Less Grossman est devant un mur blanc. Promo.

Less Grossman : Pouilleux, pouilleuses, ouvrez vos oreilles et fermez vos claques merdes ! Il est temps d'écouter une de ces allocutions, une de celle qui font mouiller les bonasses et les corps bien huilés. Internet, voilà une invention intelligente mise au service des trou du culs. Tout les pédés, les fils de phoque, toutes les pétasses ratées peuvent partager avec le monde entier leur merde puante. Des blogs merdiques jusqu'aux films amateurs qui ruine mon business. Mais le bon côté, c'est qu'on peut voir en deux cliques les propos d'une salope qui parle de nous. Et bien sur, immédiatement, il est possible de lui envoyer virtuellement un tonneau de foutre à la tronche.

Et devinez quoi ? C'est d'actualité. Le "champion" de la WWA, la future légende, me vole dans les plumes en direct live, sur un fond comme celui là. L'homme est au top, il maîtrise son sujet, sait manier sa langue comme mes putes de luxe. C'est beau. Je lui tire mon chapeau. Peu d'entre vous, les étrons, se rappellent de l'ancien AAA. Il a perdu ses couilles en se coupant les cheveux. Dommage, il y a de cela 1 an et quelques, on aurait pu se partager des chattes et se faire les blaireaux dans le ring. Finalement, t'a préféré un gland qui n'a pas tenu trois mois. Et t'a choisi d'aimer le public, t'a choisi de faire vibrer les ratés, parce qu'il te rappelait toi, toi dont la carrière à commencé dans une multitude de pays de ploucs, dans la bouse.

Alors quoi ? Quelque chose a changé ? Oui, la bouse que t'a autour des reins vaut de l'or. Mais toi, t'a pas tellement changé, t'a toujours une loutre dans l'cul. Tu crois que t'as de l'honneur parce que tu joue le super-héros ? Tu crois que tu es seul contre les forces du mal ? C'est pas comme ça que ça fonctionne Anderson, et je pensait que tu le savais. Les meilleurs l'emportent, d'une façon ou d'une autre, les plus forts bouffent les plus faibles et font tourner la meuf sur un billard. Dommage que la seul que t'es jamais connu ça soit ta mère. Tu crois que j'écrase les autres membres de LA Ligue ? T'as l'impression que je pique leurs spotlight ? C'est le tiens que je prend, tête de fion !

Nous sommes l'Élite ! Je ne prend pas la place de Matthew, il a un an, jour pour jour, pour utilise sa mallette. Et crois moi, il l'utilisera, et je ne viendrais pas l'en empêcher. T'as pensé un moment qu'on avait un plan machiavélique, je t'affaiblis et il prend le titre ? On dirait que t'a rien capté, rien de rien. Je suis pas là pour faire de la figuration, je vais pas prendre de gants. À Destruction, je compte pas m'arrêter a une belle performance. Je vais te couper les burnes et te les faire bouffer devant ton public. Ton public adoré, celui qu'a confiance en toi, qui croit tout ce qui sort du clito poilu qui te sert de bouche. Tu te compares à moi, t'es titres et tes réussites c'est bien beau, mais faudrait commencer par gagner à Bash ! On t'a pas battu à deux, on t'a pas battu en trichant : tu a affronté LA Ligue et tu t'es écroulé sous le poids de ta naïveté.

Et la semaine prochaine faudra que tu te trouve un débile qui acceptera de se prendre une déculottée publique. T'a pas beaucoup d'amis Anderson, à part ta pseudo "Excellence" de tarlouze. Tu me traites de minable en plus de ça, devant ton mur blanc, avec ton esti.. ton... ton espièglerie naturelle de guignol. Je prévois déjà que quand tu ressemblera à un homme tronc après le main event de Destruction, tu viendra lécher mon posterieur, à la recherche d'une revanche ou d'un peu de reconnaissance.

Alors Anderson, je sais pas ce que t'as cru. Mais ce qui est sur, c'est que nous, l'Élite, on voit d'ici les fissures dans le mur blanc de ton Excellence. Il reste plus qu'a t'assène le coup de grâce, sous la forme d'une flagellation avec ton propre titre, comme la chienasse que tu es et que tu restera.

Less claque des doigts en souriant, et le mur derrière lui s'écroule en arrière dans un grand bruit. La poussière s'estompe rapidement, tandis qu'on peut voir les rideaux en velours rouge et les colonnes derrière Less.

La caméra coupe.

Un rayon de soleil traverse la fenêtre de la pièce dans laquelle on se trouve aujourd'hui. Cette pièce est une salle de sport privée, celle de LA Ligue. Matthew Duke, Bob Ivory et Bilal Asil s'y entraînent chacun sur des machines différentes en écoutant la radio. C'est la fin de l'entrainement et les 3 hommes quittent leurs machines plus au moins au même moment.

Bilal Asil : Ah ! C'était un sacré entrainement ! Je vais me prendre un verre d'eau.

Radio : ... profitez de nos réductions sur les côtes de porc ...

Bob Ivory : CONNERIE DE COCHON DE MERDE !

Bob éclate alors le truc qui se trouve le plus prêt de lui : la fontaine d'eau de la salle de sport. Bilal le regarde alors avec des yeux écarquillés.

Bilal Asil : BOB ! Tu fais chier ! Je vais devoir aller chercher de l'eau à l'arabe du coin !

L'ancien champion Tag Team laisse Bob et Matthew seul dans la salle de sport en claquant la porte d'entrée.

Matthew Duke : Et bien Bob, mais qu'est-ce qui t'arrive ? T'as l'air vraiment furieux. C'est le mot porc qui t'a rendu dans cet état ?

Bob Ivory : Ouais c'est depuis AXE, à chaque fois que j'entends parler de cochon ça me rappelle notre défaite face à Booya ! J'ai honte putin ! J'ai été couvert par cet enculeur de porc à 2 francs !

Matthew Duke : Allons, il y a des choses beaucoup pire qui peuvent arriver. Comme... Euh... Comme... PUTAIN, MAIS TU T'ES PRIS LE TOMBÉ PAR BOOYA !

Bob Ivory : M'en parles pas ! C'est le mec le plus ridicule de cette fédération et il m'a bloqué les épaules au sol pendant 3 secondes ! 3 PUTIN DE SECONDES ! Je n'ai même pas envie de continuer la lutte après une défaite pareille !

Matthew Duke : Allons, tu te relèveras de cette défaite. Après tout, tu es Bob Ivory ! Un ancien champion de la WWA ! Un homme, qui comme moi, ne lui manque plus qu'un titre pour devenir triple crown ! Nous sommes l'élite Bob, l'élite ! Et je laverai ton honneur. J'irai massacré ce Booya à Destruction et on en entendra plus parler.

Bob Ivory : Comment je peux encore me considérer comme l'Elite après avoir perdu contre ce moins que rien, cette lavette sans talent ? J'ai gagner des titres certes mais c'est le passé Matthew ! LE PASSÉ ! Ai-je perdu tout mon talent en perdant contre la DCO à Retribution ? Ce n'est pas possible que dans la pleine possession de mes moyens, je puisse perdre contre Booya.

Matthew Duke : Ok c'est le passé. On l'a marqué. Qu'est-ce qui nous empêche de marquer le présent et le futur ? Rien. On est les meilleurs, personne ne peut le nier. C'est car une petite larve à profiter d'une honteuse tricherie de la part d'un ancien champion que tu peux te considérer hors de l'élite ? Tu es qui, bordel ? Où est le Bob qui gardait confiance en lui ? Une défaite arrivée et c'est le meilleur coup de fouet qu'on puisse avoir. N'as-tu pas envie de laver ton honneur ?

Bob Ivory : Tu as raison ! Cette petite merde ne vaux rien face à nous ! Tout est la faute de cette raclure de Lunatico, sans lui Booya n'aurais jamais pu me couvrir ! Enfin, c'est vrai que cette merde a pour meilleurs amis un porc et un clown, comment ais-je pû lui donné autant d'importance ? Ce n'est qu'une vile merde sans interêt. J'irais laver mon affront à Destruction en récupérant les titres Tag avec Bilal !

Matthew Duke : Très bien parlé. Bilal et toi, les tags, moi je me fais le minable qui aura droit à une magnifique vidéo de ma part rien que pour lui un peu plus tard. Et Less, sera champion mondial. Destruction promet d'être une soirée grandiose.

Bob Ivory : Bien dit ! Ben-J et Wolfang Troudbal se cache encore, car ils ont peur de nous, il ne fait aucun doute que nous allons récupérer ses titres après la raclée qu'ils ont pris avec le Révérend et disons que les autres matchs c'est du gâteau. Booya, seul, n'a aucune chance face à toi et AAA face à Less c'est comme une souris face à un rhinocéros : c'est joué d'avance. Même un handicapé mental pourrais deviner que nous allons massacré ces gueux.

A ce moment-là, on entend une canette s'ouvrir dans le fond de la salle, c'est Less Grossman ! Il a l'air d'être là depuis peu de temps, mais assez pour avoir entendu la dernière phrase de Bob.

Less Grossman : En parlant des handicapés, j'ai une blague sur ces déchets de merde : C'est un mec, il participe aux jeux paralympiques, il n'a pas de jambe. Il nage le papillon. Il arrive en finale contre un autre mec qui n'a pas de jambe ni de bras. Le mec est obligé de rouler sur le plongeoir... Le départ est lancé, celui qui a des bras part rapidement, l'autre roule et fait plouf avant de couler lentement. Donc le mec avec des bras il va le chercher et le remonte à la surface.
Il lui dit : "Mais monsieur, vous n'avez pas de bras ni de jambes, comment vous voulez nager ?"
L'autre lui répond : "Bah j'ai appris à nager avec les oreilles... MAIS CES ENCULÉS M'ONT MIS UN BONNET DE BAIN !"

Matthew Duke : Less... Tu n'as pas honte ? C'était horriblement drôle !

La porte s'ouvre alors et Bilal Asil rentre dans la salle avec 3 bouteilles d'eau dans les mains.

Bilal Asil : Bon j'ai pris une bouteille pour chacun, j'suis pas un batard.

Bob Ivory : Ouais enfin, on a chacun une canette de Coca Light donc tu peux garder ton eau, mec. Le Coca ça prépare mieux pour la destruction qu'on va provoquer à Destruction.

Bilal pose alors ses bouteilles et commence à boire l'une d'elles

Tous (sauf Bilal) : Car meilleurs que nous c'est juste impossible !

Nous nous trouvons dans le grand salon de la villa de LA Ligue. Matthew se trouve confortablement installé, avec une télécommande à la main, sur un fauteuil. Face à lui se trouve une télévision. Placée à côté de lui se trouve sa magnifique malette du Race for the Title. Matthew prend la parole.

Matthew Duke : Chut, nous sommes tous réunis pour un grand évènement. Un évènement qui rend notre vie un peu meilleur. Quelque chose qui nous donne le sourire. Une nouvelle vidéo de notre ami Frederic Booya ! Quoi de mieux pour bien commencer une journée ? Avoir le plaisir de l'écouter, de rire à ses propos. Une énorme partie de rigolade. Merci Frédéric pour cette nouvelle vidéo, merci pour tout.

Il allume la télévision mais l'éteint aussitôt.

Matthew Duke : Mais on ne va pas la regarder. Pourquoi ? Car je l'ai déjà regardé et c'est certainement pas dans une de mes vidéos qu'on va voir une des siennes. Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonjour. Ici, Matthew Duke comme vous le savez bien. Et j'ai un message très important pour nos fans. Evitez de grignoter pendant les repas et mangez cinq fruits et légumes par jours. Pourquoi vous dis-je ça ? Pour la simple raison que les vidéos de Frederic incitent à la consommation. D'aliments pas très saint en plus. Enfin, le hot dog est bon, mais pas vraiment pour le corps. Tandis que le sandwich au jambon fumé à l'érable, je le déconseille, sauf si vous voulez tomber malade. Vous voyez ? Je suis le gentil et il est le méchant. Cet homme n'est qu'un vilain tentateur voulant votre perte. Alors que moi, je suis le gentil héros voulant sa perte.

Il prend une pause. C'est avec le sourire qu'il reprend la parole.

Matthew Duke : Frederic, mon cher Booya. Bravo pour ta victoire au dernier show. Une victoire totalement volée. Bob et moi avons subit une injustice énorme. Mais que puis-je dire d'autre à part bien joué ? Ah oui, franchement Frederic, bravo. Je ne vais pas faire l'hypocrite, j'aurais sûrement fait la même chose si j'avais pu. Mais moi, je ne vais pas faire preuve de mauvaise foi et je t'en félicite. En plus tu as donné un bon coup de fouet à Bob et moi. On est motivé plus que jamais pour Destruction. Alors comme ça, tu sèches ? Tu as du mal à trouver des choses à dire sur moi ? Pourtant, j'ai une tonne de choses à dire sur toi encore. Par où commencer ? Les critiques directement ou revenir sur certain de tes propos ? Hum, tentons la deuxième option. Déjà, bravo pour ton "si j'aurais". C'est "si j'avais", andouille. Enfin, n'entrons pas dans la facilité, c'est bas de ma part d'attaquer ta manière de parler vu que comme tout le monde le sait, tu as le même niveau qu'un gosse de maternelle première année en ce qui concerne le langage. Tu compares le Race for the Title à deux jeux vidéo. Que puis-je rajouter de plus ? C'est complètement stupide. Ta jalousie te fait délirer. Dire que je dois prendre exemple sur toi ou la DCO... J'avais oublié que c'était toi ou le Reverend qui avait gagné la malette...

Il porte sa malette, la regarde puis la repose.

Matthew Duke : Oh pardon, c'est moi. Pourquoi ? Car je prends pas d'exemples, je reste moi. Ca me suffit pour atteindre le succès. Ensuite, Frederic, nous a sorti le livre avec les mots qu'il écrivait quand il était un jeune en couche culotte. Je rajoute jeune car il se peut qu'il porte encore des couches. Hum, non je dis n'importe quoi. Ce livre, il l'a écrit cette année. Et on voit que son vocabulaire est très étendu. Son règlement est complètement ridicule. Il jette des phrases, aucune explication autour. Pire encore, une technique Booyaniste... Faut arrêter de croire que le monde est un dessin animé. Tu as un défaut Frederic, tu crois être un super héros. Et cela fait de toi un être ridicule. Ta musique d'entrée... T'es au courant que tu es la risée des backstages ? Change ça, c'est totalement nul. Surtout que les autres propositions que tu avais fait dans ton blog étaient pathétiques. J'ai une solution pour toi, entre sans musiques. Cela t'évitera d'avertir le public de ton arrivée et de les faire rire avant ton apparition.

Nouvelle pause de Duke. Il reprend la parole.

Matthew Duke : J'ai pu voir que tu avais mis certain de tes produits sur le site de la WWA Frederic. Et ça m'a donné l'envie de parler de ce que j'appelle "Les arnaques de la WWA". La modestie n'est pas ton fort n'est-ce pas ? Une peluche à vingt dollar, des t-shirt qui changent de prix selon les tailles et des légos à cinquante dollar. Et après ça, on dit encore que tu es en plein progrès et que tu es un homme qui deviendra un grand dans le futur. Enfin bon, la meilleure arnaque que tu ais fait, ce n'est pas ça. C'est tout simplement ton contrat. Mais qu'as-tu pu dire comme mensonges pour te faire recruter ? Messieurs les dirigeants, cet homme vous arnaque, virez le au plus vite. Après Destruction, quand il ne sera plus apte au combat.

Il s'amuse à tapoter sa malette. Il reprend son discours.

Matthew Duke : Dis toi que t'as une chance de remporter le match face à moi. Pourquoi ? Car je n'ai peut-être pas l'envie de perdre mon temps face à toi. Après tout, je veux peut-être uniquement t'éclater ta sale gueule jusqu'à me prendre une disqualification. Dans ce cas, je repartirai toujours supérieur à toi même si je perds et mieux encore, je serai en forme pour le reste de la soirée. Le discours sur Frederic est fini. Cela marque donc la fin de ma vidéo. On va tout de même finir sur une note positive et parler de l'artichaut. J'aime tes attaques grand fou. Des propos faisant rire les élèves de primaires. J'attendais beaucoup d'un champion Art, je suis déçu. Heureusement que Less est là à cent pour cent pour toi, qu'il puisse te fermer ta grande gueule et faire ce que tout le monde attend. Te retirer le titre. Et crois moi, si ce n'est pas lui qui le fait, ça sera moi. C'est sur ces paroles que l'on se quitte, au revoir.

C'est sur ces paroles que l'on se quitte.

L'ambiance n'est pas des plus chaleureuse. Pourtant, il y a de la sueur et de la chaleur humaine dans l'air. Nous sommes dans une boîte de nuit, un club. La caméra est en plein travelling, on peut voir l'entrée, une porte en métal avec un videur baraqué, noir. Ensuite on voit les gens rentrer, veste en cuir, débardeur, ou encore mini-shorts pour les filles. La musique est oppressante, on dirait que toute la salle vibre.
D'ailleurs, mettez vous dans l'ambiance.
La caméra passe au dessus de la foule. On peut voir qu'il y'a des passerelles métalliques, avec des gens dessus également. Une de ses passerelles mènes a un petit coin, avec un canapé qui fait l'angle. Encore au dessus, deux danseuses bougent en rythme dans des cages. Devinez qui est assis dessus, un cocktail à la main... Less Grossman.

Less Grossman : Mhh... Ta.... andes de.... et... utes ?

La musique est trop forte, on ne l'entend pas. Tiens a côté de lui, Matthew Duke ! Sa mallette est sur la table. Il regarde la foule, en bas, et il sirote un verre. À sa gauche, Bilal Asil, il regarde la strip-teaseuse dans la cage. Less pousse un soupire en regardant le cameraman. Il fait un geste comme si il voulait qu'il se baisse. Nan, c'est pour la musique. En effet, le volume baisse.

La foule : OOOOUUUUUUUUUH !

Le producteur se baisse par dessus la rambarde.

Less Grossman : Vos gueules, j'ai un message à faire passer à la caméra !

Les clubbeurs applaudissent. Il sont content. Va savoir pourquoi. Less est quand même obligé d'élever la voix.

Less Grossman : Aaaah, tu la sens cette ambiance ? Ouais, même à travers une télé de 1964, je peux sentir vos nichons pointer. C'est ça, Less Grossman aussi. Quoi que puisse en dire les mormons à la con. Des poulettes, des p'tits culs et une odeur de fête persistante. J'en connais un qui ne participe pas a ce genre de choses. Oui, oui, je parle bien d'Anderson, l'homme à la ceinture.

Grossman vide son verre d'un geste derrière le canapé. Matthew le regarde et hausse un sourcil, avant de reporter son intérêt aux clubbeurs.

Less Grossman : Tu vois, Anderson, j'ai pas besoin de les respecter pour vendre des DVDs. Alors, certes, beaucoup de m'apprécient pas, il me voit comme un dégoûtant personnage... Ces enculés. Mais j'ai pas besoin de leurs amour, uniquement de leur fric. J'ai confiance en eux, il continueront à aimer mes produits, il continueront a se branler. Même toi Anderson, je suppose que tu te sert de mes actrices pour faire sortir le foutre de ta petite bite. C'est ça, t'a beau avoir des fans, t'a pas franchement d'amis, et encore moins de nanas à tes basques. Ahah, une preuve comme une autre, qui c'était ton partenaire jeudi soir ? La salope de louve.

Grossman fronce les sourcils, il est un peu moins content qu'il y a quelques secondes.

Less Grossman : Je dois avouer que j'ai été surpris. Mais après tout, c'est pas si étonnant. Qui tu avais d'autre ? Il a fallu que tu ramène le frère diabolique. C'est un peu une image de ce qui va se passer une fois que je t'aurais battu à Destruction. Tu viendra me sucer les boules, pour avoir des miettes, pour un peu de considération. Mais moi je suis pas comme le détraqué. Luther est bien mignon, mais il ferait bien de retourner forniquer avec l'insecte puant.
Oui, oui, je l'admets, on à perdu. Bilal et moi, on s'est fait avoir. Roulés. On dominait, JE te dominais largement, et je sais que tu t'en ai rendu compte. Tu le sais, je suis meilleur que toi, à tout point de vue. Mais t'a profité d'un moment d'inattention pour faire ton truc de tapette à Bilal. J'aurais pu l'aider, si l'autre ne m'avait pas eu par surprise. Alors oui, on s'est fait battre par l'équipe des bras cassés, des bites du dimanche. J'ai plutôt honte, et je suis sur que tu va me faire un couplet sur ton excellente excellence de mes burnes. T'a l'impression d'avoir l'ascendant psycho... psychotruc ?

Le producteur balance son verre vers la foule.

Less Grossman : COCA LIGHT !

Une canette lui est lancée et il l'attrape au vol avant de la décapsuler.

Less Grossman : Et bah non, tête de fion. Tu crois que je me laisserai avoir une deuxième fois par tes bottes secrètes à deux balles ? Non. Y'aura pas de cornard pour te sauver. Pas d'échappatoire. Toi et ta face de trizo face à moi. Tu sera la blondasse et je serai King Kong. Tu sera le bridé débile et je serai Godzilla. L'Élite est sur le seuil de la porte vers la gloire, l'or. Et toi tu es comme un phallus à l'air devant une batte de baseball : tu vas prendre cher.

Il descend sa canette de Coca-Light.

Less Grossman : Jeudi. Jeudi 29 semptembre 2011. L'avènement de mon règne et le moment pour toi de retourner à ta place. Tu te fera les jobbers, chaque semaine. Peut être que tu échouera à nouveau pour le titre Fire. Peut être que tu te fera battre par le vieux croûton qui radote à qui veut l'entendre qu'il à le niveau pour rentrer dans le carré des Main-Eventer... Le mec fait les opener de Bash! fasse à un autre trou du cul, bref, pas la peine de faire un tableau, une grosse merde quoi.
Mais ça sera aussi la soirée de toute LA Ligue. Matthew nettoiera la grosse tâche de pue, Fred Booya.

Sur le canapé Matthew se retourne et sourit en haussant les épaules. On comprend que ça ne sera qu'une promenade de santé.

Less Grossman : Et puis, bien sur, Bob et Bilal reprendront le titre par équipe qui leur appartient de droit. Et les deux illuminés iront se faire foutre bien profond. Peut être même mutuellement.

C'est autour de Bilal de se retourner et de sourire. Mais pas trop longtemps, la strip-teaseuse en est au moment le plus cool. Grossman le regarde et rigole avant de revenir au sujet et à la caméra.

Less Grossman : Destruction. Ahah, ça porte bien son nom. Je vais pas refaire le le match à l'avance encore une fois, pas la peine, je pense que c'est déjà tout vu, pour toi comme pour moi Anderson. Je sais que tu sais que je te surpasse, je suis plus fort, plus résistant, plus intelligent. Bref, je suis plus excellent que toi.

Less fait un signe et la musique augmente à nouveau. Et Grossman en profite pour danser et mettre des fessées à l'homme invisible.
La caméra coupe.

Nous sommes devant une porte, une porte de loge dans les locaux du Scotiabank Place d'Ottawa. Le dernier PPV de la WWA n'est pas encore terminé, le match pour les titres par équipes remporté par la DCO vient à peine de se finir. Et malgré que le staff et tout les lutteurs ne soient pas encore revenus, dans les coulisses, c'est un vacarme incessant qui se fait entendre. Des cris de toutes sortes, des objets qui se fracassent sur le sol... Les bruits se rapprochent de plus de la loge devant laquelle nous nous trouvons. Au bout de quelques secondes, on entend une voix.

Bob Ivory : CUL BÉNI DE MES COUILLES ! RACLURE DE MERDE !

Bilal Asil : PUTAIN, J'Y CROIS PAS !

Ce sont donc les deux membres de LA Ligue, Bob Ivory et Bilal Asil qui s'amènent après leur match. Les deux hommes arrivent vers la loge, transpirants et les mains en sangs (surement du à leurs petites altercations que nous avons ouïe quelques minutes plus tôt). Pas même un regard pour la caméra, Bilal envoie valser le cameraman alors que l'on peut ensuite voir Bob lui cracher à la gueule et le piétiner. Les deux hommes rentrent dans leur loge. Quelques minutes plus tard, une fois redressé et essuyé, le caméraman toque à la porte.

Bob Ivory : C'est qui le batard qui vient nous faire chier ?

Bilal ouvre alors la porte. Il fixe avec dégoût la caméra puis fait rentrer le cameraman.

Bilal Asil : Bon, écoute bien face de zeub, la seule équipe de valeur de la WWA a un message à faire passer.

Bob Ivory : Ouais ferme ta gueule et filme pendant que l'Elite parle !

La "pression" sur les épaules du cameraman se fait sentir par la rapide et bruyante respiration dont il fait preuve. Le regard que lui jette les deux anciens champions Tag Team lui glace le sang, à lui et à ceux qui verront cette "interview".

Bilal Asil : Que tout les gueux de la WWA visionne cette vidéo. Particulièrement la DCO, Sharpy, Sabre, Art Alexander Anderson et la Konfrérie des Konnards. Ce que vous avez vu ce soir ne se reproduira plus jamais. Plus jamais.

Bob Ivory : Erik Einarsson, Booya, Belzebuth, Pétale Orientale et la Team WWA au Crossroad, Vous ne verez jamais plus une défaite comme celle de ce soir et faudras mieux que vous ne vous trouviez pas sur notre chemin à l'avenir !

Bilal Asil : Beetle, Luther Kay, et même vous Sir William Archeman, Victor Garza et Joe Tanto, vous allez en être témoins. LA Ligue toute puissante des débuts va renaître de ses cendres, tel l'Entité Immortel que nous représentons. L'Elite est plus que jamais présente et les mois à venir se verront être transformé en Armageddon pour nos futurs adversaires.

Bob Ivory : Que vous soyez à la WWA ou même dans les autres fédérations du Crossroad Tournament, vous n'êtes pas à l'abris de la vengeance de LA Ligue ! Une colère vengeresse qui écrasera tout sur ce chemin, à AXE, à Bash, en House Show et en Pay Per View ! N'importe quand !

Bilal Asil : Messieurs, vous êtes tous prévenus. Qu'importe qui vous êtes, qu'importe d'où vous venez, ce qui est sûr, c'est que vous êtes tous une ignominie à la nature humaine et nous, l'Elite de ce monde, devons réparé l'erreur que vous représentez.

Bob Ivory : Car meilleur que nous c'est juste impossible !

Fade-Out

La porte du bâtiment s'ouvre. Le membre de LA Ligue, Bilal Asil en sort. On lit sur son visage de la déception, de l'ennuie même. Il est maintenant... calme. La rue est tout aussi paisible cette nuit, une voiture passe de temps à autre alors qu'Asil attend désespérément son chauffeur. Au bout de quelques minutes, un homme l'interpelle.

??? : Excusez moi, monsieur Asil, je me permet de vous interrompre dans votre vie quotidienne pour un court interview. Je me présente William Shakestear pour le journal "Un jour, un rêve", je souhaite présenter une éloge à votre personnalité et à votre parcours. Seriez vous d'accord pour m'accorder quelques minutes ?

Bilal Asil : Une éloge à ma personnalité et à mon parcours ? Première fois qu'un individu de ton espèce me propose ça. Vas y, il me reste quelques minutes.

William Shakestear : On vous a recemment vu perdre une nouvelle fois contre la DCO, comment se fait il que vous n'ayez pas gagner ? Un plan secret, une baisse de morale ?

Il dévisage l'interviewer puis reprend.

Bilal Asil : Tu sais, pour un trou du cul ignorant, tu as l'air sympathique, Will. Et bien, je vais te dire. Non, il n'y a pas de plans secrets - du moins, dont je pourrais te parler - ni de baisse de moral. Seulement, mon intérêt pour la WWA a fortement diminué depuis... notre gain des titres par équipe.

William Shakestear : Mais ce que vous dites là n'a aucun sens, excusez moi de vous le dire mais, êtes vous stupide ? Lorsqu'on gagne un titre, on doit se battre jusqu'au bout pour le garder le plus longtemps possible non ? Vous avez eu du mal à faire briller ce titre, ça s'explique par vos propos. Propos que je n'arrive pas à comprendre, expliquez nous cette baisse d’intérêt.

Bilal Asil : Et bien, sais tu dans quelles circonstances j'ai été envoyé dans la division par équipe ? Certes, à l'écran, nous avions déclaré avec Bob en vouloir après les titres que possédaient à l'époque Sean et Ben-J. Mais en coulisse, cette décision a été choisie par nos supérieurs. Nos exigences furent jugées inapplicables et on nous imposa une entrée dans la division par équipe. A la limite, je me disais qu'un PPV, le temps de récupérer les titres pour les avoir dans notre palmarès, ridiculiser toute la division et les abandonner comme les récompenses souillées et dénuées de toute valeur que les titre de WWA Tag Team Champions sont, ça irait. Rester plus d'un mois en low-card en compagnie de ses résidents aurait été pour moi insupportable. Le problème, c'est que le chemin jusqu'au titre par équipe a été un peu plus long que prévu avec l'ajout de nouveaux challengers. Rester en contact avec toute cette crasse aussi longtemps, ce fut épouvantable.

William Shakestear : En effet, je comprend un peu mieux votre raisonnement, cotoyer des gens comme le schizophrene Wolfcastle ou l'encore-puceau Ben-J Torstin, ça ne doit pas être des plus agréables. Tout s'explique finalement, enfin bon, passons à une autre question si ça ne vous dérange pas. Votre ami, Matthew Duke a été arreté il y a peu, soi-disant suite aux accusations d'un pompier de renommée, ne pensez vous pas qu'il pourrait s'agir de Pégase ?

Bilal Asil : Pardon ? Je n'étais absolument pas au courant de ceci, il faudra absolument que tu me donnes le nom du lieu où il a été emmené. Suite aux accusations d'un pompier de renommée tu dis ? De renommée ? Ce n'est donc pas Pégase. Et puis de toute façon, hormis pour passer pour un connard arriéré, à quoi ça pourrait servir au FireFighter sachant que Matthew n'est pas son ennemi et que celui-ci peut casher à n'importe quel moment ? Je veux dire, c'est stupide comme acte, non ?

William Shakestear : Ah, c'est peu dire mais vous savez, ces gens de la Konfrérie des Konnards sont loin d'être des gens intelligents. A part frapper comme des brutes, ça ne va pas plus loin. Proposez un calcul basique à Lily Blood, elle y passera la nuit... Enfin, soit, je peux vous assurer que c'est vrai. Je ne peux vous donner l'adresse mais votre ami doit être en garde à vue à l'heure actuelle. Pour avoir provoqué des incendies, il me semble. La seule flamme que Matthew Duke fait vivre c'est celle dans le coeur des vrais fans...

Bilal Asil : C'est juste. J'espère juste pour la Konfrérie qu'ils ne soient pas à l'origine de ces déclarations mensongères. Non seulement parce qu'ils se ridiculiseraient en essayant de retarder l'échéance d'un cash inévitable, cash qui, je précise, n'a absolument rien à voir avec eux. Mais en plus, ils auraient LA Ligue sur le dos. Résultat, ça serait pas très malin.

Une limousine arrive alors, éclairant les deux individus.

Bilal Asil : Et bien, Will, ça a été un plaisir d'être interviewé par tes soins, pour une fois qu'un interviewer n'est pas un idiot... Mon conducteur vient d'arriver, je vais rendre visite à Matthew comme prévu. Bonne soirée.

L'ancien champion Tag Team monte prestement dans le véhicule qui démarre tout aussi rapidement.

William Shakestear : Je vous ai pas encore donné l'adre... Mh, il trouvera bien par lui même, de toute manière.

Fade-Out

Voix Off: Sérieux Garza ? Sérieux ? Monsieur Ivory a quelque chose à te dire, sale merde !

On se retrouve alors au coin d'une rue sombre. Un lampadaire est allumé et éclaire une chaise au milieu de la route, elle est pour l'instant vide, mais la porte de l'entrepôt qui se trouve derrière elle s'ouvre et c'est Bob Ivory qui en sort. Il tire sur la fin de sa cigarette et la jette à la volée avant de s'asseoir sur la chaise.


Bob Ivory :Sur des coins de rue comme celui-ci, j'ai vu, lors de ma jeunesse, de nombreuses injustices : certains de mes amis tués injustement pour une connerie ou d'autres embarqués par les keufs pour de la merde. Mais aujourd'hui, des années après, j'ai vécu moi-même une injustice des plus honteuses.

Outre la défaite pour les titres Tag Team qui fut une des défaites les plus amères de me vie, je rebondis comme un membre de l'Elite que je suis en détruisant ce pauvre El Lunatico qui m'avait fait perdre un match conte Boo ..... Boo .... Booya !

Bob Ivory a eu du mal à sortir ce nom comme s'il était dégouté par ses propres mots.

Bob Ivory : Donc cette vieille merde, je l'ai éclatée avec mes deux pieds et en récompense je n'ai rien. Je ne suis pas à la recherche de l'éternelle reconnaissance donc j'en aurais rien eu à foutre. Sauf que ce connard de General Manager a donné à Lunatico un match contre le champion Fire ! Genre "Bravo Lunatico, Bob Ivory t'as bien défoncé la gueule alors je te remets en Main-Event face à Sharpy, le champion Fire. Bonne chance". C'est stupide, tellement stupide ! Je devrais être à la place de Lunatico, je lui ai envoyé 2 de mes moves les plus dévastateurs, j'ai couvert ses épaules au sol pendant 3 secondes sous le compte de l'arbitre, j'ai fini le show le bras en l'air en signe de victoire et c'est lui qui obtient un match face au champion ? Sérieux Garza ? Sérieux ? Tu fais un concours avec toi-même pour trouver la pire décision possible pour ton show ?

Après je ne m'en prends pas à Sharpy, il m'importe autant qu'un clodo en train de crever de faim dans la rue ! D'ailleurs, la plupart du temps, il ressemble à l'un d'entre eux et si j'osais m'approcher de sa laideur, il devrait surement sentir aussi mauvais que ces déchets de la société. Mais là n'est pas la question ! Je m'en fous du titre Fire, ce n'est qu'un titre de second rang pour un ancien champion WWA comme moi, il n'a qu'une seule véritable utilité pour moi, ce serais d'être Triple Crown Champion et poser plus profondément mon empreinte parmi les grands de ce monde, l'Elite du sport, la place que je mérite après tout. Ce n'est qu'une question de principe Garza, la prochaine décision que tu feras a intérêt d'être de bonne qualité


C'est sur ces mots que Bob Ivory se lève de sa chaise et marche en s'éloignant de celle-ci alors que la caméra dézoom en montant dans les airs.

Voix Off: And if you don't know now you know Nigga !

Nous nous retrouvons à la terrasse d'un bar, le soleil illumine la dite terrasse et la caméra fait actuellement un gros plan sur un cocktail aux couleurs chaudes et joviales. La caméra dézoom et le son augmente à la même vitesse. On entend alors des rires de jeunes femmes tout en apercevant une plage qui s'étend sur des kilomètres au loin. Après un dézoom complet et une vue magnifique sur la plage de Miami Beach, la caméra se tourne vers l'homme a qui appartient le cocktail : Bob Ivory, il vient de saluer quelques jeunes femmes qui viennent de le quitter en lui laissant leur numéro. Bob regarde la caméra avec un petit sourire malicieux et jette les numéros par terre avant de prendre une gorgée de son cocktail. Ed Bundy s'approche alors de Bob Ivory.

Ed Bundy : Mr Ivory ! C'est assez impromptu comme endroit d'interview, vous m'avez obligé à prendre l'avion ....

Bob Ivory : Euuuh je m'en bats les couilles de ta vie, sous-merde ! Je t'ai appelé pour une interview et tu es venu écouter les paroles d'un homme de l'Elite c'est totalement normal ! Bref, je vais dire ce que j'avais à dire, c'est vraiment dommage ce qui arrive à la WWA, la banqueroute tout ça. Heureusement, qu'on avait tous des contrats en béton dans LA Ligue, on a une paye d'enculé tant que la WWA ne dépose pas le bilan et jusqu'à preuve du contraire ... j'ai toujours une paye d'enculé ! Mais cette fin prématurée me rend un peu triste, la fin de toute une partie de ma vie, une des plus glorieuses...

Ed Bundy : Mais monsieur Ivory, la WWA a été rachetée et les shows hebdomadaires ont repris depuis hier

Bob Ivory : Quoi ! Et personne ne m'appelle, ne m'envoie d'e-mail ou même viens me chercher ? BRAVO LA DIRECTION ! Qu'on ne se demande pas pourquoi la WWA était dans la merde financièrement si une bande de bras cassé ne préviens pas son meilleur élément de la reprise des shows !

Ed Bundy : Et bien ..... En tout cas, vous avez un match lors du prochain Bash face à ....

Bob Ivory : QUOI ! J'ai un match dans 6 jours ! Faut que je rentre à la villa alors ! Merde ! Finis les vacances sur la côte ensoleillée de Floride et retour dans le brumeux Québec.

Bob se lève alors et sort rapidement du bar, il appelle un taxi et lui ordonne de le ramener à son hôtel, ça sent le retour précipité pour le Kicks Master.

On se retrouve dans les vestiaires de la WWA Arena, plus précisément dans la loge de LA Ligue où Bob Ivory se tient aux côtés d'Ed Bundy.

Ed Bundy : Mr Ivory, on s'est quitté à Miami et vous n'avez aucune idée du retour aux affaires de la WWA. Vous avez eu le temps de refaire votre retard depuis ?

Bob Ivory : Évidemment, je ne suis pas venu pour me toucher dans un jacuzzi en plein soleil ! J'ai dû regarder les shows à la TV puisque personne ne m'avait prévenu du retour de la WWA : la nouvelle direction continue le travail médiocre de l'ancienne, elle ne reconnait pas son meilleur élément et préfère mettre en avant des vieilles merdes comme Démon, Kim Tamakashi ou les nouveaux champions par équipes !

Ed Bundy : Vous venez de citer trois des nouveaux champions, vous pensez que vous auriez dû avoir un Title shot à la place de l'un d'entre eux ?

Bob Ivory : Évidemment, je suis le lutteur le plus méritant de cette fédération, mais ne pas avoir eu de match pour un titre lors de supershow de réunion ne me fait pas chier plus que ça, je croyais avoir été clair avant le hiatus de la WWA. Il faut simplement que vous réalisiez tous que pour faire un supershow, il faut des supers lutteurs et ils en étaient loin jeudi soir, d'ailleurs comme ma grand-mère disait souvent : on peut mettre du caca dans une crêpe mais ça n'en fait pas du nutella, et sans moi la WWA ne vaut pas plus qu'une banale fédération de quartier qui organise des shows dans un gymnase d'école primaire.

Ed Bundy : Et que pensez-vous de votre récent transfert d'AXE vers Bash ?

Bob Ivory : Je ne pensais jamais revenir dans ce show de seconde zone, pour être honnête. J'étais dans les 5 premiers lutteurs d'AXE, le premier champion mondial du show, j'ai mis AXE sur la carte des grands shows de lutte, pendant plus de 10 mois j'ai été la face d'AXE et maintenant une bande de branleurs de stylos en 3 pièces surévalués cloîtrés dans un bureau trop grand pour leurs médiocrités décide de me changer de show ? Une vraie continuation du travail médiocre de l'ancienne direction. Enfin je veux dire dans l'autre sens, ça aurait totalement normal, mettre le meilleur élément de la fédération dans le meilleur show, mais là je ne comprends vraiment pas...

Ed Bundy : Vous vous retrouvez pourtant dans le show de votre ami Less Grossman, de l'ancien champion mondial Art Alexander Anderson, de l'actuel champion mondial Beetle, de Théodore Detweiler, de Luther Kay et du seul 2 fois champion mondial Tigerclaw, c'est un sacré roster et de sacrés challenges pour vous.

Bob Ivory : Less Grossman, oui, Beetle, un lutteur respectable, le reste une bande de merde sans talent ! Art Alexander Anderson, le chouchou de la ménagère de moins de 50 ans et des enfants à travers le monde, l'homme qui n'abandonne jamais, le gendre parfait, l'"Excellence" comme il aime s'appeler, personnellement je ne vois qu'un clodo en slip qui bouge sans véritable coordination avec une barbe mal rasée et une dégaine chancelante. Théodore Detweiler c'est encore plus une grosse blague, il devait mener la WWA à la victoire dans le Crossroad Tournament et cette vieille merde n'a gagné qu'un seul match et contre le pire capitaine de la compétition et la Team WWA n'a même pas gagné, à croire que sans moi la WWA ne peut pas gagner le Crossroad. Ensuite Luther Kay, rien que son nom de famille montre à quel point il est ridicule et pour ma première apparition dans le show de merde qu'on appelle Bash je dois me le coltiner en Tag Team Match ? Ça ne fera qu'un Kay de plus dans la lignée des victimes de LA Ligue et ça nous fera un grand chelem sur la ridicule famille Kay. Enfin, son partenaire, Tigerclaw ..... c'est le lutteur le plus vieux de la fédération, il doit avoir les articulations qui craquent, rien qu'en entendant les noms de Less et moi, il n'a rien fait depuis qu'il a perdu son titre et ce n'est pas jeudi qu'il va refaire quelque chose.

Ed Bundy : Vous ne craignez pas un peu de rouille après plus d'un mois sans match ?

Bob Ivory : Je ne suis pas le seul à ne pas avoir lutté depuis plusieurs semaines, Tigerclaw non plus et je pense qu'à son âge ce n'est pas la meilleure des choses à faire, sinon Luther et Less ont tous les deux luttés et devine qui a gagné ce match entre Less et Luther : Évidemment c'est le mécène du plus grand clan de la lutte ! Alors, comment pourrais-je craindre une quelconque rouille ? Le résultat sera le même qu'avant les problèmes de la WWA Luther Kay et Tigerclaw

YOU'LL GET HIT AND BE SILENT

Voix Off : Vous l'attendiez tous, c'est désormais chose faite ! C'est le retour du Street's Corner, pute négre ! Les choses vont devenir vraies dans ta TV pour quelques instants !

On se retrouve alors au coin d'une rue sombre. Un lampadaire est allumé et éclaire une chaise au milieu de la route, elle est pour l'instant vide, mais la porte de l'entrepôt qui se trouve derrière elle s'ouvre et c'est Bob Ivory qui en sort. Il tire sur la fin de sa cigarette et la jette à la volée avant de s'asseoir sur la chaise.


Bob Ivory : Le dernier Bash m'a rappelé un jour de ma jeunesse, sur un coin de rue comme celui-ci. En rentrant de l'école, avec un pote on avait trouvé un billet de 10$ par terre et on c'était dit qu'on les dépenserait ensemble le lendemain et, le lendemain, ce gros lard de merde est arrivé à l'école avec une glace acheté avec nos 10$. Et bien ce fut la dernière fois où ses genoux furent en place cette année-là. Oui Less aujourd'hui c'est toi ce gros lard de merde, mais cette fois ce n'est pas tes genoux qui vont prendre c'est toute ta personne boursouflée !

Bob Ivory se lève alors rapidement de sa chaise et fait mine de porter son Bottle Cracker avant de fixer la caméra avec un regard de tueur et de se rasseoir calmement.

Bob Ivory : Tu produis des films par dizaines et inonde les cinémas de films sans intérêt pour que le monde ne puisse pas se rendre compte de la merde que tu es. Après notre défaite de jeudi dernier, j'ai commencé à avoir des doutes sur toi enfin tu t'étais laissé faire par un arbitre, le Less qui était mon ami et partenaire de clan ne se serait pas laissé faire comme ça par un banal arbitre. J'ai commencé à développer une certaine haine envers toi car tu m'as laissé seul sur ce ring comme une vraie merde, mais après plusieurs jours j’étais calmé et j'attendais ce dernier Bash pour discuter avec toi et ranger cette haine au placard, mais avant même qu'on puisse se voir, tu as cashé la mallette du RftT ! Notre mallette ! Cette action de ta part m'a prouvé que j'avais raison, tu as changé et laisse-moi répondre à la question que tu m'as posée avant que tu te fasses détruire lamentablement par Beetle :"Tu es quoi ?" Et bien tu es un gros lard ventripotent qui pète plus haut que son cul parce qu'il a fait les films les plus mauvais d'Holywood mais qu'une bande de zombies du bas peuple et leurs cerveaux lavés ont décidé d'aller le voir. Tu es la quintessence de la merde de ce monde Less ! Une chiasse des plus liquides qui ruisselle sur le monde !

De toute façon, Less, pourquoi as-tu utilisé la mallette ? Il semble évident après le dernier show que tu ne sais comment faire. Il fallait laisser au pro, le premier Mr RftT, j'en aurais fait bon usage contrairement à toi. Après un match banal en show hebdomadaire alors que le Santa's Lock arrive à grands pas, où avais-tu la tête Less ? Encore dans le cul d'une de tes "actrices" surement. Et puis, soyons honnêtes, tu ne mérites clairement pas le titre WWA, tu ne l'as jamais mérité, j'étais le seul de LA Ligue a mérité ce titre. Le seul et l'unique ! Je respecte Beetle et il mérite amplement son titre, mais par contre, Anderson, ton règne aurait duré bien moins longtemps si tu m'avais affronté dès le début, je t'aurais dominé car je suis le seul de cette fédération à mériter le titre WWA. Encore une fois la direction de la WWA chie son travail mais ça ne m'étonne pas, les directions changent, mais la merde reste incrusté au plus profond de l'entreprise.

Bob Ivory souffle comme s'il expirait sa haine.

Bob Ivory : En parlant de la direction, dernièrement, le GM d'AXE Nathan Eisenhardt a dit qu'il voulait que AXE devienne différent de Bash et en faire le plus grand show de la WWA ... Et pour faire, il m'a transféré à Bash ... Je cherche la logique dans cette décision, mais il n'y en a aucune, chaque jour qui passe et la direction de la WWA émet des dédisions à la pelle, bientôt ils vont mettre une femme dans le Main-Event d'un PPV .... On me signale que c'est le cas .... Mais que font ces hommes dans les bureaux ? Ils ont repris la WWA à fond du fond et ils creusent encore ! Bravo messieurs ! AXE est dirigé par un manche qui fait n'importe quoi, Bash n'a pas changé de GM et ce n'est pas pour le mieux et la WWA dans sa totalité est dirigée par des boloss de la pire espèce, mais que pouvons-nous faire, les merdes du bas-peuple ont l'air d'apprécier cette nouvelle tournure. Qu'il me laisse un match seul face à n'importe qui et je leur montrerais la vraie puissance

WHEN MY OPPONENT WILL GET HIT AND BE SILENT