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Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Quand Pétale sort... Dim 26 Juin - 7:27 | |
| C'est ici que seront postées les promos qui n'ont pas rapport avec les feuds du moment.
Des promos qui n'ont pour but que de faire évoluer les relations de la Cr@zY G!rL. |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Dim 26 Juin - 7:40 | |
| On se retrouve dans un bar plutôt tranquille, où tous les clients ont un certain âge. Ils jouent au billard, boivent de la bière, parlent fort, rient fort et parfois même, se tapent fort sur la gueule. Les quelques serveuses qui y travaillent sont dans la trentaine, habillées de décolletés plongeants et de mini shorts. Le barman est un gros homme dans la quarantaine avancée, avec des tatouages partout sur les bras, et une grosse barbe fournie. Bref, un vrai repère de princesse. La plupart des clients sont des hommes, plus précisément des motards, accompagnés de leurs femmes ou simplement seuls.
Au fond du bar, une personne ne cadre pas dans le décor. Pétale. Elle est assise à une table bien tranquille à les regarder s’amuser comme une bande d’animaux. Une serveuse vient la voir en la regardant bizarrement, et ramasse la dizaine de verres vides devant elle. Pétale la regarde en souriant et commande la même chose, 4 fois. La serveuse la regarde drôlement avant de retourner au bar chercher ce qu'elle a demandé, et revient, avant de poser les verres un à un sur la table. Elle retourne ensuite passer aux autres tables, laissant Pétale regarder ses verres pleins, un sourire en coin aux lèvres.
???: Ce monde est envahi d'animaux, il me semble. Un vrai spectacle à regarder dommage que Tracy ne soit pas là pour admirer.
Pétale lève les yeux de ses verres et trouve ce dont elle avait bien besoin.
Pétale : Ne sois pas ridicule, tu es certainement le pire animal d’entre tous, ALMARIK.
La caméra se tourne vers Almarik, qui est assis en face de la lutteuse de Axe. Il semble vêtu d'un costard, similaire comme Al Pacino dans l'avocat du Diable.
Almarik: Toujours pas changé à se que je vois?
Si Pétale avait choisi ce bar parmis tous ceux qu'il y avait dans toute la ville, c'était pour être tranquille, toute seule. Elle n'avait pas envie de discuter, encore moins avec quelqu'un comme Almarik.
Pétale: Au contraire, Almarik... J'ai beaucoup changé, vois-tu... Y'a pas si longtemps, j'aurais déjà tout lancé par terre pour prendre la table et te la balancer en pleine gueule. Mais comme tu vois…
Elle passe son doigt sur le rebord d'un de ses verres, faisant des ronds lents.
Pétale: Tout est encore en place, pour l'instant du moins.
Elle avait dit la dernière partie de la phrase sur un ton arrogant, presque de défi. Elle prit son verre et le vida d'une traite, avant de le poser devant Almarik, et de le pousser du doigt pour le faire tomber sur la table.
Pétale: Mais dis-moi, comment se fait-il que tu sois là? Draven ne t'avait pas tué?
Almarik: Ton ex petit ami, a tout simplement oublié de s'assurer que la proie soit belle et bien mort. Se qui explique pourquoi je respire toujours dans ce monde.
Il observe tout ses verres sur la table oû la jeune femme rousse est situé et il excise un sourire.
Almarik: Que me vaut l'honneur de tous ces verres sur la table? D'oublier ta défaite face à Iscariote?
Pétale éclate de rire. Un long rire, sincère.
Pétale : De quelle défaite parles-tu, grand guignol ? Ah! Ce qui s’est passé à Axe? Vous autres, les idiots de bas étage, ne comptez que les victoires écrites, n’est-ce pas? Si le compte de 3 est fait sur l’adversaire, c’est une victoire, hein?! Pour moi, ce n’est plus le cas. Que l’arbitre lève mon bras ou celui de l’adversaire n’a pas d’importance à mes yeux. Encore moins quand j’affronte Iscariote. Tu vois, Almarik…
Elle saisit un autre verre et l’avale aussi rapidement que le premier.
Pétale : Ce qui nous différencie tous les deux, c’est que tu recherches le pouvoir, la gloire, alors que moi, en faisant un peu n’importe quoi, je brille plus que tu ne réussiras jamais à briller. Je suis au dessus de ça. Ce qui m’importe n’est pas de gagner le plus de matchs possibles, ni de remporter plus de titres que les autres. Ma valeur est prouvée depuis longtemps. Je vise autre chose, maintenant.
Le maître des ténèbres rit à son tour et se met à prendre un verre d'alcool.
Almarik: Ma défaite contre James Strike ne vallait pas grand chose, cela n'était qu'un prétexte de me servir de Yuris comme guet-apens pour avoir son attention. Il y a un point oû on se ressemble, c’est lorsqu'on veut obtenir quelque chose, on ferait tout pour l'avoir. Et toi c'est bien sûr de ne plus devenir la suceuse de sang qui est ta seule raison de vivre. Serait-ce pour oublier que tu as sortie avec un incompétent soumis tel que Draven?
Pétale regarde Almarik avec un regard mauvais, comme si elle était prête à lui sauter à la gorge pour le tuer une bonne fois pour toute. Elle se ressaisit cependant très vite.
Pétale : Oh je t’en prie, sers-toi! Qui t’as dit que je voulais changer, Almarik? Draven n’est peut-être pas parfait, la preuve tu vis encore, mais il était loin d’être soumis et incompétent. Il vaut mieux dans un ring que tu ne vaudras jamais.
Almarik: Je peux sentir à l'intérieur de toi, que tu passé à un autre histoire maintenant que Draven n'est plus dans ta vie. Cela se voit, il y a quelque instant, on pouvait sentir que tu voulais me tué. Tu peux toujours nier, dans le fond je sais que tu as envie de retrouver ton passé. Lorsque tu pouvais voir la lumière de jour. Tu as beau de vouloir le défendre. Mais tout est à cause de lui, si je suis vivant, si tu as tout perdu et que tu te retrouves dans un asile.
Almarik se met à rire.
Almarik: Certes, mais il est la raison pourquoi je suis toujours en vie. Tu as beau vouloir le défendre mais je sais que tu comptes tout oublié, ne serait-ce pas la raison pourquoi tu as envie de redevenir humaine? Je peux sentir au fond de ton âme, c'est se que tu désire car tu veux tout oublié sur cet imputant de vampire qu'est Draven. Quel désire vraiment ridicule, cela serait dommage de gaspiller un cadeau de l'obscurité qui pourrait permettre de nuire à Iscariote.
Pétale : Le simple fait que je respire et ouvre la bouche nuit à Iscariote, vampire ou non. Il me haïssait avant ça, et m’haïra toujours. « L’obscurité » comme tu dis, ne réside pas en mon vampirisme. Et si ne plus être vampire me permet de ne plus être mise dans la même classe que des gens comme toi, je veux bien m’en débarrasser. S’il y’a une chose que je déteste plus qu’Iscariote, ce sont les gens comme Darkside et toi. D’ailleurs, tu as toujours été dans son ombre.
Tu n’as jamais valu la moitié de ce qu’il valait, même s’il ne valait pas grand-chose. Tu ne vaux même pas autant que James Strike. C’est une honte de savoir qu’à l’intérieur je suis aussi froide et vide qu’un être tel que toi. Ça donne envie de dégueuler. Là est une raison pour laquelle je commence à avoir envie de redevenir humaine. Une personne comme toi ne peut pas être heureuse. Tout est trop mort en toi. Tu es complètement vide.
Almarik ne pouvait guère sentir à l'idée d'entendre le nom Darkside de sa bouche. Il aurait plus s'en prendre à Pétale sur le champ mais il préfère garder son sang froid.
Almarik: Petite idiote!! Tu as de la chance que nos chemins se croisent pas, car je t'aurais montré à quel point je ne suis pas comme Darkside. Que je suis plus supérieur que lui. Darkside n'est rien d'autres qu'une FARCE!!! Tout comme ton insolence et le fait que tu craches sur tout se que je suis pour. Jamais la lumière n'auras le dessus sur les ténèbres, tant si longtemps que je respire mon règne de terreur va continuer.
Il se met à boire un verre d'alcool.
Almarik: En commençant par James Strike...
Pétale : Règne de terreur? Awww come on Almarik. Tu parles comme si tu avais accompli de grandes choses, alors que t’as rien fait. Darkside a fait quelque chose, au moins dans sa vie.
Elle se lève debout, se penche par-dessus la table et fout son avant bras devant les yeux d’Almarik, pour mettre la cicatrice du Bestiaire sous les yeux de l’homme. Elle détestait profondément Darkside, mais ne pouvait nier son implication dans ce qu’elle était devenue.
Pétale : Le reste peut se passer de mots je crois.
Elle se mit à marcher, puis se retourna lentement vers Almarik.
Pétale : Et au cas où tu l’aurais oublié, si vraiment je voulais oublier une défaite, je ne boirais pas de l’alcool. Les vampires ne sont pas affectés par ça. Maintenant tu m’excuseras, je vais aller quelque part où je peux être tranquille pour vrai.
Almarik se leva aussi debout en gardant les bras croisés.
Almarik: Épargne pas tes balivernes, tu peux les garder pour toi. Au cas que tu ne réalise pas c'est la raison pourquoi je suis de retour à la WWA. Pour faire ma marque, pour accomplir des choses plus horribles que ce pseudo-Dieu. Au point de te faire regretter ces choses absurdes que tu oses dire sur mon compte. Chéris-ce moment que tu vas passé avec Iscariote car lorsque nos chemins se croiseront, tu ne seras rien d'autres qu'une insecte que je vais écrasé à l'aide de ma botte.
Il s'approche vers la figure de Pétale.
Almarik; Et c'est une promesse!
Pétale prend un air surpris.
Pétale : Wahou! On me l’avait jamais faite celle-là! Allez, je te laisse payer la note. Adieu.
Elle quitta ensuite sans se retourner, laissant Almarik coincé avec la serveuse qui attendait qu’on paie.
Almarik: Sale petite garce!!
La serveuse le regarde d'un air étrange.
Serveuse: Hmm monsieur vous allez payé maintenant? ( Elle remarque qu'il ne dit rien) Monsieur!?
Il attrape alors la gorge de la serveuse pour l’étrangler, en lâchant sa frustration d’avoir été largué par Pétale sur elle, alors que tout le monde s'affole de cette scène. Soudains le bar est plongé dans l'obscurité total, servant de distraction au motard qui s'apprêtait à abbattre Almarik sur le champ. Lorsque la lumière fût, on ne voit plus aucune trace de ce dernier.
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| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Lun 27 Juin - 8:55 | |
| Pétale est assise devant une table dans un restaurant, en compagnie de Frank. Elle a l'air d'avoir la tête ailleurs, et n'écoute absolument pas ce que son ami est en train de raconter. Il l'a sans doute remarqué, mais continue de parler, comme par réflexe. Pétale tient entre le pouce et l'index la croix en or qu'elle porte au cou. Elle la porte lentement à ses lèvre, l'air pensive. Elle réfléchit. Elle ne sait plus quand elle a pu goûter du sang pour la dernière fois. Cette question lui trotte dans la tête depuis son réveil. L'instinct commence à prendre le dessus sur la volonté. Devrait-elle rentrer? Chaque personne ici est une possible victime. Une tentation. Elle regarde autour d'elle. Le restaurant est évidemment plein... Elle sursaute en réalisant que Frank vient de s'adresser plus directement à elle, et laisse tomber la croix qui s'échoue sur le haut de sa poitrine.
Pétale: Quoi?
Frank: Est-ce que ça va? T'es blême...
Pétale: Oui maman, ça va... Je pense à... à... Iscariote.
Mensonge... Frank l'aura compris. Il sait ce qu'elle pense mieux que n'importe qui. Mais il ne peut se douter que ce qu'elle pense présentement, c'est qu'il a un cou magnifique. Elle passe sa main sur son propre cou. Sa respiration commence à devenir difficile. Frank se relance donc dans son monologue. Pétale penche légèrement la tête à gauche pour voir mieux le cou de Frank, caché par un bras qu'il a levé pour prendre une gorgée de son verre de vin. Elle inspire profondément. Elle peut presque sentir l'odeur de son sang à travers tout ce qui les sépare, elle et l'épais liquide rouge. Elle ferme les yeux et remue la tête, comme pour se réveiller. Ressaisis toi!
Frank:Je crois bien que finalement, j'ai réussi à trouver où vivent tes filles...
Ses filles! Combien de fois elle s'est inquiétée de leur faire du mal? Combien de fois des blessures d'enfants ont failli lui faire perdre la tête! Un sang si pur... Celui d'enfants... Elle n'y avait jamais goûté! Quoi?! Voyons Pétale!
Pétale:Je vois...
Frank:C'est tout? Je m'attendais plus à quelque chose du genre tu me saute au cou, me couvre de baisers pour me remercier, te met à pleurer, et tout le truc d'une mère contente et soulagée à l'idée de pouvoir voir ses filles bientôt!
Lui sauter au cou?! S'il savait comme c'était ce qu'elle rêvait de faire présentement!
Pétale:Je... Oui, j'imagine...
Frank:Bon, j'imagine que c'est pas le temps d'en parler maintenant... Et veux-tu s'il te plait arrêter de fixer mon cou? Ça commence à devenir bizarre...
Ça devait l'être, oui... Elle releva les yeux pour croiser ceux de Frank.
Pétale:Désolée...
Frank met ses deux mains sur la table, de chaque côté de son assiette vide. Celle de Pétale est entièrement pleine.
Frank: Tu vas me dire ce que tu as. Tu n'as rien mangé, et en temps normal, tu manges deux fois plus que ce que ton assiette contient. Alors tu vas me dire ce qui se passe dans ta jolie petite tête, ou bien je trouverai moi-même. Tu ne pensais pas à Iscariote, je le sais très bien.
Pétale:J'ai faim.
Frank: Bah mange!
Pétale place ses mains de la même façon que Frank a posé les siennes. Elle se penche légèrement vers l'avant et continue de le fixer dans les yeux.
Pétale: Pas de cette manière-là.
Frank: Veux-tu qu'on sorte te trouver quelque chose... m'enfin quelqu'un? Parce que là, j'ai l'impression que si tu fais pas quelque chose, je pourrais bien me trouver à être ta pauvre victime dans les prochaines minutes...
Pétale: Non. J'ai pas envie de mordre quelqu'un. J'en ai plein le cul.
Elle se lève en repoussant sa chaise si loin vers l'arrière que la chaise tombe vers l'arrière.
Pétale:Tu devrais rester loin pour quelques temps Frank.
Frank:Hors de question!
Pétale:Je t'ai pas demandé ton avis.
Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, elle avait laissé échapper un grognement qui avait fait tourner la tête de tout le monde présent dans le restaurant.
Pétale:Je vais me contenter de mon propre sang aussi longtemps que ça marchera... Ce qui veut dire pas très longtemps. Quelques heures tout au plus. Bonne nuit Frank.
Et c'est ainsi qu'elle part, laissant Frank seul et inquiet. |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Lun 29 Aoû - 7:03 | |
| Saguenay Dimanche, 14:43 Pétale entre dans un grand local au milieu duquel se trouve un ring. Dessus, se trouvent deux hommes, un jeune asiatique et un blanc qui, visiblement, se fait massacrer. Des équipements sont posés partout, et les murs sont emplis de photos. La plus grosse est celle de Pétale, juste à côté de la porte de ce qui semble être un bureau. La jeune femme regarde longuement le combat qui se déroule dans le ring et finit par marcher vers la grande photo d’elle, qu’elle regarde maintenant en souriant. Elle frappe à la porte juste à côté, et un homme lui ouvre la porte. Il semble à la fois surpris et très content de la voir devant lui et lui fait la bise, avant de lui prendre les deux épaules et de la regarder attentivement. L’homme : T’as pas l’air en forme ma jolie…Pétale : Salut Dave.Elle jette un regard par-dessus l’épaule de Dave, à l’intérieur du bureau, comme si elle cherchait quelque chose. Pétale : Mike est pas là?En même temps qu’elle finit de poser la question, elle pivote rapidement vers la droite, et coince un kendostick qu’un autre homme tenait pour la frapper avec. Elle serre fortement l’arme entre son bras et son corps, puis passe sa main sur le kendostick pour le saisir d’une poigne de fer. Elle sourit alors subitement à l’homme qui venait d’essayer de la frapper. Pétale : En parlant du loup!Mike : Fallait que je test tes réflexes, fillette!Pétale : Arrête de m’appeler comme ça! J’ai réussi vos tests y’a longtemps. Mike : Je sais… Malheureusement…Dave et Pétale éclatent de rire, et Mike sourit malgré lui. Dave : Mike s’emmerde depuis que tu luttes comme une grande. Pétale : J’peux vous parler quelques minutes? À moins que vous préfériez qu’on attende que les kids aient fini…Mike : T’es folle? Sont sans intérêt, ces p’tits cons! Ils aiment pas le hardcore, T’IMAGINE!?Pétale : Connaissent rien ouais. Elle fait ensuite un clin d’œil à Mike qui rigole lentement en la poussant vers le bureau. Une fois tout le monde rentré, Mike ferme la porte, et pose le kendostick juste à côté. Pétale regarde l’arme de longues secondes pendant que les deux hommes s’assoient. Dave : Reste pas debout, voyons!Mike : Assis-toi fillette. Pétale sourit doucement avant de se laisser tomber sur une chaise devant les deux hommes. Elle est visiblement exténuée. L’énergie qui lui restait est passé dans ces 5 heures de conduite jusqu’au Saguenay. Pétale : J’ai besoin de votre aide… Dave : On s’en doutais tu sais… On suit ta carrière depuis le départ tu devrais savoir ça. T’es notre plus grande réussite après tout…Pétale : Arrête, vous avez eu plein d’autres excellents élèves.Mike : Ouais… Sauf que t’oublies un détail… Très important en plus… De tous ceux qui sont passés ici, y’en a pas un qui peut rivaliser avec c’qu’on a fait de toi. T’es une lutteuse d’exception, fillette. Faut te rendre à l’évidence.Dave : On a rarement vu quelqu’un d’aussi complet passer ici. Oui, on en a plusieurs qui avaient du talent à en revendre, mais comme toi? Nah!Mike : T’as quelque chose que la plupart d’entre eux ont pas… Une calisse de paire de couilles.Pétale : Mouais… Ben mes couilles commencent à avoir des coups, là.Léger silence. Dave : Ouais… fallait t’y attendre en même temps. La compétition tu sais ce que c’est non? T’as toujours été agressive dans ce domaine-là si j’me souviens bien.Mike sourit. Mike : C’est pour ça que t’es si forte en hardcore d’ailleurs.Pétale sourit à son tour. Pétale : Ça m’emmerde de vous demander ce service-là. Croyez-moi que si je pouvais faire autrement, j’le ferais…Dave : Dis-nous ce que tu veux et on te l’accorde sans problèmes.Pétale : C’est complètement con. J’ai pas l’impression d’avoir déjà eu peur de qui que ce soit… Mais j’ai réalisé y’a pas longtemps que j’avais beaucoup plus de monde à dos que je pensais… J’ai trop une grande gueule, j’fais des choix qui sont probablement plus perçus comme mauvais aux yeux des gens… J’ai trahi plus de gens que j’peux en compter. J’ai dit des choses qu’on a pas vraiment appréciées non plus. J’ai fait mes choix, toujours sans m’occuper des autres. De toute façon j’ai pas besoin de vous raconter tout ça, vous le savez.Mike : Fillette… T’as toujours été comme ça. D’aussi loin que j’me souvienne, tous tes camarades d’entraînement ici finissaient toujours par vouloir t’étrangler. Même nous, des fois…Dave rit en acquiesçant ce que dit son collègue. Pétale sourit. Pétale : Ouais, je sais. Mais le fait est que… À force de semer, on finit par récolter. Sauf qu’avec tout ce que j’ai semé, qui s’est accumulé… Et vous êtes loin d’imaginer que c’est fini… Bref. La plupart des gens dans le domaine ont des mesures de sécurité autour d’eux. J’ai toujours considéré que j’en avais pas besoin. Mais j’me rend compte que c’est idiot. Oui, j’suis dangereuse. Mais y’a un tas d’autres personnes qui le sont aussi. J’suis pas surhumaine non plus. C’est pour ça que je me tourne vers vous… Vous m’avez tout appris. Mike, sans toi, j’pleurerais encore à l’idée de monter dans un ring et de me faire taper dessus avec un tas de trucs. Dave, si je t’avais pas eu, j’aurais jamais appris à faire des soumissions et à en contrer…
Vous êtes les meilleures personnes pour m’assurer une sécurité. Vous êtes aussi les seuls en qui j’peux avoir confiance aveuglément. Je sais que j’vous en demande beaucoup. J’aimerais emprunter vos meilleurs élèves pour s’occuper de ça. N’importe lesquels… Vous me les amenez, j’les prend sans même vérifier qu’ils valent la peine…Mike : Quoi? Dave : Ouais?Pétale est surprise de les voir réagir de cette façon là. Elle baisse les yeux, et soupire. Mike : Tu penses qu’on va les envoyer EUX s’amuser? Tu penses que j’vais rester ici à me faire chier quand personne veut ou a le talent pour le hardcore? Les jeunes d’aujourd’hui sont des chiffes molles, dans la plupart des cas. Rien à voir avec toi… Toi, fillette, tu vaut la peine qu’on s’occupe de ton cas. JE vais m’occuper de ça. Compte sur moi. Ça fait longtemps que j’ai pas eu droit à de l’action, moi. Dave sourit d’un air doux. Dave : On leur fait pas confiance à ce point, aux kids, Pétale… On va s’en occuper, nous.Pétale relève des yeux hyper ronds. Pétale : Whut? Les gars vous êtes pas sérieux! Vous avez des élèves à vous occuper…Dave : Personne est irremplaçable, Pétale. Le directeur nous trouvera des remplaçants dans le temps de le dire. Qui de mieux que ceux qui t’ont tout appris pour protéger ton cul?Mike : Ouais… Mais ça me fait bien chier par contre pour un truc...Dave : Quoi? Mike : Beh… Wong! Il a du talent lui… On peut pas le tenir tranquille, mais bon. Il se débrouille bien quand même.Dave : Ouais, t’as raison.Mike se lève subitement et ouvre la porte du bureau. Il beugle alors le nom « WONG! », puis fait signe de venir. Il retourne ensuite à sa place et s’assois. En quelques secondes, le jeune asiatique que Pétale avait vu dans le ring en arrivant entre dans le bureau, une serviette blanche autour du cou. Il dévisage la jeune rousse, puis regarde ses profs. Dave : Entre.Mike : Ferme la porte.Le jeune homme s’exécute, puis s’assoit sur une chaise libre à côté de Pétale, qu’il regarde encore une fois d’un regard mauvais. Pétale a cette impression bizarre d’être étudiée dans les moindres recoins de son âme. Elle maintient néanmoins le regard du dénommé « Wong », et lui rend finalement la pareille. De longues secondes s’écoulent, pendant lesquelles Dave et Mike regardent le plafond, les bras croisés sur la poitrine, un sourire ironique aux lèvres pour l’un, une grimace d’impatience pour l’autre. « Wong » finit par briser le contact. Pétale ayant gagné fait un sourire en coin à Mike qui lui fait un clin d’œil. Mike : On a quelque chose à te proposer le jeune. Dave : Quelque chose que tu peux pas refuser. À moins que tu veuilles rester ici et t’emmerder… Parce que sans nous, c’est ça qui t’attends.« Wong » : Sans vous?Mike : Ouais… On part, tous les deux. On va aller rendre un service à notre étoile.« Wong » : Pétale. Ouais. Pourquoi m’avoir fait venir?Dave : On veut que tu viennes avec nous. Montréal ça te branche? « Wong » : Ouais.Mike : Tout ce que t’auras à faire, c’est t’assurer qu’il arrive rien à la fillette à ta droite.« Wong » regarde Pétale, une petite grimace de dégoût au visage. Pétale : Qu’est-ce qu’il a?« Wong » : C’est ta faute si mon surnom est Wong. Pétale : Oh wait… Sérieux? Tu m’en veux parce que peu importe qui passe ici a un surnom jusqu’à ce que tu fasses tes tests? Tu veux qu’on échange? Tu serais fillette.« Wong » : Non merci. Dave : Alors on peut compter sur toi? T’auras tes entraînements quand même, mais ça devrait être avec quelqu’un qui peut te faire travailler bien plus que tes camarades d’entraînement… Pétale aurait donc un 2 pour 1. Un partner d’entrainement, et un garde du corps.« Wong » : Ouais. Mike regarde Pétale en riant. Mike : Il est pas bavard, mais tu verras, il est fiable. Pétale : Aucun doutes. Dave : Bon, on part quand?Pétale : Maintenant. J’ai un match demain, moi. « Wong » : Mouais. J’ai pas mes bagages.Pétale : On trouve de tout à Montréal, t’en fais pas pour ça. J’t’offre tout ce que t’as besoin. En échange, tu conduis jusqu’à Montréal. J’dois dormir un peu. « Wong » : Deal. Et ils se lèvent tous en même temps pour sortir du bureau, pendant que la caméra fade-out. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Jeu 15 Sep - 7:45 | |
| En Revenant d'Axe Chez Pétale Pétale avait repoussé autant que possible la lecture de ce message que Draven lui avait laissé. Elle l’avais mis de côté pour se consacrer à Belzebuth, Nathan Alexander et tout ce qui lui semblait moins… Bizarre. En somme, elle avait fait la sourde oreille, l’aveugle et la muette face aux provocations de son ancien partenaire. Elle avait peu à peu retrouvé un sommeil se rapprochant plus du sommeil qu’elle avait toujours connu. En bref, celui d’une mère, qui dort sur une oreille et de l’autre reste à l’affut d’un bruit anormal dans la chambre de sa fille. Elle avait toujours eu cette crainte qu’on vienne dans la nuit lui enlever son enfant. C’était idiot, mais fondé à la fois. Laurence avait déjà été la cible de tordus qui voulaient jouer avec l’esprit de Pétale comme elle le faisait elle-même avec ses adversaires… Mais maintenant que Laurence n’était plus avec elle, c’était comme si elle avait toujours l’impression que la petite blonde était en danger, permanent celui-là. C’est donc avec ces pensées que Pétale entre dans sa maison, accueillie par Molly qui s’agite de joie. Laurence avait tellement voulu ce chien que Pétale n’avait pas pu lui dire non. C’est qu’elle savait comment s’y prendre, la petite. Promesses par-dessus promesses. La nourrir, ramasser ses besoins, la promener… Évidemment, ça n’avait duré qu’un instant. Pétale s’était retrouvée à tout faire pour s’occuper de la bête, mais maintenant… Elle était bien contente d’avoir plié au caprice de Laurence, encore. Cette pensée est vite bousculée, tout comme Pétale d’ailleurs, par l’entrée de la P Guard. Mike tient le sac de sport de Pétale, qu’il laisse tomber à sa place habituelle; à côté de la porte. « Wong » le suit, mais s’arrête en voyant que le passage est bloqué par la rousse, encore plongée dans ses pensées. Dave, lui, attend dehors, cigarette au bec. Qu’est-ce qu’ils attendent? Pétale réalise soudain ce qu’ils veulent… Qu’elle s’enlève du chemin bien sûr. Et c’est ce qu’elle fait, toujours suivie par Molly, qui ne veut qu’une chose : De l’attention. Pétale se laisse tomber sur la première marche de l’escalier, qui mène à l’étage. Elle caresse la tête de la chienne qui se tortille quand la main de la jeune femme glisse le long de son cou, de son dos. Pétale donne de petites tapes sur le côté de la chienne, avant de se lever et de monter les marches une à une. Elle marche dans le couloir, lentement. Ses yeux passent d’une photo de sa fille à l’autre, à des âges différents. Elle passe devant la chambre, dont la porte est constamment fermée. Y’a pas si longtemps, Pétale aurait ouvert la porte pour vérifier que sa fille dormait bien… Maintenant, plus de raisons de le faire. À quoi bon l’ouvrir, si c’est pour se torturer en voyant qu’elle est encore vide… Pétale s’ennuie de ce moment particulier où elle réveillait sa fille, rien que pour lui dire si elle avait gagné ou pas. Elle revoit la fillette la féliciter en sautant dans ses bras, ou encore lui dire « C’est pas grave maman, on est des gagnantes ici, nous » en lui mettant la main sur son cœur. Ce moment lui manque, mais pas pour les félicitations ou les consolations… elle s’en ennuie parce qu’elle voyait dans les yeux de sa fille qu’elle avait réussi à lui apprendre deux choses. La fierté, mais aussi le cœur. Pétale rit silencieusement devant la porte. Ironique. Le cœur… Pétale continue de ricaner pendant quelques secondes, toujours plantée devant la porte. Ce chatouillement agaçant qui monte en elle… Elle le connait bien. La rage lui a toujours fait cet effet bizarre. C’est d’ailleurs la raison qui la pousse à frapper violemment la porte d’un coup de poing, suivi rapidement d’un coup de tête, dans un grand cri, assez fort pour faire monter la P Guard au grand complet. Pétale reste le front collé contre la porte, et respire vite, très vite. Les trois hommes restent plantés là, devant elle, sans rien dire. « Wong » a l’air plus troublé que les deux autres, qui eux, comprennent ce qui se passe. D’ailleurs, le plus jeune des trois regarde les deux autres redescendre lentement, les yeux remplis par l’incompréhension. Il reste à bonne distance de Pétale, mais ne peut s’empêcher de poser la question. « Wong » : Qu’est-ce que t’as, Pétale?Pétale : DÉCÂLICE! La demande, enfin l’ordre, est sorti d’une voix plus faible que supposée. Pétale constate qu’il est encore là, ne sachant pas trop où se mettre. Descend, c’est simple, crétin. Pétale : VA REJOINDRE LES AUTRES.Elle lève vers lui des yeux noirs, où tout bon sens semble avoir disparu. Toujours dans l’incompréhension, « Wong » descend l’escalier lentement, suivi d’un grognement de Pétale. D’ailleurs, elle accompagne le son par un grand coup de poing dans un cadre qui se brise. Elle regarde la main qui vient de fracasser la petite vitre, et sourit en constatant qu’elle saigne un peu. Rien de grave, bien sûr. Mais l’odeur… Les gens normaux ne la sentent pas, mais Pétale est loin d’être normale. Le sang a une odeur magnifique. Le meilleur parfum qu’on puisse trouver. Pétale ferme les yeux en prenant une grande inspiration. Ça sent le ciel. Elle ouvre les yeux, et essuie finalement sa main sur son chandail. Tant pis, pas ce soir. Elle finit par bouger de devant la chambre de sa fille, puis se dirige dans la sienne. Elle s’installe sur son lit, ouvre le tiroir de sa table de chevet, et sort le livre… Leur « bible »… Elle l’ouvre lentement. La première page a été marquée du sang de Draven. En fait, il s’en est servi pour écrire un message. Pétale reste silencieuse devant celui-ci, et la caméra profite d’un moment où elle reste figée pour dévoiler le message. - Citation :
- « Nous partageons ce sang. Je sens tes envies, tes angoisses, tes sentiments. Je suis plus près de toi que tu ne le crois. J'arrive... »
C’est à ce moment précis qu’entre Mike. Pétale le regarde, sans vraiment avoir conscience de sa présence. Il la connait assez pour être conscient qu’elle est ailleurs, et se racle la gorge, en lui faisant un petit sourire. Il regarde la « bible » et soupire, en allant s’installer à côté d’elle. Au moment où elle lui donne le livre, il le ferme et le pose à côté de lui. Mike : Je sais ce qui est écrit. J’ai regardé pendant que tu dormais le soir qu’on l’a trouvé…Pétale le regarde de ces yeux noirs qu’elle a de moins en moins souvent. Mike : Arrête, sois pas fâchée, j’ai fouillé parce que tu voulais pas qu’on lise… J’ai compris pourquoi on est là. C’est pas compliqué à comprendre.Pétale : Le pire c’est que… C’est vrai ce qu’il a écrit. J’le sens aussi. Mike : T’en fais pas, fillette. Ça va bien aller. On est là non!?Pétale : Mouais… Ça m’énerve. J’ai l’impression qu’on est deux dans ma tête en permanence. Pétale soupire et colle sa tête contre l’épaule de Mike. Il sait toujours quoi dire, en temps normal. Pas maintenant, visiblement. Pétale : J’ai pas envie qu’il réussisse. Je comprends pas vraiment ce qu’il veut… Non en fait je comprends, c’est moi qu’il veut. J’espère qu’il va rester à Bash encore très très longtemps. J’ai d’autres choses à faire que de regarder tout le temps par-dessus mon épaule pendant que je lutte dans le ring. Parce que s’il vient à Axe, c’est ça qu’il va faire. Il va pas s’arrêter avant le stage. Il va descendre directement dans le ring pour m’emmerder. J’ai pas besoin de ça. J’ai assez de l’accro du shopping à surveiller. Pourquoi fallait qu’il revienne? Y’est parti sans vraiment que je sache où il allait, ni pourquoi. Fallait qu’il revienne dans le but de m’avoir? Quand j’ai signé à la WWA, c’était pour prouver ce que je valais dans le ring en solo. Parce que des clowns s’entêtent à dire que j’vaux rien, alors que c’est clairement pas le cas. Pourquoi faut qu’il vienne jouer dans ma tête pour me déconcentrer de mon but?
J’veux dire… Come on! Oui je l’ai attaqué la dernière fois qu’on s’est vus, mais faut en revenir. J’avais mes raisons de le faire. J’en ai jusque là de cette histoire là. J’veux rien savoir de lui. Pour moi y’est mort le jour que je l’ai trahi. Y pourrait pas rester mort?! J’ai pas envie d’être avec lui, encore moins contre lui. Y me foutraient dans le ring en face que j’voudrais pas l’affronter.Mike : Pourquoi?La question avait été posée avec un réel intérêt. Pétale : Parce que… Pour ça aussi j’ai mes raisons. Mais des raisons qu’un vieil humain comme toi peut pas comprendre…Elle sourit malgré la douleur qui la ronge. Mike la pousse sur le lit et se lève. Mike : Chu loin d’être vieux, la p’tite.Pétale le regarde avec un sourire, visiblement forcé. Il a pas conscience… Ou il s’en fout simplement. Pétale : Arrête de dire des conneries. Viens dormir, vieux con. Mike : Mais tu vas faire quoi avec tout ça, là?Pétale : J’vais laisser faire ça, et gérer quand ça sera le temps. Quand même j’irais passer mon temps à penser juste à ça, c’est exactement ce qu’il veut. Je vais pas laisser des problèmes « personnels » déranger mon côté « professionnel ». De toute façon, tant qu’il reste à distance, y’a rien qui va arriver. Le truc avec les vampires c’est de pas foncer vers eux comme un écervelé. J’suis peut-être pas 100% saine d’esprit, mais j’en connais assez sur le bonhomme et les vampires en général pour savoir que c’est la pire idée du monde. Il sait que je sais, et ça aussi je le sais qu’il sait.Mike : Arrête, on dirait Stanley.Pétale rit, de bon cœur cette fois. Pétale : Demain on s’entraîne, encore. On a du temps à tuer, de un. Et de deux, j’ai une carrière brillante à garder en forme, et c’est pas Draven certain qui va m’en empêcher. D’ailleurs, à partir de maintenant, c’est fini. Il aura plus une once d’attention de ma part. Ça va juste l’enrager encore plus, mais je considère que ça vaut la peine de l’emmerder autant qu’il peut le faire pour moi. Tant qu’il a Almarik et Tigerclaw pour passer ses nerfs, mon cul est safe. Après eux, y’aura d’autres personnes. S’il considère que je suis plus importante qu’une ceinture, il va voir que c’est encore plus dur de m’atteindre qu’un titre. Avec un peu de chance, il va retourner où il était et j’aurai la paix.Elle sourit, en levant les yeux vers le plafond. Pétale : J’vais prendre une douche et après j’viendrai me coucher. Puis elle se lève et sort de la chambre, laissant Mike tout seul. Il se penche et ramasse la « bible », qu’il regarde avec des yeux haineux pendant de longues secondes avant de prononcer une série de mots qu’on ne peut pas laisser entendre aux jeunes oreilles! |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Sam 24 Sep - 23:21 | |
| La température extérieure est plutôt fraîche, il fait noir, les gens sont plus habillés qu’il y a quelques semaines. Enfin… sauf Pétale, qui porte un simple t-shirt « Target », et une paire de jeans. Elle est installée sur un banc, dans un parc, et a l’air très perturbée. Elle regarde la caméra, en bougeant lentement la tête de gauche à droite, comme en désapprobation à quelque chose.
Pétale : J’arrive pas à croire ce que j’ai entendu en me baladant sur internet. Vous voulez savoir de quoi je parle?! Frakster. Ce gros égotrip de star incomprise. Cette tentative ridicule de cracher sur l’un des seuls champions à la WWA a être digne de respect. C’est désolant. Pour qui tu te prends, Frakster? Tu te crois plus important que qui que ce soit ici, alors que t’as fait qu’un seul match? Tu crois vraiment que la direction a vraiment que ça à faire, causer des accidents aux lutteurs qu’elle vient de signer. Explique-moi une chose, Frakster. Si vraiment t’es quelqu’un d’expérimenté, tu devrais savoir que quand on arrive dans une fédération, on commence au bas de l’échelle. Je vois pas pourquoi tu y ferais exception, le grand. Moi-même, je traîne dans le bas de carte, alors que j’ai fait plus que toi dans ma carrière. Je m’en suis plainte? Jamais. Parce que je comprends comment ça se passe. T’as aucun statut, sauf celui de clown de service pour l’instant. Et j’ai l’impression que tu pourrais vite stagner là.
Tu t’es mis à parler des gars qu’Art Alexander Anderson a affrontés, en disant qu’aucun d’eux ne te disait quoi que ce soit, qu’ils valaient rien par ce fait. Pour qui tu te prends? Tu réalises que la plupart des gars backstage savent pas qui t’es? Y’a moi, qui te connait comme lutteur, et y’a Draven. Le compte s’arrête là, malheureusement pour toi. Alors avant de te la ramener, de dire que t’es une big star… pfff big star mon cul ouais… tu devrais peut-être réfléchir avec la noisette que t’as entre les deux oreilles. Je sais qui t’es, je sais aussi que je t’ai botté le cul plutôt facilement et rapidement, quand j’étais en début de carrière. D’ailleurs, avant que tu me le rappelles, j’avais aucune idée de qui t’étais, à part l’ancien commentateur de la SOW.
T’es rien ici, tu vaut pas un rond, fais toi à l’idée. Ta petite révolution de merde, tu peux te la mettre bien profond. AAA fait un meilleur champion que tu pourras jamais rêver d’en être un. Tu te la pète comme pas possible, avec quoi comme raisons? T’as fait quoi de ta carrière? T’as été champion d’une fed que je connais pas, ça veut dire que c’est sans intérêt, selon ta façon de raisonner.
Elle tapote sa tempe avec son index.
Pétale : Sers-toi un peu de ta tête, « big star ». Le seul statut que t’as, à la WWA, c’est celui du p’tit nouveau qui vient de signer et qui pense que tout lui est déjà dû pour ce qu’il a « accompli » par le passé. Tu devrais considérer l’option de te faire soigner, mon grand. Tu penses que t’es le seul à avoir un minimum de bagage dans d’autres fédérations à faire les débuts de carte? Wake-up. T’as aucunes raisons de débarquer et de te mettre à dégueuler sur tout le monde qui te passe sous la main. T’agis en fillette de 6 ans à qui on dit non quand elle demande qu’on lui achète un nouveau jouet. « ouiiiin j’ai été gentiiiiille! Ouiiiin j’ai fait mon liiiiiit toute seuuuuule! » SHUT THE FUCK UP!
Elle s’arrête, l’air sérieux en regardant la caméra.
Pétale : Tu vois, si je te dis ça, c’est pour ton bien. C’est parce que je sais que tu pourrais peut-être accomplir des choses ici. Mais si tu continues comme ça, je donne pas cher de ta peau. C’est pas tout le monde qui est aussi admirablement patient qu’Art Alexander Anderson. T’entendre te lamenter sans arrêt, ça irrite vite. Moi-même, qui ait rien à voir avec tes histoires à proprement parler, tu commence à me les gonfler en tabarnack. Si ça continue, va falloir que la direction crée la Diva Championship, à laquelle tu ferais un excellent représentant. Comme ça, après, tu pourras peut-être cracher au visage des autres champions, en disant à quel point TOI tu représente si bien ta division. Qu’en penses-tu, Frakster?
« Mais Pétale, pourquoi tant d’agressivité envers quelqu’un qui vante tes talents? » C’est simple, mes petites têtes de linottes. Chaque fois que je le vois l’ouvrir et cracher sur la fédération, ses champions ou whatever else, je me dis qu’il ferait mieux de foutre le camp, et d’arrêter de nous rabattre les oreilles avec ses jugements ridicules, ses hallucinations de perdu et ses vantardises infondées. Pourquoi rester si t’es victime, Frakster? T’es vraiment maso à ce point-là? Tu devrais peut-être venir me rendre une petite visite, je peux t’arranger tes envies de souffrances, au point où plus jamais tu vas en redemander. Parce que si t’es maso de cette manière-là, c’est pas tout le monde qui l’est, et leur faire entendre tes jérémiades est une pure torture pour l’intellect. Un vrai de vrai ramassis de conneries, comme dirait mon cher ex-mari. Es-tu seulement capable de passer une journée sans nous enfoncer tes conneries de coup monté, de « je suis un grand lutteur je mérite mieux » dans le fion de force? Parce que tu sais très bien que c’est directement là que ça nous va, à tous. Et au rythme où tu nous le fait endurer, ça commence à nous remonter à la gorge. Si, si, je t’assure.
Bientôt, quelqu’un va finir par péter les plombs et te massacrer. Et ce jour-là, qui est-ce qui va te pleurer? Absolument personne. Sauf peut-être la crisse de vieille bique à Momie PoDesVrai. Et à partir de là, tu ne seras pas connu comme le grand Frakster, qui a tant accompli, mais plutôt comme le pauvre minable qui a été explosé parce qu’il emmerdait tout le monde sans arrêt. Alors à ta place, je fermerais ma grande gueule, et je m’entraînerais fort, parce que ce qui vient risque de t’être insupportable, si tu continue sur ta lancée. Tu connaitras pire que la « honte » d’avoir été battu par Timothée… Là d’ailleurs je n’y vois aucune honte, mais ta méconnaissance de l’adversaire, visible à 100 milles t’empêche de comprendre ce qui se passe réellement. La seule personne que tu peux blâmer pour cette défaite, c'est toi, «big star». T’es tellement ancré dans ton idée que les failles de tout le monde sont facilement repérables, et que les tiennes sont impossibles à trouver que ÇA, en soit, ça devient ta pire faille facile à exploiter.
Et elle marque encore une pause, après ce long monologue. Elle a l’air de littéralement bouillir de l’intérieur.
Pétale : Oh, avant que j’oublie. La prochaine fois que tu voudras parler de mes « sentiments » à quelqu’un… Que tu penseras savoir comment je me sens, ce que je penses et toute cette merde… Assure-toi que ce que tu débites n’es pas encore une grosse merde sans bon sens. T’as aucune idée de ce qui s’est passé dans ma vie depuis la fermeture de la WWF’N. La terre ne s’est pas arrêtée de tourner pour tout le monde, saches-le. Alors reste en dehors de tout ce qui me regarde, pauvre ignorant.
Et c’est ainsi que la caméra fade-out. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Dim 23 Oct - 8:03 | |
| L’image s’ouvre sur une rue, remplie de boutiques diverses. La porte de l’une d’elle s’ouvre d’ailleurs pour laisser sortir la P Guard, les bras chargés de sacs. Ils sont vite rejoints par Pétale, qui leur avait tenu la porte pour les laisser passer. Elle regarde ses trois bodyguards, un large sourire aux lèvres, visiblement amusée de la quantité de bras qu’une simple séance de magasinage aura requise. Elle se met ensuite en marche, suivie par les trois hommes, qui tentent tant bien que mal de ne rien laisser tomber.
« Wong » : T’avais besoin d’autant de choses?
Pétale : Clair! L’hiver approche, petit. Faut s’habiller plus chaudement!
Mike : J’aurais pu te réchauffer, fillette.
Tout le monde éclate de rire, sauf « Wong ».
« Wong » : N’empêche qu’avec tout ce que t’as dépensé en une seule soirée, j’aurais pu vivre pendant des mois, moi.
Pétale : T’es rabat-joie comme pas possible toi! Et de quoi tu te plaint en plus? Tu vis sur mon bras depuis plusieurs semaines déjà!
Mike : Ouais, si j’avais pas les bras pleins t’aurais une taloche, Kid.
C’est à ce moment précis que Pétale s’arrête de marcher net. Dave la heurte et passe à un cheveu de tout laisser tomber et de faire trébucher la rousse. Le tout se passa au ralenti. Elle ne s'attendais pas à le voir. Lui non plus...
Yson laisse tomber sa canette de V8, mais personne entend celle-ci heurter le sol. Tout le monde se regardait. Pétale regardait Yson. Yson regardait Pétale. Mike et le reste de la P Guard regardaient Pétale, puis Yson, sans trop savoir s'ils devaient intervenir ou non. Le Capitaine se pince le bras pour être certain que ce n'était pas un rêve...
Yson : ah..ehh..euuhh..
Yson prend une pause... sort un V8, puis regarde Pétale.
Yson : Pétale Orientale. La voici, la voilà. Ma muse. Madame Vérité elle-même. Finalement, nos chemins se croisent....
Il s'approche, mais la P Guard s'approche aussi. Le Capitaine les regarde sans trop savoir quoi faire… Pétale reste quelques secondes en retrait derrière la P Guard et finit par se frayer un chemin entre Dave et Mike. Elle fouille dans la poche de son jean et sort des clés qu’elle tend à Dave, qui les prend.
Pétale : Allez mettre ça dans l’auto et attendez-moi là-bas…
Les plus dociles, Dave et « Wong », se mettent en route, mais Mike reste planté là, à regarder Yson de ses yeux haineux. Il serre les dents.
Mike : Moi je reste là.
Pétale : Non, tu y vas aussi.
Elle fronce les sourcils, geste qu’il rend en continuant de fixer Yson, prêt à lui sauter dessus.
Pétale : Arrête, y’a plus de raisons pour que lui s’en fasse que moi…
Mike baisse les yeux pour croiser ceux de la rousse, et Pétale sourit. C’est pourtant à contrecœur qu’il part rejoindre les deux autres. Yson regarde Mike partir, ne peux s'empêcher un sourire en coin avant de prendre une gorgée de son breuvage.
Yson : Je suis content de voir que c'est toi qui à le contrôle.... ça ne m'étonne pas... C'est toujours comme ça que je t'ai aimée....
Puis Yson baisse la tête... et la relève pour regarder Pétale..
Yson : Mais par contre... j'ai plus de raison de m'en faire que toi ?.. Vraiment ?... Sommes nous hostiles, Pétale ?... Vas-tu faire un exemple de moi pour tout tes futures prétendants ? Pétale ricane doucement.
Pétale : Je viens plutôt de te sauver le cul mon chou. Tu connais pas Mike… Après lui, Michelle t’aurait sûrement paru la plus douce créature au monde. Tiens d’ailleurs, comment elle va ta nouvelle amie?
Yson rit, puis regarde sort son téléphone de sa poche...
Yson : Ne le dit pas à MethodCobra, mais elle n'arrête plus de me texter. Elle veut la Vérité !!.. Mais je lui est clairement dit, encore une fois, que mon coeur n'était que pour une seule perosnne. Et que j'avais besoin de cette personne pour toujours...
Pétale sourit, et sort son téléphone de sa poche. Elle l’ouvre et appuie sur plusieurs touches, avant de regarder Yson dans les yeux.
Pétale : C’est drôle, moi aussi elle arrête pas de me texter… Sauf que c’est pour me demander de t’arrêter de l’achaler.
Et elle place le téléphone devant les yeux d’Yson en souriant toujours.
Pétale : Y’a des passages plutôt intéressants en chinois… Mais trop vulgaires pour que je te les traduise…
Yson éclate de rire.... puis s'avance vers Pétale....
Yson : Elle aura même pas besoin de s'inquiéter de ça.... Parce que ma perle est devant moi... juste là....
Yson s'avance encore, comme s'il voulait faire une caresse à Pétale. La rousse se recule de deux pas, sourire toujours accroché aux lèvres.
Pétale : Tu changeras jamais hein…
Yson n'insista pas, continua plutot à sourire..
Yson : Pourquoi changer une formule gagnante?... Alors? Aucune marque d'affection pour ton ex-mari ? Momie ne viendra pas je te garantie !
Pétale : Si tu penses que c’est ta mère qui m’inquiète le plus…
Elle éclate de rire en rangeant son téléphone dans sa poche, gardant ses yeux rivés sur Yson.
Pétale : D’ailleurs ça m’étonne qu’elle te laisse sortir tout seul comme ça! Y’a des tas de maniaques dans les rues de nos jours! À moins que tu sois sorti en cachette?! Oh dis-moi que t’as pas fait ça!
Yson : hahahahaha! J'ai entendu dire que j'étais peut-être trop gentil pour toi ! Alors je te montre mon côté rebel ! Sinon, peut-être que je suis trop tard ! Ton petit ami n'avait pas l'air a vouloir te laisser seul avec moi!
Pétale : Haha! Mike ça? J’le paye pour qu’il me protège, et disons que j’aurais pas pu mieux trouver que lui pour le faire. Ça s’arrête là.
Yson respira un coup, soulager de la situation, puis regarda Pétale de haut en bas...
Yson : Je vois que tu es resté la femme forte que j'ai connu, si je parle beaucoup de toi de mon côté c'est que je t'observe beaucoup. J'aime le fait que tu prend la merde de personne et que tu prouves toujours point, j'admire ça. Personne peut dire à la WWA qu'il a parlé en mal de Pétale Orientale pour ne pas le regretter plus tard et ça c'est la Vérité. Et je dois avouer que c'est difficile de retirer mon attention de toi. Tu vois, si je suis venu à la WWA c'est pour y refaire mon nom. C'est une Vérité. Mais c'est aussi un rêve. Et dans se rêve, tu es à mes côtés. Maintenant, je comprend... que tu fais tes propres affaires... mais si je peux te dire qu'une seul chose aujourd'hui, c'est que tu mérites le meilleur et que tu es merveilleuse.
Yson regarde l'intérieur de sa main droite, avant de l'afficher à Pétale Orientale.
Yson : Et si toi et moi ce n'est pas dû pour arriver encore une fois. J'aurais toujours quelque chose pour me rappeler d'où je viens, et ce qui a été le plus important pour moi...
Pétale regarde longuement Yson, un sourire en coin aux lèvres. Elle prend sa main entre les deux siennes, et continue de le regarder pendant quelques secondes avant de finalement dire quelque chose.
Pétale : Te connaissant tu vas sûrement finir par y arriver…
Yson s'approche très près d'elle, la fixant dans les yeux...
Yson : Ça sera peut-être plus tôt que tard.....
Pétale sourit doucement.
Pétale : Je sais pas… Qu’est-ce qu’en dit la vérité?
Yson s'approche encore plus...
Yson : Pourquoi remettre à demain, ce qu'on peut faire maintenant…
Pétale continue à sourire en regardant Yson dans les yeux.
Pétale : Arrête de parler, maintenant.
Yson enlève sa main des mains de Pétale et lui glisses les mains dans les cheveux, avant d'atteindre son cou. Délicatement, il avance et pose ses lèvres sur celles de son ex-femme. Au même moment, le téléphone du Capitaine se met à Vibrer. Lentement il recule et regarde son appareil, et Pétale ne pu s'empêcher de remarquer le nom de "Momie" d'écrit.
Yson : .... Toujours au mauvais moment....
Pétale : Je suis pas mal certaine que ÇA, ça peut parfaitement attendre à demain… Ou je peux lui parler et lui dire d’aller se faire voir. Ça lui rappellerait tellement de souvenirs qu’elle finirait probablement par oublier de t’engueuler.
Yson l’embrasse à nouveau, tendrement, longuement. Il se retire finalement, se mordillant les lèvres.
Yson : Tu m'as manqué... Terriblement manqué. J'espère que ce ne sera pas la dernière fois que j'aurais la chance de faire ça avec toi... Et t'en fait pas pour Momie... elle ne va pas t'embêter c'est promis ! J'espère te revoir bientôt...
Pétale : Probablement plus tôt que tu penses, même.
Elle recule doucement de quelques pas en continuant de parler.
Pétale : Et je m’en fais pas avec ta mère. Elle aura à se faire à l’idée qu’elle va me revoir. Si des gorilles peuvent pas m’arrêter dans le ring, c’est certainement pas elle qui va m’en imposer.
Elle fait ensuite un clin d’œil à Yson, avant de tourner les talons et de partir de sa démarche féline. La caméra la suit et on peut voir derrière quelques mèches de cheveux roux un sourire tout ce qu’il y a de plus sincère. La caméra fade d’ailleurs out sur ce sourire radieux de la rousse. |
| | | Pétale Orientale Superstar
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| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Lun 19 Déc - 2:31 | |
| On se retrouve dans la maison de Pétale, plus précisément au salon. Dans un coin de la pièce règne un énorme sapin, décoré de boules et de lumières de toutes les couleurs. En dessous, on peut voir un tas de cadeaux impressionnant. La quantité de paquets est impressionnante, et on devine qu’un bon montant d’argent a été dépensé. « Wong » se trouve devant le sapin, en train de contempler les paquets. Il regarde les noms avec attention, et remarque que le même revient 90% du temps. Celui de Laurence. Il sourit et quitte la pièce, direction l’escalier, qu’il grimpe rapidement sans faire le moindre bruit. Il marche dans le couloir, et jette comme à l’habitude un regard sur les photos accrochées aux murs. Il arrive finalement devant la porte de la chambre de Pétale qu’il ouvre sans penser à frapper. Au moment où il entre, il plaque ses deux mains sur ses yeux. Pétale, dos à lui, complètement nue, éclate de rire. Pétale : Tu pourrais frapper, kid…« Wong » : Désolé! Je… Je… Il… Promis c’était pas exprès.La rousse tourne la tête pour le regarder par-dessus son épaule, et sourit. Elle tend le bras vers un t-shirt et des sous-vêtements, qu’elle enfile avant de s’approcher lentement du jeune chinois. Pétale : C’est bon, arrête, tout le monde m’a vue au moins une fois.« Wong » : Pas moi! Pétale : C’est fait maintenant. Elle lui tapote la joue avant de prendre un jean sur son lit et de l’enfiler rapidement. En le boutonnant, elle continue de regarder le jeune homme qui garde les mains sur ses yeux, par précautions. Connaissant la rousse, il préfère attendre le plus longtemps possible avant d’ouvrir les yeux. Pétale : C’est bon, tu vas pas passer la nuit debout dans ma chambre avec les mains sur les yeux j’espère!? « Wong » n’a pas le temps de répondre que l’attention des deux est attirée vers le couloir en entendant une porte claquée et quelqu’un courir dans la maison. Les jappements de Molly se joignent au bruit, et Pétale regarde « Wong » avec les sourcils froncés. Le jeune chinois lui rend le même regard. La rousse se dépêche de plonger la main droite sous son oreiller pour sortir son poignard sous le regard étonné de «Wong ». Elle hausse les épaules comme si avoir une arme sous son oreiller était naturel. Pétale fait signe à «Wong » de rester là, et elle sort de la chambre sans faire le moindre bruit. Elle traverse le couloir entier avant des descendre les marches, regardant partout autour. Pétale tourne en direction de la cuisine et sursaute en tombant nez à nez avec Frank, qui est de tout sourire. Il la regarde ensuite et remarque l’arme qu’elle tient dans sa main, puis il pâlit devant la toute petite distance entre le bout de la lame et son estomac. Voyant qu’il s’agit de Frank, Pétale soupire et range l’objet. Frank : T’es accueillante dis-donc! Heureusement que j’ai téléphoné avant de venir!« Wong » entre dans la pièce et Frank le regarde. Frank : T’avais pas averti que je m’en venais?!« Wong » : Euh… Non, j’ai complètement oublié!???: MAMAN!!!La voix venait de derrière « Wong ». La rousse se retourne d’un mouvement brusque, et se laisse tomber par terre. Laurence court se réfugier dans ses bras. Pétale la serre dans ses bras, si fort que la petite peine à respirer. Malgré tout, elle rit. D’un rire mélodieux, rempli d’une franche joie. Pétale ferme les yeux en plongeant son visage dans le cou de sa fille, les doigts de la main droite emmêlés dans les cheveux blonds de la fillette. Sa main gauche frotte le petit dos de l’enfant qu’elle a porté et élevé toute seule. Les deux hommes sont silencieux, laissant les deux filles à leur moment. Pétale relève le visage, et tout le monde est surpris de voir des larmes aux coins de ses yeux. Laurence reste blottie contre elle, à la place qui lui revient. Pétale embrasse le front de sa fille, ses joues, son nez. Elle se relève difficilement en tenant sa fille dans ses bras tremblants. Pétale se tourne lentement vers Frank qui sourit. Frank : Joyeux Noël?Pétale pose Laurence au sol, et saute dans les bras de son vieil ami. L’accolade dure de longues secondes, pendant lesquelles les larmes de la rousse n’arrêtent pas de couler. Frank est celui qui brise l’étreinte le premier. Il place ses deux mains sur les épaules de Pétale, et la regarde dans les yeux. Pétale : Pourquoi tu m’as pas dit que tout était réglé!? Frank : Où aurait été la surprise si je l’avais dit, hein!? Pétale sourit, et essuie ses larmes. Pétale : Merci Frank… Vraiment. Frank : Arrête. J’ai fait mon travail. Faut que je parte, maintenant. J’ai du travail. Les deux amis se font la bise, et Frank s’en retourne vers la porte, qu’il ouvre. Il sort sans rien ajouter. Pétale se retourne. Laurence et « Wong » sont disparus. Elle entre au salon et les trouve, accroupis devant le sapin. Laurence lève la tête vers sa mère, les yeux brillants de milles feux. Laurence : Maman! Y’a plein de cadeaux pour moi! Pétale : Pensais-tu que j’allais te laisser passer Noël sans un seul cadeau!? Laurence éclate de rire et se lève pour venir se blottir dans les bras de sa mère à nouveau. Cette fois, c’est la blondinette qui embrasse le visage de la rousse. Laurence : J’avais hâte de revenir maman. Pétale : J’avais hâte que tu reviennes ma puce. Laurence : On va être ensemble pour toujours?Pétale : Personne va nous reséparer. C’est promis. Celui qui va vouloir faire ça est mieux de se lever tôt et se préparer à se faire égorger. Laurence plonge ses yeux bleus dans le regard brûlant de sa mère. Laurence : Je sais maman. Je sais que c’était pas ta faute. Pétale regarde sa fille dans les yeux, et sourit finalement en passant le bout de ses doigts sur les joues roses de sa fille. Pétale : Maintenant c’est fini. On est ensemble, c’est tout ce qui compte. La caméra fade-out sur la mère et la fille, collée l’une contre l’autre, sous le regarde tendre de « Wong ». |
| | | Pétale Orientale Superstar
Nombre de messages : 1329 Age : 34 Localisation : Saguenay Date d'inscription : 25/07/2008
| Sujet: Re: Quand Pétale sort... Mer 21 Déc - 7:02 | |
| Chicago Bar de l’Hôtel Pétale est en train de rire avec des clients du bar, en prenant un verre avec eux. Elle a passé une partie de la journée à signer des autographes, à prendre la pose pour des photos, et à répondre aux questions de certains journalistes qui veulent profiter d’un rare cas de femme number one contender au titre suprême d’une fédération de lutte. L’attention de tous les clients est évidemment tournée vers la rousse, que le barman remercie intérieurement d’attirer autant les clients et de leur faire prendre autant de verres. L’attention de quelques clients est détournée pendant quelques secondes, à l’arrivée d’une blonde aux longues jambes, ceinture de championne sur l’épaule droite. Elle se fraye un chemin dans la foule rassemblée, et finit par atteindre la table de la lutteuse de la WWA, qui relève les yeux avec un large sourire.Pétale : Sarah! Miss Sarah fronce légèrement les sourcils, et replace sa ceinture sur son épaule.Miss Sarah : C’est MISS Sarah, ça fait 30 fois qu’elle te le dit au moins. Pétale lève les yeux vers le plafond et éclate finalement de rire.Pétale : Pardon… Miss Sarah! Qu’est-ce que tu viens faire ici?! T’es pas en Angleterre? La blonde regarde les clients attroupés autour de Pétale, et ils comprennent vite qu’elle veut être seule à seule avec Pétale. Les clients se dispersent dans le bar, et Miss Sarah s’installe face à Pétale, sur une chaise. Elle pose la ceinture sur la table, avant de la pousser du côté de Pétale.Miss Sarah : Miss Sarah est venue ici avec Syd Filmore. Pétale hausse les sourcils en regardant la ceinture de Miss Sarah.Pétale : C’est gentil de sa part! Eh ben, dis donc t’auras pas mis des années avant de gagner ton premier titre! Félicitations! Miss Sarah sourit, en reprenant la ceinture que Pétale repoussait dans sa direction. Elle la pose sur ses cuisses.Pétale : Tu bois toujours pas d’alcool j’imagine?! Devant les yeux sérieux de la blonde, Pétale regarde la barman en riant.Pétale : Whiskeyyyyy, mon beau! Miss Sarah : Tu devrais arrêter de boire. Pétale : T’oublie que tu parles à une Saguenéenne/Écossaise? T’es-tu tapé un si long voyage pour me faire la morale, Sainte-Sarah? Allez, déballe ce que t’as à dire, t’es sûrement pas ici juste pour les beaux yeux de Syd. Parce que sinon tu serais avec lui au lieu de traîner dans un endroit qui te dégoûte. Miss Sarah inspire profondément. Pétale a visiblement mis le doigt sur quelque chose. La rousse fait un sourire en coin, et remercie le barman, qui spécialement pour elle fait le service aux tables. Pétale prend une gorgée de son verre, et Miss Sarah en profite.Miss Sarah : Signe à la RLF. C’est assez pour que Pétale s’étouffe avec sa gorgée, faisant tourner toutes les têtes vers elle. Elle lève la main pour signaler que tout va bien, et essuie sa bouche du revers de l’autre main, regardant Miss Sarah avec les yeux ronds.Pétale : Quoi!? Miss Sarah soupire, en roulant des yeux.Miss Sarah : Signe un contrat à la RLF. Laisse tomber la WWA. Tu gaspilles ton talent dans une fédération qui vaut pas la peine qu’on s’y attarde. Ta place est avec les autres gagnants, pas avec les losers qui peuplent ta fédération. La farouche fronce les sourcils et ne dit rien, laissant le temps à la blonde de finir ce qu’elle a à dire.Miss Sarah : Tu veux vraiment que ton nom soit associé à celui de gens comme Théodore, Juan Ortega ou Art Alexander Anderson? Réfléchis! Tu ne cadres absolument pas dans cette bande de losers. Pétale : En attendant y’a un des « losers » que tu viens de nommer qui a botté le cul de ton champion chéri y’a pas si longtemps, ma belle. Silence rempli de tension. Pétale avale la moitié de son verre d’un coup, et Miss Sarah respire un bon coup pour garder son calme.Miss Sarah : Arrête de déconner, tu sais très bien que c’était injuste comme conditions. Pétale : Si tu le dis. Dans mon livre à moi, des conditions injustes c’est plutôt d’avoir les mains attachées dans le dos, mais well… Un nouveau silence s’installe. Le sujet à bifurqué sur quelque chose qu’aucune des deux femmes ne veut voir sur la table – façon de parler parce que bon, Filmore ou AAA sur une table… – et elles se regardent sans rien ajouter pendant de longues secondes. Pétale, moins orgueilleuse que Miss Sarah finit par briser le malaise.Pétale : Désolée, t’as raison. N’importe qui verrait le manque de conviction dans la voix de Pétale. Mais Miss Sarah semble ne pas le remarquer, puisqu’elle sourit finalement. La rousse tend le bras vers la blonde et lui pose une main sur la joue.Pétale : Regarde ce que t’es devenue. T’es passé de la fille qui avait peur des gifles à une femme qui porte un titre de champions par équipe avec mon rival… et qui me tient tête par-dessus le marché. Tu sais qu’y’en a qui ont été défigurés pour moins que ça?! Miss Sarah éclate de rire avant d’enlever la main de Pétale de sur sa joue.Miss Sarah : Tu t’es ramollie avec le temps ma vieille. Pétale : Ouais, ça doit être ça… Ou bien j’suis devenue plus sage, plus posée. Pétale vide le reste de son verre, avant de se lever, et de poser un bon montant d’argent sur la table. Elle fait signe à Miss Sarah de la suivre, ce que la blonde fait. Les deux femmes marchent et sortent du bar, avant de se retrouver dans le grand hall de l’hôtel.Pétale : Tu m’as pas dit la vérité, tantôt, Miss … Miss Sarah : À propos de? Pétale s’arrête de marcher et regarde son amie dans les yeux.Pétale : Pourquoi t’es ici avec Syd Filmore? Miss Sarah : Tu m’énerve avec tes questions! C’est un ami et c’est tout. Pétale penche la tête sur le côté en souriant.Miss Sarah : Il avait un billet en trop et me l’a proposé, et alors!? Pétale continue de sourire.Miss Sarah : Arrête de sourire comme une imbécile! Pétale : C’que t’as mauvais caractère! Tu sais que ça finit par donner des rides, être en colère? Tu devrais faire attention si tu veux pas avoir l’air plus vieille que ton âge dans quelques mois. Miss Sarah répond d’une simple grimace traduisant son agacement. Pétale : Bon ok, j’arrête sinon tu vas plus venir me rendre visite… Allez, championne! Trêve? Miss Sarah : Trêve. Elles se remettent à marcher. Pétale garde toujours ce sourire aux lèvres, et l’efface quand Miss Sarah la regarde. Elles prennent la direction de l’ascenseur et attendent son arrivée.Miss Sarah : T’as commencé à te préparer pour ton match contre l’affreuse bestiole sans principes qui vous sert de champion? Pétale : Tu parles de principes, maintenant toi? Bien sûr que oui j’ai commencé à me préparer. Tu crois que je suis venue ici pour faire quoi au juste? Miss Sarah : Signer des autographes, répondre aux journalistes et te souler avec des inconnus, c’est pas ce que Miss Sarah appelle se préparer. Pétale : Façon de voir les choses ma jolie. L’ascenseur arrive, les portes s’ouvrent, des gens en sortent et les deux femmes y montent, et Pétale appuie sur un bouton.Pétale : L’alcool a pas d’effet sur les vampires, Miss... Le reste, pour moi, ça fait partie de la préparation. Tu comprendras dans quelques années, quand tu seras sortie de ta bulle de powermaniac égocentrée. Miss Sarah dévisage Pétale, et celle-ci éclate de rire.Pétale : C’est une façon de parler! Ce que je veux dire, c’est que contrairement à ce que tu penses et à ce que je pensais y’a pas si longtemps encore, les fans ont un effet positif sur les performances. Limite ils te réveillent en criant ton nom à tue-tête quand t’es assommée! Miss Sarah sourit.Miss Sarah : Tu te casse pas la tête toi hein! Pétale : Nan. J’laisse ça aux autres. J’préfère casser les oreilles des gros durs devant moi. Elle fait un clin d’œil à la blonde. L’ascenseur s’arrête pour laisser monter 2 jeunes hommes d’affaires. Miss Sarah : Miss Sarah a jamais compris ta façon de voir les choses. Pétale : Si tu savais ma chérie… T’es pas la seule. Pétale éclate de rire, avant de regarder les deux hommes qui chuchotent dans leur coin en regardant les deux femmes du coin de l’oeil. Elle ramène son regard vers la blonde, un sourire en coin aux lèvres. Miss Sarah : Tu devrais viser la victoire au lieu du match de qualité supérieure dont tout le monde se souviendra toujours… C’est plus réalisable comme objectif. Pétale : Et ça restera dans l’oubli à jamais. Tant qu’à gagner aussi bien le faire bien! Miss Sarah soupire en fermant à moitié les yeux. L’ascenseur arrive à leur étage, et elles en sortent. Pétale marche plus rapidement que Miss Sarah et s’arrête devant une porte, à laquelle elle frappe. La personne qui se trouve à l’intérieur de la chambre ouvre la porte. Il s’agit de Syd Filmore. Il est à moitié démaquillé. Pétale le regarde dans les yeux en souriant.Pétale : Livraison spéciale! Syd Filmore : Quoi? Pétale attrape le bras de Miss Sarah qui venait d’arriver à sa hauteur, et elle pousse la blonde contre Syd.Pétale : J’en ai pris bien soins t’en fais pas. Juste… Elle s’approche des deux et continue à parler plus bas.Pétale : Pendant que t’es dans le démaquillant, enlève-lui la petite tache de maquillage qu’elle a dans le cou. La rousse fait un clin d’œil à Miss Sarah. La blonde fouille dans sa sacoche pour en sortir un petit miroir. Effectivement, elle a bien une tache. Miss Sarah ouvre la bouche pour parler mais Pétale lui coupe la parole.Pétale : Non non je sais… C’est pas ce que je pense! Tu l’as aidé à faire son maquillage, t’en avais sur les doigts et tu t’es gratté le cou! Syd Filmore : Exactement. Miss Sarah : Et toi t’attends qu’on soit ici pour le dire à Miss Sarah. Si bonne amie que tu es. Pétale : Je trouvais ça mignon c’est tout. Allez je vous laisse à vos petites… affaires. On s’appelle, Miss. J’ai une belle blonde aux yeux bleus qui m’attend, moi. Au fait, beauté… Écrit jamais le numéro de ta chambre sur ta main. Meilleure idée si tu veux être harcelée par des journalistes qui ont l’œil. Elle fait la bise à Miss Sarah, et salue Syd d’un signe de tête avant de disparaitre dans le couloir. Filmore regarde Miss Sarah, comme à la recherche d’une réponse à une question. Elle hausse les épaules en soupirant.Miss Sarah : Laisse tomber, c’est une garce, dingue par-dessus le marché. Elle vit clairement sur une autre planète que la nôtre. Mais elle est pas méchante. Syd Filmore : Encore heureux. Elle est limite flippante. Miss Sarah : On s’habitue. Syd n’a visiblement pas l’air convaincu. La porte se referme, et la caméra fade-out. |
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