Des fans en délires, une présentatrice, une ambiance de folie : on se croirait à un show de la WWA. Et pourtant non, le logo en face de la caméra nous indique que nous sommes à l'édition 2011 de X Factor !

Sandrine Corman : Mesdames et messieurs, re-bienvenu à X Factor !

Jérome Anthony : Et aujourd'hui est une édition spécial. En effet, à la demande personnel d'un grand producteur américain, deux nouveaux candidats jouant en duo ont été intégré à la compétition qui a déjà été rude. L'injuste paye et on va le voir maintenant, car ces deux candidats vont nous faire leur première prestation !

L'instrumental de Awesile We Are de l'album éponyme du groupe des Fidèles résonnent ainsi dans l'arène. C'est alors que la salle devient toute... blanche : la lumière est tellement forte que tout le monde en est ébloui. Cette lumière s'estompe peu à peu pour éclairer au final deux ombres. Des feux d'artifices éclatent depuis une plateforme mobile. La sécurité arrive alors sachant que l'on a pas le droit aux fireworks dans des salles mais ils sont vite ramenés par des gros baraqués avec pour logo sur leur casquette et leur combinaison de grande classe un "LA D" cerclé. On devine qui sont ces hommes avec ces quelques indices puis leur apparition visible de tous : Antonio de la Luz et Bilal Asil !

Le membre le plus ancien du clan chante alors les paroles de la chanson alors qu'Antonio arrive à rajouter des paroles en espagnol derrière. Ce qui en fait une chanson rythmée et très entraînante, au point même que les milliers de personnes qui huaient les deux lutteurs se sont peu à peu calmé pour suivre. Après quelques minutes de pur folie, la chanson s'arrête. On se tourne alors vers le jury.

Veronic Dicaire : C'était... incroyable. Messieurs, votre prestation était de loin la plus exceptionnel de toute cette édition 2011 !

Olivier Schultheis, comptant des billets qu'il a dans les mains : Oui oui, c'était très bien. Vous avez ma voix les enfa... messieurs. Cette interprétation de euh... rap américain était très bonne.

Christophe Willem & Henry Padovani : Bof, c'était sans plus.

Un désaccord dans le jury se fait alors remarquer alors que dans le même temps, les deux lutteurs provoquent le public qui le leur rend bien. Au final, les quatre jurés se lèvent pour aller de concerter en privé. Bilal ne fait absolument pas intentionnellement tombé un cheque devant Willem qui le ramasse avant d'être ébahit devant la somme écrite dessus. Sandrine décide alors d'interroger les candidats.

Sandrine Corman : Et bien, messieurs. On peut dire que votre prestation était grandiose. Qu'en pensez vous ?

Antonio de La Luz Grandiose ? Vous voulez rire, c'était bien plus que ça !

Bilal Asil Exact. Pour tout dire, un seul mot avec une certaine connotation positive peut décrire cette chanson. Un seul et même mot peut décrire notre album. Ce mot fait ressortir de toute chose son aspect sublime, son aspect délicieux, son aspect pur. Awesile.

Sandrine s'empêche de rire en mettant sa main devant sa bouche. Ce qui intrigue grandement les deux autres l'accompagnant.

Sandrine Corman : Vous vous rendez compte que cela ne veut rien dire ? Que l'aspect positif dont vous parlez n'est qu'une création de votre esprit pour vous faire croire à...

Antonio de La Luz : Qu'est ce qu'elle raconte celle là ? Tu vas bien ? Je te rapelle que nous sommes deux des plus grand lutteurs au monde et avons accepté de venir dans ton émission de seconde zone !

Sandrine Corman : Vous êtes au courant qu'X Factor est une des émissions les plus...

Bilal Asil : Ça nous est égal. Non seulement parce que la télévision française ne nous intéresse peu mais aussi parce que LA Ligue est LARGEMENT au dessus d'une émission tel X Factor. C'est comme comparé un grand empereur ou roi, un modèle pour tous de par sa grandeur mais aussi par sa façon dont il a marqué l'histoire tel Napoléon I ou Alexandre le Grand, à un infime président de la république sans réel impact sur le monde.

Sandrine Corman : Alors qu'est ce que vous foutez là si vous êtes largement au dessus, hein ?

Antonio de La Luz : Quoi, on a plus le droit de s'amuser ? On est venu montré à ses pauvres chanteur du dimanche ce qu'est le talents ! Mis à part nous ici personne n'en a. On se croirait à un karaoké dans un village de paysans !

Sandrine Corman : De paysans ? Et bien, je vous le dis clairement...

Antonio de La Luz : Tu as entendu Bilal ? Elle vient de dire qu'elle rève de faire un vol contre le X Géant !

La jeune femme n'a pas le temps de rétorquer que Bilal lui envoie un puissant coup de pied (Bilal Edition) qui l'envoie directement dans l'immense X derrière eux, KO. Bilal explique à Antonio que son impulsivité a prit le dessus et qu'il ne pouvait pas écouté plus longtemps cette pauvre malotrue. Sauf qu'il ne voit pas une dizaine de membres de la sécurité débarquer depuis les coulisses pour emporter les deux jeunes lutteurs. Ceux ci se débattent plutôt bien et arrivent à se débarrasser de quelques gardes. Mais les renforts arrivent et les deux membres de LA Ligue sont bientôt submergés. Mais où est LA Défense ?

C'est à ce moment là que les jurés reviennent, surpris de la scène, avec leur verdict.

Veronic Dicaire : Messieurs, laissez ces hommes tranquilles. Car non seulement ils sont qualifiés mais en plus, le jury a décidé de leur donner directement la victoire à cette édition 2011 de X Factor !

Le public hue de plus belle alors que les gardes lâchent peu à peu les membres de LA Ligue. Bilal et Antonio en profitent alors pour se rebeller et mettrent KO ceux qui se sont acharnés sur eux, sans que ceux-ci ne puissent y redire quelque chose.

Antonio de La Luz : Au moins, le jury sait reconnaitre le talent ! Mais, c'est inadmissible, qu'il est mit autant de temps avant de nous élire vainqueurs ! Tout le monde le sait, LA Ligue est une équipe de vainqueur. Nous le prouvons une fois de plus au Chaos Gauntlet ! Ce match sera remporter par un membre de LA Ligue, lequel ? Ceci reste le seul suspens de ce combat ! Mais, en ce qui me concerne je suis prêt, prêt à combattre face à ces neufs, ou plutôt, huit autres adversaire. LA Ligue fera le ménage durant ce combat. Je rêve de commencer ce ménage par l'insecte que j'enverais valser hors du ring par dessus la troisième corde ! Après, nos adversaires tomberons un à un face à notre puissance, celle d'un clan uni contenant les meilleurs, la crême de la crême des lutteurs de la WWA !

Bilal Asil : Mais ce n'est pas tout Antonio. Car à Chaos Gaunlet, non seulement un membre de LA Ligue remportera le match éponyme, mais en plus, la meilleur équipe que ce sport ai connu va remporter les titres Tag Team. Vous savez, l'association composée de Bob et moi-même. Et bien, cette association que tant de personnes sous-estiment, que tant de lutteurs abhorrent arrivera à son apogée le 16 Juin. Cette équipe formée il y'a peu de temps sera donc arrivé au top de la division Tag Team en près de deux mois. Prouvant encore une fois la facilité d'adaptation de LA Ligue dans n'importe quel condition. Pour faire court, Nemesis, Ben-J et Sean : préparez vous. A Chaos Gaunlet, le clan le plus dominant que la WWA ait connu sera au sommet de la division par équipe, de la division solo... ET de la WWA !

Ah, et j'allais oublier. On se fiche d'X Factor ou encore de notre victoire. Notre message passé à la France entière, vous feriez mieux de vous en aller.

C'est sur ces paroles intrigantes qu'Antonio et Bilal quittent la scène avant que ce dernier fasse un signe aux coulisses. De là, Mikhail Tekov en charge d'une trentaine de membres de LA Défense équipés de lance-grenades arrive sur la scène avant d'envoyer leurs grenades lacrymogènes dans le public. Les locaux, la scène et même les places ont été placé les fans sont détruits voir brûlés par ces mêmes membres de la sécurité Liguienne. Nous ne voyons alors plus rien à cause des gaz, si ce n'est une forte lumière provenant de ce qui semble être un véhicule et une voix venant de là-bas.

Voix : Car meilleur que nous, c'est juste impossible !

Et c'est alors que le cameraman tombe au sol, lâchant la caméra.

Une âme tourmentée parmi tant d’autres. On ne sait pas si c’est le temps, l’ambiance glacial, ou l’animosité entre les lutteurs, mais Dieu sait que cela cogite dans l’esprit du Russe. Pas de superflus dans ce cas-là. Mikhaïl ne fléchit pas, il est sobre, et pourtant, il n’est pas là. Ses yeux sont vitreux, son « lui intérieur » est absent. Pourtant, nous pouvons l’apercevoir très distinctement. Lui, droit et fort comme un chêne, face aux éléments qui se déchainent. Les bourrasques de vents, la pluie battante sur son visage rendent l’intensité du moment dramatique. Pourquoi, la puissance de l’Est, resterait la, seul face à tous. Les réponses arriveront peut être, puisque le Russe avance jusqu’à nous , et se fixe la, entrouvrant légèrement la bouche.

Mikhaïl Tekov : Cela fait quelques jours, que dis-je, quelques semaines, que le Wire ne m’appartient plus. J’ai été débarqué dans la division Lynx, sans succès. On m’à alors fait renouer avec mes origines. Oui, j’avais besoin de me retrouver dans un match simple, de me ressourcer, de retrouver la sérénité d’en temps. Mine de rien, à force de coups de chaises et autres armes farfelus, tu en perds le peu de dignité qu’il te reste. Te battre comme une espèce bovine, face à des gens qui hurlent à la mort. Alors tu frappes, tu frappes, et tu te rend comptes que tu enlèves le peu de considération à un autre être humain. Et tu te demandes pourquoi tu t’es lancé la dedans. Jour après jour, le doute se saisit de toi. Il endoloris d’abord ton cerveau, t’obligeant à agir en vrai barbare. Il agit ensuite sur tes muscles, en te demandant de frapper toujours plus fort. Il prend enfin possession de ton âme et de ton cœur, brisant la barrière ultime entre l’homme et l’animal. Ce sport est un art. Un art que le hardcore à pourris ! Il enlève tout ce qu’il y à de crédible dans cette discipline de stratégie, de techniques, et de puissance. Je ne suis plus cette bête insensée qui agit uniquement dans le but de voir le fluide de la vie, s’échapper à petite goutte de la moindre entaille provoqué par un objet aiguisé.

Un éclair traverse le ciel, et la pluie redouble d’intensité. Le Russe reste impérturbable, et continue son monologue.

Jeudi, il y à deux semaines, j’ai trouvé mon alter égo. Un dandy Parisien, à la démarche chaloupée. Culture, intelligence, savoir vivre. Des valeurs que j’ai retrouvés, mais que ce jeune homme semble s’être fait inculqué dès son plus jeune âge. Attend, je fais quoi moi ? Je ne vais pas te louanger alors que tu m’écœures au plus haut point ! Tu vois Timothée, tu as beau jouer un rôle d’intellect français, ton visage d’imbécile ahuris ne m’impressionne pas. Tu fais peut être un grand effet dans tes soirées mondaines et socialement enrichissantes, mais ici, on ne te demande pas une carte de membres, ni un abonnement mensuelle hors de prix. On ne t’incite pas non plus à étaler ta fortune à la vue de tous, tu vois, chez nous, tu es as la même réputation que Bernard Arnault, directeur de LVMH … Qui ? Voila l’effet que tu me fais Barbier. Grosse personnalité, mais méconnue du grand public. Je crois que tant que tu ne te seras pas éloigner de mon aura éblouissante, tu resteras dans l’ombre. Bizarre comme métaphore n’est-ce pas ?

La pluie cesse petit à petit. Les éléments semblent se calmer, au fur et à mesure que Mikhaïl disserte de sa haine envers la recrue inconnu.

Tiens, parlons aussi de mes deux victoires consécutives ! Est-ce un manque de classe de ta part, ou simplement une baisse de régime suite à un manque de confiance de ta part ? Suis-je bête ? Tu vas me parler de ce fameux « X » ? La terreur ! Celui que te fais vivre un cauchemar chaque jeudi, grâce à un texte toujours aussi … Original ! Et toi, aussi inexpérimenté que tu es, tu te laisses avoir, show après shows. Tellement risible. Et tu te permet de t’en prendre à Bilal après ? Ah ah ah.

Timothée, je ne vais pas continuer longtemps. Je vais tirer une conclusion à cette histoire. Je crois, au plus profond de moi, que tu as un malaise important. Ce même malaise qui t’oblige, jours après jours, à balancé le peu de culture que tu possèdes. Tu sais ce qu’on dis Timothée, la connaissance c’est comme la confiture, moins on en à, plus on l’étale. Mais la rectte est bien fade et triste, et on se rend bien vite conte de la supercherie.

La prochaine fois que tu comptes t’attaquer à moi, lèves toi plutôt, car de toutes les manières, j’ai toujours un train d’avance sur toi.

Les éclaircis traversent les nuages, les oiseaux passent de nouveaux dans le ciel, et l’accalmie est au rendez-vous. Le ciel est baignée de reflets dorés et lorsque la caméra revient à sa place, il n’y à plus personne. Intriguant.

La répétition. C'était ce que vivait le challenger numéro un au titre Tag Team, Bilal Asil. Celui-ci est d'ailleurs dans sa loge, devant une porte qu'il ouvre. Celle-ci donne sur un square bon pour enfant mais là n'est pas sa destination.

Sur son chemin, il réfléchit avec le sourire. Il sait qu'il domine sa rivalité de A à Z. Intervention sur Magnus et Ben-J puis sur ce même Einarsson et Sean. Empêchant tous ses rivaux de gagner ne serait-ce qu'un match. Et au dernier Bash, il a fait mieux en se débarrassant de Westen et du dernier membre de Nemesis. Il est incontestablement le maître de cette feud. Feud qu'il arrive à gérer seul, sans son partenaire Bob Ivory. Pour lui, c'est donc sur qu'à Chaos Gaunlet, où il sera épaulé du Kicks Master, Bilal Asil sera sacré champion Tag Team en gagnant contre quatre des lutteurs jugés comme les plus dangereux de la fédération.

Et en gagnant, que ça soit de simples matchs ou des matchs pour un titre, il devient encore plus confiant qu'il ne l'est déjà. Cette confiance, elle, lui permet de continuer à gagner. Et ce cercle vertueux, lui, le rend INVINCIBLE.

Invincible. Il en déduit donc qu'il est inarrêtable, qu'il est imprenable, qu'il est donc indestructible. Et que ni la foie chrétienne dénaturée de Ben-J, ni l'épuisable haine que Sean a pour lui, ni la fougueuse ambition des frères Einarsson ne l'empêchera de devenir champion Tag Team.

Rien ne peut changer cette destinée. Et cette idée, qui est la meilleure chose qu'il aurait pu espérer, le séduit grandement. Malheureusement, sa petite rêverie est alors interrompu quand il arrive à destination : un KFC. Il entre par la suite dans le restaurant et s'en va directement commander.

Serveur : Bonjour Monsieur Asil. Vous prendrez comme d'habitude ?

Le membre de LA Ligue acquiesce d'un mouvement de la tête et le serveur s'en va alors chercher un gros sac que le lutteur saisit avant d'aller s'installer à une table, à l'abri des regards. On découvre alors ce que contient le sac : un Big Bucket, une boisson, des frites et... une surprise. C'est ce dernier bien dont Bilal prend possession en premier. Et à sa grande surprise, il y découvre le logo de la WWA dessus. Mais son étonnement ne s'arrête pas là : après ouverture du sachet, le lutteur d'origine algérienne découvre une figurine Sean Westen (en position de Critical Point Punch) accompagnée d'une petite cible cartonnée avec dessus, nul autre que lui-même.

Cette révélation le fait rire. Sean Westen plaçant son finisher sur lui, quelque chose qui aurait pu se produire la veille si Asil n'avait pas été aussi adroit. Mais bon, c'est tant pis pour le Nightmare qui avait encore une fois l'occasion de lui mettre une raclée mais qui l'a encore laisser passé. Ce même Sean qui critiquait Bilal pour ne pas aller jusqu'au bout de ses idées, pour ne pas porter ses couilles, pour ne pas montrer la superstar qu'il prétend être. Celui-ci est au final pire qu'Asil qui, même s'il rate ses occasions, ne fait pas la même erreur deux fois. Et ça, Westen l'a oublié. Lui qui ne retient rien de ses bavures, comme la fois où il l'a affronté en un contre un mais qu'il a du se contenter d'une victoire par disqualification ou la dernière fois à Deadline où il n'a pas su être assez réactif pour pouvoir battre Bilal avant l'apparition d'Erik et de son frère. Au final, Sean se dit supérieur à Bilal seulement parce qu'il a réussi à décrocher une ceinture face à des jobbers possédant, au grand maximum, une victoire à leur actif. Du grand Westen ça, critiquer les autres mais ne pas se remettre en question. J'aurai vraiment appécier voir le Ladder Match pour les titres si à la place, il y'aurait eu LA Ligue et Nemesis.

Nemesis justement. Malgré qu'il les trouve supérieurs à des Kenny Parks et autres Kazuo Nitta, ils restent pour lui les maillons faibles de la rivalité. Et pour le savoir, il suffit juste d'observer les membres qui constituent cette équipe. Le Trash Dad, Magnus Einarsson. Un bon père de famille, loyal mais une vraie bête quand il s'agit d'hardcore et bla bla bla et bla bla bla. Le problème c'est que Magnus n'a pas comprit qu'il faut être un guerrier prêt à tout à n'importe quel moment et pas seulement quand il voit des armes ou du sang couler et qu'il faut savoir prendre de réelles initiatives même si elles nécessitent de se comporter comme un "salaud". Et ça, tant qu'il ne l'aura pas compris, il ne pourra jamais être un lutteur mais seulement une aveugle bête lunatique, défendant ses petits quand il les sent en danger et attaquant seulement quand son envie s'y prête.

Mais le Nemesis est aussi constitué d'Erik. Ah le "petit" Erik, soit la plus grande déception de cette fédération. Le pauvre Einarsson est adulé par de nombreuses personnes. Le fait qu'il ne recule devant rien lui a crée une base de fans solide. Et mieux, il a même gagné le titre Lynx tout seul comme un grand. Mais il reste une déception et pour cause, hormis le titre Lynx qu'il a remporté contre le risible membre du clan le plus ridicule de la WWA, soit contre Chris Six de l'Insane Alliance. Le pire dans son règne, c'est la manière tout a fait grotesque dont il s'est arrêté. Se faire avoir par Flow... par FLOW quoi. Bilal rit rien qu'à l'idée de se faire prendre au piège par le lutteur le plus assisté qu'il ait vu au cour de sa carrière. Finalement, la carrière d'Erik se résume à un titre perdu comme un bleu. C'est triste... du moins pour lui. Ça l'aurait été pour moi seulement si j'avais perdu contre lui à Avalanche. Perdre contre du rien, dur.

Du rien. Ça peut aussi définir le pire flop après l'UNION et la World Impact. Bilal pense évidemment à la DCO. Et ils en ont fait des choses pour mener la faction à l'état de blague : Ravage comme disciple du Reverend, Ben-J qui rejoint les deux autres, trahison de Ravage, DÉFAITE CONTRE KIM TAMAKASHI, défaite pour le titre Fire, pour les TT, blessure du RHH, division du groupe avec Ben-J champion avec quelqu'un d'extérieur au clan, entrée du fan de Star Wars et du taré dans le groupe. Mais la pire reste qu'ils ont osé s'opposer à LA Ligue qui est, sans exagération, incontestablement la faction dominante du moment. Un affrontement entre la DCO et LA Ligue reviendrait à une opposition footballistique entre le Grenoble Foot 38 et le FC Barcelone : ils ne jouent pas sur le même terrain. Et ça, Ben-J n'a pas l'air de l'avoir comprit malgré leurs nombreux échecs et fiascos dont avoir un leader incapable de vaincre Kim Tamakashi.

Ses pensées s'emmêlent entres ce qu'il doit gérer dans l'immédiat comme Sean, DCO, Nemesis, les titres Tag Team et les petites choses qui lui trottent dans la tête depuis un moment comme son intérêt à être dans LA Ligue, AAA, X. Il se lève alors de sa table avec un pot de ketchup et la figurine de Sean en main vers celui qui lui a servit ces immondices. PSSSH ! Il dessine une cible sur le visage du serveur avant de lui envoyer la figurine de Westen en plein centre.

Bilal Asil : Ben-J, Sean, Erik, Magnus, préparez vous décemment car à Chaos Gaunlet, je ne vous raterai pas !

Avec Asil, la cible n'est jamais celle que l'on croit.

Nous sommes en grande compagnie, celle de Bob Ivory, membre éminent de LA Ligue. Ce dernier, se trouve dans la loge du clan, qui ressemble plus a une résidence de luxe. Ivory est décontracté, assis tranquillement dans son canapé blanc. Un journaliste lui pose des questions, qui n'ont rien a voir avec la lutte, on dirait.

Journaliste : Monsieur Ivory, pouvez vous nous expliquer en quoi la mousse que vous utilisiez avant était moins efficace que la nouvelle RazorWave™ de Tylon™ ? Expliquez nous en quoi son effet adoucissant fait la différence...

Bob se tâte le menton...

Bob Ivory : Et bien...

*CRAC*

Journaliste : Merde, coupez bordel ! C'est quoi ça ?

Ivory s'est levé il regarde sous lui, d'où venait l'étrange bruit. Il soulève son canapé du pied, et on peut apercevoir un type masqué sous le sofa. Bob s'éloigne d'un grand pas et le canapé retombe avec fracas sur le type.

Bob Ivory : Attend deux secondes...

Ivory fait reculer le canapé d'un coup de pied. On découvre alors ZatMan à quatre patte, il soulève la tête, confus.

Bob Ivory : Naaan c'est l'autre débile là, GratMan ou je sait pas quoi. Mec comment t'es trop marrant, mais tu foutais quoi là ?

ZatMan se redresse avec le canapé, il a une loupe dans la main.

ZatMan : Et bien, je suis venu pendant qu'il n'y avait personne, après que la femme de ménage soit passée et j'ai fouillé cet étrange endroit à la recherche d'indices, ou d'objets me permettant d'élucider les mystères qui planent par ici. Malheureusement j'ai dû improviser lorsque vous êtes revenus, plus tôt que prévu.

Bob Ivory : AHAHAH Encore plus marrant en vrai, tu ne veux pas me sortir ton baratin sur le super méchant que tu cherches ? Ça me ferait ma journée.

ZatMan : Quoi mon baratin ? Quel baratin ? Sachez, que si je suis ici, c'est pour une investigation sur les faits d'un dangereux criminel, un vil mécréant, aussi vrai que l'est votre sofa et qui a pour nom Xaton. D'ailleurs j'espérais aussi trouver des traces de Devin De Lacourt, nous avons des choses à nous dire ! Quoi qu'il en soit je ne suis pas ici pour "vous faire votre journée".

Bob Ivory : Attends, tu insinues que LA Ligue côtoierais des mécréants et des médiocres personnages comme Devin de Lacourt. Tu te méprends, vil faquin ! LA Ligue c'est l'élite et nous vivons qu'entre élitiste, les méprisables personnages comme toi et de Lacourt nous les oublions dès le moment où ils sortent de notre champ de vision. Je te trouvais marrant mais, là, tu m'insultes et je ne le laisserais pas passer !

ZatMan : Élitiste ? Qu'insinuez vous par là ? J'ai enquêté et j'ai vu, que vous et vos amis semblent être plus enclins à la débauche qu'à l'élitisme. Moi et mes ZatGadgets avons l’œil. Je suis heureux d'apprendre que vous n'êtes pas de mèche avec De Lacourt, mais cela n'empêche pas que votre association semble immorale.

Bob Ivory : Je n'ai pas à recevoir des leçons d'un mec qui vit dans les égouts seul avec un vieil homme et qui s'habille en latex toute la journée. Tu ne connais rien de l'élite et de ses pratiques alors retourne nourrir ton rat avant que je m'énerve.

Bob Ivory bombe le torse comme pour se moquer de Zatman.

ZatMan : Je tiens à dire que j'ai plusieurs de ces costumes et qu'ils sont en toile et en nylon, je suis un justicier masqué, pas un vil amateur de pratiques sexuelles douteuses ! En plus de ça, mes talents d'enquêteurs me permettent de bien voir ce que vous appelez les "pratiques élitistes", ne faites pas passer pour des prouesses, ce qui 'en ai pas du tout. Je ne vois pas ce que vous avez de plus que moi.

ZatMan bombe le torse, encore plus que Bob, montrant son logo...

Bob Ivory : Ce que j'ai de plus que toi ? J'ai l'argent, les voitures, les vêtements, les femmes, toi tu n'as rien à part une pauvre mobylette cassée et tes 3 costumes rapiécés. Retournes dans ta cave faire marrer les gens avec tes pitreries, car si je te trouve sur un ring, tu ne feras pas long feu cuz I'm sooo Flipalicious !

ZatMan est interloqué, il recule la tête.

ZatMan : Qu'est-ce que c'est que ce charabia ? Flipaquoi ? De toute façon, l'argent ne m'apporte rien, j'ai un lieu ou vivre, ça me suffit. Les femmes et bien, au sens où je l'entends et bien, j'ai plusieurs voisines. Je suppose que vous ne voyez pas cela de la même façon, puisque j'ai intercepté un ticket de paiement pour une demi-douzaine de prostitués dans le tiroir du fond là-bas !

Bob Ivory : C'est le bureau de Less Grossman, il n'a pas été vidé en attendant qu'il revienne. Enfin, si tu avais de l'argent tu comprendrais pourquoi un simple lieu de vie ne suffit pas, tu vois nous, LA Ligue, vivons dans le luxe et pouvons faire ce que bon nous semble. Si je prends un exemple qui te parlera, nous pouvons nous faire fabriquer des gadgets super sophistiqués pour traquer un super vilain enfin moi j'dis ça ....

ZatMan baisse les yeux sur sa ceinture jaune toute cabossée.

ZatMan : Il n'y a pas que les gadgets qui permettent la traque d'un vilain. Et je n'ai pas confiance dans les objets que je ne fais pas. Par exemple, mon ZatAveugleur...

ZatMan sort un genre de pistolet a eau fluo.

ZatMan : C'est un truc que j'ai trouvé pour quelques centimes, pourtant il a une efficacité dévastatrices, il suffit d'appuyer ici et normalement...

Alors que l'homme masqué appuie sur la gâchette, un jet d'encre est envoyé directement sur le sofa en cuir blanc...

ZatMan : Oups...

Bob Ivory regarde la tâche sur le canapé et se dirige vers la porte d'entrée de la loge, il toque à la porte. Un membre de LA Défense rentre alors dans la loge.

Bob Ivory : Fait sortir ce débile, il a taché le canapé.

Alors que le gorille s'approche de ZatMan, un air de tueur dans les yeux, le super-héros sort une poignée de confettis et les lui balance a la tronche avant de s'élancer vers la fenêtre la plus proche. Il la traverse, le coude en premier ! Lorsque le type de LA Défense se penche à la fenêtre, il n'a que le temps de voir la ZatMobilette zigzaguer dans la rue...

Bob Ivory : Incapable ! Amènes le canapé chez le blanchisseur et envois la note à Joe Tanto, il va payer pour les conneries de ce débile !

La caméra coupe.

La caméra s'allume sur la Zone Interview de la WWA. S'y trouvent alors Arthur Tollen, Bilal Asil et une sublime jeune femme l'accompagnant.

Arthur Tollen : Mesdames et messieurs, petits et grands, bienvenu pour une nouvelle interview d'un lutteur de la WWA. Aujourd'hui je reçois un membre de ce qu'on appelle couramment l'élite. Vous l'avez compris, je suis avec l'un des membres de LA fameuse Ligue et cette personne n'est nulle autre que le partenaire de Bob Ivory et challenger au titre Tag Team de Ben-J Torstin et Sean Westen, Bilal Asil !

Bilal Asil : A propos de ça Arthur. Vois tu, j'apprécie beaucoup ton travail. Tu te donnes à fond dans ton boulot d'interviewer, tu vas, par exemple, chercher les lutteurs jusqu'au bout du monde pour dégoter une interview à tout prix. Tu es toujours là quand le staff a besoin de toi, comme quand John K a été mit sur la touche et où tu as volontiers accepté de reprendre son poste. Mieux, tu es conscient de l'importance de LA Ligue à la WWA et de son impact grandissant chaque jour. Tu es donc une personne du bas peuple sympathique et doté d'une certaine forme d'intelligence. Malheureusement pour toi, je préfère que ça soit l'intervieweuse personnelle de LA Ligue, Saphir ici présente, qui me pose tes questions. Bien évidemment, tu peux rester à proximité pour prendre notes pendant que ton camarade de travail continuera à filmer.

Arthur Tollen : Mais...

Bilal Asil : Pas de mais.

Tollen va alors s'asseoir plus loin tout en continuant d'observer la scène. Saphir, elle, commence à poser les questions.

Saphir : Monsieur Asil. Quel est votre ressenti vis-à-vis de votre victoire au dernier Bash contre vos rivaux actuels, Erik Einarsson et Sean Westen ?

Bilal Asil : Question futile si on prend en compte son évidence : je suis bienheureux. Vois-tu, n'importe quelle victoire qui soit est bonne à prendre. Contre un lutteur local, un jobber, un lutteur établi, un gars qui fait les main-events, un champion, pour le titre d'un champion justement... peu importe. Car tu sais, le fait de se savoir au dessus d'une personne qui, comme vous, ouvre toujours sa grande gueule pour vous critiquer et dire qu'il TE battra, de savoir que l'on peut arriver à remplir ses objectifs, à aller jusqu'au bout de ses pensées, de constater qu'après tant d'effort et de dur travail, tu es enfin devenu quelqu'un, tous ça, ça donne le sourire, de l'envie, de la confiance en soi. Et ces gains créent un cercle vertueux qui t'amène à continuer tes victoires, qui elles, t'apporteront encore et encore ces mêmes gains. C'est con mais réel.

Saphir : Mais parlons maintenant de votre futur. Et en particulier du futur proche : comme vous le savez surement, vous allez, au prochain Bash, devoir faire équipe avec les bouseux du Nemesis contre de vieilles connaissances à vous que sont les Wolves. Vos réactions ?

Bilal Asil : Comme je viens de te l'expliquer, un cercle vertueux est apparu et me permet de commencer une nouvelle série de victoire qui a démarré au dernier Bash. Et je compte bien, évidemment, la poursuivre. Même si pour ça je devrais m'allier avec la misère de la WWA, quelle qu'elle soit. Et puis, soyons sérieux. Vous avez vu Bash ? Vous avez vu les tensions qui règne dans l'un des clans les plus médiocres à leur actuelle ? Lion Kay n'est plus le même idiot. Les coups qu'on lui a infligé à Hard Collision lui ont suffisamment remit les neurones en place. Ce qui a eu pour conséquence qu'il s'aperçoive ENFIN que ses pseudos partenaires ne sont qu'un regroupement des plus lamentables pions qui constituent cette fédération mais malheureusement, il fait une fois de plus une grosse erreur qui lui coûtera, une nouvelle fois, très chère. Participer au Chaos Gaunlet pour tenter de le gagner et d'aller à Retribution, c'est bien Lionounet. Mais participer au Chaos Gaunlet pour tenter de le gagner alors que des membres de LA Ligue y participent l'est moins.

Bon, ensuite, j'ai pas vraiment besoin de parler de mes autres futurs opposants. D'un côté, nous avons Cedric Darsa, soit le lutteur qui doit surement avoir la pire fiche au niveau du rapport victoires/défaites. Et pourtant, il est marrant le Darsa. Il croit avoir des fans, des amis, une femme qui l'aime vraiment et tout pleins de choses improbables pour un petit louveteau renié par le chef. De l'autre côté, c'est Sean Westen. Rien de bien grave dans sa petite vie, comme moi. Ancien combattant de MMA, tout comme moi. Conversion à la lutte, entrée dans un clan, recherche des titres Tag Team, encore une fois comme moi. Bref, un de mes nombreux fans qui veut tellement prendre ma place qu'il me hait de toute son âme. Mignon en somme.

Saphir : Après avoir parlé de vos futurs adversaires, voilà une autre question : en tant qu'ancien rival de Timothée Barbier, vous êtes l'un des principal, si ce n'est le principal, suspect pour être la personne qui se cache sous l'identité de Mr.X. Est-ce donc réellem....

Bilal Asil : Ahaha. Monsieur X ? Vraiment ? Timothée est tombé aussi bas que ça ? Prétendre à l'existence d'une personne qui lui en veut et qui passe des messages seulement pour justifier son incompétence dans les rings et donc ses futures très nombreuses défaites ? Affligeant. Et quand bien même ça ne serait pas lui qui le faisait exprès, ça le reste tout autant. Car le pire, c'est qu'il va refaire encore et encore la même idiotie, soit se tourner vers le titantron puis se prendre une prise de finition qui permettra à son opposant de se faire une victoire facile. Après, effectivement, il peut toujours affirmer que c'est parce qu'il est distrait qu'il perd et donc que c'est de la faute d'X... mais c'est faux. A l'inverse, c'est parce qu'il se laisse distraire qu'il échoue et donc, c'est de SA faute et non de la mienne... ni celle d'X, ni celle de personne ! Alors Barbier, écoutes bien : remets toi en question et arrêtes de geindre. TU contribues à TON échec, rentres toi bien ça dans le c ...


Une main se pose sur l'épaule de Bilal Asil. Une main raffinée mais néanmoins puissante. La caméra dézoome et laisse apparaitre Timothée Barbier à l'écran.

Timothée (tout sourire) : Bonsoir, Bilal !

Asil se retourne violemment et dégage la main du Français de son épaule. Les yeux écarquillés, Asil fait sentir toute sa haine à son ancien rival avec un regard éminemment méprisant.

Timothée : Bilal ... Bilal ... Depuis le temps qu'on ne s'est pas vu, c'est de cette façon que tu me dis bonjour ? Tu n'es même pas venu me souhaiter la bienvenue lors de mon arrivée ! Je commençais à croire que tu m'en voulais toujours de t'avoir fait abandonner à la SOW. Commence donc par enlever ces vilaines lunettes de soleil

Il attrape les lunettes de Bilal et lui enlève. Il les balance sur le côté.

Bilal Asil : Que ...

Timothée : Attend Bilal ... Je suis désolé je vais même te les ramasser.

Timothée s'avance vers les lunettes qui sont à terre et ... les écrase d'un pas véhément ! Il jette alors un regard malicieusement confus à Bilal qui se jette sur lui de toutes ses forces et le plaque contre le mur. Il le tient par le col et le pousse contre un mur. Timothée ne semble pas impressionné plus que ça et sourit tendrement à Asil.

Bilal : Après tout ce temps ... C'est tout ce que t'as à répondre ? Un sourire ?

Timothée : Disons que je ne suis pas aussi impulsif que toi Bilal ... Mais tu m'as aussi manqué.

Timothée attrape les bras de Bilal. Il retourne son ancien rival et le plaque à son tour contre le mur. Le jeune prodige se débat tandis que Timothée le tient bien haut. Toujours souriant.

Timothée : Maintenant que tu m'écoutes bien, je vais simplement t'expliquer quelque chose ... Ca fait trois semaines que quelqu'un vient me provoquer. Ce X ou je ne sais pas trop qui. Et malgré le fait que je sois quelqu'un qui soit particulièrement calme, je n'hésiterai pas à faire ruisseler les larmes sur tes joues si tu ne coopères pas avec moi. Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid que tu viennes dire au monde entier que mes défaites ne découlent que de moi. Je l'ai déjà reconnu, misérable. Contrairement à toi, je n'ai plus aucun orgueil mal placé et je sais reconnaitre mes erreurs ...

Alors, maintenant, je vais te lâcher, et toi, tu vas me lâcher autre chose ... L'identité de X ... C'est un ancien de la SOW, c'est ça ?

Il repose Bilal à terre.

Bilal Asil : Tu crois vraiment que je vais te révéler son identité, Timothée. T'es au courant qu'on est pas très ami, non ?

Timothée : Je suis surtout au courant que nos rapports vont encore plus se dégrader si tu insistes pour ne pas me donner le nom de celui qui me dérange depuis quelques temps ... Tu ne veux pas gâcher une amitié qui repart sur des bases aussi saines, non ? Alors, donne moi juste un nom, Asil ...

Bilal Asil : Crêve ...

Timothée (l'air désolé) : Mauvaise réponse Bilal ... Tu imagines que si je suis venu te voir en priorité, ce n'est pas parce que je pensais que tu allais me lâcher la moindre information, n'est-ce pas ? Si je suis venu te rencontrer, Bilal, c'est parce que tu es le suspect numéro 1 sur ma liste. Celui qui pourrait avoir une dent contre moi, qui pourrait avoir le moindre petit intérêt à me nuire, celui qui me jalouserait même un minimum. C'est toi Asil ... Tu as le profil parfait de Mr. X, malgré le fait que je demeure encore un peu sceptique sur ta véritable intelligence ... Est-ce que tu aurais les capacités de mener une telle mascarade à bien, j'en doute encore !

Bilal Asil : Ça fait 8 putain de mois que je t'ai battu Timothée ... Et j'ai encore progressé pendant ce temps. je suis encore plus brillant, plus athlétique qu'avant ! Et franchement, je botterais bien ton petit cul de Français un peu snob dès que possible ! Je connais toutes les ficelles de la WWA et tu te doutes bien que j'ai des contacts avec les coulisses ... Il serait facile pour moi de mettre une vidéo en marche !

Timothée : Sais-tu ce qui serais facile pour moi ? ... Ca !

Timothée ajuste une violente claque à Asil !

Le jeune prodige recule et assène une violente gifle à son rival. Les deux lutteurs commencent alors à se battre dans la zone d'interview. Timothée prend légérement l'ascendant avant que Bilal lui donne un violent coup de genou dans le ventre. Timothée se plie en deux et Bilal se place pour lui placer son Asilation ! Mais Timothée esquive, l'agrippe par le bras et le balance dans les couloirs de la WWA !

Les deux lutteurs se retrouvent dans les couloirs. Timothée envoie Bilal contre un mur, puis contre le mur opposé. il lui fait faire un autre aller-retour ! Alors que Bilal essaie de se reposer un instant en restant appuyer contre un mur, Timothée fonce vers lui ... Bilal esquive et le lutteur français prend le mur de plein fouet ! Bilal attrape un couvercle de poubelle et tape sur Barbier avec !

La sécurité arrive et essaie de séparer Bilal et Barbier !

Ce dernier réussit néanmoins à mettre un violent coup d'avant-bras dans le nez de son adversaire ! Celui-ci ne saigne pas, mais il se tient le nez, très meurtri.

La caméra fade out tandis que la sécurité sépare les deux lutteurs qui se crient et se crachent dessus.

Gros plan sur un écran d'ordinateur, il montre le blog de Bilal Asil et son nouvel article sur le Manoir de la Cosa Nostra. On dézoom et Bilal se trouve devant l'écran. Il vient de poster son article et semble fier de ce qu'il a fait. A ce moment-là, la porte de la pièce s'ouvre et Bob Ivory rentre.

Bob Ivory : Tu fais quoi à glander encore devant ton PC, Bilal. J'te rapelle qu'on a un match pour le Titre Tag Team à Chaos Gauntlet ....

Bilal Asil : Jfaisais un petit tour rapide pour écrire un truc sur mon blog, je retourne m'en....

Bob Ivory : Faut qu'on prépare notre fête d'après-PPV ! Mais, au fait, tu parles de quoi sur ton blog là ?

Bilal Asil : Tu sais, comme prévu, je suis allé visiter le manoir de la Cosa Nostra pour savoir si cet habitat serait digne d'accueillir les animaux qui sont nôtres. Mais au final, non. Le manoir était vraiment peu enthousiasmant, pour n'importe quel être vivant.

Bob Ivory : Ah ouais ! Ton délire d'aller faire Une Journée au manoir de la Cosa Nostra après avoir vu leur daube de samedi. On dirait qu'il a recopié notre villa exprès pour l'émission .... Enfin bon ça restera toujours meilleur que ce qui va passer la semaine prochaine.

Bilal Asil : Cette immondice : une journée avec Ben-J Torstin quoi.... J'en ai parlé dans mon article. D'après moi, on va avoir un documentaire sur ses su... liens qui le liaient avec son mentor, le Reverend en plus des trucs chiants qu'il ressort à chaque fois. Un reportage de plusieurs heures où Ben-J va passer sa vie à prêcher, repousser les avances d'une superbe nana et louanger le nom d'Horton Heat. Quelque chose à oublier, en somme.

Bob Ivory : Tu as super bien résumé la chose. D'ailleurs, heureusement que ça passe le samedi matin comme ça y a aucune chance que je tombe dessus malonctreusement en allumant la TV. Sinon c'est retour direct dans les bras de Morphée en entendant ses "Dieu bla bla bla pas d'alcool bla bla bla pureté bla bla bla DCO" heureusement qu'au PPV on va lui fermer sa putin de gueule ! Le monde serras délivré de ses inepties.

Bilal Asil : De toute façon, il est tout aussi pire que Sean "J'ai-gagné-un-titre-grâce-à-mon-pote-le-GM" Westen qui se prend pour Dieu sur Terre depuis qu'il a gagné un titre contre des adversaires de renom : Sabre, Brother Ronnie, Brother Cyrus, Marshall, Kenny Parks et Kazuo Nitta ! Mais quel combat cela a dû être pour lui. Surement le moment le plus éprouvant de sa malheureuse carrière... Ah non, ça c'était contre nous à Deadline. Et pourtant, il n'a encore rien vu.

Bob Ivory : C'est clair que battre une bande de jobbers a dû être vachement dur pour lui, mais je me demande comment il fait pour encore se prendre pour un dieu du ring alors qu'il est le mec le plus ridicule de notre match à Chaos Gauntlet. Même les Islandais sont moins pathétiques que lui. Sean est un loup ! Un membre des Last Wolves, ça fait des mois que LA Ligue a detruit ce pathétique clan et ce n'est pas le retour de Lion Kay qui va changer ça. LA Ligue domine et les Last Wolves ne sont rien.

Bilal Asil : Les Last Wolves n'était rien, nuance. Actuellement, on peut dire qu'avec AAA au top, m'attendant, Lion qui en a rien à foutre du collectif, Sean qui est champ TT avec quelqu'un d'extérieur au clan, oui mesdames cet argument revient beaucoup et Cedric qui a un statut, dans la fédération, tout bonnement risible : le clan est mort. Tu vois, c'est un peu comme la DCO. Dans le sens où l'idée du clan est à gerber, le clan est à gerber, les membres sont à gerber et l'importance de l'entraide dans le groupe est aussi à gerber. Parce que, faut pas déconner. Quand t'as un clan qui a vu passé le Reverend qui a perdu contre KIM TAMAKASHI, l'idiot du village qu'est Ravage, un mec qui se croit dans Star Wars comme Kent4ro ou encore un mec totalement barré qui est surement rentré dans le clan pour pouvoir profiter du luxe que leur apportent les catastrophiques, autant au niveau des ventes qu'au niveau du gout, boissons produites par Kent4ro, tu te demandes pourquoi un gars comme Ben-J, qui avait le potentiel de faire un bon jobber, a intégré cette faction de clowns bientôt virés. C'est... affligeant.

Bob Ivory : Je pense plutôt que Ben-J pensais que la DCO serait une petite copie du Julianisme où il se baladerait tout nu dans leur loge. Et puis Kent4ro ne se croit pas seulement dans Star Wars, mais il a surtout fait partie de la World Impact, clan le plus médiocre de la WWA. Franchement ce clan c'est un ramassis des plus gros déchets de cette federation. Parce que dernièrement c'est ajouté un nouveau golmon à leur équipe de losers : Chimaira. Un nom de merde pour un homme tout aussi mauvais. Mais ne dévions pas trop, car on parle des champions, mais on a un autre duo de déchets à défoncer. Eux, contrairement à Ben-J profite de leur vie et ne barre pas la route à l'alcool, mais quand on les voit sur un ring on dirait qu'ils ne boivent que ça, je me demande comment ils peuvent avoir eu un Title Shot aux côtés de LA Ligue, nous sommes clairement à un niveau supérieur du leur et on nous rabaisse. Encore une faiblesse de la direction ! Vivement que LA Ligue les renverse !

Bilal Asil : En parlant des deux ivrognes, je suis sûr que tu as vu à quel point ils ont été un poids pour moi au dernier Bash. Moi qui aurait pu mettre une raclée à Lion et ses sbires, seul, ils m'en ont empêché. Fais-moi le tag-ci, laisse-moi faire le tombé-ça... de vrais lourds. Erik pas capable de tenir face à Lion Kay qui a préféré rentrer en backstage à la vue de la plus grosse déception que la fédération ait vu, de peur que sa maladive nullité s'imprègne sur lui alors qu'il veut prendre un nouveau départ. Et Magnus... un gars qui a tellement bu qu'il n'arrive même pas à placer un Moonsault sur une autre personne 3x moins épaisse que lui. Franchement, un 1 contre 3 avec les deux poivrots en managers aurait été préférable.

Bob Ivory : Ils sont tellement mauvais qu'ils auraient réussi à te faire perdre. Les vapeurs d'alcools qu'ils dégagent t'auraient distrait et tu aurais pu glisser sur le sang de Lion Kay ou Sean. Enfin bref, ce match était la pire idée de la direction depuis .... bah depuis qu'ils ont voulu nous montrer la journée d'Anderson .... Un autre loup sans intérêt.

Bilal Asil : J'allais dire depuis qu'ils ont décidé d'intégrer les deux islandais à la course pour le titre Tag Team, mais une journée avec AAA, le pire lutteur de toute la fédération, brr. Je me demande combien de milliers de personnes ont succombé après une telle exposition d'insuffisance... pauvres d'eux.

Bob Ivory : Et dire qu'une chose comme ça détient mon titre de champion WWA ! Je suis dégouté !

Bilal Asil : Mon éminence contre ton insuffisance, on se retrouvera AAA. Mais en attendant, j'espère que ton ami Sean et les autres jouets qui convoitent les titres Tag Team entendront bien ce message : préparez vous à abandonner, entraînez vous à demander pardon, peu importe. Ben-J, Sean, Erik et Magnus, finit la rigolade. À Chaos Gaunlet, vos rêves seront brisés, vos alliances seront ébranlés et vos ceintures vous seront subtilisées !

Bob Ivory : NOW GET HIT AND BE SILENT !

Voix Off : Aujourd'hui, un membre de LA Ligue a accepter de perdre heu.. plutôt donner de son temps pour parler des participants du Chaos Gauntlet ! Désolé mesdemoiselles, ce n'est pas Matthew Duke, mais il s'agit d'Antonio de La Luz ! C'est à vous Antonio !

La Latino Star est appuyé sur une très belle voiture de colection. Ses yeux son caché derrière des lunettes de soleil. Il les soulève, puis fixe la caméra. Antonio se situe dans les hauteurs de Los Angeles, al ville qui accueille le PPV de cette semaine. Nous voyons derrière lui la cille de L.A. et pouvons même apercevoir le fameux panneau HOLLYWOOD :

Antonio de La Luz : Plus que trois jours avant le Chaos Gauntlet ! Los Angeles me voilà ! Ou plutôt nous voilà ! LA Ligue débarque dans la Cité des Anges ! Les fans présent au Staples Center vont être ravi ! Mémoriser bien cette dates, le 16 Juin 2011, le jour où débutera l'archi-domination de la Web Wrestling Association par les les membres du plus grand clan de son histoire : LA Ligue ! C'est pas beau que cette dominations début ici, à L.A., l'une des plus belle villes du monde ? Bon, L.A. me motive, ej vais parler de tout mes adversaires !

La Latino Star fait une petite pause.

Antonio de La Luz : Commençons par Aliou Thiam ! Le Général de l'Union ! Il a beaucoup fait parler de lui pour son retour, mais en attendant, on a vu grand chose, certes il a peut être remporter des combats, mais il n'a pas du tout la carrure ni la classe qu'il faut pour remporter le Chaos Gauntlet ! Il y a qui d'autre, a oui, Devin de Lacourt ! Bon son noms fait classe, mais c'est tout ! Est-ce que quelqu'un le voit remporter ce combat ? Non, personne ? Suivant ! Tigerclaw ! Il a un beau palmarès, Deux fois champion du monde, Une fois champion Tag Team et deux fois vainqueurs du Santa's lock ! Bon, c'est sûr, il est arriver avant les membres de LA ligue, il n'avait pas de concurrence, mais aujourd'hui, les temps ont changé ! La domination de Tigrou est terminés, il peut d'or est déjà prendre sa retraite ! Après le tigre, le Lion ! Lion Kay, l'ancien GM de Bash!, il ne représente pas vraiment une menace, son poste de GM plus sa pause l'on rouillé, même si avant ça, il n'était pas si féroce que ça la Lion ! Bon après le tigre et le lion, je suis obligé de passer par l’insecte ! Lui non plus ne représente pas une grosse menaces ! C'est comme pour Devin, vous voyez un insecte vainqueur du Chaos Gauntlet ? Se serait comme donner à Kim le titre mondial !

Antonio rie seul, mais redevient très vite sérieux !

Antonio de La Luz : Miles Turner, il a battu Mikhaïl Tekov ! Peut être par chance, mais il l'a battu ! Il est Champion Wire, autant dire qu'il a d'autres chats à fouetté ! Après, qui a-t-il d'autre ? Ha oui, ZatMan ! The Super Hero ! Aucuns mais vraiment aucuns soucis avec lui ! Il est juste capable de tacher le canapé de Bob ! En faite, il y a un seul soucis avec lui, c'est que son match soit un "Je Te tient par la barbichette", car quand tu voit son masque tu es obligé de rigoler ! Mais bon .... Voilà j'ai fait le tour de mes adversaire, autant dire, qu'en face, il n'y aura pas grand monde !

Antonio, rentre dans la voiture, mais le caméraman l'interpelle :

Caméraman : Monsieur de La Luz, vous n'avez pas oublié un adversaire ?

Antonio de La Luz : Non aucun, pourquoi ?

Caméraman : Et Matthew Duke ?

Antonio de La Luz : C'est ce que j'ai dit, je n'ai oublié aucun de mes adversaire ! Un membre de LA Ligue ne peut pas avoir un autre membre de ce clan en adversaire !

Caméraman : Et si vous vous faites fasse durant le match...

Trop tard, Antonio a démarré sa voiture de colection et fonce de les rues de la cité des Anges ! Le caméraman décident donc de faire un dernier plan large de Los Angeles et coupe ensuite sa caméra !

Nous nous trouvons dans le QG de LA Ligue. Matthew Duke se trouve à côté de l'intervieweuse personnelle de LA Ligue, Saphir, qui tient un chapeau. Des bouts de papier sont à l'intérieur.

Saphir : Monsieur Duke, on est obligé de continuer encore ?

Matthew Duke : Oui ! Tu ne t'en rends peut-être pas compte mais c'est surement le match le plus important de ma vie. Le match qui me fera toucher le titre WWA à Retribution et qui fera de moi un triple crown ! C'est pourquoi je dois m'entrainer dans toutes les catégories. Tu as mélangé ?

Saphir : Oui, vous pouvez piocher.

Matthew Duke met alors sa main dans le chapeau et tire un papier plié. Il le déplie et le rend immédiatement à Saphir de mauvaise humeur.

Matthew Duke : Ce satané un ! Un chiffre que j'adore pourtant. Je suis le numéro un, l'homme qui gagnera le Chaos Gauntlet, mon chiffre porte bonheur mais vois-tu ? A quoi me servirait ce numéro lors de ce match ? Ce serait un énorme désavantage. Qui pourrait gagner avec le numéro un franchement ? Bon, moi vu que je suis le plus grand des héros mais quand même. En plus je serai obligé d'affronter Antonio, chose que je veux totalement éviter mais qui risque d'être inévitable du fait que nous sommes les meilleurs dans ce match... Enfin bref, c'est pour ça que je continue à m'entrainer. Tant que je ne pioche pas des numéros supérieurs au huit, je continuerai !

Saphir : J'espère que le prochain numéro le sera, je commence à en avoir marre. Vous voulez pas parler de vos adversaires pendant que je mélange ? Le temps me paraitra moins long.

Matthew Duke : Pourtant, être avec moi devrait te rendre plus heureuse que ça. Tu es filmé en ma compagnie, c'est un immense honneur pour toi. Mélange et dis moi de qui pourrai-je parler.

Saphir replie le papier et le met dans le chapeau en mélangeant.

Saphir : Euh, de vos neuf adversaires, Devin de Lacourt par exemple ?

Matthew Duke : Mais non. On est obligé de commencer par lui ? Comment veux-tu que je ne sorte pas un jeu de mots foireux ? Tu sais quoi ? Je ne vais pas tomber dans la facilité et ne pas en faire. Je me demande par contre s'il se présentera dans le match. Vu qu'il est devin, il a du prédire sa défaite.

Saphir : Vous aviez dit pas de jeu de mots foireux...

Matthew Duke : Et bien j'ai menti ! Depuis quand un héros doit respecter sa parole ? Non mais sérieusement, c'était trop tentant. Mais même s'il pouvait prédire sa défaite, il se présenterait. Après tout, après sa défaite contre ZatMan lors de Deadline, il continue à apparaitre à Bash. Il aime se prendre des corrections, il viendra s'en prendre une nouvelle lors du Chaos Gauntlet. N'empêche, perdre contre ZatMan, il faut vraiment le faire. Ce super héros est mauvais, ridicule et pitoyable. Trois mots qui désignent également Devin. Dois-je aller plus loin avec ces messieurs ? Je pense que non. Je peux piocher Saphir ?

Saphir : Oui.

Duke met à nouveau sa main dans le chapeau et sort un nouveau numéro qu'il lit.

Saphir : C'est mieux cette fois ?

Matthew lui montre un grand sourire.

Matthew Duke : Oh oui. C'est excellent même. Que dis-je ? Mythique ! Après le un, je pioche le deux !

Il donne le papier à Saphir qui commence à en avoir marre.

Matthew Duke : Et pas la peine de faire cette tête. Tu es une employée de LA Ligue, tu dois faire tout ce qu'on te dit ! Et je continuerai encore.

Saphir : Bien... Vous savez qu'il y a Lion Kay aussi dans ce match ?

Matthew Duke : Lion Kay ? Le Lion Kay ? Cet homme si merveilleux ? Ce loup qu'on adore ridiculiser ? Tu te rappelles quand on l'a fait partir ? C'était marrant. LA Ligue qui le tabasse à Hard Collision, un grand moment. Il a osé revenir, c'est bien. Ce serait marrant que LA Ligue l'élimine, une nouvelle humiliation pour le Kay après tout il est bon qu'à ça le Lion. Se faire battre par LA Ligue. En espérant qu'une fois qu'il sera à nouveau battu, il repartira pour une plus longue période. D'ailleurs, ce Lion semble bizarre. Il a l'air plus cool vu qu'il lâche ses potes en plein match. Enfin, plus cool, on se comprend... C'est toujours de Lion qu'on parle... L'homme pue le ridicule.

Saphir : Vous pouvez repiocher monsieur Duke.

Il pioche à nouveau. Il consulte le numéro qu'il vient de prendre.

Matthew Duke : Le numéro six cette fois. De mieux en mieux. Avec le numéro six, j'aurai quatre ou cinq adversaires. Ce n'est pas encore suffisant. On continue !

Saphir : Bon... Que pensez-vous du seul champion de ce type de match ?

Matthew Duke : Miles Turner ? Bah rien. Il est champion et alors ? Ravage aussi est champion et tout le monde sait que c'est une quiche. Turner est un adversaire sérieux tout de même. Ce titre, c'est à l'un de nous qu'il l'avait pris. Je vais peut être avoir l'occasion de venger Mikhaïl. Dans ce match, il y aura aussi Tigerclaw. Un ancien champion du monde. Le genre d'homme qui a son moment de gloire une fois par an. Heureusement, il a déjà été champion cette année. Il fera juste figuration dans ce match donc. Y a aussi Beetle. Un insecte. Ce genre de match devrait être uniquement pour les hommes ! Enfin bon, on a l'avantage sur lui. Beetle a tout de l'insecte, ainsi que le cerveau. L'intelligence d'une mouche. Si je le croisais dans ce match, je le battrai proprement, l'insecticide pourra servir donc.

Saphir : On recommence monsieur Duke. Votre main dans le chapeau !

Et une nouvelle fois, il attrape un papier qu'il observe.

Matthew Duke : C'est le huit cette fois. Je pense comprendre comment on pioche des numéros avantageux. Je suis sûr que la prochaine fois, ce sera le dix.

Saphir : J'espère... Il y a aussi le général qui participe au match.

Matthew Duke : Le général ? Aliou Thiam ? Ce mec est génial. C'est une légende. On peut le dire sans avoir peur des mots. Il est entré dans la légende. Je peux vous l'assurer. Il a crée le clan le plus ridicule de la WWA tout de même, l'Union ! Clan qui restera surement à vie le clan le plus ridicule et pourtant, Ravage avait tenté de le battre en créant la World Impact. Aliou, merci, grâce à toi on sait tout ce qu'on ne doit pas faire quand on fait un clan. Sinon, un autre homme qu'on peut sous estimer. Il est nul. En y pensant, j'ai parlé que de huit personnes là. Y en a un, on sait toujours pas c'est qui. A mon avis, la direction a encore fait n'importe quoi. Ils ont pas trouvé encore à qui donner ce numéro et pourtant, ils auraient pu le donner à Mikhaïl Tekov. Mais non, on lui met un match de merde contre Timothée Barbier. Pauvre Mikhaïl, à la place de donner une chance de plus à LA Ligue de remporter le Chaos Gauntlet, il va devoir perdre son temps à squasher un vantard. Voilà, j'ai parlé de tout mes adversaires.

Saphir : Il reste Antonio de La Luz.

Matthew Duke : En effet. Même si je le considère comme un ami et allié pour ce match, il reste un adversaire. Le fait qu'on se croise parait inévitable. Nous sommes les meilleurs. Antonio, j'espère que tu n'oublieras pas qu'il faut préserver les forces et que le combat entre nous est inutile. LA Ligue remportera le Chaos Gauntlet, que ce soit avec Antonio de La Luz ou Matthew Duke. Le titre WWA nous appartiendra bientôt. Meilleur que nous c'est juste impossible. C'était Matthew Duke...

Il pioche un nouveau numéro dans le chapeau.

Matthew Duke : Et ce sera avec ce numéro que je remporterai le Chaos Gauntlet.

Il donne le papier à Saphir puis s'en va. L'intervieweuse de LA Ligue déplie le numéro, le regarde puis le montre à la caméra. Il s'agit du numéro dix. C'est sur ces images que l'on se quitte.

Il fait beau, il fait chaud. Le sable fin est d'un blanc étincellant et l'eau est miroitante. Il n'y à pas un chat sur cette plage, juste deux hommes. Ces deux hommes, d'envergure égale marchent côte à côte, mains dans les poches, en rigolant à gorge déployée. La vision est désormais clair, et ce sont les deux membres de LA Ligue, Matthew Duke et Mikhaïl Tekov, qui marchent, pantalon retroussés et pieds dans l'eau. Les deux amis s'amusent, tout en discutant, de tout et de rien.

Matthew Duke : Et bien, je te le redis encore, tu as eu une excellente idée. Nous faire venir ici, rien de mieux pour se détendre.

Mikhaïl Tekov : La mer à toujours été le lieu de transition, un lieu mystérieux que beaucoup d'hommes ont étudiés. C'est la source d'inspiration de beaucoup d'artistes, de peintre et de musiciens. LA Ligue s'inspire de l'eau. Calme ou tumultueuse, reposé ou agité. C'est quelque chose d'incroyable.

Matthew Duke : Mais où trouves-tu ce genre de phrase ? C'était beau mon cher Mikhaïl. Tu n'as vraiment rien à voir avec l'ancien Tekov et ceci est un compliment.

Mikhaïl Tekov : Les coups sur le crânes, les impact dévastateurs, la folie ... Tout peut avoir un sens, tout peut être un facteur. Je ne me considère pas comme étant changé, mais comme étant ... différent. Un esprit nouveau dans une même enveloppe charnelle.

Matthew Duke : Je vois. C'est une véritable évolution que tu as fait. Tu n'as pas regressé bien au contraire. Tu es un homme meilleur. Un homme dangereux, je plains vraiment tes futurs adversaires.

Mikhaïl Tekov ramasse un coquillage, et l'observe attentivement, tout en continuant à parler.

Mikhaïl Tekov : Mes futurs adversaires ? Je n'ai pas vraiment été pris au sérieux depuis la perte de ma ceinture. Timothée Barbier est talentueux, mais il ne m'apporte pas suffisament d'exposition. Je ne suis pas une star, je suis le porte parole d'une génération à en devenir. Cette confrontation m'a t-elle réellement permis de grandir ?

Matthew Duke : Je ne vais pas te mentir, je te réponds non. Tu l'as affronté deux fois, tu as gagné les deux fois mais est-ce que les gens s'en souviennent ? Non, ils ne retiennent que les interventions du mystérieux X, ce qui est bien dommage. La grande question de ton match lors de Chaos Gauntlet n'est pas si tu vas gagner ou pas mais si X interviendra de nouveau. Cette confrontation ne t'apporte vraiment rien.

Mikhaïl Tekov : Ce rôle de second couteau ne me convient pas. Faire valoir est une attitude, une attitude qui n'est pas de mon goût. On m'offre en pature un jeune dandee mondain, mais à quel prix ? Ce poste devrait être occupé par une légende des rings, pas par un jeune loup fougueux, à la recherche de défis. La direction me bride, tel un canasson trop turbulent.

Matthew Duke : Ne t'inquiètes pas, je suis sûr qu'après Chaos Gauntlet, tu passeras à un meilleur truc qui t'apportera la gloire que tu mérites. Sinon, plus je t'entends parler, plus je me dis une chose. Ne sous-estimerais-tu pas Timothée Barbier par hasard ? Il est certes nouveau dans cette fédération, tu l'as déjà battu deux fois mais il peut toujours surprendre. J'espère que tu ne prends pas ce défi à la légère.

Mikhaïl Tekov jette le coquillage très loin dans la mer.

Mikhaïl Tekov : Pour être honnête Matthew, Barbier m’indifférait. La première fois que je l'ai vu, j'ai pensé à une blague. Un enfant richement vêtu, sur une musique aussi bourgeoise que ridicule, qui déambulait vers le ring. Et puis sa technique m'a abasourdie. Ma force pur ne m'était pas des plus utiles face à une maitrise aussi quasi-parfaite de la lutte Greco-Romaine. La seconde fois, je m'y étais préparé, mais malgré tout j'ai faillit me faire surprendre plus d'une fois. Il à réussit à me placer dans son arme ultime qu'est son finisher. Une prouesse que peu ont réussit à réaliser sur moi. Mais X est intervenu. Quel aurait été le déroulement de la partie, si ce mystérieux message n'avait pas défilé durant le combat ? Finalement, je ne connais pas le réel potentiel de mon adversaire ? Comment m'entrainer, quelle tactique adoptée ? Tellement de questions sans réponses, qui ne font qu'accroitre mon désarrois ...

Matthew Duke : Tu aurais impressionné toute la galerie en te relevant et en le mettant KO d'un seul coup. Plus sérieusement, tu étais mal barré. C'est d'ailleurs pour ça que je me demande si nous devons aimer X ou le détester. L'aimer car grâce à lui, tu as eu une victoire d'assurée ou le détester car justement, à cause de lui, les gens pensent que tu ne peux pas battre Barbier. J'espère que tu nous le prouveras à Chaos Gauntlet que tu n'as besoin d'aucune distraction pour vaincre cet homme. Cela fera taire tout le monde et montrera à tout le monde qu'un membre de LA Ligue peut battre n'importe qui. Tu peux le faire Mikhaïl, ce n'est pas l'adversaire le plus coriace que tu affrontes.

Mikhaïl Tekov sourit, et regarde au loin.

Mikhaïl Tekov : Ce n'est pas le plus coriace Matthew, mais c'est le plus rusé. On pourra disserter des heures sur l'apparence de l'autre, des heures sur les capacités intellectuelles de chacuns. Mais peut de choses filtrent quand à cet affrontement. Il ne faut pas sous-estimer ton compatriote français Matthew, il à assez de hargne et de maitrise, pour qu'à nous deux, nous volions le show. Je veux dire par la, qu'au bout d'un mois, à part te dire qu'il discute avec un tact rare dans la lutte moderne, et que chacune de ses interventions sont assassines et sans vergognes, nous ne savons rien de cet homme. Il est un peu le cheveux dans la soupe, que j'étais à mes débuts face à Grossman. Un éternel outsider ...

Mikhaïl se recoiffe et prend une poignée de sable.

Matthew Duke : Je t'ai certes dit qu'il ne fallait pas le sous-estimer mais actuellement, tu es en train de faire l'inverse Mikhaïl. Tu le surestimes. Ce n'est pas plus mal puisque tu te donneras à cent pour cent. Le problème risque d'être au niveau du mental ou tu risques de te faire peur pour rien. N'oublie pas une chose, Barbier n'est juste qu'un homme. Aussi talentueux soit-il, il ne reste qu'un homme qui va se mesurer à l'un de nous. Ne te laisse pas impressionner. Il est intelligent et tu l'es aussi. Et je peux te l'assurer Mikhaïl, il n'est pas plus intelligent que toi. Tu es au dessus de lui dans la puissance, la détermination et l'intelligence. Je ne te demande pas de le sous-estimer, je te demande juste de garder confiance en toi et de l'affronter comme si ce n'était qu'un simple adversaire.

Mikhaïl Tekov : Je ne sais pas. Quand on est sous estimé dans sa propre fédération, un sentiment de frustration se fait ressentir. Une frustration qui se transforme en angoisse. Une angoisse latente, quand aux attentes que l'on place sur vous. J'ai autant à prouver que mon adversaire, voila ce qui m'effraie. Ce n'est pas comme si j'étais déjà bien établis ici. Je peux perdre ma place à n'importe quel moment. Chaque faute peut m'être fatal, c'est pourquoi, je ne peux pas prendre ce match à légère et qu'il faut obligatoirement que ma performance soit hors du commun. LA Ligue est un tremplin, mais comme tous les trampoline, le ressort s'use à un moment donné, et si on ne le renouvelle pas, on s'écroule.

Matthew Duke : Mikhaïl, tu te rappelles comment tu es entré dans LA Ligue ? Tu étais notre ennemi mais on voyait très bien que tu étais une perle. Pourquoi crois-tu que je t'ai souvent demandé de nous rejoindre et pas à d'autres noms qui étaient pourtant déjà établit dans cette fédération ? Car je t'ai toujours trouvé meilleur qu'eux. Ai-je fait le mauvais choix ? Bien sûr que non, quand je vois aujourd'hui ce que tu vaux, je ne peux qu'être fier de toi. Certain te sous-estimes peut être mais tant que d'autres comme moi te verront à ta juste valeur, tu ne tomberas jamais dans l'oublie. Je te le promet Mikhaïl, je ferais tout ce qui est possible pour te propulser au sommet. Nous sommes LA Ligue, un clan soudé. Nous grimperons tous ensemble ou nous tomberons tous ensemble.

Mikhaïl Tekov : Tu es certainement l'un des seul en qui je peux avoir confiance dans cette fédération. Les "anciens" ne sont pas forcément talentueux. Tu aurais déjà du être champion de la WWA depuis un bon moment, et avant beaucoup d'autres. Le Chaos Gauntlet remettra les choses en place, et ton statut de très grand pourra enfin être validé. Je ne me remettrais plus en question Matthew, mais il y aura toujours des moments de doutes, de peurs, et de craintes, mais je sais que tu seras la pour palier ces défaillances. Changeons nous les idées maintenant, veux tu ?

Matthew Duke : Tu peux avoir confiance en moi autant que j'ai confiance en toi. Que nous proposes-tu pour nous changer les idées ?

Mikhaïl pointe un terrain de beach volley, avec plusieurs femmes sortis d'on ne sais ou. Elles sont toutes très peu vêtus, et crie le nom des deux lutteurs, afin qu'ils viennent jouer avec elles. Matthew et Mikhaïl se regardent, sourient, acquiescent, et courent vers le terrain, sous les hurlements de joies des filles présentent.

Nous nous trouvons dans une cave. La cave de la villa de LA Ligue. Une cave où c'est un peu le bordel. Un environnement assez sale. Au centre de la pièce se trouve un tabouret recouvert. Quelque chose est dessus, c'est certain, mais quoi ? On ne le sait pas puisque c'est recouvert d'un majestueux drap rouge. Un homme apparait dans le champ de vision de la caméra. C'est Matthew Duke.

Matthew Duke : Et bien, je comprends pourquoi je ne vais pas souvent ici. C'est dégueulasse, la défense devrait faire le ménage.

Il se tourne vers la caméra.

Matthew Duke : Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonjour. Bienvenue dans la magnifique villa de LA Ligue ou plutôt sa cave. Comment allez-vous ? Ne répondez pas, c'est moi qui parle et uniquement moi. Enfin pour l'instant. Cette chose vous intéresse n'est-ce pas ?

Il s'approche du tabouret recouvert.

Matthew Duke : Je peux déjà vous le dire. Quelque chose d'incroyable se cache dessous. Mais je n'en dirai pas plus, après tout, je vous le dévoilerai pendant la vidéo.

Il caresse le drap rouge puis il s'en éloigne.

Matthew Duke : Cette promo, vous l'attendiez. Quand l'incroyable Matthew Duke nous parlera ? Je vous comprends, Chaos Gauntlet est passé. Aucune réaction de ma part n'a encore été entendue. Vous vous attendiez à quoi ? Que je joue le dépressif sur mon blog à m'insulter de tous les noms ? Que je fasse une vidéo pour critiquer la direction et insinuer qu'il y a un complot ? Que j'insulte les parents de Luther Kay et Beetle ? Ou une vidéo où je pleure ? Non, rien de tout ça.

Il a un sourire.

Matthew Duke : Après tout, je suis un grand garçon. Je ne pense pas qu'à moi. Ce Chaos Gauntlet a été un succès. Qui sont les champions par équipe ? Bilal Asil et Bob Ivory qui représentent LA Ligue. Oublions les échecs de LA Ligue de cette soirée. Mikhaïl, Antonio et moi on a perdu, d'accord. C'était une mauvaise soirée pour nous mais une très bonne pour LA Ligue. Malgré les mauvaises choses, faut voir le bon côté. Mikhaïl Tekov a prouvé qu'il était très bon. Il a offert une très belle prestation dans son match. Antonio a éliminé Tigerclaw et moi j'ai pulvérisé le champion Wire. Et le mieux, Antonio et moi, nous ne nous sommes pas croisé. Qui sait ce qui se serait passé si on se serait retrouvé face à face ? Comment me serais-je conduits ? Sans doute comme un égoïste en lui demandant de se coucher. Du coup, y a aucun conflits qui s'est crée entre nous et tant mieux.

Il avait un regard sérieux en disant ça. Il reprend son sourire et la parole.

Matthew Duke : De quoi puis-je parler maintenant ? Oui, je m'amuse à parler de pleins de choses même si je sais que vous n'attendez qu'une chose. Qu'est-ce qu'il y a sous ce drap ? Et bien vous allez être content car j'en parle pas maintenant. Mes projets d'abord ! Vu que j'ai perdu le Chaos Gauntlet, je ne pourrai pas faire le main event de Retribution et donc pas devenir le champion WWA à Retribution. C'est dommage mais c'est comme ça mais on y peut rien. Mais tout n'est pas perdu. Je peux encore devenir champion de la WWA. Comment ? En gagnant le Race for the title. Avec cette malette, j'aurais une sensation de puissance infinie. Personne pourra m'arrêter, je serai juste invincible ! Même si Art ne sera plus champion, ce n'est pas grave. Je m'en fous de ce mec arrogant, seul la ceinture m’intéresse. Mais pour la malette, je dois attendre jusqu'à Retribution et il y a un PPV entre Chaos Gauntlet et Retribution. Elevation. Que vais-je bien pouvoir faire ?

Il fait un air songeur.

Matthew Duke : Tabasser un quelconque personnage ? Ridiculiser quelqu'un ? Partir à la chasse aux tanukis avec Belzebuth ? Hum, ne jamais faire ça... Vendre des hots dog serait pas mal aussi mais il y a mieux. Beaucoup mieux. Faire quelque chose qui va me prendre du temps. Tellement de temps que je risque de pas apparaitre aux côtés de LA Ligue. Malgré ce détachement, s'il y en a un, je serai toujours un membre de LA Ligue. Mais quel est donc ce mystérieux projet ?

Son regard se tourne vers le drap.

Matthew Duke : Enfin, je vais parler de ça. Oui, ce projet est sous ce drap. Et c'est ce projet qui va faire de moi un véritable homme supérieur. Vous savez, j'ai gagné le titre par équipe et le titre Fire. Et alors ? Qu'ai-je fait d'autres seul ? Rien, toujours pas WWA champion et j'ai perdu le Chaos Gauntlet. Mais il n'y a pas que le palmarès qui fait le grand homme. On peut également le devenir en créant des oeuvres d'art.

Il retire le drap et on peut voir Madrocks. en dessous. Il a un regard vide. Il déprime toujours pour sa Josiane.

Matthew Duke : N'est-il pas mignon ? En tout cas, je suis content moi. Déjà car vous êtes déçu. Quoi, ce n'est que ça le grand projet de Matthew Duke ? Et bien oui. Vous voyez cet homme ? C'est un véritable déchet. Je l'ai repêché à AXE, il pleurait. Mais vous savez quoi ? Grâce à lui, je vais montrer que je suis incroyable. Que j'ai des mains de dieu. Créer une oeuvre d'art en partant d'un déchet. Je suis le plus grand des héros, vraiment. Je vais maintenant faire parler notre jeune ami.

Il s'approche de Madrocks.

Matthew Duke : Dis mon mon petit, est-ce que ça va ?

Madrocks : Non, ma soeur me manque ... JOSIAAAAANE!

Matthew regarde Madrocks d'un air peiné. Pas par le fait que Madrocks n'a plus sa Josiane mais car il pleure pour un vulgaire chaussette.

Matthew Duke : Donc si je comprends bien, tu pleures pour un vulgaire chaussette. Je vais peut être être dur en te disant ça mais t'as pas honte d'être aussi ridicule ? Pleurer pour une chaussette, tu es pitoyable.

Madrocks : C'est pas une chaussette!

Madrocks se mit à pleurer de plus belle.

Madrocks : C'est ma famille! Ma soeur!

Matthew Duke : Bien, je ne poursuivrai pas là-dessus pour le moment. Sais-tu qui est cet homme ?

Il lui montre une photo.

Spoiler:

Madrocks : Le kidnappeur! Il est où ?! Je vais le trucider! Lui et son cochon maudit!

Matthew Duke : Il n'est pas ici. Et c'est tout ce que tu as à dire à son sujet ? Le gars te pique sa soeur et tu trouves rien de plus intéressant à dire que "lui et son cochon maudit" ?

Madrocks : Ce petit enfoiré, fils de consanguin complètement cons, élevé au milieu d'une étable avec ses sept frères et dix soeurs avec qui il a du avoir une vingtaine de gosses ne paie rien pour attendre...

Matthew Duke : Je vois. A part le physique et le mental, y a aussi la répartie que je vais devoir t'améliorer. Ne t'inquiètes pas Madrocks, tu es ma création et je ferai de toi un chef d'oeuvre. Mais bordel, tu n'avais que ça à dire sur Booya ? Un gamin de 5 ans pourrait sortir mieux. On parle de Booya, la pire honte de cette fed. Je ne sais pas, quand je vois cette photo puis une de Booya Jr. je me demande lequel des deux et le cochon. Regarde sa tête bordel. Rien que ça tête devrait te donner toute l'inspiration du monde. On dirait qu'il se chie dessus. Une tête de débile ! Et si tu aimes pas critiquer le physique car tu n'es pas très beau non plus, parle de son cri affreusement ridicule. Booya, la preuve de sa non identité. Une référence à un certain catcheur de la WWE ? Ou une reprise d'un film comme Ali G ? Ou peut être d'une musique de La Harissa ? Ou vu qu'il est débile, il essaye de dire hubba mais il ne sait toujours pas imité le véritable cri du marsupilami, tel un môme qui faisait souvent des lapsus. En attendant, Flying Booya et l'être le plus pathétique de cette planète.

Il regarde Madrocks qui l'écoute attentivement.

Matthew Duke : Tu comprends le genre de chose que je te demande ? Détruits Booya. Regarde encore une fois la photo. Qui est cet homme ?

Madrocks : L'être le plus débile que la Terre ai jamais porté. Un gars qui n'a d'égale à sa crétinerie que sa mocheté. Un gars que je peux écrasé les yeux fermer, une main dans le dos et 'autre dans le caleçon. Celui qui restera au bas de la carte toute sa vie. Un abruti fini, aussi con qu'un slibard et aussi laid que le dernier amant de Kim Tamakashi. Je vais le détruire, le pourrir jusqu'à ce que la fed ne veule même plus de lui. Il ne peut se mesurer à moi, ni même à personne. Il est inutile au possible. Je vais tellement le laminer qu'il ne saura même plus ou se trouve sa porcherie natale.

Matthew Duke : C'est déjà mieux. Maintenant dis moi, qu'est-ce que cet homme t'a fait ?

Madrocks : Il a kidnappé ma soeur...

Madrocks se remit à chouiner dans ses bras.

Matthew Duke : Tu te trompes Madrocks. Et Booya aussi. Booya est plus ridicule que toi, il croit à ton histoire de soeur. Il a pensé que ça te ferait mal de ne plus avoir ta chaussette et il a pas eu tort. Il connait ton point faible. Mais cela restera-t-il ton point faible ? Booya a fait une erreur. Grâce à lui, tu te retrouves sans cette Josiane. Tu deviendras un homme sans point faible. Je remercie Booya de m'avoir donné cette opportunité. De créer l'oeuvre d'art qui mettera fin à sa misérable carrière. Merci pour tout Booya. Mon cher Madrocks, j'espère que tu ne retiendras aucun coup face à lui. Maintenant la question que je me pose. Qui est cette Josiane en fait ?

Madrocks : Ma petite soeur.. Ma confidente .. L'être qui m'est le plus cher...

Matthew Duke : Tu peux m'en parler plus ?

Madrocks : Elle régie ma vie ... C'est ma conseillère, un peu le pied de fer dans une chaussette de velours quoi...

Soudain, la vision de Madrocks s'attarde sur le cafard qui se promène à côté de la chaussure de Matthew. Il se lève furieux et fait un Elbow drop dessus mais il l'a raté. Le cafard part vers une autre pièce.

Madrocks : SALE BÊTE, REVIENS ICI !

Il sort lui aussi de la pièce.

Matthew Duke : Bon, je vais avoir du boulot...

Et c'est sur ces images que l'on se quitte.

Nous nous trouvons dans la magnifique villa de LA Ligue. Une belle pièce avec un canapé où se trouve dessus Matthew Duke, face à la caméra. Il a un sourire et prend la parole.

Matthew Duke : Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonsoir. Aujourd'hui, je vais faire quelque chose d'incroyable. Je vais parler de Flying Booya. Un véritable honneur que je vais lui faire. Une personne comme moi qui va passer du temps à lui faire une réponse correcte. Ne suis-je pas trop gentil ? Mon petit Booya, ta vidéo m'a amusé. Les meilleurs propos que tu aies pu sortir, sans aucun doutes mais est-ce suffisant ? Tu n'atteins toujours pas mes chevilles avec ce niveau. Tu es faible Booya, vraiment faible. Pourtant, il y a du bon. Cette imitation. Bravo Booya, je l'ignorais que tu étais une de mes groupies. Après tout, je pouvais deviner que tu m'admirais, je suis tellement incroyable qu'on est obligé de m'aimer, mais à ce point, ce point de vouloir faire des imitations de moi. Mon cher Booya, sais-tu ce qu'est une imitation ? Pourquoi je pose cette question ? Je refais. Booya, sais-tu quelque chose ? J'en doute. La seule chose d'évidente chez toi est ta débilité infinie.

Petite pause de Matthew. Il reprend.

Matthew Duke : En fait Booya, tu n'avais même pas besoin de préciser que tu faisais une imitation. C'était évident. Enfin, si on avait écouté que la voix, tu aurais bien fait de préciser que tu imitais. Car il n'y a que toi qui a une voix de demeuré. Sinon en écoutant les propos, il était vraiment évident que ce n'était pas pour toi. Jamais on pourrait parler de toi avec des éloges Booya. Plus beau, plus intelligent, plus athlétique... C'était sûr que tout ça, c'était moi. Pour toi ça aurait été le plus moche, le plus idiot, le gros déchet des rings. Tu es meilleur dans aucun domaine Booya, sauf celui où il faut être le plus ridicule. Que pourrais-je faire maintenant ? Faire une imitation que toi ? Pourquoi ferai-je ça ? Ce serait trop ridicule. Parler comme toi, quelle hantise... Et que pourrais-je dire ? Salut à tous, c'est Booya, je suis le plus gros débile de cette terre. C'est trop évident et ce n'est même pas drôle. C'est juste réaliste et triste. Tu fais de la peine au monde Booya, tu n'es qu'un raté. Ton seul ami dans cette fédération est un cochon. Mes amis sont membres de LA Ligue. Tu côtoies les misérables pendant que moi, je reste avec l'Elite. Nous vivons dans deux mondes différents Booya. Pourquoi veux-tu tenter quelque chose face à moi ? La seule chose que tu pourrais faire, c'est de te ridiculiser et de montrer à tout le monde qu'il y a un énorme fossé entre nous.

Air sérieux de Matthew. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Au fait mon petit Booya, qui était cette personne inconnue dans ta promo qui a une licence de manageur ? Non en fait, j'en ai rien à foutre. Ce mystère nous intéresse plus que la situation climatique de Jupiter. Cette personne qui affabule en plus. Des prophéties, c'est que le Booya joue dans le médium également. Tu veux une véritable prophétie Booya ? Madrocks va te mettre une énorme raclée avec mon aide et toi, tu finiras dans les profondeurs de la fédération avant de te rendre compte que tu es uniquement un homme pathétique et de mettre fin à ton contrat. Voici une prophétie qui risque de se réaliser. Mais non, la soi-disant prophétie est que ton cochon va mourir à cause de l'un de nous. Écoutes, tuer ton cochon, pourquoi pas. Ca te fout la rage que je te dise ça ? Moi ça m'amuse. Détestes moi Booya, vas y. Qu'ai-je à perdre si tu me hais ? Tu n'es qu'une merde. Donc je disais, tuer ton cochon, pourquoi pas. Moi et Madrocks, on le donnerait à des affamés. Ce sera beaucoup plus utile que l'utilisation que tu fais de lui. Je ne dirai pas que Booya a des tendances zoophiles, non pas car c'est un mensonge mais car ça ne se fait pas de dire ça publiquement. A votre avis, je mens ? Demandez à Booya. Bien entendu, il vous contredira, quoique il serait bien assez stupide pour confirmer le tout en s'en vantant. Que voulez vous, c'est l'esprit de la Booya Nation. Vous êtes trop cons ? Rejoignez la Booya Nation !

Il a un sourire. Il reprend son discours.

Matthew Duke : Au fait Booya, petite question. Rien de méchant bien entendu, ce n'est pas mon genre. Qui t'écris les textes de tes discours ? Car quand je te vois, je me dis que tu es incapable d'aligner dix mots en même temps. Avoues, tu triches n'est-ce pas ? Tu utilises un action replay ? Tu te fais aider par une association pour handicapée ? Enfin bref, je pense que je vais en finir avec cette vidéo. Booya, si on se croise sur le ring, j'utiliserai pas d'autofire. Ce sera juste mes poings dans ta sale gueule. Madrocks te vaincra pour la simple raison qu'il va devenir une oeuvre d'art. L'oeuvre d'art et meilleur que le sale déchet. C'était Matthew Duke, au revoir.

C'est sur ces dernières paroles que l'on se quitte.

Nous sommes dans le jardin de la villa de LA Ligue. Antonio de La Luz se trouve assis sur un banc sous un magnifique pommier .Il a l'air heureux et fier de lui. A coté de lui, se trouve un journaliste mexicain, déjà connu à la uCw : "El Nacho" Marco Natchez. La Latino Star n'attend même pas la première question du journaliste, et se met déjà à parler :

Antonio de La Luz : Chaos Gauntlet n'a pas été aussi réussi qu'on le voulait. mais cependant, Bob et Bilal sont parvenues à remporter les titres par équipe. Bravo à eux ! Mais il s'est passé autre chose de bien pour LA Ligue ce soir là ! Oui, durant le Chaos Gauntler Match ! J'ai éliminé, en plus de ça, très rapidement, Tigerclaw du combat ! Celui qui a remporter deux fois le Santa's Lock et qui a été deux fois Champion WWA !

Marco Natchez : Oui, mais Antonio, tu as éliminé Tigerclaw, avec l'aide de...

La Latino Star coupe la parole au journaliste :

Antonio de La Luz : Oui, Sharpy est intervenu pour causer la défaite de Tigerclaw. Mais est-ce que quelque chose te prouve que Tigerclaw m'aurait battu sans cette intervention ? Non rien ! Sharpy n'a fait qu'abréger les souffrances de Tigerclaw, car dans tout les cas, il serait passer par dessus la troisième corde ! En plus, le voleur, n'a pas fait ça pour moi, mais pour lui, pour défendre son honneur et continuer sa série de victoire à Retribution !

Marco Natchez : D'ailleurs, à Retribution, ni toi, ni Matthew ne participerait au Main Event du plus gros événement de l'année.

Antonio de La Luz : Oui et alors ?

Marco Natchez : Ben... vous devez être très déçu !

Antonio de La Luz : Sache Marco, qu'ici, au sein de LA Ligue, nous ne somme jamais déçu. Ils nous arrivent certes parfois, d'avoir des regrets sur telle ou telle chose, mais pas plus ! Et là, aujourd'hui, mon seul regret et de mettre pris la Nobleplex (T-Bone Suplex) de Devin de La Court !

Marco Natchez : D'ailleurs, cette prise t'as blessé ? Tu n'ai pas apparue lors du dernier AXE !

Antonio de La Luz : Tu croit que cette pauvre petite prise pourrait blessé un athlète de mon niveau ? Tu rigole ! Je te rappelle juste que je ne suis pas que Lutteur, mais que je suis aussi chanteur ! Lundi soir, au lieu de voir Ravage perdre son titre face à un Rookie ou Sharpy se faire virer d'AXE, j'ai remplie une salle de concert pleine de fans qui étaient là rien que pour moi !

Marco Natchez : Et tu n'as pas de concert lundi prochain ?

Antonio de La Luz : Non, lundi prochain, les fans pourront m’aduler à nouveau à la WWA !

Marco Natchez : Bon, un dernier commentaire ?

Antonio de La Luz : Oui, il sera adressé à Beetle : Voir un insecte participer au Main Event de Retribution, sera la chose la plus drôle que j'aurais vu à la WWA ! Tu fera gaffe de pas casser une patte ou.. une antenne durant ce match !

Marco Natchez : C'était donc Marco Natchez en direct de la Lvilla de LA Ligue, Radio Mexico, à vous les studio !

Le son se coupe, Antonio et Marco discutent encore, mais la caméra se coupe !

Voix Off: La moitié des titres Tag Team en sa possession, le grand Bob Ivory se présente devant vous pour débriefer sa grandiose prise de titre en compagnie de son ami, Bilal Asil. Seul au coin de la rue .... c'est un nouvel épisode du Street's Corner qui vous attend, mais pas n'importe quel épisode : it's the Street's Corner - Champion Edition !

On se retrouve alors au coin d'une rue sombre. Un lampadaire est allumé et éclaire une chaise au milieu de la route, elle est pour l'instant vide, mais la porte de l'entrepôt qui se trouve derrière elle s'ouvre et c'est Bob Ivory qui en sort, sa ceinture de champion Tag Team sur l'épaule. Il tire sur la fin de sa cigarette et la jette à la volée avant de s'asseoir sur la chaise.

Bob Ivory: C'est au coin d'une rue comme celle là que j'ai pour la première fois goûté au succès lors d'une bagarre à l'école primaire où j'ai tabassé un petit emmerdeur de merde. En ce jour, j'ai une nouvelle victoire à mon palmarès, ce titre posé sur mon épaule vous le prouve bien : Le succès m'a une fois de plus rejoint.

Jeudi soir, la semaine dernière. Chaos Gauntlet, le nouveau témoignage de ma supériorité. Lors de la première édition de ce PPV, j'avais remporté mon gimmick match lors de la première édition du Chaos Gauntlet Match, cette année le grand Bob Ivory a encore éclaboussé ce PPV de son talent. Mon partenaire Bilal et moi avons géré de mains de maîtres ce que certains appellent déjà le meilleur match de tous les temps. Cela n'est surement pas grâce aux sacs à bière Islandais et leurs chevelures d'une étrangeté rare ni grâce aux anciens champions : le cul béni de seconde main et l'infâme Loup. D'ailleurs en parlant du loup, il a été divertissant .... lorsqu'il s'est fait tabassé par celui qu'il croyait être son mentor. Mais à vrai dire, les autres participants de ce match était pathétique par rapport aux grandioses membres de LA Ligue et cela ne m'étonne guère, car depuis des semaines Bilal et moi avons dominé la division Tag Team, à vrai dire depuis la première seconde où nous avons décidé que les titres de champions par équipe seraient nôtres, nous avons dominé la division Tag et désormais nous avons les titres de champions validant notre domination aux yeux de ceux qui doutaient de nous. Ils étaient pourtant évident que deux des lutteurs les plus talentueux de ce monde allaient défoncer 4 des plus ridicules lutteurs qui ont posé le pied sur la verte terre de Dieu.

La montre de Bob sonne, ce dernier regarde alors l'heure

Bob Ivory: Et bien, j'ai l'impression qu'il est temps d'aller fêter ce titre, nous n'avons donc plus de temps pour ce soir. Je partirais donc en laissant un message à tous ceux qui voudront s'en prendre à nous et nos titres :


C'est sur ces mots que Bob Ivory se lève de sa chaise et marche en s'éloignant de la chaise alors que la caméra dézoom en montant dans les airs.

Voix Off: And if you don't know now you know Nigga !

Nous nous trouvons dans le magnifique salon de la villa de LA Ligue. Un très bel endroit où se tient debout un homme blond. L'homme est assez grand et est plutôt élégant. Il est habillé d'un magnifique costume et se regarde dans un miroir. Il semble choqué. Comme s'il ne se reconnaissait pas. Il semble cependant heureux et s'amuse à faire quelque posture devant la glace. Il est rejoint par un autre homme et cet homme est Matthew Duke.

Matthew Duke : Et bien je vois que ce changement t'a fait du bien mon petit Madrocks. Pour ma part, tu es réellement plus beau comme ça. Autant avant, tu ressemblais à un déchet, autant maintenant, tu as la classe. Qu'en penses-tu réellement de cette métamorphose ? Ca te plait ?

L'homme blond qui était face au miroir était Madrocks. Il n'a plus rien à voir avec l'ancien Madrocks. L'homme est bien coiffé, bien rasé et inspire la confiance. Madrocks se tourne vers Matthew Duke.

Madrocks : J'ai juste une allure classe, on dirait un mec de grand standing et tout ça, je le dois à toi et à toi seul. Je ne me reconnais même pas. Je dois t'avouer ne jamais avoir pris soin de mon apparence avant, et bien là, je vois qu'avoir la classe, c'est naturel chez moi finalement. Merci Matthew, merci.

Il sourit. Madrocks est vraiment heureux et son interlocuteur ne peut que lui rendre son sourire.

Matthew Duke : Allons Madrocks, pas trop de remerciements sinon je vais finir par rougir. Tu as eu la chance que j'ai vu en toi ce que d'autres ne voyaient pas. Ils ne le verront peut-être pas tout de suite mais là, moi je vois ce que tu es. Une oeuvre d'art. Il ne te manque plus qu'à améliorer quelques petites choses chez toi et tu deviendras un homme parfait. D'ailleurs, en apparence, je suis sûr qu'on a la classe...

Il se place à côté de Madrocks et les deux hommes regardent le miroir.

Matthew Duke : Dis-moi Madrocks, tu vois ce que je vois ? Peux-tu me décrire cette image que l'on voit ?

Madrocks : Le créateur et son oeuvre d'art. Un homme qui respire le charisme et sa plus grande création. Et, si je puis m'exprimer ainsi, deux pures beaux gosses qui ont tout pour réussir. Tout simplement, je vois la perfection absolue et son élève. Je vais prendre exemple sur toi Matthew. C'est seulement comme ça que je peux réussir.

Matthew Duke : Je te l'assure Madrocks, si tu prends exemple sur moi, ta carrière ne sera qu'une grande réussite. Je suis fier quand je te regarde. Non seulement tu es beau, mais tu as une grande éloquence. Le monde va être surpris. D'ailleurs mon cher Madrocks, as-tu vu à AXE comment mes partenaires t'ont regardé ? Ils étaient abasourdis. Tu vas être le nouveau visage de Monday Night AXE.

Madrocks : Je ne peux l'être, tu es toi-même dans ce show. Mais je serais très bientôt l'une des figures de proue de ce show. Celui pour qui on est prêt à payer juste pour venir le voir. Une superstar, un homme quasi-imbatt.. Que dis-je? Un homme complètement imbattable! Je serais une sorte de copie de toi. Mais c'est tout à fait normal, être ta copie signifie être la copie du meilleur au monde dans ce qu'il fait, s'en devient même un honneur.

Matthew Duke : Je vois que je t'ai enseigné les bonnes choses. Malheureusement il n'y a pas que du vrai dans ce que tu dis, enfin j'aurais aimé. Je ne suis pas imbattable et je l'ai prouvé à AXE. Je... Non, franchement je suis dégouté. Ce match qui était une chance pour que j'aille à Retribution avec le titre, gâché une nouvelle fois...

Le visage de Matthew semble maintenant triste. Cette défaite à AXE l'a marqué. Madrocks à ses côtés lui place une main sur l'épaule.

Madrocks : Tu sais, une défaite, surtout comme celle-ci, ne prouve rien. Tout le monde, et quand je dis tout le monde ça signifie TOUT LE MONDE ! Sait que tu es le meilleur. Mikhaïl a juste voulu saisir la chance au nez et à la barbe de son ami. Tu ne dois pas lui en vouloir, pour une fois qu'il a la chance d'être sous le feu des projecteurs et ne pas être dans l'ombre de la quintessence de la lutte professionnelle, il l'a saisi. C'est normal, mais il reste un de tes plus fidèles collaborateurs et je suis sûr qu'il se fera pardonner un de ces jours.

Matthew écoute les paroles de Madrocks et souffle un grand coup. Il regarde maintenant en l'air.

Matthew Duke : Tu as raison. Il y avait une grosse opportunité dans ce match. Celle d'aller à Bash affronter Tigerclaw pour devenir challenger numéro un au titre WWA. Mikhaïl a réussi à l'emporter. Dois-je le blâmer ? Que serai-je si je faisais ça ? Les pensées que j'ai pu avoir sur le coup me dégoûtent. Mikhaïl est un brave gars et j'espère de tout coeur qu'il remportera son match à Bash et qu'il devienne champion à Elevation. LA Ligue aura ainsi un titre en plus. Mikhaïl, si tu m'écoutes, sache que je ne t'en veux pas. Et même si Antonio aurait gagné, je ne lui en aurais pas voulu . Après tout, nous sommes un clan soudé et c'est pour cela que je soutiendrai Mikhaïl.

Il regarde maintenant Madrocks.

Matthew Duke : Tu as su trouver les bons mots. Tu m'as ouvert les yeux et montré à quel point je m'égarais dans une fausse route. Je te remercie.

Madrocks : Après tout ce que tu fais pour moi, tout le temps que tu m'accordes et les trente euros que tu as dépensé pour payer mon coiffeur, je trouve ça plus que normal. C'est même moi qui te remercie pour t'occuper d'un cas comme je fus.

A cet instant, Matthew hésita à enlacer Madrocks. Il était vraiment fier de voir cet homme, ce qu'il était devenu et entendre ce qu'il disait. Cependant, un bruit attira son attention. C'était sa montre. Matthew la regarda.

Matthew Duke : Oups, j'ai failli oublier. Il va être l'heure de partir Madrocks.

Madrocks : Partir ? Tu ne m'as pas dis qu'on devait aller quelque part. Moi qui comptais m'admirer dans la glace encore une petite heure. Et on va où?

Matthew Duke : Ca, je ne te le dis pas. Ce sera la surprise. Allez viens, tu pourras toujours t'admirer dans le rétroviseur.

Les deux hommes prirent la direction de la sortie. Petite coupure. Nous nous trouvons maintenant à bord d'une Twingo conduite par Madrocks. Matthew à côté. Madrocks s'admire à l'aide du rétroviseur ce qui déplait à Duke.

Matthew Duke : Reste concentré sur la route s'il te plait, un accident est vite arrivé.

Madrocks : C'est exactement ce que tu m'as dis quand on est allé à la villa tout à l'heure. Résultat, j'ai embouti la Lamborghini ! Ahaha! J'aime me regarder dans le miroir n'empêche. Tu as vu cette coiffure? Attend! J'ai une mèche qu'est mal.. AAAH !

La voiture frôla une Mercedes qui passait sur la voie inverse.

Madrocks : Aha, je suis passé à un cheveu d'emboutir la Twingo, tiens.

Matthew Duke : Essayer de t'apprendre à conduire n'était peut-être pas une solution... Je ferai le retour je pense. Tu vois cette ferme là-bas ? C'est notre destination.

Madrocks s'embarqua dans la voie boueuse qui menait à la ferme désignée par Matthew Duke. La voiture arriva enfin à destination et les deux hommes sortirent de la voiture.

Madrocks : Raah, mon costume tout neuf va pas aimer cette visite, je le sens... Mince, j'ai oublié mon pot de gel!

Matthew Duke : Allons Madrocks, tu es déjà assez beau comme ça. Tu as l'air de moins penser à la disparition de cette chaussette que tu appelles Josiane.

Madrocks : Josiane ... Josiane pourquoi on t'a enlevé à moi?! Ma Josiaaaaaneee!

Madrocks se mit à pleurer et se mit à genoux dans la gadoue.

Matthew Duke : Mince, je n'aurais peut-être pas du parler de ça, il n'est pas totalement guéri... Madrocks, cesse donc, on la retrouvera.

Aucun effet. Madrocks continua à pleurer.

Matthew Duke : Madrocks, tu salis ton costume !

Madrocks cessa aussitôt de pleurer et se releva.

Madrocks : Oh non de nom ! Mon costume qui coûte tellement cher que tu m'as payé ! Faudrait pas que tu doives m'en racheter un...

Madrocks se remit à genoux et fit grossièrement mine de pleurer, mais Matthew le releva directement et l'emmena en direction de l'entrée de la ferme.

Matthew Duke : Madrocks, je t'en rachèterai s'il le faut, je ferai tous les achats nécessaires pour que tu deviennes un homme parfait. Cesse maintenant de pleurer. Je trouve ça bizarre par contre que tu ne m'aies pas questionné sur le pourquoi on est ici.

Madrocks : C'est assez simple en fait. C'est une ferme renommée pour la production de porc, d'ailleurs, je me demande pourquoi on a pas pris Bilal avec nous ... Et en plus, ça pue comme nulle part ailleurs. Tu m'amènes soit chez les parents de Booya, soit chez ses beaux-parents, Babe le cochon et Pegguy la Cochonne. Je me trompe?

Matthew Duke : Evites les blagues ayant rapport avec Bilal. Il est membre de LA Ligue. Sinon la seule chose que je peux te dire et bel esprit de déduction. Malheureusement, tu n'as pas trouvé la bonne réponse. Mais t'y étais presque ! Attention, nous arrivons.

Les deux hommes se trouvent maintenant devant les portes d'une porcherie. Matthew ouvre la porte et plusieurs cochons apparaissent à leur vue.

Matthew Duke : Madrocks, bienvenue au QG du fan club de Flying Booya !

Madrocks : Mais c'est ... Puant ! Nan, tu ne vas pas me dire que ses plus grands fans, c'est ce groupe de pécores? Aha. Purée, Booya est le pire des bouseux.

Madrocks renifla un petit coup.

Madrocks : Mais c'est pas le plus odorant ...

Matthew Duke : Tu ne t'attendais quand même pas à ce que Booya ait des fans humains ? Qui voudrait le supporter à part des cochons sérieusement ?

Madrocks : J'ai failli répondre sa famille mais bon, une bande de consanguins décérébrés ne peut pas supporter quelqu'un, ça serait un effort intellectuel beaucoup trop conséquent.

Matthew Duke : Effectivement. Mais on pourrait aussi croire que sa famille ait honte d'avoir mis Booya au monde aussi. Enfin, ne parlons pas plus de ça. Madrocks, dis moi. Qu'est-ce que cet endroit t'inspire ?

Madrocks : Du dégoût, de la pitié et ... L'envie d'un bon bain.

Matthew Duke : C'est compréhensible. Dis toi que c'est un des endroits que Booya raffole.

Madrocks : A mais je savais pas qu'il n'avait plus le sens de l'odorat! Ça devait être dans la partie du cerveau qu'il lui manque. Purée, ses journées doivent pas être faciles faciles..

Matthew Duke : En effet. Regardes ces porcs maintenant. A quoi penses-tu ?

Madrocks : Du bacon. Du bon bacon grillé.

Matthew Duke : Ou à d'autres choses succulentes comme le jambon, le saucisson et autres charcuterie. Tu as la même pensée que moi à cette vue. Pourtant, un Booya te dira qu'il faut être gentils avec eux, les caresser, les embrasser... Si on l'écoutait, chaque humain serait marié à un cochon. Maintenant Madrocks, si je te dis que tu affrontes Flying Booya à AXE et que dans ce match, tu auras l'occasion de récupérer Josiane, qu'est-ce que tu me dis ?

Madrocks : Que je vais le démolir comme je l'ai démolis dans mon dernier match face à lui. Qu'il n'en ressortira pas, si ce n'est en fauteuil roulant. Il ne verra même pas le jour tellement je le dominerais. Tout ce qu'il voudra, c'est retourner dans sa porcherie natale et faire la seule et unique chose que son corps lui permettra de faire, une réplique de sa ferme tout en bouse et en petits bouts de bois.

Matthew Duke : Excellent. J'ai confiance en toi et je t'assure que je t'accompagnerai pour ce match. Je resterai avec toi. Je compte sur toi pour que jamais plus, on entende parler de Flying Booya et de sa Booya Nation.

Madrocks : Tu peux compter sur moi. La Booya Nation, après ce match, ça n'existera plus. Finis les cris débiles, finis les décérébrés qui s'immiscent dans les fédérations où ils n'ont pas leur place .. Mais surtout, finis ces saletés de cochons !

Madrocks fouta un coup de pied dans le premier cochon qui passait.

Matthew Duke : Du calme Madrocks. Ce n'est pas encore le massacre des porcs. Mais il faut bien s'entrainer. D'abord, interrogeons-les.

Il s'approcha d'un cochon.

Matthew Duke : Dites-moi monsieur, pourquoi êtes-vous membre de la Booya Nation ?

Le cochon grogna.

Matthew Duke : Je vois. Booya vous fait pitié et c'est donc pour ça que vous l'avez rejoint. Cet homme fait pitié à tout le monde, même chez les porcs. Enfin bon, c'est sûrement ce que le cochon m'aurait dit, malheureusement, je ne suis pas comme Booya, je ne sais pas parler le langage des cochons.

Le cochon grogna une nouvelle fois de manière forte ce qui surprit Matthew qui fit plusieurs pas en arrière jusqu'à se retrouver à côté de Madrocks.

Matthew Duke : Mince, c'est qu'il m'a fait sursauter. Il doit payer !

Il s'approcha du cochon et lui tira la queue ce qui le fit grogner de plus en plus fort.

??? : Hey vous là !

Malheureusement pour Matthew, un fermier arriva avec une fourche. Duke lâcha la queue du cochon et se trouve nez à nez avec le fermier.

Fermier : Qu'est-ce que vous faites là et de quels droits vous vous permettez d'embêter mes cochons ?

Matthew Duke : Et bien je me suis perdu et des cochons se sont amusés à m'insulter. En plus ils font parti du fan club de Booya, j'étais en droit de ses actions !

Fermier : J'ai rien compris à cette histoire de fan club, mais je peux vous garantir que vous allez passer un mauvais quart d'heure !

Madrocks souleva le cochon que Matthew Duke venait d'embêter et l'envoya dans la tronche du fermier.

Matthew Duke : Jolie lancer Madrocks. Mais je ne crois pas que ça va le laisser au sol longtemps. Dépêchons nous de partir !

Madrocks : Pour être sûr, je pense qu'il faudrait lui donner un petit coup de pelle, tu ne crois pas?

Madrocks saisit la pelle posée contre le mur et assomma le fermier qui se relevait à peine.

Matthew Duke : Hum... Gardes ces ressources pour ton futur match de AXE. Je crois bien que Flying Booya a du soucis à se faire. Allez viens Madrocks, partons.

Les deux hommes quittèrent la porcherie et se dirigèrent vers la Twingo. C'est sur ces images que l'on se quitte.

La caméra s'allume dans une rue de Montreal. Il fait nuit noir mais la petite ville semble être bien vivante vu le nombre conséquent de bars et autres structures encore éclairés, bruyants et dégageant une odeur fétide qui remonte jusqu'aux narines du nouveau WWA Tag Team Champion, Bilal Asil, qui arpente la rue, sa ceinture fièrement accrochée à son épaule gauche.

Bilal Asil : Vous voyez cette rue ? Eh bien, c'est l'une de celles que j'ai emprunté en voiture pour ma première apparition en coulisse, pour ma première venue dans cette fédération dont je suis devenu l'une des principales icônes. C'était le dimanche 3 octobre 2010, jour où mon histoire à la WWA allait commencer. Et malgré que je n'étais pas aussi confiant qu'à l'heure actuelle, je savais pertinemment qu'à force de persévérer et de ne jamais abandonner, je m’imposerais comme l'un des piliers de la Web Wrestling Association. Et voilà, nous sommes le dimanche 26 juin 2011 et mon désir de devenir quelqu'un ici est une réussite. Challenger au titre Wire, membre de LA Ligue, vainqueur des WarGames et finalement, le graal qui confirme la montée en puissance, le titre par équipe gagné avec mon partenaire de LA Ligue et ancien champion de la WWA, Bob Ivory.

Finalement… j’ai gagné un titre. Des Turner et autres Tekov me sont passés devant et il s’en est fallu de peu pour que Mustaine en fasse de même. Mais qu’importe, au final, je suis champion. Et qui veut le titre se montre, Bob et moi accepterons n’importe quel défi, de qui que ça provienne. Car oui, être champion Tag Team signifie avoir gagné une ceinture avec un partenaire mais aussi être au sommet de la division Tag Team. Et pour rester au sommet, il va falloir que nous prouvions que nous sommes toujours les meilleurs dans ce domaine. Pour cela, rien de plus simple : enterrer la concurrence. On l’a fait à Chaos Gaunlet en brisant Ben-J, Sean et le Nemesis. Si ces deux-là veulent que l’on recommence, il faut juste le demander : on se fera un plaisir renouveler notre succès.

Erik, Magnus, vous avez été touché au plus haut point ? C’est normal. Repensez-y. Tout le monde insulte LA Ligue et nous annonce comme trop confiant. Même vous nous critiquez sur ce point-là. Or, êtes-vous si différent ? Je veux dire, au niveau des faits, nous sommes au-dessus. Ce qu’on dit, on le fait. Mais quand on parle de critiquer les autres, de fêter une victoire à l’avance et de mentir aux fans, vous êtes loin devant. Mettez-vous ça dans le crâne : vous n’êtes pas des héros du genre de Mask Marvel qui affronteront le désert, la montagne et la mer sans se plaindre. Vous n’irez pas au bout de vos dires, comme vous le racontez, pour rendre le sourire à des enfants, qui l’ont perdu en nous voyant faire tomber tous ceux qui se dressaient sur notre route. Vous ne serez JAMAIS ceux que vous prétendez être.

Oui, sur internet, les gens vous donnaient vainqueurs. Ces mêmes gens vous soutiennent, achètent vos tee-shirts et toutes les conneries qui sont crédités à votre nom. Ces mêmes gens en ont quelque chose à foutre de vos promos où vous parlez de cinéma, de votre Scandinavie natale ou de votre famille. Ce sont des gens sans aucun goût, vie ou forme d'intelligence. Des personnes dont l'existence et l'avis n'a lieu d'être depuis qu'ils vous l'avalent, dont l'esprit perverti ferait mieux de reposer en paix que de continuer à acheter, porter, écouter ou voir vos horreurs. Les Nemos ne sont rien de plus qu'un ramassis d'âmes égarés, spécialement corrompus pour l'occasion. Vous voyez, raconter de faux propos à de faux fans, c'est ce que vous faîtes tous les jours. Du petit bonjour au voisin au gros calin avec la première groupie venue : vous, votre entourage, tous votre univers n'est que mensonge, hypocrisie et futilité. J'espère que le message est passé, les gars. Deal with it.

Il arrive alors devant un bâtiment. Un homme en costume attend devant puis lui demande de le suivre. Il l’emmène alors à un bureau où un homme, vêtu en huissier de justice est assit.

Huissier : Monsieur, prenez place et expliquez moi tout en détail.

Bilal Asil : Et bien voyez vous, j'ai fait un dépôt plus tôt cette année, auprès de vous. Vous devez vous en souvenir.

Huissier : Ah, effectivement. C'était pour un copyright sur votre création... hum... "Gold in a Box", c'est bien cela ?

Bilal Asil : Exact. Or, je ne sais pas si vous regardez souvent la télévision mais à deux reprises, deux idiots du nom de Matthew Duke et Belzebuth ne se sont pas gênés pour l'utiliser à leurs fins.

Huissier : Malheureusement non. Mais je peux vous ressortir le dépôt en question pour vous montrer que...

Bilal Asil : Envoyez.

L'homme cherche alors dans ses affaire avant de sortir une feuille que Bilal lui prend afin de la lire en détail.

Bilal Asil : Je crois que tout est en ordre et d'après ce qu'on m'a dit avant de venir ici, je peux m'attaquer à Duke et Belzebuth en justice, c'est bien ça ?

Huissier : Vous devriez peut-être regarder ce que vous avez rempli pour auteur...

Bilal s'y hâte avant de jeter avec rage le papier par terre. Papier où l'on peut lire "Nom de l'auteur (ou de la société) : Elite Inc."

Ceci se déroule juste après la dernière édition de Monday Night AXE.

La caméra démarre est nous retrouvons dans un bar. L' Acapulco ! Ce bar est très fréquenté par les lutteurs de la WWA, puisqu'il se situe en face de la WWA Arena ! D'ailleurs, dans l'espace VIP du bar se trouve un lutteur de la WWA : Antonio de La Luz, qui est accompagné par sa femme, Carmen. Ils sont face à face, un e flute de champagne à la main, mais Antonio ne semble pas très en forme, sa femme s'inquiète pour lui :

Carmen de La Luz : Antonio chérie, es-tu sûr de ne pas vouloir aller au Urgence pour voir un médecin !?

Antonio de La Luz : Non, c'est bon, ça va aller, j'ai rien de cassé ! J'ai déjà vu bien pire !

Carmen de La Luz : Passe au moins chez un médecin !

Antonio de La Luz : Mais je te dit que ça ira ! Fait moi confiance. Je suis juste fatigué, car c'est pas toutes le semaines que l'on fait un combat aussi éprouvant que cela ! Les spectateurs d'AXE ce soir ont eu de la chance, ce match aurait pu... non aurait dû être un Main Event de PPV ! Ils ont quand même pu voir trois membres de l'élite de la WWA combattre face à face ! Et c'est normal qu'après un combat de telle ampleur, que les combattants soit fatigué après !

Le mexicain remarque à ce moment là le caméraman :

Antonio de La Luz : Tient, toi ! Ça fait combien de temps que tu bosse à la WWA ? Je parie que tu n'a jamais vu un combat aussi extraordinaire que cela à AXE !

Le Caméraman : Mais... Mais, Monsieur de La Luz.... c'est mon premier jour à la WWA !

Antonio de La Luz : C'est ce que je dit, tu n'as jamais vu un combat aussi extraordinaire que celui-là à AXE et tu n'en reverra plus jamais !

Le Caméraman : Oui, mais....

Il se fait couper par Antonio :

Antonio de La Luz : Ferme là ! Tu veut pas quand même te faire virer dès ton premier jour ? Alors fait ton boulot et filme, je veut que tout les fans de LA Ligue n'entendent ! Oui, j'aimerais leur dire ceci ! Malgré tout ce que fait la direction pour tenter de détruire LA Ligue, en organisant des combat entre ses membres, nous restons unis ! Pourquoi ? Car nous sommes plus fort que la direction et ce n'est pas de simples combat qui nous séparerons ! Ce soir on leur a prouvé que l'on pouvait faire un très beau et violent combat tout en restant amis !

Carmen de La Luz : D'ailleurs chéri, tu s vu ton état, allé vient, va chez le docteur !

Antonio de La Luz : Mais je te répète que ça ira ! Allez Carmen trinquons pour cette belle victoire pour Mikhaïl qui va, à Elevation, devenir Champion WWA !

Les deux époux de La Luz, lève leur flute et trinque, tandis qu'à la télé derrière eux, la carte du prochaine AXE est annoncée ! Et on entend qu'Antonio de La Luz sera opposé au Desert Giant Sabre pour une place de challenger #1 au titre Fire de Mustaine ! Antonio, surpris et heureux, se lève brusquement de sa chaise, mais se rassied tout aussi rapidement à cause des douleur du à son match !

Carmen de La Luz : Allez; viens on rentre, tu as besoin de repos !

Antonio de La Luz : Attend 5 minutes chérie, le temps que j'adresse un message à Sabre et à l'autre roux ! Je sais, il ne mérite pas que je gâché 5 minutes de mon temps, mais, faut les avertir de ce qu'il vont subir ! Tout d'abbord toi,, Sabre ! C'est une blague ? Tu n'es pas encore en retraite ?! Je pensais que tu avais rejoint Kronos à la maison de retraite ! Mais bon, désormais, c'est plus qu'une question de temps ! Tu fait partie du passé Sabre, tu en vaut plus rien, faut laisser ta place à le nouvelle élite, à nous, LA Ligue ! Autant que du déclare forfait maintenant, pour pas finir te carrière sur une humiliante défaite !

Carmen de La Luz : Tu crois qu'il a compris, il a pas un peu d mal avec le français ?

Antonio de La Luz : Ha oui, j'oubliais, je vais lui parler avec ses mots : " Quand Sabre va affronter Antonio AXE, Sabre finir KO et rejoindre Kronos a maison pour vieux ! Et Antonio devenir Champion Feu en battant roux au cheveux long ! " Voilà, je pense que le message est bien passé ! J'espère que les fans seront présent pour le dernier combat de la carrière de Sabre et voir une fois de plus un membre de LA Ligue accéder à un titre !

Carmen de La Luz : En parlant de ça, tu fera gaffe Antonio a ne pas attraper la maladie de Mustaine ?

Antonio de La Luz : De qui ?

Carmen de La Luz : Le roux qui a pris la ceinture de Ravage ! J'ai pas envie d'un mari roux, je te prévient, si tu choppe cette maladie, je demande le divorce !

Antonio de La Luz : Ne t'en fait pas chérie, le combat va être tellement rapide et facile pour moi que je ne vais même pas toucher ses cheveux ! Enfin, si on peut appeler ça des cheveux ! Et tout le monde sait que la rousseur de se transmet pas comme ça, c'est une maladie héréditaire ! Mais je vais quand même faire gaffe !

Carmen de La Luz : Antonio, il serait tant de rentrer, tu as un gros match a préparé !

Antonio de La Luz : Oui, on rentre chérie ! Hey toi, le caméraman, pour ton premier jour, je t'offre un cadeau !

Antonio ramasse quelque chose sur la table et le donner au cadreur :

Antonio de La Luz : Tu me payera l'addition !

Le caméraman, surpris, n'a pas le temps de réagir, Antonio et son épouse sont déjà partis, et le barman derrière lui, attend l'argent ! Ce dernier étant beaucoup plus imposant que le petit caméraman, le nouvel employé de la WWA se voit obligé de sortir son porte-feuille.

"Fraichement sortie dans tous les bons kiosques et librairies, la nouvelle édition du magazine Source avec Bob Ivory, lutteur et champion Tag Team de la WWA, en couverture. Une interview exclusive avec le membre de LA Ligue qui nous parle de sa vie sur et hors du ring." C'est ce qu'on peut entendre lors de la diffusion d'une pub sur LA Ligue TV. Bien sûr en tant que chaine de télé officiel de LA Ligue, elle a suivi Bob Ivory lors de cette interview. C'est donc cela qui vous sera donné de voir aujourd'hui.


On se retrouve alors au bord de la piscine de la villa de LA Ligue, on y retrouve une belle table en bois rare, un parasol en son centre pour bloquer les rayons du beau soleil de cet après-midi d'été. Autour de cette table, un journaliste noir bien habillé attend le Kicks' Master en souffrant visiblement de la chaleur ambiante. C'est alors que Bob Ivory arrive un verre à la main dans des vêtements bien plus adapté à cette chaleur. Les deux hommes se serrent la main avant que Bob ne s'assoit.

Journaliste : Monsieur Ivory, merci de me recevoir dans une si belle demeure. Elle avait l'air bien moins grande à la TV. D'ailleurs, je me présente : mon nom est Da'Quan Davidson, un plaisir de vous rencontrer.

Bob Ivory : Vous n'êtes pas le premier à me dire tout ça Monsieur Davidson. À vrai dire, toutes les personnes qui me rencontrent sont honorés de cette rencontre et je les comprends. Commençons donc cette interview, voulez-vous.

Da'Quan Davidson : Très bien, alors tout d'abord pour votre titre au dernier PPV de la WWA. Racontez-nous ce que ça vous a fait de remporter ce titre en compagnie de Bilal Asil.

Bob Ivory : Évidemment, ça fait plaisir, mais vous savez quand on a le talent inné comme le mien ou celui de Bilal, un titre n'est pas vraiment une surprise. Nous ne posions jamais la question "Allons-nous gagner ce titre ?" mais plutôt "Quand allons-nous gagner ce titre ?". Le retour d'Erik Einarsson avec son frère lors de Deadline a simplement l'échéance pour Ben-J et Sean, je peux d'ailleurs vous avouez que j'ai eu du mal à digérer cette intervention de la part des frères Einarsson. N'étant pas dans le même show, je n'ai pas eu la chance d'affronter l'un d'eux, ni même de les attaquer. J'ai donc pris mon mal en patience, j'ai attendu Chaos Gauntlet et, avec Bilal, on a fait payer ces deux scandinaves de merde avec un finish pour Erik de notre part à tous les deux et Bilal a finis Magnus aussi pendant que je couvrais Erik pour la victoire. Cette fin de match fut parfaite à mes yeux si on excepte l'arrivée de Luther Kay .... Je crois que dans la famille Kay, ils ont un don pour gâcher les belles choses. Car avec ses conneries, on risque encore d'avoir des Last Wolves contre nous et ça devient vraiment ennuyant de les affronter. Lion Kay, on l'a envoyé à l'hosto pour de bon ! Sean Westen, on a pris son titre Tag avec Bilal ! Cedric Darsa, Matthew l'a éclaté lorsqu'il était au sommet de sa carrière, c'est dire ! Et maintenant, ils vont revenir une nouvelle fois, Sean risque de s'allier avec Cedric et ça sera encore plus ridicule à voir qu'à entendre ! Mais qu'ils viennent, Bilal et moi nous ferons de les éclater une nouvelle fois et ridiculiser une nouvelle fois leur misérable clan ou quelques adversaires que ce soit d'ailleurs, Nemesis, DCO, AXE, Bash, le roster entier de la WWA !

Da'Quan Davidson : En parlant de AXE et Bash, on vous y voit très peu en ce moment, quelques secondes lors du dernier Bash en compagnie de Bilal Asil, même chose pour le AXE de Lundi, il y a même des rumeurs selon lesquelles vous ne seriez même pas présent lors du prochain AXE. Pouvez-vous nous expliquer ce manque de visibilité de votre part alors que vous êtes un des champions de la WWA ?

Bob Ivory : C'est tout simplement à cause de ces titres, en les remportant nous sommes devenus encore plus demandé qu'avant par des journalistes comme vous ou par des entreprises qui veulent que LA Ligue leur soit associé. On a plus une seconde pour nous, à peine le temps de passer voir les shows et saluer le reste de l'Elite qu'on doit déjà répondre à des interviews, aller sur un plateau TV, signé un contrat de sponsoring, .... et en plus de ça, on doit lutter lors des House Show. Heureusement, nous ne les faisons pas tous, car sinon on n'aurait même pas le temps de faire cette interview puisque je serais en train de m'entraîner. Par contre, n'écris pas que je n'aime pas cette vie, j'ai rêvé de cette Fast Life depuis que j'ai allumé la TV et vu mon premier show de lutte.

Da'Quan Davidson : Monsieur Ivory, vous entrez toujours sur le ring sur des musiques Hip-Hop et The Source est avant tout un magazine Hip-Hop, alors parlons un peu de vos chansons du moment ?

Bob Ivory : Dernièrement j'ai adoré la chanson de Big Sean et Chiddy Band : Too Fake. Ça correspond tellement à ce que je vis, les gens qui ne connaissent pas LA Ligue pensent que nous sommes faux et ne faisons cela uniquement pour l'argent et la célébrité, simplement, car nous sommes sur de nous et montrons notre richesse. Mais laissez-moi vous posez une question, comment ne pas être sur de soi quand on a ce talent inégalé ? Ce serais de l'hypocrisie que de féliciter les autres et les encourager alors qu'ils sont vraisemblablement un ton en dessous de l'Elite de la lutte et qu'ils n'ont aucune chance face à l'alliance de la puissance, de l'agilité et de l'intelligence que chacun des membres de LA Ligue incarne à la perfection. Et qu'on ne me dise pas que c'est l'étalage de la richesse qui fait que les gens nous déteste, vous préféreriez nous voir vivre comme Erik Einarsson ? Seul dans une chambre d'hôtel miteuse avec pour seule occupation de glander 4h dans un bar à s'intégrer dans la masse d'alcoolo-chômeurs qui pourrissent notre économie. Ce n'est pas comme ça que je souhaite vivre sinon je n'aurais pas choisi de réussir dans la lutte, j'aurais chopé un travail merdique dans une usine quelconque.

Da'Quan Davidson : Un dernier message pour nos lecteurs et vos fans ?

Bob Ivory : Les fans m'importent peu et vos lecteurs m'importent encore moins. Par contre, j'ai un message pour tous ceux qui veulent venir prendre les titres que Bilal et moi possédons en ce moment : You can come to take them but once you do

YOU'LL GET HIT AND BE SILENT

Matthew Duke : Tout d'abord, je ne vais pas commencer par ma formule habituelle. Je vais parler d'une chose qui m'inquiète. Le site de la WWA, site où nous mettons les promos que nous faisons en ligne, a eu de légères modifications. En effet, il y a maintenant une partie où nous mettons des vidéos non sérieuses. Et je m'inquiète vraiment pour cette vidéo que je compte faire. Pourquoi ? Car le sujet principal de cette vidéo va être Flying Booya. Et le fait que je parle de ce type peut être pris comme de la grosse déconnade. Pourquoi ? Car soyons sérieux, Flying Booya n'est qu'une grosse blague. Donc messieurs les dirigeants, j'espère que cette vidéo ne sera pas déplacé dans la partie déconnade car tout ce que je vais dire est très sérieux et concerne le crétin qui se fait appeler Flying Booya.

C'est dans un grand salon de la magnifique villa de LA Ligue que Matthew Duke a dit ces paroles. Il se trouve confortablement installé sur un fauteuil qui est placé devant la caméra qui le filme. Toujours avec son air sérieux, il reprend la parole.

Matthew Duke : Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonsoir. C'est Matthew Duke qui vous parle, c'est donc des paroles importantes. Désolé pour cette introduction mais j'étais forcé. Tout d'abord, quelques mots sur mon petit protégé. L'homme qui va devenir une véritable oeuvre d'art, l'homme qui s'appelle actuellement Madrocks. Comme vous l'aviez vu, son physique s'est grandement amélioré. Il faut dire ce qui est, ce mec a plus de classe que les trois quarts du roster réunis. Et son état mental s'améliore également. Malheureusement, nous ne le verrons pas dans cette vidéo pour la simple raison qu'il se prépare pour son match de lundi. Soyez en sûr, il sera prêt pour détruire Booya et moi je ne serai pas loin pour assister à ce massacre. Parlons maintenant du sujet principal. Flying Booya. Je vais d'abord commencer à mettre les choses au clair avant de commencer à l'insulter comme d'habitudes. Certaines personnes peuvent croire que je suis peut-être un peu trop dur avec Flying Booya sur mes propos. Trouvez-vous vraiment que c'est le cas ? Je ne fais que dire la vérité. Si je dis que ce type est un bon à rien, c'est la vérité. Si je dis que c'est un gros crétin, c'est la vérité. Tout ce que je dis à son sujet est vrai. Flying Booya, tu pourrais croire que la plupart de mes propos te concernant ne sont pas sérieux ? Que je ne pense pas tout ce que je dis ? Et bien détrompes toi, je pense tout ce que je dis et je suis très sérieux.

En effet, on peut voir dans son regard que Matthew est sérieux. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Tu ne mérites aucun respect. Et pourtant, tu reçois du soutient. Cela me dégoute et ça me fait comprendre pourquoi je déteste le public qui nous regarde. Savez-vous pourquoi vous encouragez Flying Booya en ce moment ? Car il est en rivalité avec Madrocks qui est le méchant dans l'histoire. Êtes-vous réellement sûr que Madrocks est le méchant ? Avez-vous tenter d'analyser les faits en profondeurs ? Pourquoi ces deux hommes sont entrés en guerre ? Pour la simple raison que Flying Booya a trouvé l'intelligence de voler une chaussette. Ridicule n'est-ce pas ? Madrocks aurait pu se montrer plus intelligent et ne pas essayer de retrouver cette chaussette mais vous n'oubliez pas un truc ? Madrocks a des problèmes mentaux. Pour lui, cette chaussette représente beaucoup de chose. Ce n'est pas qu'un vêtement pour lui. Il la considère comme sa soeur. Peut-on le blâmer pour ça ? Peut-on critiquer le fait qu'il veuille user de tous les moyens pour la récupérer ? Non. Pourquoi donc vous le critiquez et vous encouragez Flying Booya ? Car c'est un handicapé mental encore plus atteint que Madrocks ? Car oui, quand on regarde les agissements de Booya ou ses paroles, on ne peut que en conclure cela. C'est donc un affrontement handicapé contre handicapé. Mais il y a une chose que vous oubliez, Madrocks m'a. C'est l'avantage qui fait toute la différence. Madrocks ne restera pas dans cet état. Il est en progression. Bientôt, il sera un homme aussi saint que vous et moi. Encore mieux, il sera un membre de l'Elite. Un homme pouvant fréquenter les grands hommes. Et Flying Booya alors ? Lui il restera ce misérable déchet qu'il a toujours été. Flying Booya, déchet tu étais, déchet tu es, déchet tu resteras.

Petite pause de Matthew. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Tu es la risée du monde. L'être le plus ridicule de cette terre. L'homme qui humilie la WWA. Tu nous donnes une sale image mais heureusement, lundi va commencer ton anéantissement. Un homme, qui j'espère sera guéri d'ici là, ira te vaincre. Il récupèrera un objet dont il n'en aura plus besoin et ça sera fini entre vous. Par contre, si tu me veux après cette défaite Booya, saches que je suis disponible. Je me ferai une grande joie de t'éclater. Ce sera juste un plaisir égoïste et après cela, jamais plus tu te mettras au travers de ma route ou de celle de mon protégé. Maintenant, que vas-tu faire Booya ? Te plaindre à nouveau sur ton blog ? Te plaindre auprès des dirigeants pour dire que je suis trop méchant avec toi ? Tu m'as cherché, tu m'as trouvé. Tu n'as que ce que tu mérites. Et s'il te plait, évites les insultes super primitives avec moi. Je sais que t'es un être sous-évolué mais si c'est pour dire de telle grossièreté, autant que tu la fermes. Qui suis-je pour te donner des ordres ? Tout simplement un homme meilleur que toi. Alors Booya, tu n'arrives plus à tenir la route ? Le rythme que je t'impose est trop compliqué ? Pourtant, ce n'est que le début. A lundi prochain cher Booya ou même avant si tu oses me répondre en vidéo. C'était Matthew Duke.

Et c'est sur ces paroles que l'on se quitte.

Nous nous trouvons dans les backstages où nous pouvoir l'incroyable Matthew Duke face à la caméra qui le filme.

Matthew Duke : Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonsoir. Vous allez pouvoir remercier Flying Booya puisque c'est grâce à lui que je fais cette vidéo aujourd'hui. Vous avez bien vu sa dernière vidéo ? L'avez-vous aimer ? Moi, j'ai halluciné. Comment peut-on faire un truc aussi mauvais ? Flying Booya, je sais que tu es faible et qu'on peut croire que tu es à ton maximum mais bordel, donne moi du autre chose que ces phrases de gamin ! Matthew a dit que j'étais un crétin ? Un bon à rien ? Un futur jobber ? Bla bla bla ? On s'en fout, je l'ai déjà dit dans ma vidéo. Tu prends les gens pour des crétins ? Tu crois qu'ils ont une mémoire de poisson rouge comme toi ? D'ailleurs, j'adore ta mémoire. Tu te souviens de choses qui ne se sont jamais passé. Je te félicite mon grand. Ah non mais là, bravo.

Il prend une pause et en profite pour applaudir. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Quand ai-je dit que tu n'étais qu'un sale inceste qui avait des relations sexuels avec ses frères et soeurs ? Je ne l'ai jamais dit espèce de menteur. Je ne sais pas d'où tu penses ça. Tu es taré. Regardes mes vidéos en entier et comprends les ! Engages quelqu'un si tu veux pour te traduire mon langage parfait. Je fais exprès de m'exprimer avec des mots simples pourtant et tu n'es même pas capable de comprendre mes propos ? Là avec ce que je te dis, tu vas comprendre que je dis que tu n'es qu'une sale merde ? Pourtant, je ne l'ai pas encore dit mais je te rassure, je le pense. Ah mais je comprends ! J'ai parlé du fait que tu aimais sodomiser les porcs. C'est donc eux tes frères et soeurs ? Et tu es dégouté que je dise ça ? Mais ça me fait plaisir que ça te dégoute mon petit. Je veux te dégouter au point que tu abandonnes tout. Tu es un faible Booya, tu ne fais que subir dans cet affrontement de paroles. Revenons à tes frères et soeurs. C'est bien sûr par des porcs que tu parlais vu qu'ensuite tu me dis que tu es fils unique. Tu veux savoir quelque chose ? J'en ai rien à foutre. De ça et du fait que tes parents soient morts. Surement morts de honte en voyant ce que tu es devenu. Un homme qui fait le pitre et qui voudrait être considéré avec sérieux.

Nouvelle pause de la part de Matthew. Il reprend la parole.

Matthew Duke : J'ai aussi aimé le fait que tu parles des titres que j'ai eu ici. Tu en parles et tu dis ensuite que tu t'en fous. Mais pourquoi en parles-tu alors ? Je ne m'en suis pas vanté dernièrement. Je crois que tu n'es qu'un jaloux. Jaloux que j'ai autant de succès et que je sois considéré comme un lutteur de talent alors que toi, on te voit comme le bouffon de la WWA. Comment veux-tu qu'on te prenne au sérieux ? Tu te ballades avec un porc. Que dis-je ? Tu formes un clan avec ce porc ! La booya nation. Et maintenant qu'est-ce que tu nous dis ? Et bien tu nous dit que tu vas le vendre. Tu te fous de la gueule de tout le monde. Ta booya nation n'existera donc plus car personne voudra être avec toi. Tu n'auras que cet homme inconnu qui te sert de manager qui restera avec toi. Prépares toi bien à accueillir la solitude.

Il regarde toujours la caméra qui le filme avec un air sérieux. Il reprend la parole.

Matthew Duke : D'ailleurs Booya, ne trouves-tu pas que c'est ridicule ce que tu fais ? Tu changes très souvent d'avis. T'étais le grand gentil pour devenir le mec qui peut avoir un pseudo côté sombre qui peut se libérer. Vas y, libères le qu'on rigole. Ca donnera quoi ? Plus d'insultes ou plus de mots incompréhensibles ? Tu étais le mec qui était fier de se balader avec un cochon et maintenant tu veux le vendre. Tu ne t'assumes même pas. Tu voudrais atteindre le niveau de l'élite mais tu ne peux pas. Ca t'énerve. Tu n'inspires que la honte. Tu veux faire le mec sérieux et crédible mais tu as vu tes propos ? Ce que tu me dis pour m'attaquer ? Tu m'insultes de connard en blog. Magnifique ! La prochaine fois ce sera quoi ? Matthew est un enculé ? S'il te plait, dis ça. Vas encore plus en profondeur que tu ne l'es déjà. Dans ta dernière vidéo, tu m'as insulté de stupide merde. Tu reprends donc mes propos qui sont destinés à te définir ? Qui est réellement la stupide merde ? Toi ou moi ? C'est pourtant tellement évident. Tu crois qu'en backstages, les gens penses quoi de toi ? Et bien justement, ils pensent que tu es une stupide merde qui ne mérite absolument aucun respect. Tu veux une preuve ? Et bien nous allons aller dans la première loge qui se présentera à moi.

Il marche en direction des loges suivi par le caméraman qui le filme. Il s'arrête à une porte et entre. Qui se trouve à l'intérieur ? Un bel homme élégant avec des cheveux court blond. C'est Madrocks !

Matthew Duke : Comme par hasard, c'est sur toi que je tombe. Un homme d'une grande classe ! Comment vas-tu mon cher Madrocks ?

Madrocks : Et bien mon cher Matthew, je vais bien. J'ai une jolie poulette dans mon lit, la routine quoi.

Madrocks se retourne vers son canapé-lit.

Madrocks : Merde! Elle est où la poulette? Bref, j'ai plus rien dans mon lit là. Mais tout va bien, prêt à éclater la gueule de ce taré dans quelques jours.

Matthew Duke : C'est parfait. Si je suis venu ici, par hasard je précise, c'est car je voulais poser une question à la première personne que je j'allais rencontrer dans une loge. C'est tombé sur toi alors je te pose la question. Quel est ton opinion sur Flying Booya ?

Madrocks regarde Matthew et éclate de rire.

Madrocks : Booya, hein? Ahaha. La plus grande tâche que la WWA... Non! Que le buisness a connu ! Ici, personne le respecte. C'est un peu comme la balayeur des vestiaires, Robert, il sert juste à ramasser ce que laisse les autres derrières eux, de la poussière. Et Booya lui, il la mord!

Matthew Duke : Je vois, tu le considères donc comme une merde.

Madrocks : Une merde ? Non, il est bien en dessous de Cédric Darsa. En fait, dans son genre, c'est un précurseur. Il est bien au dessus d'un simple clown. C'est LE mec drôle par excellence. D'accord, c'est à son insu mais bon, on peu pas lui enlever que c'est THE MAN dans son genre.

Matthew Duke : Un homme vraiment ridicule. As-tu vu sa dernière vidéo ?

Madrocks : Oui. D'ailleurs, ma cousine germaine au troisième degré par alliance était un peu déprimée ce week-end alors on a regardé la vidéo en famille. Bah je te dis, maintenant, elle a relativisé la petite en voyant que dans la vie, il y en a des moins gâtés qu'elle.

Matthew Duke : Des propos t'ont été destiné. Tu n'as rien à dire là-dessus ?

Madrocks : A bah en fait, je l'ai pas vraiment regardé ... Enfin, c'était un week-end en Italie et ... Tu connais les italiennes quoi. Mais sinon, je suppose qu'il a renvoyé la même rengaine habituelle. Il va me battre et tout ça là ... Alors que tout le monde et quand je dis tout le monde c'est TOUT LE MONDE sait qu'il ne peut pas battre quelqu'un.

Matthew Duke : En effet. Et il va en avoir la preuve les shows qui suivent. Tu as au moins écouté son petit poème ?

Madrocks : Poème, poème ... On peut pas réellement appelé ça un poème non plus hein. M'enfin, ridicule au possible, la routine quoi, pour lui.

Matthew Duke : Tu ne crois quand même pas que je pense vraiment que cette bouse est un poème ? Booya fait parti des idiots qui pensent que dès qu'on fait des rimes, on fait de la poésie ou de la chanson. Au moins, il a essayé de faire quelque chose lui même, on ne va pas le blâmer pour ça. Félicitation Booya, tu as prouvé que tout ce que tu touchais devenais ignoble. Je crois que ça va être la fin de cette vidéo. Un dernier truc à dire concernant Flying Booya, mon cher Madrocks ?

Madrocks : Des choses à dire j'en ai plein, mais bon, je vais pas être vulgaire, des jeunes nous regardent. Donc je vais être franc tout en restant courtois. Voilà, ce qu'il me reste à dire sur cette sous-merde, pas capable de gagner ne serais-ce que le concours du meilleur saucisson de porc de son lieu de naissance, paumé au milieu de nul part, c'est qu'il ne pourra jamais me battre. Qu'il ne s’obstine même pas à essayer, c'est un incapable. Tout ce qu'il peut faire, c'est se ridiculiser encore et toujours. Alors voilà Booya, continues dans ce sens là et je te mets une grande claque dans ta grande gueule de porc. Tu vas la sentir passer et crois moi, on ne joue pas avec le reflet de la génialitude.

Matthew Duke : Des excellents mots pour conclure tout ça. C'était Matthew Duke et Madrocks.

C'est sur ces paroles que l'on se quitte.

Nous nous trouvons dans le grand salon de la villa de LA Ligue. Il se trouve confortablement installé sur un fauteuil qui est placé devant la caméra qui le filme. Devant lui, il y a une table où se trouve dessus, un verre d'ice tea. Il regarde la caméra et prend la parole.

Matthew Duke : Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonsoir. Aujourd'hui, nous allons parler de Flying Booya. Encore, vous allez me dire, mais c'est normal que je parle une nouvelle fois de lui. Comme vous avez pu le voir, il a fait une nouvelle vidéo. Enfin non, il en a fait deux mais il a supprimé la première. C'est bien dommage car elle était énorme. Enfin, ça aurait été dommage s'il n'y avait plus de trace de cette promo. Malheureusement pour lui, j'ai eu le temps de l'enregistrer. Donc, je parlerai de sa première vidéo puis de la vidéo améliorer. Vous allez voir, on va bien rire. La vidéo de cet homme commence donc avec un excellent entrainement. Un programme époustouflant. Cinq cents pompes, mille redressements, cinq cents sauts, extraordinaire. Tu es une machine ! Tu penses vraiment qu'avec cet entrainement, tu pourras battre quelqu'un ? Sois réaliste. Il te faudrait ne plus être toi, si tu voulais espérer avoir une victoire. Moi, contrairement à toi, un petit entrainement me suffit pour me préparer face à des larves comme toi. Et je vais te le prouver maintenant.

Matthew se met alors au sol en position de pompe et se prépare à en faire. Une... Il se relève.

Matthew Duke : Et maintenant, la potion magique.

Il se remet sur son fauteuil et prend son verre qui contient de l'Ice Tea et en boit une gorgée.

Matthew Duke : Un entrainement qui me plait vraiment. Et avec ça Booya, je suis à cent pour cent pour me battre contre toi. Que dis-je ? Pour te mettre une rouste mémorable ! Enfin bon, on a pas eu que ça dans cette magnifique introduction. On a pu avoir une scène émouvante. J'en ai encore la larme à l'oeil. Les retrouvailles de l'homme et du cochon. Booya Jr de retour ! Le gros calin entre les deux, que pouvons nous dire d'autres à part... Ridicule ? Non sérieusement, tu penses qu'avec ça, tu peux émouvoir des gens ? Mon pauvre, tu les fais rire seulement.

Matthew a vraiment du mal à garder son sérieux. Il prend une petite pause pour reprendre son calme et reprend ensuite la parole.

Matthew Duke : Au fait Booya, je dois t'appeler comment maintenant ? Tinky Winky ? BoomBa ? Chakala ou Linchy Yingchi ? Sérieusement, tu devrais songer à prendre l'un de ces surnoms. Ce serait beaucoup mieux que Flying Booya. La preuve maintenant. Flying Booya est dans la place ! C'est nul, ridicule, mauvais. Echec ! Gloire à Chakala ! C'est excellent, génial, drôle. Succès ! Enfin bon, finalement il s'appelle Monsieur Fred. C'est qu'il change beaucoup de choses. Mais là, c'est scandaleux. Monsieur, vraiment ? D'où tu mérites le titre de monsieur ? Tu ne mérites aucun respect pour qu'on t'appelle monsieur alors pour moi, ça sera Fred. D'ailleurs, je reviens sur l'originalité du nom car là, c'est génial. Tu prends ton prénom. T'ajoutes monsieur, et voilà ! Magnifique. Sérieusement, si tu voulais pas être original, t'avais qu'à mettre ton prénom et ton nom. Avec le monsieur, tu parais encore plus ridicule que d'habitude.

Satisfait de ces paroles, il prend son verre et boit une autre gorgée d'Ice Tea.

Matthew Duke : Alors comme ça, ça te désole que je t'insulte de menteur hein ? Et bien tant mieux. Menteur ! Donc comme je le disais, Fred est un petit menteur. Et ce menteur nous parle une nouvelle fois du fait qu'il est fils unique. Sérieusement, ça intéresse qui ? J'ai mangé au McDonald ce midi. J'ai bu un coca aussi. Ensuite, j'ai été me promener. J'ai vu des hommes, ils étaient moches. Vous voyez où je veux en venir ? Et toi Fred, tu vois bien ? C'est nul et on s'en fout. Tu es fils unique, très bien. En aucun cas c'est un avantage. T'es au courant de ça j'espère ? Fils unique ne te rend pas supérieur, le crier partout te rend juste pathétique. On en vient maintenant à ma partie préféré de la vidéo. Une phrase mythique. Une phrase où Fred nous dit qu'il préfère faire mal à sa femme qu'à un porc. Mais qu'est-ce qu'elle fait encore marié avec lui ? Et lui, pourquoi il reste avec elle ? Pourquoi ne demande-t-il pas immédiatement Booya Jr en mariage ? Vas y Fred, ce sera le seul moyen pour toi de créer le buzz dans ce monde. Nous apprenons donc également que Fred aime sodomiser sa femme. Là encore, sa vie privée intéresse qui ? C'est ridicule, il me donne le fouet pour que je le fouette. Tu aimes te faire ridiculiser par moi Fred ? J'ai l'impression que t'y prends du plaisir, ça me fait presque peur.

Il prend une petite pause. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Tu parles ensuite du fait que mon protégé a l'air d'un coureur de jupon. Là, ça ne regarde que lui et j'ai envie de te dire mais pourquoi tu me parles de ça ? Il est grand, il ne fait rien de mal, il s'amuse. Tu es jaloux ? Tu le compares à un golfeur du nom de... Tigre Des Bois ? Mais pourquoi tu traduis tout andouille ? Le mec est connu en tant que Tiger Woods, ça reste Tiger Woods. Quand tu t'appelais Flying Booya, personne t'appelait le Booya volant. Alors fait déjà ça et tu auras fait une grande avancée dans ton comportement. Enfin bref, tu comparais Madrocks à Tiger Woods. La comparaison peut être bonne. Tiger Woods est l'un des meilleurs golfeur au monde, Madrocks est l'un des meilleurs lutteurs au monde. Là c'est correct. Pour le reste, mais on en sait rien et on s'en fout. Tu parles d'agression sexuelle, mais arrête tes délires pervers. Ah et change de manageur, car s'il dit que tu t'améliores beaucoup en écoutant des âneries pareilles... On a ensuite un Fred qui veut changer de look. Je disais quoi avant ? Que Fred était un homme qui ne s'assumait pas. Je mentais ? Et bien non et il le prouve. Changement de physique ou pas Fred, tu resteras un perdant. Un homme qui traine avec des cochons et qui fonde un clan qui fait pire que la World Impact. Le pauvre Fred est complexé. Il en a marre d'être ridicule, il change donc de nom et de physique. Et avec ces changements, il est toujours ridicule et même plus ridicule qu'avant. Fred n'est qu'un pauvre homme qui ne s'assume pas.

Matthew a un regard sérieux. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Enfin, heureusement que notre ami Fred n'a rien changer à sa façon de parler. Des paroles toujours aussi drôle. Et quand il essaye d'argumenter contre ses adversaires, c'est encore mieux. On atteint vraiment le fond dans cette vidéo. Hi hi hi, Matthew Duke et Madrocks se font livrer des beignets au chocolat. Mais quelle insulte ! Je ne m'en relèverai pas. Le point faible a été touché, ouch, je meurs ! Plus sérieusement, c'est une attaque ça ? Cette phrase de merde était destinée à m'atteindre ? Hi hi hi, Fred se fait livrer des godemichet pour qu'il se l'enfonce dans le cul ! Tu trouves ça ridicule n'est-ce pas ? Mais ta phrase, ça ne l'était pas ? Non mais tu te fous de la gueule de qui là ? C'est de la merde ! Et tu crois qu'avec ça, on va avoir un minimum de respect pour toi ? Le pire dans l'histoire Fred, c'est que non seulement, tu nous montres que tu peux être plus ridicule de jours en jours mais que tu commences à perdre le respect de tous les autres. Le pire dans tes attaques c'est que tu as l'impression que tu as l'argument qui tue tout. J'ai pas de frères et soeurs ! Tu es au courant que tu es le seul dans ce délire ? Tu crois que c'est une honte d'avoir des frères et soeurs ? Et bien peut-être qu'avec des frères et soeurs, tu aurais pu les prendre pour modèle et ainsi, tu ne serais pas devenu l'abruti qui fait des vidéos pour essayer de rivaliser avec moi à la parole ! Fred, c'est aussi l'homme qui pose des questions pour y répondre deux secondes après. T'as quel age ? Ah, six, hi hi hi. Et ça te fait rire ? Tu ne dis pas que ce serait la honte pour toi si on avait vraiment six ans ? Car si c'était réellement le cas, ça veut dire que deux enfants de six ans seraient capable de t'humilier à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche. Remarque, c'est sûrement vrai...

Il prend une pause. Il en profite pour boire une autre gorgée de sa boisson puis il reprend la parole.

Matthew Duke : Ensuite il me parle du fait que Madrocks ne sera jamais un chef d'oeuvre car il me manque une pièce. Et j'ai envie de dire mais qu'est-ce qu'il me raconte ? Madrocks est beau, il a du talent, il sait très bien parler et bientôt, il sera complètement guéri. Fred nous raconte donc des sottises. On a ensuite la terrible scène de violence. Il prend son doudou et lui arrache la tête. Pourquoi tant de violence Fred, pourquoi ? Qu'est-ce que cet ourson t'avait fait ? Nous avons maintenant la preuve. Fred peut battre un ourson en peluche, on va plus pouvoir rire de lui maintenant. Avec ce massacre, il a prouvé qu'il était un grand ! Ah la la, ne t’arrêtes jamais de faire des vidéos Fred, ça nous fait rire à chaque fois. Et pour finir cette vidéo en beauté, le poème ! Tout comme la première fois, il était à chier. Rien d'autres à dire dessus. Malheureusement cher fans de la WWA, Fred s'est rendu compte que sa vidéo était à chier et l'a donc supprimé. Mais comme je l'ai enregistré, je pourrai la mettre sur mon blog sur vous le voulez. Enfin, parlons de la vidéo qui restera dans les mémoires. La vidéo que Fred a amélioré. Enfin, c'est pas vraiment une amélioration, elle est aussi nulle que la première. Alors, il garde la même intro, il retire les phrases qui le rendaient ridicule... Ah, premier changement. Il illustre ses propos avec une photo. Femme que mon petit Madrocks aurait soi-disant côtoyé. Super Fred mais cette femme, c'est ta mère ? Pourquoi est-ce que tu nous choques en mettant des photos de ta maman ? Bon d'accord, c'est de la moquerie gamine mais n'ai-je pas le droit d'en faire après tout ce que Fred me sort ? Un peu de détente pour moi aussi !

Nouvelle pause de Duke. Il reprend la parole.

Matthew Duke : Il parle ensuite des physiques, bla bla bla, on s'en fout, bla bla bla, ah enfin une attaque qui m'est destinée. Mathieu le loser Duke. La gaminerie de Fred est toujours présente. Alors mon petit Fred, tu veux traduire en français n'est-ce pas ? Mathieu le perdant Duc aurait été mieux n'est-ce pas ? Ou si tu laissais en anglais, Matthew the loser Duke. Mais si on met la réalité maintenant, Matthew Duke. Voilà, ça me suffit. Merci de respecté cela et je te prendrai peut-être moins pour un débile. Quoique, non, continue, je ne peux pas arrêter de te prendre pour un débile. Ensuite, il découvre les préservatifs, génial... Ah, il a laissé le passage où il dit qu'il veut changer de look. Euh, n'était-ce pas lui quelque secondes avant qui vantait son physique ? Il le vante puis il dit qu'il veut changer peu de temps après ? C'est bien de vouloir modifier les vidéos mais faut bien le faire aussi. Là ça montre juste que Fred est un indécis, un homme dérangé. Un débile ! Bon après ça, on a encore eu droit à une phrase énorme. Je suis un Fred ! D'abord un Booya, ensuite un Fred. La prochaine fois, ça sera quoi ? Je suis un renvoyé ! Très probable que ça arrive mon cher. Et pour finir, on a le droit à la même fin. Et quand je vois ce que j'ai dit dessus, j'ai l'impression d'avoir été trop dur. Un homme méchant qui ne fait que critiquer. Par exemple, tu as fait des poèmes et je les critique. Par jalousie ? Bien sur que non. C'était vraiment mauvais. Tu peux dire que j'ai qu'à essayer d'en faire si je suis malin et bien justement, j'en ai fait un. En aucun cas, c'est un hommage à toi. Et c'est pas pour te prouver que je sais en faire. C'est juste un plaisir personnel. Alors écoutes ça.

Il se met debout, souffle un grand coup puis prend la parole.

Matthew Duke :

Ça fait plus d'un an que je suis dans la fédé,
Je fais plusieurs matchs où j'affronte des mauvais,
Dans un futur, je vais affronter un jobbeur,
Un mec qui fait le pitre, un mec qui fait pas peur.

Cet homme fait partie de la Booya Nation,
Un gars qui croit qu'il impressionne vous et moi,
Et cet ahuri s'appelle Flying Booya,
Il est vraiment plus ridicule que l'Union.

T'es vraiment marrant quand tu crois que t'as des fans,
En plus t'as l'air sérieux quand tu prétends cela,
Dis moi, c'est avec quelle herbe que tu planes,
J'aimerais pouvoir délire tout comme toi.

Tu sais Booya, je critique ce que tu fais,
Que ce soit tes promos ou même ton poème,
Si je fais cela c'est car tu mens à toi-même,
Pourtant tu es ridicule dans tout tes faits.

Feuder contre toi, je n'ai même pas le gout,
A vrai dire je n'éprouve que du dégout,
Mais j'y suis forcé car j'aide mon protégé,
Madrocks de son nom, l'homme qui va t'éclater.

Dans un match en un contre un qui sera à AXE,
Et dans ce match, il aplatira ton thorax,
Je serai aux premières loges pour voir ça,
Quel spectacle, voir la défaite de Booya.

Ce que j'ai fait c'était de la vraie poésie,
Et en plus de cela, je suis resté poli,
En plus c'était d'un abruti que je parlais,
Dans ce poème, j'aurai bien pu m'emporter.

Et c'est avec ce poème que l'on se quitte,
Alors surtout écoutez ce poème vite.

Et c'est sur ces paroles que l'on se quitte.

Des gloussements. Un poulailler. Un coq culbuteur de poule. L’une d’entre elles, placée en maître des lieux au-dessus des autres. Marquée du sceau de LA Ligue, celle-ci se lève prestement… pour pondre un œuf. Œuf qui a la particularité d’être jaune. Jaune or. Mais… c’est un œuf en or. La caméra s’en rapproche : l’œuf s’ouvre.

Le noir total.

On se retrouve maintenant dans un plateau télévisé, trois sièges œufs s’y trouvent alors que deux d’entre eux pivotent pour faire apparaitre Bilal Asil et Matthew Duke !

Bilal Asil : Mesdames et messieurs, bienvenu à la seconde édition du Hotty Egg, émission qui sera animé par le mythique Matthew Duke et l'unique Bilal Asil !

Matthew Duke : Et ce sera une édition qui aura un invité très spécial. Spécial dans tous les domaines, pas forcemment les positifs.

Bilal Asil : Qui est-ce ? Booya ? Kim ? Lion ? Et bien non, cette personne n'est nulle autre que...

Matthew Duke : Malheureusement, l'invité est un déchet. Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, veuillez accueillir...

Le troisième fauteuil se tourne alors. Lorsque le fauteil se tournait on pouvait entendre l'invité rire aux éclats.

Frederic: Ah! Je vois et c'est moi le déchet cher Mathieu. C'est bien ça. Je suis Frederic The Flying Booya! Comme vous le savez surement.

Des cris se font entendrent de tout part. Et même en provenance de Bilal et Matthew : Frederic, la tête baveuse et son nom écrit sur son front, les horripile. Le technicien s'occupant des spots lumineux s'abat sur son outil de travail, envoyant de la lumière en plein dans les yeux d'un technicien en face qui tombe depuis la zone surélevé. Les bruits de corps qui s'écroulent se succèdent. On coupe.

De retour sur le plateau du Hotty Egg, l'équipe technique est de nouveau sur pieds. Bilal se frotte encore les yeux alors que Matthew reprend la parole.

Matthew Duke : Désolé, on a eu des problèmes techniques. Comme on le disait, notre invité est Frederic The Flying Booya. Bienvenue parmis nous Fred.

Bilal Asil : Euh, Frederic, j'ai uen petite question... tu as la rage ?

Frederic: La rage? Que voulez-vous dire par la rage?

Bilal Asil : Bah tu sais, l'ensemble visqueux blanc qui dégouline de ta bouche. Sachant que tu es souvent en contact physique, j'attends confirmation pour dire sexuel, avec les animaux, je me questionne juste...

Frederic: Je t'arrête ici! Je veux que vous comprenez quelques choses je n'ai aucune relation sexuelle avec les animaux. J'adore être en leur compagnie ou bien jouer avec eux. Donc si vous croyez que j'ai la maladie transmis par les animaux, vous vous trompez. Je peux dire par contre que j'ai la rage de vaincre ce qui est une de mes grandes forces.

Matthew Duke : Donc, la rage de vaincre en plus de la rage tout court. C'est noté mon cher. Je me posais une question Fred, comment peut-on avoir la rage de vaincre quand on est incapable de vaincre justement ?

Bilal Asil : C'est une rage qui donne envie de vaincre, Matt. Pas une rage qui donne les capacités pour.

Frederic: Vous êtes amusant! Vous me parlez que je ne suis pas capable de vaincre, alors pourquoi cher Mathieu avez-vous intervenu dans notre match?

Matthew Duke : Pourquoi ? Question très intéressante. Ton match contre Madrocks était comment dire, peu intéressant. Pas que Madrocks soit mauvais, loin de là mais il a fait la stupide erreur d'être trop sur de lui. Et très franchement, ça me faisait mal au coeur de voir tes prises. La manière dont tu les executais. J'avais l'impression d'avoir un mec de la soixantaine combattre. Tu es très peu dynamique mon cher Fred. J'avais également envie de te donner un coup, on ne se refait pas. J'ai vraiment pris mon pied à t'éclater cette canette dans la tronche.

Bilal Asil : C'est vrai que Fred, pour un gars qui se dit supérieur dans un ring à Matthew, tu n'es pas très réactif. C'est regrettable car le match que tu nous parles avoir très intéressant.

Matthew Duke : Allons Bilal, ce n'est pas très sympa de se moquer du langage de notre invité. Il fait de gros efforts déjà.

Bilal Asil : D'ailleurs Frederic, nouvelle question : à ton avis, Booya Jr. est il un bon lutteur ?

Matthew Duke : Ca se trouve, il est meilleur que lui...

Frederic: Oui il a même remporté deux années de suite une compétition.

Matthew Duke : Une compétition où tu y participes je suppose ? Ce ne serait pas surprenant, vu ton niveau, tu serais un parfait lowcarder là-bas.

Bilal Asil : Laisse moi deviner... cette compétition existe depuis 2 ans et les seuls participants sont Booya Jr. et toi même ?

Frederic: En fait, cher compatriote de la WWA, la compétition existe depuis 7 ans et il y a plus de 5000 cochons qui y participe à chaque année. Ah! J'allais oublier il y a même un cochon qui porte votre nom M. l'Asile.

Matthew Duke : Ca c'est de la répartie qui fait mal. Surtout que plusieurs centaines de personnes portent surement le même nom que mon collègue. Tu n'en as pas marre de raconter que des conneries Fred ? Ca t'arrive de dire quelque chose qui interesse quelqu'un d'autre que toi ?

Frederic: Mais cher Mathieu tu m'as posé la question et tu semblais ne pas savoir qu'elle était l'évènement, alors je t'ai expliqué. Sinon j'ai une question pour cher Mathieu.

Matthew Duke : Désolé d'avoir fait semblant de m'interesser à tes activités. Surtout que ça t'a donné de faux espoirs. Tu as une question pour moi donc, et bien poses la.

Frederic: Vous semblez plus présent que mon adversaire lui même dans notre feud. Pourquoi cela?

Matthew Duke : Tu crois sans doute que tu as trouvé la question qui tue tout, hein ? Tu crois vraiment que je me suis pas préparé à ce genre de question ? On sait tous les deux que Madrocks a des problèmes mentaux, n'est-ce pas ? Lui, contrairement à toi, essaye de se prendre en main. Je lui paye des séances afin qu'ils guérissent. Le fait qu'on le voit quelque fois avec moi dans certaines vidéo est un gros effort. Effort qu'il ne peut pas faire souvent pour le moment. Mais il guérit et je peux t'assurer que tu voudras te pendre quand il s'y remettra. Enfin, tu dois surement avoir envie de te pendre quand tu vois les vidéos que je fais pour toi.

Bilal se réveille alors.

Bilal Asil : Mh, mh. Ah euh, le cerveau de Booya a arrêter de surchauffer ?

Frederic: Mais de quoi parlez vous cher Bilal?

Bilal Asil , se frottant les yeux : Bah, il me semble que, quand je me suis assoupi, on t'avait tellement détruit que tu as mis une bonne quinzaine de minutes, coupée au montage, pour savoir quoi répondre.

Matthew Duke : Mais Bilal, tu sais bien qu'il n'a pas de cerveau. Impossible qu'il surchauffe donc.

Frederic: De quoi parlez vous? C'était pour refaire le maquillage de votre ami ici présent. Ne changer pas les faits M. Asil.

Bilal Asil : Mais que racontes-tu ? Tu as refait le maquillage de mon ami ici présent ?

Frederic: Ne changer pas les faits. La maquilleuse est venu le remaquiller à sa demande.

Matthew Duke : Bon, j'en ai marre d'écouter les idioties de l'autre débile, je me casse.

Matthew se lève alors et commence à quitter le plateau. Frederic se lève aussi pour aller attraper le bras de Matthew. Bilal Asil appelle LA Défense.

Bilal Asil : Ne pose pas tes mains crasseuses de petits branleurs sur Matthew.

Frederic: Toi ne rentre pas dans notre histoire. Et toi (en se tournant vers Matthew) Tu vas me payer cette intervention. Je te le garantie...

Frederic lache le bras et retourne vers son siège.

Matthew Duke : Je dois me désinfecter maintenant...

Bilal Asil : Ne t'a t'on jamais apprit à ne pas pointer du doigt Frederic ? C'est très malpoli "mon cher".

Frederic: Ne t'a t'on pas appris de te mêler de tes affaires.

Matthew Duke : Ne t'a t'on pas appris de fermer ta gueule ?

Duke a regagné sa place. Un homme de LA Defense lui frotte le bras que Frederic lui a attrapé avec un gant.

Matthew Duke : Finalement, je reste. C'est notre émission après tout.

Frederic s'esclaffe de rire.

Frederic: Et c'est un membre de LA Ligue qui vient me dire cela.

Matthew Duke : Je crains bien que oui. Si ce n'est pas un membre de LA Ligue, qui va te demander de la fermer ? Les autres ont trop pitié de toi. Ton petit numéro d'attardé mental ne prend pas avec nous.

Bilal Asil : Ton secret, dévoilé devant des milliards de spectateurs, rien que ça.

Frederic: Vraiment? Vraiment? Matthew as tu autre chose dans ton vocabulaire que Booya est un attardé mental? Je doute que non...

Bilal Asil : Vas y Frederic. Termine ta phrase. Quoi, tu n'as rien à dire ? Tu... tu ne sais pas quoi dire ? Booya, dis moi, qu'est ce que cette... cette oreillette ?

Bilal se saisit alors de l'objet, depuis l'oreille de Booya.

Voix de l'Oreillette : "Je doute que non." Ensuite tu... ah merde.

Bilal Asil : Allo, allo ! Ah bah bravo, ça répond plus. T'as l'air bien con maintenant.

Frederic: Premièrement, ne me touche plus jamais sinon tu me le payeras. Deuxièmement, c'est vous qui avez mit cette oreillette dans mon oreille avant le show. Seriez vous entreint de me jouer un tour?

Matthew se lève et touche Frederic.

Matthew Duke : Oh, je t'ai touché...

Bilal Asil : Et tu m'expliques pourquoi il y'a le logo de la Booya Nation sur l'oreillette ?

Bilal gifle Frederic.

Frederic se lève et frappe Matthew avec un puissant coup de poing sur le nez de son adversaire

Bilal Asil : Bon, Fred, rassis toi, on est ici pour discuter, pas pour s'emporter.

Matthew Duke : Et voilà, l'être primitif. Il met des coups de poing. Heureuseument qu'il a la force d'une mouche.

Matthew se frotte le nez. Frederic se rassit, toujours frustré.

Frederic: Mais qu'est-ce que ce liquide rouge qui coule de ton nez Matthew?

Bilal Asil : Aaaaah. Matt, je t'ai déjà dit que faire remonter le ketchup par le nez, c'est degueulasse !

Matthew Duke : Mais j'y peux rien, les fans aiment ce numéro !

Frederic: Ah! Du ketchup puis je gouter?

Bilal prend alors la bouteille de ketchup que Matthew cachait derrière lui.

Frederic: Mais pourquoi le ketchup continue de couler de ton nez?

Bilal Asil : Car il en a mit beaucoup, regarde, la bouteille est presque vide... M'enfin, restons dans une ambiance convivial. Et pour ça, voici une petite vidéo. Une vidéo tiré d'une émission pour enfant qui date d'il y'a des années. Et oui petit coquin, nous allons maintenant voir un extrait d'une édition de "Même nous, on y a droit" où Booya fait parti des enfants handicapés à qui on veut rendre le sourire !

Frederic: Ce ne sont pas des handicapés petit débile. Ce n'est que des enfants de 4 ou 5 ans et c'est vrai que dès mon jeune âge j'ai été une vedette dans plusieurs émissions à cause de ma pauvreté justement.

Bilal saisit alors une télécommande avant d'allumer l'écran géant placé derrière les trois hommes. On y voit une foule d'enfants cibles d'handicaps (qu'ils sont physiques ou mentaux) qui font actuellement une course. L'un d'eux, avec marqué sur le front "BOOYA" vient voir la caméra en bavant.

Bilal Asil : Wow, tu n'as pas changé du tout Frederic : l'écriture sur le front, la bave, le même air débile, c'est fou !

Frederic: Mais quoi j'avais 4 ans. Matthew faisait bien pire à 10 ans. Pourrions nous visionné cette vidéo svp. C'est ta mère Matthew qui me l'a donné pour montrer ton vrai visage.

Frederic passe un DVD et demande la télécommande. Nous voyons alors Matthew dans un parc aquatique. Le petit bonhomme est en haut d'un plongeoir et semble avoir peur. A la vue de la caméra, le petit homme affiche un super sourire avant de sauter avec classe.

Matthew Duke : Ce que nous venons de voir est extraordinaire. J'avais de la classe à l'époque, c'est fantastique.

Bilal Asil : T'es vraiment fait pour être filmé toi.

Frederic: Mais pourquoi vous ne continuez pas?

Bilal Asil : Et bien, faisons.

Puis ensuite nous pouvions voir le petit Matthew continuer de sauter en faisant des grimaces à la caméra, puis continuer de sauter derrière tout le monde puisque nous pouvions voir qu'il était le rejet de ses camarades de classe.

Frederic: Le point que je veux en venir avec cette partie.

Bilal Asil : Freddy, continuons cette vidéo je te prie

La vidéo redémarre et on y voit le petit Matthew, seul à plonger alors que ses camarades de classe, eux, restaient en bande à la terre ferme. Duke remonte alors, puis prend sa petit serviette. Les autres enfants s'amènent alors vers lui avant de le soulever sur leurs épaules pour le ramener aux vestiaires. Un petit "Fin" apparait ensuite.

Frederic: Non... Mais quoi... Ce n'était pas la fin du vidéo ça.

Bilal Asil : Pourtant, tu l'as vu de tes propres yeux.

Matthew Duke : OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH VOS GUEULES !

Les deux hommes se tournent vers Matthew.

Matthew Duke : Hum, désolé, c'est une quiche qui m'a appris cette phrase... Pourquoi on regarde le passé ? On sait que j'étais classe avant, que Frederic était une merde. Mais pourquoi on ne regarde pas l'avenir maintenant ? Comme ça par exemple ?

On voit maintenant une photo où Frederic est KO au sol.

Bilal Asil : Ta performance à ce house show était pas si mauvaise Frederic. Dommage que t'ais fini KO.

Frederic: Je quitte ce plateau. Vous me blaguez avec de faux montage et de fausse anecdote. Je pars!

Le seigneur des booya se lève de son siège pour aller récupérer son manteau.

Frederic: Mais où est mon manteau!

Bilal Asil , chuchotant à Matthew : Je savais qu'il craquerait.

Frederic se retourne.

Frederic: Es je bien entendu avec mes oreilles supérieur. Vous saviez que je craquerais? Alors vous avouez... Ce n'était que des montages? En plus vous avez volé mon manteau... Intéressant!

Frederic Viens se rasseoir

Matthew Duke : Putain mais dégages, on veut plus de toi. T'allais partir et bien part. Et le voilà ton manteau.

Matthew lui donne un slip.

Bilal Asil : J'ai dit à Matthew que ton père te maltrait, pauvre débile.

Frederic: Ah! Mais quel belle réplique cher champion... Je vous adore et Matthew pourquoi quitter ce jolie décor.

Bilal Asil : C'est ce que j'ai dit, regarde.

Le champion Tag Team rallume alors l'écran géant pour y montrer Bilal chuchotant à Matthew que le père de Frederic le maltraitait.

Matthew Duke : Tu voulais quitter le plateau il y a même pas cinq minutes. T'es vraiment un indécis toi. Je quitte mon cochon, ah non je le garde. Je change de look, finalement non, quoique si. Dis moi, tu mets combien de temps pour t'habiller ?

Frederic d'un ton distingué.

Frederic: Mais Bilal pourquoi le remontres tu? J'avais tout compris. Et Matthew je me suis rendu compte de la beauté de l'endroit. Tu n'aimes pas? Moi j'adore!

Matthew Duke : Demandons au public ce qu'ils pensent. Public, aimez vous le look de Frederic ?

De grosses huées se font entendre dans le plateau.

Matthew Duke : Le mien ?

Une énorme ovation se fait entendre.

Matthew Duke : Celui de Bilal Asil ?

Une énorme ovation se fait encore entendre.

Matthew Duke : Frederic ?

Et une nouvelle fois, des huées se font entendre.

Bilal Asil : Celui de Booya Jr ?

D'immenses huées se font alors entendre.

Bilal Asil : Bien ce que je pensais, abat le cochon !

Frederic: Je ne peu vous contredire cher Matthew. Regarder moi les vêtements que je porte, c'est immonde! Booya jr. c'est évident ce n'est qu'un proc. Au fait, saviez vous que... Non ce n'est pas intéressant.

Bilal Asil : Revenons à un sujet un minium intéressant. Pronostiquons : au prochain AXE, Matthew explosera combien de dents à Frederic ?

Matthew Duke : Déjà qu'il lui en manque une dixaine... Je dis cinq.

Frederic: Prochaine question s'il vous plait

Bilal Asil , regardant ses fiches : Alors... Quelle partie du corps de Booya sera la plus grievement blessée après AXE ?

Matthew Duke : On sait très bien que ce sera toujours la tête qui sera la plus atteint chez lui.

Frederic: Pourrions nous avoir des questions parlant moins de moi?

Bilal Asil : Oui Booya. Alors, question suivante, de combien de maladies Booya Jr. est-il atteint ?

Matthew Duke : Vu la relation avec Frederic, une. Le sida, c'est sur.

Frederic (désespéré): Parlant du match...

Bilal Asil : Ah, en ce qu'il concerne le match. Et bien, Frederic, que penses tu de ton alliance avec la femme/homme Kim Tamakashi ?

Frederic: Finalement, le gamin de la WWA a su trouver une question en partie pertinante. Je te dis bravo et maintenant la réponse. Je ne connais pas beaucoup Kim, mais elle semble être sur une séquence assez victorieuse à part son dernier match qu'elle a perdu par cause de l'intervention de Cazador qui franchement ne semble pas très net. Bref, elle semble très compétente pour m'aider à battre votre ami ici présent et l'autre débile en thérapie.

Matthew Duke : Kim est quand même un peu intelligente. Elle va te lacher en plein match.

Bilal Asil : Mh. Frederic, je ne parlais pas de ton ressenti sur cette alliance là. Moi, j'aimerai des réponses d'un autre genre. Par exemple, de combien de testicules est dotée Kim ?

Frederic: Je dois vraiment répondre à la question ?

Matthew Duke : Non, on comprendra si tu n'as pas tout compris à la question.

Bilal Asil : Matt, il a bien compris vu qu'il les a vu et surement touché, et pas qu'avec les mains. Mais je conçois que ce n'est pas facile Frederic. Passons.

Frederic: Bah... ce n'est pas ça... C'est que moi j'ai du respect pour le reste du locker room.

Bilal Asil : Ah car, hormis toi, il y'a un lutteur, un membre de l'équipe technique ou du staff qui a du respect pour Kim Tamakashi ?

Frederic: Qu'est-ce que Kim Tamakashi vous a fait pour ne pas la respecter?

Bilal Asil : Kim Tamakashi. Et bien, cette créature dont le genre est encore à définir est simplement l'être le plus abject, à égalité avec Sean Westen et Lion Kay, que cette fédération ait connu. Pistonnée comme pas deux, cette chose s'est révélé être une opportuniste des plus crapuleuses. Prenant le titre Fire des mains du Reverend après une intervention de la quiche et profitant encore aujourd'hui de victoire facile grâce à des interventions, comme son récent match contre Miles Turner, la chose se montre comme un membre du roster qui ne fera rien de sa triste carrière sans l'aide d'autrui... du moins, aide. Disons plutôt d'apparitions extérieurs en la défaveur de son adversaire. Car soyons sérieux, QUI apprécie ou ne serait ce que respecte Kim ?

Frederic: Moi et plusieurs autres dans le roster de la WWA qui respecte le fait que c'est une femme qui accepte de catcher contre les plus fort et le plus rapide... Les hommes! Il faut respecter cela. Question pour vous Bilal et Matthew si vous voulez répondre. Que pensez vous de Pétale Orientale alors?

Bilal Asil : Avant de répondre à ta question, je veux des noms. Qui la ou le respecte ?

Frederic: Plusieurs j'en suis sur et je suis sur que Pétale orientale aussi. Sinon pour le reste vous irez voir vous même et non seulement dans vos locaux de LA Ligue.

Bilal Asil : Je veux des noms, j'ai dit.

Matthew Duke : Tu vois donc pas qu'il en a aucun Bilal ? Y a que lui.

Frederic: Aller voir par vous même bande sans dessin. Je n'ai pas réponse à tout le monde, mais je sais une autre chose beaucoup de personne dans le roster n'aime pas votre arrogance

Matthew Duke : Attention Bilal, il attaque avec des insultes incompréhensibles. Tu ne sais rien Frederic et tu fais du hors sujet. Tu ne comprends rien aussi, on peut être détesté et être respecté. Toi, tu es détesté et pas respecté.

Frederic: Je ne suis pas détester ni respecter puisque je n'ai pas gagner le respect. Vous l'avez peut-être gagner dans le passé, mais vous êtes entreint de le perdre surtout vous Bilal.

Bilal Asil : Au contraire, je gagne le respect d'autrui en vainquant des abrutis comme toi. Or, comme ça arrive souvent, je suis autant detesté que respecté. Toi, merdeux, tu es detesté car tu es un homme qui s'écrit sur le front, crie Booya à tout bout de champ et parle à son cochon mais aussi irrespecté car tu ne gagne jamais, et ce, même contre des jobbers.

Frederic: Ok... Je me suis jamais écrit sur le fronc à part lorsque j'avais 4 ans, alors là qu'on soit clair vous ne faisez que profiter de mes plaisirs de jeunesse pour vous moquez de moi. Puis voulez vous qu'on compare qui se fait plus acclamer avant un match pour savoir qui est le plus aimer?

Bilal Asil : Déjà, tu m'expliques pourquoi tu t'es écris "Booya" sur le front si tu ne le faisais seulement quand tu avais 4 ans alors ? Ensuite, je veux bien qu'on voit qui est le plus acclamé avant un match.

Asil rallume une nouvelle fois l'écran géant. On y voit alors Bilal Asil et Matthew Duke entrées dans l'arène en compagnie de Bob Ivory. La foule est déchaînée et offre une pop digne de légendes aux champions par équipes et à l'ancien champion Fire. Arrive ensuite Frederic, accompagné de Kim Tamakashi et de Booya Jr. Le public est une nouvelle fois en feu mais en mal cette fois. Un heel heat monstrueux envahi la salle !

Frederic: Mais bon... Nous savons que vos vidéos sont modifiés... Alors vener pas montrer ça...

Matthew Duke : Nos vidéos modifiées ? Ce qu'il ne faut pas entendre. Nos vidéos ont plus de crédibilité que ta propre personne.

Bilal Asil : Je peux même le prouver.

Asil allume alors l'écran géant où l'on peut voir Booya une nouvelle fois. Celui-ci se tient dans un restaurant puis fait coucou à la caméra avant de pointer du doigt son front où est marqué "Fan de Domenech". Des chaussures volent alors à l'encontre de Frederic, sur le plateau du Hotty Egg.

Matthew Duke : Qu'il se casse du plateau.

Frederic: Ah, mais non! C'est pas possible ce que vous êtes près à me faire subir avec vos montages à la noix.

Bilal allume alors l'écran géant et on y voit Frederic sur le plateau du Hotty Egg. "Wow, incroyable. C'est pas possible ce que vous êtes supers comme gars, contrairement à moi qui est un Booya à la noix" qu'il dit.

Matthew Duke : Changeons un peu de sujet. Mon cher Frederic, il me semble que vous avez un diplome universitaire, n'est-ce pas ?

Bilal Asil : Troublant... tout comme ce diplôme universitaire que tu possèdes Frederic.

Frederic: Ouais et vous en avez vous un?

Bilal Asil : Oui, évidemment. Sauf que le tien est canadien et donc équivaut à un bout de papier honorifique que tu reçois après avoir fini ton année de grande section, en maternelle.

Matthew Duke : Et dans quel domaine Frederic ?

Frederic: Avez vous un problème contre le Canada? J'ai obtenu un diplome en marketing après mes 3 ans universitaires.

Bilal Asil : Aucun, si ce n'est que tes trois années à l'université ont du être bien fades à côté de mes années de petite, moyenne et grande section.

Matthew Duke : On s'en fout du Canada. Bref la question est la suivante. Combien les diploment coutent-t-ils au Canada ?

Frederic: Mais pourquoi on commence à parler de ma vie personelle? Booya est un personnage si vous n'aviez pas encore compris. Parler du match bon sens! Sinon je me casse...

Matthew Duke : Très bien, on va parler du match. Alors comme ça, ta première relation sexuelle était avec un cochon ?

Bilal Asil : Oui. Son père l'a maltraité par la suite et a décidé de tué le cochon. Tu devrais t'intéresser avec plus d'attention aux vidéos promos que Booya poste sur le site de la WWA, Matt.

Matthew Duke : D'ailleurs, revenons à cette vidéo. Tu te faisais battre par ton père quand tu disais non, Fred ?

Frederic: Ok, mais là vous allez parler du match ou quoi?

Matthew Duke : Bien sur. A quel age fut ton premier baiser romantique ?

Bilal Asil : Ça dépend je pense. Baiser avec un animal ou un hum... finalement, pas de distinction. Je pense que Fred est assez grand pour que je dévoile qu'il n'a jamais embrasser quelque chose d'autre que son cochon. Même sa mère le rejettait, c'est triste.

Matthew Duke : Frederic, cesses d'être muet. Réponds aux questions !

Frederic regarde Duke avec beaucoup de sérieux. Il se lève ensuite tout en gardant son regard fixé sur Duke.

Frederic: Une autre question de ce genre et je fais sur que tu ne quittes pas cette endroit vivant.

La bave commence à couler et la rage s'installe dans les yeux du Flying Booya. La rage de détruire.

Bilal Asil : Bon, cessons. Fred, autre question : ton engin, il réagit plutôt quand une meuf se déshabille ou quand Booya Jr. prend son bain ?

Matthew Duke : C'est pas drole Bilal. Faut arreter puisque le méchant Frederic va nous tuer sinon ! Sinon tu prends combien de bain par semaine Fred, ou devrais-je dire par mois ?

Frederic fixe alors avec un regard sombre Duke.

Bilal Asil : Frederic, ne t'enerve pas. On se doit de conclure cette édition remarquable par une fin tout aussi remarquable. Et quoi de mieux pour ça que de terminr avec l'election du Lion d'Or de la semaine ?

Frederic: C'est quoi le lion d'or?

Bilal Asil : Le Lion d'Or très cher, c'est une récompense que l'on attribut à la personne qui nous a semblé être la plus idiote en cette semaine. Alors avant de dévoiler le résultat, donne nous tes prédictions Fred.

Frederic: Venant de vous... Um... Laisser moi y penser? Tinky Winky? Non trop gentil... Barney? Non trop pédophile... Madrocks? Non, mais ça devrait... Alors je me rabats sur un choix complètement illogique parmis tant de tête, mais pas dans la votre... Moi!

Bilal Asil : Tu as tout faux Frederic. Car le Lion d'Or est attribué à celui qui le mérite le plus. Un homme qui a fait preuve de la plus insignifiante forme de bêtise, un homme qui a voulu combattre ce qu'il ne comprenait pas, un homme qui a accepté de participé au Hotty Egg : Frederic "The Flying Booya" Seguin ! Et pour matérialisé cette récompense, tu n'as qu'à te retourner Freddy.

Booya pivote alors : TARTE A LA CREME DANS LA FIGURE DE LA PART DE MATTHEW DUKE. Les deux membres de LA Ligue rient tandis que Booya affiche un regard noir.

Frederic: Mais pourquoi ?

Matthew Duke : Il n'y a pas de doutes, il mérite vraiment ce titre. Mais pourquoi quoi ?

Frederic: Je me doutais de votre choix, de cette mise en scène puisque vous êtes des heel complètement ridicule.
Même la NexGen aurait fait beaucoup mieux

Bilal Asil : La NextGen aurait fait beaucoup mieux dans ton optique car Mustaine et sa clique t'aurait fait des attouchements. Or, ce n'est pas dans nos habitudes, mon pauvre.

Matthew Duke : Pauvre petit. Tu pars maintenant ?

Frederic: Non... C'est ce que tu souhaites, alors j'espère que les prochaines questions auront de la logique cette fois.

Bilal Asil : Mais tu n'as pas compris que c'est fini ? Que la tarte à la crème est le bouquet final ? Tu veux que l'on finisse cette émission en te jettant dehors à grand coup de pied ? Non, je ne pense pas. C'est donc ainsi que cette édition du Hotty Egg se termine. Tout le monde a pu admirer ton vrai visage, Booya et découvrir avec nous tes petits secrets. Deal wih it !

Alors que Bilal et Matthew continuent de vanner Booya, celui-ci s'en va : les sourcils froncés et les poings fermés.

Fade-Out

VRRRRRRRRRROUMMMMMMMMMMM

C'est le bruit d'un avion qui décolle.

Nous sommes dans un aéroport, de nombreuses personnes attendent avec impatience. La caméra nous montre alors la salle plus en profondeur : en haut se tient une sorte de carré VIP où se trouve les champions par équipe Bilal Asil et Bob Ivory.

Bob Ivory : Mesdames et Messieurs, bienvenue dans un nouvel episode d'Une journée dans la vie de LA Ligue. Aujourd'hui nous allons allez faire dans un pays scandinave, un pays scandinave qui nous est cher à Bilal et moi ....

Caméraman : Trop cool on va allez voir la famille Einarson en Islande.

Bilal Asil : Génial ouais. Avec leur musée, leur histoire, leur culture... mais attends, la Scandinavie c'est le Danemark, la Norvège et notre destination, la Suède !

Caméraman : Mais les Einarsson sont scandinaves...

Bilal Asil : NON ! L'Islande n'est PAS un pays scandinave !

Caméraman : Bon... et bien, c'est pas bien grave. La Suède, c'est bien aussi.

Bilal Asil : Qui t'a dit que tu venais avec nous ?

Fade-Out

On se retrouve en Suède, dans une grande salle comportant une table toute aussi grande. De nombreuses personnes y sont assis, dont Bilal Asil et Bob Ivory. Les deux hommes fixent alors la personne en face d'eux, à l'autre bout de la table. L'homme vêtu d'un costard regarde à droite et à gauche ses associés qui sont aussi stressés que lui. Bilal tape alors du pied alors que Bob montre son impatience en se tournant les pouces. L'un d'eux se lève et bondit par la fenêtre.

Homme : Il n'était qu'à 4 ans de la retraite...

Bob Ivory : Et après que la Suéde est un des pays les moins stréssés d'Europe. Bref, repose en paix bla bla bla Inch'Allah Psartek tout ça ! On le renegocie ce contrat ou quoi ?!

Homme : Mais c'était mon meilleur ami ! Vous n'avez donc pas de coeur ?

Bob Ivory : On est ici pour parler business ou pour manger des cachuétes en jouant à la pétanque ?.. Bon parlons business alors !

Bilal Asil : Je veux bien les cacahuètes si ça nous permet de finir plus vite...

Bob Ivory : Bon toi le cameraman, va chercher des cacahuètes et plus vite que ça !

Fade Out

La cameraman revient dans la salle

Homme : Et là je lui est dit que j'avais mangé des chocolats à la liqueur.

L'homme d'affaire et son associé éclatent de rire tandis que Bob et Bilal les regardent de manière perplexe.

Bob Ivory : Vous voulez peut-être des gens avec votre humour pour votre sponsoring comme par exemple Magnus Einarsson, en plus il est presque scandinave, vous êtes donc de la même famille... enfin presque puisque l'Islande n'est pas dans la scandinavie !

Bilal Asil : D'ailleurs, je prierai à tous ceux qui ont des origines islandaises de quitter la salle.

Se lèvent alors tous les hommes à l'exception d'un.

Bob Ivory : Très bien les sangs impurs sont desormais hors de la salle. Nous allons pouvoir avoir une vraie negociation ! Nous voullons le double d'argent et le double de bouteille gratuites sinon vous pouvez vous foutre votre contrat au cul ! Très bien bonnes negociations ! Au revoir !

Homme : Je suppose que je n'ai pas le choix... mais j'ai une question, êtes vous sûrs de conserver vos titres de champions ?

Bilal Asil : Vous savez à qui on a affaire ? On va se battre contre les Einarsson, Erik et Magnus, le Nemesis ! L'équipe la plus ridicule et la moins cohérente qu'il soit. Avec d'un côté, la plus grande déception de la WWA, l'étoile montante qui n'atteindra finalement jamais les légendes de la fédération, le chevalier nazi Erik Einarsson que j'ai par ailleurs déjà vaincu en un contre un en PPV et dans de nombreux match en équipe.

Bob Ivory : Et à ses côtés nous trouvons l'homme dont je vous parlez : son frère Magnus. Certains le trouvent drole et talentueux mais nous avec notre vision parfaite de membre de l'Elite, nous savons que cet homme est avant tout ridicule et sans interêt. Ses pitreries sont surement un jeu qu'il joue pour combler un manque physique de talent.

Bilal Asil : Le Nemesis écrasé, humilié et le vrai visage dévoilé, il ne restera que deux équipes pour s'opposer à nous. L'une est formée de Ben-J Torstin, soit le "récidiviste de la lose" et de son second ainsi que future Ben-J Torstin, qui est un Reverend, qui est un CM Punk Wannabe, Wannabe, Wannabe. La DCO, monsieur. L'équipe qui dit squatter les main-events bien que ce n'est que pour perdre encore et encore face à LA Ligue, comme lundi prochain à AXE!.

Bob Ivory : A coté de ça, il reste les *biiiip*, même il n'utilise plus ce nom pour cause de droits. Enfin ces deux loosers n'ont rien fait depuis 2 mois et decide qu'ils sont la meilleure equipe du monde. Hors la meilleure équipe du monde et devant vous. C'est deux là sont juste pathétique. D'ailleurs en parlant de pathétique, si on veux allez chercher tous nos challengers possibles, il y a aussi la Booya Nation, association foudroyante entre un porc et un guignol de foire ! Autant dire que la WWA tomberait bien bas si ceux-là était nos challengers.

Homme : Effectivement, il serais dur pour vous de perdre ..... et bien messieurs notre equipe d'avocats s'occupe déjà d'ecrire les contrats et nous les signerons dès que possible.

Bob Ivory : Dois-je vous rapellez que meilleur que nous, c'est juste impossible ?

Bilal Asil : Deal with it !

Fade Out

Affluence à la sortie des WWA Awards, les stars de la WWA côtoient les jeunes rookies et les midcarders. Les appareils photos flashent à profusion, les fans tentent d'avoir des autographes et les journalistes des interviews, aussi courtes soit elles. Voici alors les champions Tag Team de la WWA qui sortent, Bob Ivory et Bilal Asil sont aux côtés de leurs collègues de LA Ligue et c'est l'affluence : Les fans se ruent contre les barrières alors que la sécurité arrive à peine à les contenir, les photographes prennent des centaines photos chacun pour obtenir le cliché parfait du clan parfait et les journalistes tendent leurs micros en interpellant les membres de l'Elite. Ils ne font pas les avares de commentaires et se dirigent chacun vers un journaliste. Nous suivrons Bob Ivory dans sa courte interview avec le magazine Pro Wrestling Illustrated.

Journaliste : Monsieur Ivory, un petit mot pour PWI ?

Bob Ivory : Comment refuser ? Enfin tant que vous me mettez numéro 1 de votre classement de fin d'année AHAH

Journaliste : Euuh on verra .... Enfin bon, monsieur Ivory, quelques commentaires sur cette soirée ?

Bob Ivory : Et bien, ça fait toujours plaisir de récompenser les plus méritants de l'année : LA Ligue évidemment. Après, nous sommes grands seigneurs et avons laissons gagner les autres, mais on sait tous ici que nous aurions dû tout gagner et haut la main, l'award de la feud de l'année nous a juste permis de monter tous ensemble sur le podium et de fêter notre réussite ensemble

Journaliste : D'ailleurs, il ne faudra pas trop fêter ce soir puisque demain vous luttez à AXE face à des adversaires redoutables que sont Black Gun et Ryan Tarsal ...

Bob Ivory : Tu rigoles j'espère ? Des adversaires redoutables ? Ce ne sont que des Bilal Asil et Bob Ivory au rabais. Un noir sans réel talent qui n'arrive pas à gagner un match à 5 contre 1 et un rebeu qui ne possède pas plus de talent et qui n'apparaît à la TV que parce que ses amis de la NextGen veulent bien le laisser trainer autour d'eux. Enfin, je veux dire, on va passer de Nemesis, une bande d'alcooliques islandais, à des pâles copies de nous-mêmes, WWA n'as-tu rien de mieux à mettre en face de tes champions par équipes ? En même temps, ça va être dur de trouver des adversaires de notre niveau, car meilleur que nous c'est juste impossible

Bob Ivory s'en va alors sans attendre que le journaliste ne lui dise au revoir ou ne lui pose même une autre question et rentre dans la limousine de LA Ligue avec ses amis de clan qui ont, comme par hasard, finit leurs interviews en même temps.

Matthew Duke : Ah la la, comme ça fait du bien de se retrouver ici et dire qu'on va faire une bonne petite vidéo. Une vidéo où je vais pouvoir parler de ce que je veux et non pas des problèmes d'autres cons qui ne branlent rien. Ah ça, je dis non, non, non. Je préfère porter un pyjama bleu que de refaire ce que j'ai fait le mois dernier. En même temps, porter un pyjama bleu est très agréable. Enfin bon, c'est tout pour l'intro, je pense qu'il faut laisser place aux choses sérieuses maintenant.

Nous nous trouvons dans la villa de LA Ligue et plus principalement dans le salon, là où Matthew à l'habitude de faire ses vidéos. Il n'est pas seul, il est accompagné d'une jeune fille blonde qu'on connait mieux sous le nom de Saphir. C'est Matthew qui prend la parole.

Matthew Duke : Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, bonjour à tous. Ici Matthew Duke, membre de LA Ligue et je me retrouve au côté de Saphir, l'intervieweuse officielle de ce magnifique clan. Alors mademoiselle Saphir, comment allez-vous ?

Saphir semble surprise par la réaction de Duke qui semble se prendre pour l'intervieweur.

Saphir : Euh... Je vais bien merci mais vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas de rôles ? C'est moi l'intervieweuse.

Matthew Duke : En effet, mais je trouvais ça très interessant d'échanger les rôles pour un petit moment. On a pu voir à quel point je pouvais être excellent dans le rôle de l'intervieweur. Enfin bref, je te laisse faire l'interview.

Saphir s'éclaircit la gorge puis parle.

Saphir : Bonjour à tous cher fans de la WWA. Je suis Saphir, l'intervieweuse officielle de LA Ligue et me voici en compagnie de Matthew Duke, lutteur de ce clan. Comment vous sentez-vous Matthew ?

Matthew Duke : Et bien, à vrai dire, je me sens très bien. Pourquoi ? Pour la simple raison que ma période creuse est finie. Celle où j'avais dit que j'allais m'éloigner de LA Ligue. Je peux enfin dire que je suis à cent pour cent avec LA Ligue maintenant. Période que je me suis imposé et on peut le dire, j'ai été très con. Croire que Madrocks aurait pu devenir une oeuvre d'art... Mais merde quoi, j'avais du boire un verre de trop ou de moins, je ne sais pas. Enfin bref. Madrocks est une merde. Il a même pas été capable de battre Fred Booya à Elevation. Honnêtement, être pire que Madrocks, je ne crois pas que ce soit possible. Déjà que Fred fait partie des lutteurs les plus mauvais de la fédération, je pense qu'on a vraiment le plus nul quand on voit Madrocks. Non mais sérieusement, et cet idiot pensait vraiment que j'allais le faire entrer dans LA Ligue... Non sérieusement Madrocks, faut que tu ailles voir un hôpital psychiatrique. Au cas où tu ne l'as pas compris, je ne suis plus rien pour toi ! Par contre pour moi, tu n'es qu'une misérable merde.

Saphir semble surprise des paroles de Matthew alors que lui affiche un grand sourire.

Saphir : Et bien, je ne pensais pas que les relations entre vous et Madrocks étaient si graves que ça. Que s'est-il passé ?

Matthew Duke : Vous savez, j'appréciais Madrocks. J'avais pitié pour lui. Je me suis donc dit que j'allais le prendre en main, le former et en faire une superstar. En plus, j'avais un mois à tuer puisque Retribution vient après Elevation, donc je me suis dit que j'allais sacrifier mon mois pour l'aider. Moi, je suis excellent. Ca ne fait aucun doute, je suis l'un des gars les plus incroyables de cette fédération. Mais il est impossible de faire d'un clou rouillé, un lingot d'or. J'ai voulu jouer les apprentis sorciers. Madrocks est un bon à rien. Ca dégoute quand on voit qu'on se donne à fond pour aider quelqu'un et que ce quelqu'un vous remercie en ne branlant absolument rien et en perdant son match contre une merde. Surtout qu'il a voulu faire le malin, j'aurai pu combattre à sa place et moi je vous le dis directement, le Fred Booya, j'aurai mis moins de cinq minutes pour en finir avec lui.

Saphir : Je comprends mieux votre histoire avec Madrocks. Un match avec vous aurait été tellement mieux. Vu que vous n'avez pas eu votre match face à Fred Booya, allez-vous tenter de l'avoir prochainement ?

Matthew Duke : Cessons les plaisanteries. A moins que vous soyez vraiment sérieuse. Hum, moi contre Fred, vous en êtes sûr ? Ai-je vraiment que ça à perdre ? J'ai déjà perdu assez de temps comme ça entre Chaos Gauntlet et Retribution. Qu'on mette les choses au clair, j'en ai strictement rien à foutre de Fred Booya. Si je me suis beaucoup intéressé à lui dernièrement, c'est uniquement car il était en rivalité avec Madrocks. Comme vous l'avez vu, j'ai complètement massacré Fred lors de nos échanges vidéo. Je me suis même payé le luxe de me foutre ouvertement de sa gueule dans une émission de LA Ligue. Maintenant que je ne m'occupe plus de Madrocks, je ne m'occupe plus de Fred. Si les dirigeants nous mettent dans un match à AXE, et bien je le ferai et le pauvre petit verra enfin la vérité en face. Un homme comme lui ne peut pas rivaliser avec l'Elite que je suis.

Saphir : Et je ne peux que vous approuver. Sinon, vous avez vu les départs ? Mikhaïl Tekov et Antonio de La Luz nous ont quitté.

Matthew Duke : Oui... C'est plutôt triste. D'abord, on avait eu Less Grossman et maintenant, ces deux bonhommes. Pourquoi ce n'est pas la quiche, Ravage et la pleureuse, Cédric qui sont partis ? On perd deux excellents éléments. Un coup dur pour la WWA mais aussi pour LA Ligue. Messieurs, on ne vous oubliera pas. Votre dernier match ici aura été pour un titre. On peut le dire, vous êtes sorti par la grande porte. Mais maintenant, un problème reste à régler, LA Ligue va-t-elle tenir ? Nous ne sommes plus que trois. Beaucoup doivent penser qu'après quelque semaines, LA Ligue mourra. Ces personnes se trompent, nous sommes toujours aussi forts et nous n'avons pas besoin de renforcer nos effectifs. Quoique... A voir.

Saphir : LA Ligue survivra, enfin j'espère. Au prochain AXE, vous affrontez le Reverend Horton Heat. Qu'est-ce que cela vous fait ?

Matthew Duke : Tout d'abord, un grand bonheur. On est toujours content de voir qu'on a un match lors d'un show. Mon dernier match remonte au vingt sept juin. Oui, je ne compte pas le match où j'ai fait équipe avec Madrocks pour affronter Kim Tamakashi et Fred Booya. C'était plus de la rigolade qu'autre chose. Enfin bref, mon dernier match sérieux remonte il y a un mois. Je peux vous le dire, je suis chaud. Surtout que l'on ne m'a pas donné un petit match mais un gros match. Le Reverend Horton Heat n'est pas n'importe qui. C'est un pédophile ! Non, cette dernière affirmation est totalement fausse, juste que ça lui manquait surement de ne plus entendre ce genre d'accusation.

Le Reverend Horton Heat et moi. On se ressemble beaucoup. Nous faisons tous les deux partis d'un clan de trois personnes, on a tous les deux voulu prendre un attardé sous notre aile. Toi et Ravage, moi et Madrocks. Et nous avons tous les deux le même objectif. Pourtant, une énorme différence existe entre nous. Là où j'ai choisi le chemin tu succès, tu as choisi le chemin de la déchéance. En effet, j'ai choisi de fonder LA Ligue qui est le meilleur clan que la WWA ait connu pendant que toi, tu es toujours dans la Divine Confidence Order qui est l'un des pires clan.

Ai-je des arguments ? Puis-je prouver que LA Ligue surpasse la DCO ? Bien entendu. On entend souvent la DCO frimer sur le fait qu'ils sont encore en activité. Le plus vieux clan toujours en activité ! Cela surprend tout le monde. Comment un clan aussi misérable que celui la est-il encore en vie ? Enfin, le clan est très vieux et le palmarès ? Un award, un titre par équipe remporté par Ben-J Torstin et un titre Fire que le Reverend avait. Et LA Ligue, qu'est-ce que c'est ? Deux titres Wire, un titre Fire, un titre par équipe, les wargames de remporté ainsi que de nombreux awards.

Et en continuant sur les titres, on peut parler de qui est champion par équipe actuellement. La DCO ? Non, c'est bel et bien LA Ligue et on dit bravo aux gentilshommes que sont Bob Ivory et Bilal Asil. Enfin, parler de nos clans ne prouve pas totalement ma supériorité face à toi.

Il prend une pause. Il regarde Saphir qui l'écoute et reprend.

Matthew Duke : Toujours pour parler palmarès, le mien est plus étoffé que celui du Reverend. Un titre par équipe, un Fire et deux awards contre un Fire et un award. Mais le palmarès ne fait pas tout et je suis bien entendu plus talentueux que le Reverend. Où était-il ces derniers mois ? Chez lui à boire de l'alcool pendant que des personnes comme moi se montrait de plus en plus crédible. Le Reverend a fait son retour sur les rings contre Ravage et il a gagné. Bravo mais tu n'as pas prouvé que tu avais ton niveau d'avant ton départ. Ravage est le genre d'homme que même un nouveau peut battre. Et c'est pas Mustaine qui me contredira.

Pour déstabiliser le Reverend, j'ai plusieurs solutions. Je pourrais ramener le pape dans mon coin du ring ou une bouteille de whisky. Et pourquoi pas le faire voir un Harry Potter la veille afin qu'il ne trouve pas le sommeil et qu'il vienne face à moi épuisé ? De toute façon, en pleine forme ou épuisé, le résultat sera le même, je gagnerai. Et le résultat qu'il y aura à AXE, ce sera le même à Retribution. Je vais gagner la malette donc oublie la Reverend. Vas t'occuper d'autres choses et tente de gagner. Ca t'évitera une défaite à Retribution. La malette ne peut appartenir qu'à un seul homme et ça sera moi !

Saphir : Tout le monde souhaite vous voir obtenir la malette Matthew mais n'avez-vous pas peur qu'il arrive la même chose qu'au Chaos Gauntlet et que vous perdez ?

Matthew Duke : Le Chaos Gauntlet était un accident. Et entre ce PPV et Elevation, j'ai eu le temps de bien réflechir vu que j'étais concentré sur aucune feud. Personne ne me fait peur et même si on sera cinq, je ferai tout pour être le numéro un. Le Reverend est intéressé par la malette, je le battrai. El Lunatico pense pouvoir faire le doublé, il se trompe. Soyons sérieux, il a gagné la malette, d'accord. Il a réussi à être WWA champion, c'est bien. Mais il n'avait même pas battu Cédric Darsa lors d'un Bash alors que moi, à Seek, Smash & Pin, je l'avais ridiculisé le Cédric. Et il ne faut pas oublier que j'ai un avantage par rapport à tous les participants qu'il y aura. Je suis dans le même clan que Bob qui a déjà gagné la malette ! Et c'est génétique. Il est comme un père pour moi... Ou un frère... Ou... Hum enfin bref. Il l'a gagné, je le gagnerai. Je ferai honneur à LA Ligue à Retribution et on fera un PPV parfait !

Saphir : Bien, je pense que ça suffit pour les questions. Merci Matthew.

Matthew Duke : Moi j'en ai pas fini par contre. Et je vais demander à Mila de nous rejoindre.

Il fait un signe avec sa main et une jeune femme brune approche des deux personnes déjà devant la caméra.

Matthew Duke : On dit bonsoir à Mila qui est notre annonceuse personnelle. Vous voyez ces deux femmes ? Elles méritent d'être autant acclamé que nous par rapport au travail qu'elles font. Je les remercie et je vais maintenant demander à Mila qu'elle nous montre comment elle m'introduit.

Mila s'éclaircit la gorge puis dit.

Mila : Mesdames et messieurs, il nous vient de Paris en France. Il mesure un mètre quatre vingt onze pour cent dix kilos, voici venir le membre de LA Ligue, l'incroyable Matthew Duke !

Matthew Duke : Mis à part que tu as oublié les mesdemoiselles, c'était très bien. Mais tu vois, dans quelques semaines, ça sera faux. Il ne faudra plus dire ça mais... Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, il nous vient de Paris en France. Il mesure un mètre quatre vingt onze pour cent dix kilos, voici venir le membre de LA Ligue, l'homme possédant la malette du Race for the Title, l'incroyable Matthew Duke !

Il lève les deux bras comme s'il attendait qu'il se fasse applaudir mais les deux femmes ne font rien. Matthew baisse ses bras, les regarde puis reprend la parole.

Matthew Duke : Enfin bref. Cette malette m'appartient et personne peut m'empêcher de l'obtenir. Je fais partie de LA Ligue et meilleur que nous, c'est juste impossible.

Et c'est sur ces paroles que l'on se quitte.

Voix Off: Il fait les gros titres et a défendu avec son succès son grand titre de champion Tag Team à Elevation, il est de retour devant vous pour vous distiller ses paroles élitistes avant d'aller saccagé l'ego de ses adversaires. Accueillez le Kicks Master on the Street's Corner et .... non en fait, Rien à rajouter, Pleurez !

On se retrouve alors au coin d'une rue sombre. Un lampadaire est allumé et éclaire une chaise au milieu de la route, elle est pour l'instant vide, mais la porte de l'entrepôt qui se trouve derrière elle s'ouvre et c'est Bob Ivory qui en sort, sa ceinture de champion Tag Team sur l'épaule. Il tire sur la fin de sa cigarette et la jette à la volée avant de s'asseoir sur la chaise.

Bob Ivory: Chaque jour, au coin d'une rue comme celle-ci je devais défendre mon honneur pour allonger ma vie de 24 heures supplémentaires. À Elevation, c'est ce titre que j'ai défendu avec brio pour prolonger mon règne de 35 jours.
Évidemment, le titre que je détiens avec Bilal provoque la convoitise de beaucoup, mais j'y reviendrais plus tard, car avant de défendre ses titres à Retribution, Bilal et moi devront lutter contre une doublette des plus ridicules. Estilo et Pétale Orientale que l'on me souffle dans l'oreillette, le premier ne me dit rien, jamais entendu parler de lui avant quelques jours. Bilal m'a expliqué qu'il était un grand lutteur de la SoW, un Hall of Famer tout ça. Un hall of famer d'une fed qui a finis en faillite, cela a bien servis d'avoir un lutteur comme lui là-bas, à côté de ça depuis mon retour à la WWA, elle ne sait jamais aussi bien portée. Je suis la face d'AXE, avec tes cicatrices tu pourrais n'être que la face d'une campagne de pub d'émos ou contre l'alcoolisme au volant. D'ailleurs, je vois déjà le spot à la TV :

Ta gueule en gros plan avec les cicatrices et tout "Cet homme a été victime d'un accident de voiture à cause d'un alcoolique qui roulait à contre-sens. Ses cicatrices que vous voyez, défigurant son visage immonde, en sont la preuve. Ce que vous ne voyez pas, par contre, c'est qu'il s'en est bien tiré : sa femme et ses enfants, eux, sont morts sur le coup et maintenant il est seul et moche.... Ne buvez pas avant de conduire sinon vous engendrerez des laiderons comme lui."
Je suis sûr que ça serait super efficace. Contrairement à tes coups sur un ring qui me feront mal qu'un pet de mouche mourante, tu n'es pas de mon niveau et tu le découvriras demain à AXE, je te renverrais aux côtés de la SoW et de ta chère femme : Dans la tombe cuz I'm sooo Flipalicious !

Avec ce cher Scarman, nous avons Pétale Orientale, alors elle je la connais, elle avait fait un court passage à la WWA il y a quelques temps, lorsque j'étais champion mondial. Elle avait d'ailleurs essayé de m'humilier lors d'un segment où je lui faisais l'honneur de lui proposer une nuit torride à mes côtés. Maintenant, ma chère Pétale, regarde moi, je suis toujours au top de cette fédération, je fais partie de l'Elite de ce monde, je domine la division Tag Team et mon brand. Tu fais quoi, toi ? Tu combats des prêtres et des tarlouzes qui se prenaient pour des Dieu. Bravo quel succès, je t'applaudis à deux mains ! Tu as réussi dans la vie ..... Wait ! Non tu es toujours en bas de l'échelle à ouvrir les shows, tu aurais dû accepté ma proposition à l'époque ta vie aurait surement pris un tournant exceptionnel au lieu de végéter au niveau 0. Et là je t'imagine déjà en train d'essayer d'avoir mon numéro de téléphone pour essayer de rattraper tout ça mais c'est trop tard Pétale, 3 femmes plus belles que toi m'attendent déjà dans ma limousine. Ma vie a continué et s'est amélioré même si ça paraissait impossible à l'époque, je n'aurais aucun regret à t'éclater la gueule demain soir à AXE avec mon ami Bilal, car meilleur que nous c'est juste impossible.

A Retribution, nous le prouverons encore une fois quand nous défendrons nos titres dans le plus grand show que cette fédération tient. En parlant de ce show, je vois, déjà, que deux équipes veulent une chance à nos titres. Le message suivant s'adresse à ses équipes : la DCO et les Last Wolves qui n'ont plus le droit d'utiliser leur nom. Comme nous l'avons toujours dit, Bilal et moi sommes prêts à lutter contre n'importe qui que ce soit l'équipe d'un des deux anciens champions ou même les deux équipes à la fois. On s'en fout, ramenez vos amis, votre famille entière, la WWA au complet, Bilal et moi nous vous éclaterons deux par deux ! Alors, plutôt que de vous battre pour savoir qui aura l'honneur de nous affronter, vous feriez mieux de vous préparer pour une défaite des plus humiliantes sur le plus grand ring du monde ! J'ai vu que Sharpy et Tigerclaw se battais pour leur streak d'invincibilité à Retribution, mais moi non plus je n'ai jamais perdu à ce PPV, Bilal non plus. Nous sommes invaincu et ça ne risque pas de commencer le mois prochain, car la DCO, Cedric & Sean et toutes les autres teams qui veulent un shot à ce titre


C'est sur ces mots que Bob Ivory se lève de sa chaise et marche en s'éloignant de celle-ci alors que la caméra dézoom en montant dans les airs.

Voix Off: And if you don't know now you know Nigga !