loge de Pétale, où Miss Kendra, Ed Bundy et Arthur Tollen sont en train de mener une discussion animée, au sujet des évènements du dernier Axe. Une jeune rousse arrive à leur hauteur et regarde la porte avec attention. Tous trois se tournent vers elle et constatent qu’il s’agit de Pétale… plus habillée qu’à l’habitude. Immédiatement, les micros se lèvent à la hauteur de leurs lèvres, et ils se mettent à parler en même temps, sans que quoi que ce soit ne soit compréhensible. La rousse les regarde à tour de rôle, puis, de son sac à main sort un micro en souriant.
« Vous devez faire erreur… Je suis journaliste. »
Miss Kendra, Ed et Arthur la regardent d’abord stupéfaits, se regardent entre eux et éclatent ensuite de dire.
Arthur Tollen: Bien sûûûûûûr!
Miss Kendra : Vous nous prenez pour des idiots, Pétale? Cette fois, vous n’aurez pas d’occasion de fuir nos questions.
Mais au moment où Miss Kendra finit sa phrase, le quatuor aperçoit au bout du couloir quelqu’un qui semble être Frank. Accrochée à son bras, une autre rousse, identique à celle qui se trouve à leurs côtés. Ils marchent dans la direction des intervieweurs, sans se soucier vraiment d’eux, jusqu’à ce que Pétale reconnaisse Livia, sa jumelle. Elle stop net, arrêtant par la même occasion la marche lente de Frank, qui la tire malgré elle vers sa loge. Pétale dévisage d’abord sa sœur, puis voyant la présence des autres, elle soupire.
Ils se remettent à parler tous en même temps, et Pétale garde son regard sur Livia, sans les écouter jacasser. Elle finit cependant par être ramenée à la réalité par Frank, qui lui donne un petit coup de coude.
Pétale : Qu’est-ce que vous voulez?
Ed Bundy : Une interview!
Miss Kendra : Vous devez nous donner des réponses!
Pétale soupire, puis regarde Frank qui lui fait un signe de tête.
Pétale : D’accord… Pour avoir la paix de vous, je le ferai… UNE SEULE FOIS.
Elle se dirige vers la porte de sa loge et l’ouvre toute grande avant d’y entrer, suivie de tout ce beau monde. Elle se laisse tomber sur un des sofas, et leur fait signe de s’installer comme ils le veulent. Frank se place juste à côté de la porte, accoté au mur, les bras croisés.
Pétale : Mais je vous avertis, ne pensez pas que je vais faire ça tout le temps.
Elle repose ses yeux sur sa sœur, assise entre Miss Kendra et Arthur.
Pétale : Surtout toi.
Livia s’attendait visiblement à ce genre de chose, puisqu’elle ne bronche pas une seconde.
Pétale : Allez-y…
Miss Kendra : Quelles sont vos réactions face à l’intervention d’Iscariote dans votre match face à Estilo?
Pétale : Prévisible.
Miss Kendra : Si vous vous y attendiez, pourquoi avoir été surprise?
Pétale : Je croyais qu’il allait au moins attendre plus longtemps dans le match pour le faire. Je sais qu’il a des raisons d’avoir intervenu pour nous affronter tous les deux, et je suis certaine qu’il va les donner bientôt… J’ai toujours dit que je ne faisais jamais rien sans raisons, et c’est un peu ça aussi pour Iscariote.
Arthur Tollen : Vous n’êtes pas fâchée qu’il ait intervenu?
Pétale : Aucunement… J’avais dit que je serais à Retribution, et j’y serai. Alors pourquoi je serais fâchée? Si le match avait continué normalement, j’aurais peut-être perdu, et par ce fait, je n’aurais pas été de Retribution. Pourquoi me plaindre? Parce que j’affronte pas seulement Iscariote? La présence d’Estilo dans ce match ne me dérange pas tant que ça, finalement. Il a voulu à tout prix être dans cette histoire, il y est, maintenant. Je ne peux pas l’en sortir de force. J’ai essayé de lui faire comprendre que c’était mes affaires à moi, il s’est entêté, et voilà ce que ça a donné : Un triple treat à Retribution.
Ed Bundy : Mais vos chances de gagner se retrouvent donc diminuées de beaucoup…
Pétale : C’est un fait… Mais vous savez, Ed… Je n’ai encore jamais reculé devant un match. J’ai toujours amené mon cul dans le ring, et affronté celui qui se trouvait devant moi. Peu importe qu’on soit trois au lieu de deux... Même si ça diminue de beaucoup de chances de gagner. Iscariote a pris une décision, et je vais la respecter. Iscariote a décidé de régler deux dossiers en un seul match, fine! Ses petites analyses amusantes, sa mauvaise capacité à voir juste, devant deux personnes comme Estilo et moi, ça pourrait lui nuire plus qu’il pense. La seule chose positive dans cet affrontement à trois, c’est que personne ne sous-estime personne. On connait tous, quelque part, les dangers liés aux autres devant nous.
C’est ce qui rendra ce match si spécial, mis à côté des autres. Il n’y a pas de « je suis meilleur que toi » et toutes ces saloperies. On ne cherche pas à savoir qui c’est qui a la plus grosse paire de couilles (en passant, c’est certainement moi, pour ôser vouloir affronter des gars comme ça). On sait que ce match sera tout sauf facile. On sait tous les trois qu’on en sortira peut-être même pas sur nos pieds. La seule chose qu’il y a, c’est une putain de grosse flamme que personne va pouvoir nous enlever. On se ré affronterait dans 5 ans ça serait pareil. Certes, on veut battre l’autre, qui pourrait nous en vouloir pour ça!? Mais je ne crois pas que ça soit pour dire qu’on est meilleur que l’autre. C’est une rivalité trop « personnelle » pour ça.
Arthur Tollen : Donc, si je comprends bien, vous ne pensez pas être meilleure que vos adversaires?
Pétale éclate d’un rire franchement sincère.
Pétale : Meilleure dans le ring qu’Iscariote ou Estilo? Non, je ne crois pas. S’il y a une chose qu’on peut voir immédiatement en nous regardant tous les trois, c’est qu’on ne peut pas nous départager. Personne ne peut prédire avec certitude qui sortira gagnant à ce match. Tout ce qu’on peut dire, c’est des suppositions. Celui qui affirmera avec une certitude inébranlable qu’il gagnera est juste inconscient de ce qui l’attend dans ce ring. Mais on sait tous les trois qu’on DOIT gagner.
Livia : Et si tu perds?
Pétale : Livia, t’as déjà vu ces deux bonhommes là dans un ring?
La jumelle hoche évidemment la tête.
Pétale : Donc tu sais aussi bien que moi que je ne pourrai pas être écoeurée par une défaite contre eux… Déçue oui, mais frustrée, jamais. Ils ont tous les deux été champions de la SOW. Si ça n’a aucune valeur pour certains ici, pour moi, ça en a une. Et c’est certainement pas la dernière ceinture qu’ils auront, laissez-moi vous en passer un papier. Je serai déçue de ne pas avoir réussi ce défi que je me suis donné, c’est tout. J’ai la conviction d’être capable de les battre, reste à le prouver, huh.
Elle sourit et Frank, derrière son dos, fait de même.
Pétale : Maintenant, c’est pas que je veux vous foutre dehors, mais je vous laisse une dernière question.
Tous : Vous affrontez Kim au prochain Axe… Comment voyez-vous ce match?
Pétale ricane, avant de se lever lentement et de regarder Frank par-dessus son épaule.
Pétale : Veux-tu répondre à celle-là?
Frank s’approche du sofa et se place juste derrière.
Frank : C’est un match comme un autre, qui ne finira probablement jamais. Les chances d’une autre intervention sont excellentes, et ce n’est qu’une perte de temps pour les deux femmes. Pétale n’a aucun intérêt à affronter Kim, et cette dernière ne doit pas en avoir un grand non plus, puisqu’elles ne sont pas la cible l’une de l’autre.
Pétale : Je respecte Kim. Elle est bonne dans un ring, pas de doutes là-dessus. Ce serait un pur plaisir de l’affronter en d’autres circonstances, mais présentement, ça n’a aucun intérêt. On aurait aussi bien fait de nous mettre dans un tag team match, avec en face nos adversaires respectifs. J’aurais fait équipe avec Kim avec plaisir en plus. Mais on a décidé de nous faire perdre notre temps en se battant l’une contre l’autre. La cerise sur le sundae aurait été de nous écœurer avec un bra and panties match. C’est heureusement pas le cas… Et j’espère que je viens pas de donner l’idée à Garza. Espérons que l’intervention se fera pas trop attendre.
Elle sourit malgré tout.
Pétale : Mais si vraiment ce match se déroulait normalement, j’ai tout de même hâte. Kim pense qu’elle doit montrer à Garza ce qu’elle peut faire pour récupérer son titre? C’est une occasion en or de le faire. Je lui donnerai tout ce que j’ai pour elle, et j’espère sincèrement qu’elle en fera autant. Je connais pas sa carrière, mais je me doute que si sa progression en tant que femme est comme la mienne à l’époque, je pourrais bien être la seule adversaire qu’elle a eue qui lui donne du respect. Je ne vais pas essayer de la ridiculiser. Kim mérite un adversaire qui joue franc jeu. Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée.
Le quatuor se lève machinalement. Miss Kendra, Arthur Tollen et Ed Bundy quittent les lieux sans plus de mots, franchement contents d’avoir eu des réponses à leurs questions. Livia vient se placer devant sa sœur, donnant un effet de miroir assez troublant.
Livia : Je sais que j’aurais pas du venir… Mais là où on m’a engagée après la fermeture de la SOW, on voulait absolument que je vienne te voir. T’as l’air en forme et j’en suis contente. Je vais t’éviter les sermons sur ce que t’as fait à l’asile… Et je vais aussi éviter d’en parler à maman…
Pétale : Merci Liv’.
Livia sort fouille dans la poche de son pantalon, et tend un papier à Pétale. La lutteuse le prend sans le regarder.
Pétale : C’est quoi?
Livia : C’est l’adresse de la famille où Laurence a été placée… J’ai pris rendez-vous pour lui rendre visite, mais je crois que je vais être malade cette journée-là. Tu t’es déjà fait passée pour moi, pas vrai?
Pétale sourit et met le papier dans la poche arrière de son jeans. Cette idée, venant de Livia, la surprend visiblement beaucoup.
Pétale : Merci… Vraiment.
Livia serre Pétale dans ses bras pendant de longues secondes, puis se dirige vers la porte en saluant Frank d’un signe de tête. Elle s’arrête de l’autre côté de la porte, et regarde sa sœur une dernière fois.
Livia : Quelle chance que maman déteste la lutte, hein!? Elle te croit encore dans cet asile…
Les deux sœurs rient.
Livia : Bonne chance Pétale orientale.
Et elle quitte, laissant Pétale, un sourire aux lèvres. Frank la prend dans ses bras pour la serrer à son tour. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Cr@zY Promos!! Ven 26 Aoû - 8:19 | |
| Après son match, Pétale est allée direct sous la douche, et se trouve à présent assise sur un sofa dans sa loge. Elle porte un jean ample, une camisole noire avec un @ blanc et des espadrilles noires et blanches. Elle rit. Très fort. Ses yeux sont rivés sur la télévision devant elle. La porte de la loge s’ouvre et Frank entre avec un sourire en coin. Il s’installe à côté de la porte et regarde Pétale en continuant de sourire. La rousse tourne les yeux vers lui en continuant de rire et lui fait signe d’approcher. Il s’exécute et s’assoit à côté de Pétale, pour regarder l’écran. Un seul moment du PPV passe en boucle : - Citation :
- Il a une demi seconde d'hésitation... et EVE SIN! ESQUIVE PAR PETALE AVEC UN PONT! ORIENTAL STRETCH! ORIENTALE STRECTH! ELLE A PASSE SES CUISSES AUTOUR DU COU D'ISCARIOTE!Iscariote est à terre, loin des cordes, il a déjà subit un Kiss Of Death surpuissant dans la nuque... IL TAPE! ET ESTILO VIENT CASSER LA PRISE! Mais c'est trop tard!
On frappe à la porte. Francouille entre sans attendre de réponse. Il fait un sourire à Frank qui rit aussi à présent. Il regarde ensuite l’écran et soupire en remuant la tête de gauche à droite. Francouille : Vous voulez que je repasse quand vous aurez fini de…. Comment dire… célébrer?Pétale : Quoi? Sois pas ridicule, Francouille! Entre! Je veux bien répondre à tes questions. Je suis d’excellente humeur et rien ne pourra la gâcher. Même pas tes questions. Prends un siège je t’en pris! Elle étire le bras pour saisir la télécommande et ferme la télé. Elle ne doit pas être déconcentrée pendant cette interview particulièrement importante. Francouille : Parfait alors. Pourquoi regardiez-vous en boucle la fin de votre match? Vous n’avez pas envie de voir la suite du PPV? Pétale : Bien sûr que je veux voir la suite du PPV, mais ça peut parfaitement attendre à demain non? J’ai dit que LE SHOW était CE match… Rien ne presse pour le reste. Je voulais juste savourer encore cette belle victoire.Francouille : Pourquoi ce passage en particulier? Vous connaissant, ce n’est pas seulement pour revoir la fin de votre match. Il y a bien une autre raison derrière tout cela, n’est-ce pas?! Pétale : Vous avez bien raison. Effectivement, revoir la fin de mon match est un plaisir en soit. Mais ce l’est encore plus quand on pense aux choses auxquelles je pense en le revoyant. Si vous saviez Francouille, ce que j’ai pu ressentir quand j’ai vu Iscariote abandonner… C’était… juste… trop fort. Des moments comme ça, c’est d’autant plus fantastique quand on a l’habitude de ressentir que la douleur ou la haine. Francouille : Pourquoi riez-vous devant ces images?Pétale : Parce que je trouve que les circonstances entourant cette victoire sont particulièrement amusantes. J’ai écrit sur mon blog de prier pour que mes cuisses restent bien grandes ouvertes. Estilo n’a pas compris sur le coup, mais je suis persuadée qu’il a compris maintenant. Mais comme sa tentative pour briser la prise : Trop tard. Vous voyez Francouille, j’ai encore prouvé que je faisais ce que je disais quand je m’aventure sur un terrain. Dans ce petit passage du match, je l’ai fait plus d’une fois. La première, en faisant taper Iscariote une deuxième fois. La PIRE humiliation pour un homme comme lui, tu le sais Francouille. Elle se lève lentement, puis se dirige vers son sac, d’où elle sort un ordinateur portable, qu’elle vient poser sur les genoux de l’intervieweur et pendant qu’il démarre, elle marche derrière Francouille en souriant à Frank. Lorsque l’ordinateur est enfin prêt, elle clique à quelques reprises. Pétale : 25 juin… - Citation :
- Et tu veux savoir? Je rêve d'un moment où tu te trouveras entre mes cuisses et que tu taperas le sol avec ta paume. Comme tu l'as déjà fait. Ce jour-là, l'arbitre me tiendra la main bien haute et pour toutes les fois où tu m'as repoussée du revers de la main comme tu l'as si bien dit, je t'aurai humilié encore une fois.
Pétale : J’ai DIT que je le ferais, et je L’AI FAIT. J’ai bien hâte de voir sa réaction à cet abandon. Deux putains de fois, je l’ai battu à son propre jeu. Et lui, combien de fois m’a-t-il battu au mien? Elle porte un index à son menton et sourit. Pétale : Aucune. Il avait foutrement raison quand il disait qu’il était dans ma toile. Il l’est. Et il va y rester. C’est tout. Maintenant, la deuxième chose qui me fait rigoler en voyant cette fin de match.Elle fait encore quelques clics, puis on entend la voix d’Iscariote venir de l’ordinateur. - Citation :
- Iscariote: Je vais te battre Pétale Orientale. Et si je dois d'abord réaffronter mes démons en détruisant Estilo, je le ferais. Mais je vais te battre. Lorsque l'on sera face à face, ca sera la fin de cette fausse Pétale... Sois tu en termineras une partie de tes mains en me battant lors de notre rivalité, et alors crois moi, j'accepterais publiquement que j'avais tort et que tu n'es pas cela.
Pétale : J’attends aussi ça avec une grande impatience. Entendre Iscariote dire qu’il avait tort… C’est à peu près aussi rare que de m’entendre MOI dire que j’avais tort. Mais pour mon plaisir personnel, je tiens juste à rappeler à Iscariote qu’il a pas seulement perdu, il a abandonné. Dans LE ppv de l’année. Je dis ça comme ça hein! Elle « tousse », et reprend l’ordinateur portable pour le poser sur la table basse. Elle sourit ensuite à Francouille, puis se rassoit sur le sofa. Pétale : Une autre raison pourquoi je rigole en regardant cet extrait en particulier, Francouille…Attendez, on va le regarder à nouveau ensemble, et vous comprendrez.Elle rallume la télévision, et on revoit encore l’extrait. - Citation :
- Il a une demi seconde d'hésitation... et EVE SIN! ESQUIVE PAR PETALE AVEC UN PONT! ORIENTAL STRETCH! ORIENTALE STRECTH! ELLE A PASSE SES CUISSES AUTOUR DU COU D'ISCARIOTE!Iscariote est à terre, loin des cordes, il a déjà subit un Kiss Of Death surpuissant dans la nuque... IL TAPE! ET ESTILO VIENT CASSER LA PRISE! Mais c'est trop tard!
Pétale : C’était quoi cette hésitation d’Iscariote? S’il voulait pas gagner le match fallait le dire plus tôt. On aurait arrangé quelque chose pour que ça devienne un one-on-one entre Estilo et moi! Il ne faut jamais AU GRAND JAMAIS hésiter devant moi. Même une demie-seconde. Iscariote est plus au courant de ça que n’importe qui ici! Surtout sachant combien je peux être calculatrice. Ça m’a donné le temps nécessaire à prévoir ce qui venait. Surtout considérant que je connais si bien le prêtre. Une putain de demie-seconde peut tout changer dans un match contre moi. C’est pas compliqué, tu fonces ou tu fonces pas. Mais tu n’hésite SURTOUT PAS. Francouille : Pourtant, juste un peu avant ça, vous avez hésité à faire votre finisher à Iscariote.Pétale : Bien sûr. Mais je ne voulais pas qu’il perde ce match sans avoir vu ce qui lui a coûté la victoire. J’aurais pu l’assommer et gagner. Facilement, même. Mais ça m’aurait donné quoi sur le moment? Il n’aurait su ce qui s’était passé qu’en le voyant plus tard. Le Kiss of Darkness est un bon moyen d’écraser un homme au sol… Lorsqu’il est bien appliqué. Attaquer dans le dos n’est pas un problème en tant que tel pour moi… Mais à cet instant-là précisément, ça aurait rendu la victoire beaucoup moins importante à mes yeux. Je fais beaucoup plus confiance au Orientale stretch pour gagner… En plus d’éprouver un malin plaisir, un peu pervers même, à l’appliquer… surtout sur un homme qui répugne à se trouver entre mes cuisses. Francouille : Pour la suite, donc?Pétale : Aucune idée… Pour moi cette affaire est réglée. Si Iscariote ne considère pas cette victoire, c’est tant pis pour lui. Je peux lui faire revoir ces images encore et encore s’il le faut… - Citation :
- Il a une demi seconde d'hésitation... et EVE SIN! ESQUIVE PAR PETALE AVEC UN PONT! ORIENTAL STRETCH! ORIENTALE STRECTH! ELLE A PASSE SES CUISSES AUTOUR DU COU D'ISCARIOTE!Iscariote est à terre, loin des cordes, il a déjà subit un Kiss Of Death surpuissant dans la nuque... IL TAPE! ET ESTILO VIENT CASSER LA PRISE! Mais c'est trop tard!
Pétale : J’ai gagné, vous avez perdu. Fin de l’histoire.
Vous m’excuserez maintenant, mais je suis exténuée. Et j’ai encore un peu mal à ma gueule. La caméra fade donc out… Non. Pétale : Oh tant pis, une dernière fois. - Citation :
- Il a une demi seconde d'hésitation... et EVE SIN! ESQUIVE PAR PETALE AVEC UN PONT! ORIENTAL STRETCH! ORIENTALE STRECTH! ELLE A PASSE SES CUISSES AUTOUR DU COU D'ISCARIOTE!Iscariote est à terre, loin des cordes, il a déjà subit un Kiss Of Death surpuissant dans la nuque... IL TAPE! ET ESTILO VIENT CASSER LA PRISE! Mais c'est trop tard!
Maintenant, la caméra fade-out sur un rire de Pétale. |
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