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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Lun 5 Sep - 16:29
Nous sommes dans l'hôtel désaffecté servant de repaire à Belzebuth. Le sous-sol ayant été réaménagé en bureau, nous y retrouvons le manager du Nightmare's Son, Stanley Rosenbaum. Assis dans un grand fauteuil en cuir face à un écran d'ordinateur, un épais dossier ouvert sur le bureau devant lui. Il semble plongé dans une profonde réflexion, les mains jointes devant le visage, les yeux mis-clos. Il écarte finalement les bras et rejette sa tête en arrière. Il se passe les mains sur le visage, dans les cheveux, et se masse la nuque.
Stanley: Le doute... m'habite.
Le manager se redresse, et saisit le dossier.
Stanley: Au départ, je croyais bel et bien que la mission que nous nous étions donné était juste. Il n'est pas question de défendre une noble cause, de secourir les faibles. Nous voulions seulement défendre la mémoire de notre défunte compagnie. Tout comme un front de résistants s'acharnant à combattre l'envahisseur qui a remporté la bataille terrestre, pour garder intact l'honneur du pays occupé. Une cause assez égoïste, en somme. Mais pas plus égoïste que d'accepter l'offre d'une compagnie rivale aussitôt après le dépôt de bilan. C'est un geste de survie naturel, égoïste mais nécessaire.
Pour Belzebuth et moi, défendre la mémoire de la SOW était une question d'honneur, mais également de respect. Le respect dû à ceux qui vous ont permit de devenir des vedettes, des professionnels reconnus par le milieu, le respect dû à vos collègues malgré les différents...
Stanley Rose jette un regard à l'écran d'ordinateur, affichant une carte de show indy mettant en valeur Billy Dirnt, ancien champion wildside, champion hardcore, et son premier grand rival.
Stanley:... et enfin surtout ,le respect dû aux fans. Ceux qui vous ont suivi jusqu'à la fin, malgré la le lente mais inexorable baisse des audiences, du moral, des moyens, des chiffres. Car c'est leur fidélité qui faisait contrepoids à ces maux et nous faisait garder espoir. Mais cet espoir était bien vain, alors que même les piliers de l'entreprise s'effondraient d'eux-mêmes, abdiquant sans même lutter.
Stanley se lève de son siège, et les mains dans les poches, fait le tour de son bureau.
Stanley: Jusqu'à la fin, j'ai été de ceux qui se sont sacrifié pour tenter de maintenir notre compagnie en vie le plus longtemps possible. Durant ses derniers instants, j'ai été celui qui s'est le plus battu pour mobiliser les spectateurs, les actionnaires, les employés pour donner à notre fédération une fin digne d'elle. J'ai été imité par Belzebuth et quelques autres, par ceux qui y croyaient encore. Mais nous n'étions pas nombreux. Cela importait peu, nous faisions notre devoir.
Le manager termine sa marche devant un mur où sont accrochés plusieurs vestiges de la SOW.
Stanley: Quand je suis arrivé à la WWA, je n'ai rencontré qu'hostilité de la part de mes anciens collègues. Et même de l'ignorance pure et simple. Je ne parle pas du jeune Barbier, qui méprise ceux qui ne chantent pas ses louanges avant même de le rencontrer. Ils me méprisent, ils me détestent, ils me pissent à la raie, alors que pour l'histoire, je suis leur dernier champion, leur dernier représentant. Le dernier porte-étendard de la SOW.
Si mon prestige et celui de Belzebuth ne parviennent pas à convaincre nos anciens frères de se joindre à nous, cela veut-il dire que notre vision des choses est mauvaise ? Que notre discours est mauvais ? Que nos motivations sont mauvaises ? Je n'arrive pas à le croire. Et pourtant, je m'interroge, je doute... Et si nous étions dans l'erreur ?
J'ai déjà joint les forces du Mal pour défendre une cause que je croyais juste. A l'époque j'étais perdu, je cherchais des réponses, des explications. J'étais dans l'erreur, mais je croyais en la légitimité de mon combat. Jusqu'à ce qu'Iscariote m'ouvre les yeux. Je suis ensuite devenu un autre homme, et j'ai compris et accepté mes erreurs. L'histoire se répéterait-elle en ce moment ? J'espère sincèrement que non...
Il lève les yeux vers une vitrine exposant une magnifique ceinture doré portant ces trois lettres: SEA, suivies de l'inscription: "Undisputed World Wrestling Heavyweight Champion." Stanley reste songeur face à cette récente relique.
Stanley: SEA. Les trois initiales qui ont scellé définitivement le destin de notre fédération, entraînant dans l'abîme trois compagnies, trois héritages. Sanctuary, Elite, Andrenaline. Trois conceptions différentes et uniques de la lutte, du business, du divertissement. Et j'en suis le dernier détenteur. Je suis le gardien, assisté par le dernier fidèle, Belzebuth.
Stanley s'avance vers la vitrine, ouvre la porte vitrée, et détache précautionneusement la ceinture.
Stanley: Puisque je n'ai pas droit au respect qui m'est dû, alors soit. Nous avons échoué à écraser Timothée Barbier, mais notre quête n'est pas terminée pour autant. La liste des traitres est longue, et le prochain accusé recevra sa sentence très prochainement. Il y tellement de choses intéressantes à accomplir ici, à la WWA.
Stanley déplie le SEA championship, le lève au niveau de son visage, et embrasse délicatement la pièce centrale. Il replie ensuite la ceinture et la raccroche sur son présentoir, tout en laissant échapper un murmure non-dénué d'admiration:
Stanley: En tout cas, je dois reconnaitre une chose. Ce jeune Barbier pue l'arrogance, mais... il ne manque de style.
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Sam 10 Sep - 13:13
Nous sommes dans un magasin de vêtements chic, dans le coin des cabines d’essayage. Des nuées de sublimes femmes au maintien princier se succèdent derrière le rideau, le tout dans une ambiance à la fois follement intime et affreusement raisonnable (ça veut rien dire je sais, mais ça me paraissait marrant à écrire sur le moment. Nota bene : éviter les parenthèses trop longues, ça casse le rythme de la lecture, et faut pas que les lecteurs se sentent largués, déjà qu’ils comprennent pas tout…). Tout près des cabines, nous retrouvons -surprise !- Stanley Rosenbaum qui regarde différents modèles de chemises. Il semble opter pour un modèle bleu ciel à fines rayures mauves, tout en observant du coin de l’œil les cabines d’essayage. Le rideau s’ouvre et se ferme à nouveau, c’est le moment.
Stanley repose la chemise sur l’étagère et se faufile discrètement face au rideau de la cabine. Il vérifie que personne ne l’observe, jette un coup d’œil à gauche, à droite, et s’accroupit jusqu’à la limite du rideau. Il sort de sa veste un mini appareil photo et cadre la paire de pieds féminins qui dépasse du rideau. Stanley mitraille, puis se relève prestement, rangeant en un éclair son appareil photo dans sa poche intérieure, réajustant va veste, et retournant à sa chemise. Il fait mine de regarder le prix, il tâte la texture de l’article, et commente à voix haute :
Stanley : Je me demande si elle m’irait bien, celle-là… hum, la couleur bleue ferait bien ressortir mes yeux. Les rayures me gênent un peu, mais avec un cravate unie, jaune par exemple, ça passerait plutôt bien. Moui, faut que je l’essaye.
Stanley s’empare de l’article et file en cabine. Raté, celle-ci est déjà occupée.
Stanley :Ho, je vous prie de m’excuser, madame. Ca ne vous dérange pas si je reste, je ne regarde pas, prom… d’accord, je sors.
Arrivé dans une cabine vide, il accroche la chemise à un porte-manteau, et trouve la caméra.
Stanley :Pétale Orientale, Pétale, Pétale… depuis que nous avons cette discussion sur la mode dans les coulisses de Axe, lundi soir, je perds les pétales ! Heu, les pédales ! Je fais les magasins, je revois ma garde-robe, je prends soin de mon look, on m’a même dit que je faisais branché !
Tout ça, c’est de ta faute, sorcière ! Tu m’as perverti l’esprit avec tes idées de shopping ! Au lieu de me consacrer avec Belzebuth à faire la guerre aux anciens de la SOW, j’aurais été faire les boutiques avec toi comme deux copines, et on aurait été boire un thé en feuilletant les magasines people ! Mais je ne suis pas Miss Fine, moi ! Maintenant, je sais ce que tu as fait endurer à tes victimes durant toutes ces années, à la WWF’N, à la F’NNF, à la SOW ! Tous ces pauvres types, victimes de tes charmes empoisonnés qui réveillaient leurs plus bas instincts ! Ha, que l’homme est faible !
J’ai eu de la chance de te côtoyer pendant tout ce temps et de passer à travers les mailles de tes filets, de ne pas mordre à tes appâts vénéneux. Toi, l’araignée prédatrice qui a emprisonné dans sa toile des grands noms comme Slegh, Sex Bomb (même si ce n’était qu’un sex friend), Draven, et même Philo, l’inébranlable mur de volonté et d’abnégation ! Estilo et Iscariote sont devenus presque fous à force de te confronter, et moi je marche sur le fil du rasoir, luttant contre mon soudain penchant pour la coquetterie pour rester le justicier intègre. Mais j’ai de qui tenir, rappelle-toi, Pétale…
J’ai suivi les enseignements d’un homme que tu n’as jamais cessé d’affronter ces trois dernières années, un homme, ou plutôt un dieu, qui n’a eu de cesse de prendre le contrôle de ta chère fédération… depuis le Bestiaire, il s’est opposé à toi, tu t’es opposé à lui, et jamais il n’est tombé sous ton charme véniel. Car plus que la volonté, il avait le pouvoir !
Tu sais de qui tu veux parler… Je sais que tu sais de qui je veux parler. Et tu sais que je sais que je sais. Et je sais que tu sais que je sais que tu sais. Enfin, tu sais, quoi.
Belzebuth et moi avons un compte à régler avec toi, le même qu’avec Timothée Barbier. Tu vas devoir répondre de la chute de notre compagnie, et tu vas le faire dans un ring, face au Nightmare’s Son, the Avenger. Et je serais là pour l’encourager, le soutenir, même si lui, tu ne pourrais pas l’atteindre.
Stanley reprend son souffle, car il a beaucoup parlé, d’un ton rapide et ferme, presque exalté. Il s’adosse au mur de la cabine, fait quelques exercices de respirations les yeux fermés. Puis rouvre les yeux, et ôte sa veste pour essayer la chemise.
Stanley : Sinon, dis-moi… comment trouves-tu cette chemise ?
Don Garnieri /Yeti/ Mid carder
Nombre de messages : 161 Age : 53 Localisation : Manoir de la Cosa Nostra - New York // Villa Garnieri - Corleone, Sicile Date d'inscription : 09/09/2010
Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Dim 11 Sep - 12:14
Plus tard, le soir du 8 Septembre 2011, après l'altercation verbale entre le directeur d'Angola McLeland et le Don, le Parrain marche toujours, à la recherche de son consigliere, mais cette fois, il semble que ce n'est pas pour parler de l'affaire dont il devait le prévenir auparavant.
Il marche continuellement et un agent de la sécurité de la WWA montre le chemin du parking. Tonio doit surement attendre Il Donissimo dans sa limousine. Une fois sur le parking, il aperçoit le véhicule et rentre dedans. Le consigliere était là en train de siroter un peu de vin.
Tonio: Ah Vinnie ! Du vin ?
Don Garnieri: Nan merci il faut que je te parle de....oh puis si tiens.
Tonio sourit et sert du vin à son parrain qui semble un peu stressé. La limousine démarre et sort du parking au même moment pour rejoindre le Manoir
Tonio: Qu'est-ce qu'il y a alors ? Tu sembles bien stresser...
Don Garnieri: Effectivement...mais il y a de quoi...aujourd'hui, pendant le show, je n'ai pas arrêté de te chercher pour te parler d'une affaire mais vu ce qui s'est passé, cette affaire passe au second plan. J'ai rencontré le directeur d'Angola, M. McLeland, qui a tenu des propos quelque peu....agressif à mon égard.
Tonio: Tiens, ça faisait longtemps qu'un lutteur ne te cherchait pas des noises..
Don Garnieri: Oui, alors je ne peux pas te dire, s'il me cherchait ou si je suis tombé par hasard sur lui mais en tout cas, je sens que...ça va pas être simple tout ça. Il m'a parlé de son poulain, l'homme qui n'a pas de prénom connu là, Matricule...
Tonio: En se crispant un peu 09666 ?
Don Garnieri: Oui, bah oui JE SAIS ! McLeland a cru que je l'insultais, lui et son poulain certainement, lorsque j'ai mentionné que je connaissais cet homme que de nom et que nous fréquentions pas les mêmes cercles. Ce qui est vrai pourtant. 09666 est un homme qui semble chercher une voie rapide pour finir sa peine, et je trouve ça dommage qu'il soit tombé sur quelqu'un comme le directeur. Et...je dois t'avouer qu'affronter sur un ring, un détenu carcérale, sachant que j'en ai été un....ça me donne véritablement envie de me confronter à eux. Matricule est une vraie bête certes, mais est-ce que cela doit nous faire peur ?
(buvant un peu du vin) Je veux dire, si personne ose lui tenir tête, Leland va finir au top de la fédération.
Tonio: Matricule non ?
Don Garnieri: Matricule est un pion sur l'échiquier de McLeland. Cette homme...me rappelle beaucoup moi-même, il y a deux-trois ans de ça, quand je me servais des gens pour monter à la FCW. Le Matricule pourrait être un lutteur d'exception, se battant pour la justice, se battant pour sa rédemption, pour devenir un homme bien ! Mais ce McLeland, je le sens....il se sert de cet homme affaibli moralement, pour le transformer en bête, en un animal ! McLeland, tout ce qu'il veut, c'est l'argent, le pouvoir. Peut-être même la célébrité !
Tonio: Mais ce directeur, vu qu'il est....bah directeur pénitentier....il doit avoir la main sur ton dossier tu ne crois pas ?
Don Garnieri: Très surement Tonio, je crois même qu'à l'heure actuelle, il doit être en train de le lire, confortablement dans son bureau, cherchant la faille pour m'attaquer...enfin pour faire attaquer son esclave. Matricule mérite de finir sa peine dans les conditions qui lui aient dû. La WWA pourrait lui permettre effectivement de la finir au plus vite, mais est-ce qu'il doit obligatoirement suivre, comme un toutou, un directeur despotique comme McLeland ? C'est vraiment dommage... Tonio, tu vas aussi chercher en rentrant et avec l'aide de tes hommes si besoin, le dossier de Matricule ainsi que de McLeland. Ils veulent me détruire et ne croient pas en ma volonté de rédemption. Le dirlo pense que je n'ai pas changé et à même parler de la Loi de l'Omertà. Je vais lui là faire respecter cette dernière, et à coup de pelles s'il faut. Mais avant de me retrouver sur un ring avec Matricule et son dirlo, j'ai un match contre le français, Cedric Darsa la semaine prochaine. Je n'ai rien contre lui et j'espère que le match sera bon, mais j'en doute...
Tonio: Ah bon ? Cedric Darsa est pourtant bon lutteur, ancien Lynx Champion et Tag Team Champion. En plus, vous vous êtes déjà affronté en tag team match et...
Don Garnieri:(finissant son vin) Mais non idiot, pas pour ça ! Je suis d'accord avec toi sur toute la ligne, mais je sens juste j'aurai un petit coup du directeur ou de Matricule, ou les deux...je ne suis pas dupe Tonio. Je suis devenu leur cible. Mais il faut à tout prix, que la tendance se renverse...que de cible, je devienne le chasseur.
Ils veulent faire des "affaires" avec moi, je ferai des "affaires" avec eux !
C'est sur paroles que la limousine arrive tranquillement dans le manoir. La grande grille se referme et la vidéo s'éteint à ce moment là.
Frakster Mid carder
Nombre de messages : 128 Age : 30 Localisation : Gatineau Date d'inscription : 17/08/2011
Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Dim 11 Sep - 18:36
(Fade In)
La caméra s’ouvre sur le quartier général de la WWA. Les nuages sont bas sur la ville en ce début de journée tristement célèbre. La pluie vient de cesser de tomber. Les rues sont trempées. Une limousine blanche apparaît au bout de la rue. Elle se dirige vers le quartier général de la fédération québécoise #1 au monde. Elle roule tranquillement. Elle entre dans le stationnement sous-terrain situé à la base du quartier général. La limousine reste stationnée quelques minutes, et on entend parler à la base de celle-ci, où les gens sont assis la majorité du temps. Soudainement, le conducteur sort du grand véhicule blanc et se dirige vers l’arrière de celui-ci. Il ouvre la porte. Un homme avec de longs cheveux noirs et une bonne petite barbe noire en sort. Il porte une chemise noire avec les manches roulées puis un gaminet blanc en dessous. Des broken jeans. Ainsi que ses gants de MMA puis ses souliers de basket Nike. C’est Frakster. Il remercie le conducteur puis se dirige vers l’entrée. Alors qu’il entre dans le quartier général il croise quelques techniciens, quelques lutteurs qui le saluent et lui serrent la main pour lui souhaiter la bienvenue, quelques caméramans, quelques putes, etc., il se dirige, donc vers le bureau du registraire de la compagnie. Après quelques minutes de recherche, il trouve enfin le bureau du registraire.
Toc, toc, toc…
(Pas de réponse)
Toc, toc, toc…
- C’est qui tabarnak, survient une voix de vieille dame. - Euh… C’est Frakster madame, je viens vous voi…, expliqua Frakster avant de se faire couper. - Entre mon p’tit que j’te vois la bine, continue la dame. - D’accord … poursuit Frakster.
Frakster entre, alors dans la pièce. Une grande pièce vaste où se situent plusieurs livres et plusieurs cossins inutiles à la longévité et l’utilité de la vie. Il aperçoit, alors le registraire, mais elle n’est pas vieille et ce n’est même pas une dame. Elle rigole un peu. Elle a un corps qui pourrait persuader n’importe quel homme de mourir après une nuit avec elle. Frakster la reconnaît enfin en voyant la petite affiche avec son nom écrit dessus sur son bureau. Meldabish. Une ancienne « collègue » de travaille, alors que Frakster était à la WWF’N.
- Meldabish ? Tu es devenu registraire ?, questionna Frakster. - Oui, effectivement, t’as un problème avec ça jolie minois ?, répliqua le registraire. - Non, non … pas du tout, est-ce que tu peux me dire où se situe mon local pour que je puisse mettre mes trucs et tout, car la big boss ici m’a promis que je ne serais pas dans un locker room collectif, demanda Frakster. - Ta porte se situe dans l’aile B, au 12e étage, vas-y vite avant que je t’attrape, lui dit-elle avec un petit clin d’œil. - Merci beaucoup Melda’, termina Frakster en quittant le bureau rapidement, alors que Meldabish venait de se lever et de se rapprocher vers lui.
- Une vraie gorgone cette Meldabish, se dit Frakster intérieurement après avoir quitté le bureau.
En marchant vers le local réservé à sa personne, Frakster prend son iPhone et regarde s’il y a des actualités sur Twitter. Et effectivement, il y en avait un lien menant au blog de son prochain adversaire, un message de Timothée Barbier à son égard, message le traitant de commentateur ou même pire, d’imitation ratée de Jerry « The King » Lawler. Frakster décide donc, de lui répondre de la même façon.
Citation :
Timothée, Timothée, Timothée, par quel procédé de mongole, peux-tu en déduire que je suis trop vieux pour ce métier. Que je suis une vieille picouille comme tu sembles le déduire en me traitant de Jerry Lawler pour les pauvres. Non, ce n’est pas le micro que je vais devoir manier avec toi ici, tu as raison, mais sais-tu que dans ma vie, j’ai été autres choses que commentateur. CM Punk, Booker T, Mick Foley ou même JBL à la WWE, sont-ils uniquement des teneurs de micro, des poules de joie, des femmes de luxe, des Pétale Orientale ? Effectivement, la réponse est non. Ce sont d’excellents lutteurs et je vais te montrer de quoi je suis capable jeudi prochain et à quel point je vais pouvoir faire lever la foule comme jamais toi tu n’as su le faire auparavant. Car comme moi, tu te dis être un des « favori » de la foule.
Toi, tu me connais de nom, tu connais mon palmarès, et moi je n’ai aucune petite idée de qui tu peux bien être. Depuis quelques années, je laisse la chance au coureur. Toutefois, regardant les shows que depuis trois semaines et en reprise, car j’enregistrais les shows étant donné que j’avais d’autres chats à fouetter, j’ai « fast-forwarder » tes matchs, car je te trouvais fade et inintéressant. En fait, je te trouvais Français.
Pour dire que Bash! est ton territoire, il faudrait bien que tu le démontres en gagnant un titre ou en faisant quelques choses de mémorable, mais non, tu te contentes de gagner quelques victoires ici et là, mais c’est tout. Ton plus grand fait marquant sur le site Internet de la WWA est d’avoir été challenger #1 pour le titre Intercontinental de Bilal Asil. WOW !! Appelez-moi Larry King, Stephen King, ou bien même Jerry The King. Tu es mon idole Timothée, challenger #1 au titre Intercontinental, tout simplement formidable. Quand j’ai lu ça, j’ai failli faire une crise d’apoplexie tellement j’étais abasourdi et impressionné.
Jeudi soir, je vais pisser sur ton territoire et faire ma marque, car Bash! est maintenant mien et tu n’es qu’une simple petite étape pour que les gens voient de quoi je suis capable.
Merci beaucoup ! On se voit jeudi soir Timmy !
Frakster Mid carder
Nombre de messages : 128 Age : 30 Localisation : Gatineau Date d'inscription : 17/08/2011
Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Jeu 15 Sep - 22:23
(Fade In) Une limousine blanche arrive à l’amphithéâtre où aura lieu le show de la WWA Thursday Night Bash! ce soir. Dans un environnement pluvieux, la limousine entre dans le stationnement situé sous l’amphithéâtre en question (stationnement réservé aux lutteurs). Le chauffeur sort rapidement de la limousine et va ouvrir la porte à l’arrière. On peut voir que l’homme qui en sort est nulle autre que Frakster. Ce dernier en sort avec une écharpe au bras et un bandage à la tête et n’a pas la tenue qu’il a à l’habitude lorsqu’on le voit dans l’entourage de la WWA. Il porte une casquette des Red Wings de Detroit, un t-shirt quelconque ainsi qu’une paire de shorts en jeans. Il a des souliers de basket Nike comme à son habitude quand même. En marchant vers l’entrée, il retire son écharpe puis son bandage à la tête, mais un technicien semble l’avoir vu par la porte vitrée qui mène à l’intérieur.
- Qu’est-ce qui c’est passé Frank ? Ça fait des jours qu’on t’a vu …, demande un technicien, alors que Frakster entra dans les backstages du show Thursday Night Bash! qui aura lieu ce soir. - Ah … c’est une longue histoire courte …, il y a un malade qui m’a foncé dedans lundi soir avec son pick-up, explique Frakster à son ami. - Quoi ? Comment ça ? Est-ce que ça va ?, demande le technicien paniqué. - Oui, oui, commotion cérébrale, mais ça va aller là. Quelques petites brûlures sur le bras (en montrant son avant-bras gauche au technicien), mais sinon tout est parfait. Mon auto est complètement démolie toutefois. Je venais d’aller faire une conférence au Cégep de l’Outaouais au Campus Félix-Leclerc à Gatineau et je me dirigeais vers Ottawa pour aller voir le show de la WWE lundi soir quand un malade en jeep m’a foncé dedans en face à face à une intersection. Personne a pu voir qui c’était ou bien la plaque de la jeep, mais si je le trouve il ne restera pas beaucoup de chose je peux te le garantir, continue Frakster. - Mais là, tu as un combat ce soir toi, tu vas lutter quand même ?, questionne le technicien. - Oui, oui, je suis venu ici pour lutter et montrer de quoi je suis capable et ce n’est pas un petit accident et une commotion cérébrale qui m’empêchera de montrer de quoi je suis capable, surtout pas devant ce Timothée Barbier. Je crois que je vais pouvoir le battre assez facilement malgré mon mal de tête atroce. Ce sera facile comme un phoque faisant tourner un ballon sur son nez, poursuit Frakster. - Ah oui, c’est très clair, termine le technicien en ayant pas vraiment l’air d’avoir compris ce que Frakster voulut dire. - Bon merci de t’informer, on se voit plus tard ce soir je dois aller me changer avant de passer devant les caméras pour pas qu’on me voit comme ça, termine Frakster.
Frakster se met donc à marcher en backstage du show et il place sur un babillard une photo de la jeep qui l’a frappé avec écrit en-dessous RECHERCHÉ.
(Fade Out)
… … …
(Fade In)
Ce qu’on voit est assez embrouillé, on peut voir ce qui semble être une vieille salle d’hôpital désaffecté, la caméra bouge beaucoup puis se fixe … on voit un homme aux longs cheveux noirs, avec une barbe noire … c’est Frakster. Il ricane dans la vidéo qui s’embrouille et dans laquelle il y a beaucoup de « neige ».
Timothée, Timothée, Timothée … je suis ici, en direct de l’hôpital et je viens d’être victime d’un petit accident. Cet accident a été causé par je-ne-sais quel crétin, mais là n’est pas l’important. Ce qui est important c’est que jeudi soir, je serai prêt à t’affronter. J’espère que toi tu es prêt à faire face à un adversaire aussi talentueux, expérimenté et qui a soif de sang. Je ne suis pas de naturel très violent, mais avec l’accident que je viens de subir, je crois que tu devras faire gare à toi, car la rage qui m’habite se déversera aisément sur toi. Bonne chance Timmy !
(Fade Out)
Frakster Mid carder
Nombre de messages : 128 Age : 30 Localisation : Gatineau Date d'inscription : 17/08/2011
Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Sam 17 Sep - 1:14
Le combat vient de se terminer et Frakster ne comprend pas ce qui vient de se passer. Il est assis dans le ring et il regarde Timothée Barbier qui célèbre dans le ring. Ce dernier ne lui jette aucun regard puis finit par quitter le ring sous les acclamations de la foule. Frakster ne semble pas comprendre qu’il a perdu. Son premier combat et son retour dans le ring est un échec. Il a perdu. Lui, qui voulait faire sa marque en arrivant et qui voulait démontrer de quoi il était capable. Mission ratée. Frakster reste assis dans le ring en regardant Timothée quitter et marcher vers les backstages. La foule est silencieuse. Cette dernière ne sait pas comment réagir face au célèbre Frakster. Ce dernier a été battu assez facilement dans un très rapide combat. Il se prend la tête et semble perdu. Les fans présents commencent à l’applaudir et à scander « One More Match » ou bien « Thank You Frank ». Frakster qui est assis dans le ring se relève sous les applaudissements qui sont rendus aussi fort que le tonnerre de Zeus. Il tourne la tête, regarde autour de lui la foule qui l’acclame, le remercie et lui fait signe de ne pas lâcher malgré cette défaite. Frakster pointe un coin de la foule où un groupe de jeunes a des pancartes qui disent « WE WANT FRAKSTER », « LET’S GO FRAKSTER », « MEAN MACHINES » (l’équipe la plus populaire de Frakster sûrement, alors qu’il faisait équipe avec son partenaire de toujours, Falcon). Il les pointe et leur fait signe que c’est bien en levant le pouce. Ils pointent quelques autres endroits comme ça. Jusqu’à ce qu’il pointe un gars qui a une pancarte « FRAKSTER, RETOURNE À L’HOSPICE VIEUX CRISS ». Il pointe le gars qui semble être fier d’apparaître sur l’écran géant. Il fait signe à ce dernier de venir au ring. Le gars en question semble très incertain, mais décide tout de même de venir. Alors, qu’il se dirige vers le ring, Frakster va chercher deux micros. Le mec en question mesure environ 6’0’’ et doit peser environ 200 livres donc quelqu’un d’imposant sans être un mastodonte. Lorsqu’il monte dans le ring, Frakster lui remet un micro.
- Donc, comme ça, toi, tu penses que je devrais retourner à l’hospice. Sois tu penses que je suis sénile, sois tu penses que j’ai quatre-vingt-six ans ou sois tu es juste un hater pure et simple de la bonne vieille lutte. Honnêtement, je crois que c’est le dernier point moi, débute Frakster.
- Oui, oui, dit-il hésitant, c’est exactement ça. Moi, la vieille génération, je crois que ça n’a aucun sens. Vous étiez des fous qui ne savaient pas se battre et qui prenaient ça à la légère. Vous ne vous forciez pas autant que les lutteurs d’aujourd’hui et le fait de justifier ta défaite comme tu vas le faire à cause de ton accident d’auto est complètement nulle à chier, commence le fan.
- Ah, parce que toi, tu crois que nous, les lutteurs de plus vieilles générations, nous sommes des moins que rien, des incapables qui ne se forçaient pas pour leur métier ? Je vais t’expliquer quelque chose mon grand. Dans mon temps, personne n’avait besoin de se forcer, car tout le monde l’avait dans le sang. Si ce n’était pas le cas, tu n’étais pas fait pour la lutte et tu étais rayé de la carte assez rapidement. Aujourd’hui, les gars prennent des petites pilules pour grossir leurs muscles, mais comme disais ma grand-mère : « Gros biceps, p’tite bobette ». De plus, aujourd’hui, les gars ne savent pas ce qu’est une promo. Une vraie promo dans laquelle tu mets tes trippes sur la table. En ce moment, ce n’est pas Frakster qui parle. C’est Frank Simmons, l’homme. Moi, j’en ai assez de voir les lutteurs de merde qui ne connaissent rien au monde de la lutte professionnel et qui n’ont fait qu’une ou deux ( e ) féd. Comment peux-tu gagner de l’expérience et gagner en talent comme ça ? Prenons par exemple, Brutus le Barbier au Gâteau de Bœuf que j’ai affronté il y a quelques instants. C’est un bien bon gars là. En dehors d’ici, très bon gars. J’ai beaucoup de respect pour l’être humain qu’il est en dehors du lutteur. Malgré son côté un peu fendant qu’il transmet très facilement au niveau du personnage. Mais même avec le respect que j’ai pour lui, je dois vous l’avouer, je ne l’aime pas. Et je ne comprends pas comment des gens comme toi, et des gens comme vous (en faisant un signe de la main vers la foule de long en large) peuvent soutenir un pareil lutteur, continue Frakster.
- C’est que Timothée…, débute le fan, mais est interrompu, alors que Frakster lui fait son B.K.E. (Best Kick Ever, l’équivalent du Super Kick) en plein visage.
- Voyez-vous ? Ce gars-là était un infidèle. Un gars qui ne connaît pas la lutte. Je veux que ceux qui m’ont vu agir à la WWF’N face à Pétale, au Bestiaire, à Yson PoDesVrai, aux côtés de Falcon, Misery, Fred ou autres ou qui m’ont vu comme GM à la FNNF, alors qu’il y avait Harmonia, Velozinho, l’Alpha-Oméga et tout, crie REMATCH, demanda Frakster.
La foule presque toute entière crie REMATCH ce qui fait sourire Frakster.
- Vous voyez à la télévision ? Ou en haut ici messieurs les dirigeants. Jamais je ne justifierai une défaite avec pour cause un accident ou peu importe ce qui m’est arrivé avant. La foule a un favori ici et le favori c’est moi. Je suis LEUR héros. Je suis LEUR lutteur. Vous m’avez signé, car vous saviez quel impact j’aurais sur votre compagnie et que votre compte de banques grimperait en flèche, grâce à l’énorme taux de vente que vous alliez gagner en m’engageant. Vous saviez qu’en m’engageant, vous ramèneriez l’esprit de vrais lutteurs. Et non pas l’esprit de gars qui ne savent même pas pourquoi ils font ça et qui, lorsqu’ils auront autres choses à faire comme des études ou un travail plus payant, quitteront la fédération comme si ça n’avait jamais existé et en chiant dessus (la foule scande le nom de Frakster). Tout le monde me connaissant sait de quoi je suis capable et que ce qui c’est passé ce soir ne se réalisera plus. Une défaite cinglante et aussi rapide face à Frakster. Je n’avais pas vu ça depuis au moins six ans. Oui, je suis plus vieux que la moyenne de lutteur. Oui, je suis peut-être moins rapide, mais la lutte et la ( e ) féd. je l’ai à la bonne place (dit-il en pointant son cœur). Cette fédération sera pour moi un nouveau point de départ. Alors que tout le monde croyait que j’étais fini et que je revenais pour finir ma carrière, tout comme moi d’ailleurs. J’ai décidé de finalement rester ici très longtemps, assez longtemps pour faire régner une ambiance de vraie lutte. Une ambiance du tonnerre avec des gars qui sont là pour s’amuser. Et des filles aussi, hein Pétale, dit-il avec un clin d’œil à la caméra.
- J’espère que vous tous avez compris le message et vous inclus, dit-il en pointant la caméra.
Frakster regarde le gars qui était entrain de se relever puis le relève complètement, lui donne un coup de pied dans le ventre puis lui effectue un Mother F’N Piledriver (un genre de gros Sitdown Piledriver à la Tommy Dreamer).
Frakster quitte le ring puis se dirige vers le backstage. Quelques lutteurs sont là pour le saluer ou pour le féliciter pour sa performance malgré sa défaite, mais Frakster les bouscule sans même leur faire attention puis il bouscule également les techniciens et autres gens travaillant backstage. Frakster en marchant s’arrête de marcher très rapidement alors qu’il voit Art Alexander Anderson qui parle avec d’autres lutteurs plus loin et encore plus loin derrière il voit Timothée Barbier qui semble fier de sa victoire et qui est entrain de boire une bouteille d’eau. La rage monte en Frakster. Ce dernier continue de marcher puis se dirige vers sa loge où il entre très rapidement. Il en ressort avec deux canettes de peinture puis se met à marcher dans l’aréna. Tout d’un coup, il s’arrête en souriant. Il regarde devant lui. La caméra se fixe sur la porte devant Frakster où il y a écrit : DIRECTION. Frakster entre, donc sans avertir, mais personne ne se trouve dans la pièce. Frakster qui ne peut contenir sa rage plus longtemps démoli tout ce qui se trouve dans la loge, télé, cadre, papiers, documents, chaises ou autres. Tous ce qui se trouve dans la pièce est saccagés. Frakster ressort rapidement de la pièce et il ouvre ses canettes de peinture. Il écrit, donc sur la porte de la direction.
GIVE ME MY REMATCH ASSHOLE !
FRAKSTER
Luther Kay Vieux loup grincheux
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Lun 19 Sep - 15:58
??? : Oh qu'il est mignon, le petit cancrelat.
Et la video commence ainsi, par cette phrase dans le noir complet, avant une séquence très rapide montrant un cafard se faire proprement écraser par une botte noire. Et on retrouve juste après ça, via un habile mouvement de caméra, en face du Red Wold, Luther Kay, sourire carnassier aux lèvres.
Luther Kay : Oh oui, tu vas dire que cette petite mise à mort ne te laisse ni chaud ni froid. Oui oui oui, ils disent tous ça. Mais tu sais ce que signifie ce geste : ton futur état après notre match à Destruction. Ni plus ni moins. Pas besoin de tout un baratin de pequenot, je le laisse à cette tarlouze de Timothée. Mais ce qui m'a fait plaisir, et j'en savoure toujours autant cette partie de ton message, c'est que tu n'as pas atteint ton but. J'ai concédé ce match pour avoir abandonné. Mais si tu as des yeux ou des oreilles, tu aurais su que je ne cherche pas les titres. Non, je cherche simplement à nuire, et c'est ce que j'ai fait à Retribution. C'est ce que j'ai fait dès l'instant ou je me suis dévoilé au grand jour. Une défaite ? Qu'est-ce qu'une défaite pour toi ? Hein ? Une humiliation ? Une frustration de ne pas avoir atteint ton objectif ? De voir s'échapper l'opportunité à un titre ? C'est ça pour toi ?
Conneries ! VOILA ce qui nous différencie, tous les deux. VOILA ce qui fait que je suis dangereux, que je suis sans limites. La défaite n'est qu'un sursis pour ma proie, une remise en jeu avant l'exécution primale de ma cible. Je suis un loup qui ne lâche JAMAIS sa proie. Un loup patient, j'y mettrai le temps qu'il faudra, mais je frapperai jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Et oui, à Destruction, ou à n'importe quel moment de ta vie, tu seras mis en pièces, et tu reposeras ainsi. Et un jour – un jour qui se rapproche vite – je serai celui qui brandira le masque de Beetle devant tout le monde, montrant alors à quel point tu n'es qu'un homme comme les autres, un homme au visage tuméfié par mes coups.
Mais je t'en prie, prouve-moi le contraire, mets-moi un de ces petits coups que t'appelles Bugfist, et tu verras que je ne crains pas tes chatouilles. Par contre, tu auras le plaisir de faire à nouveau connaissance avec Barbie, elle adore tellement les retrouvailles au goût du sang. Alors mets-toi sur ton 31 pour un rendez-vous piquant sous le feu des projecteurs.
Je ne suis pas là pour les bijoux fantaisies et les ceintures en toc, cafard. Je suis là pour une seule chose : RAISE HELL !
Yson PoDesVrai Mid carder
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Mer 28 Sep - 3:46
Tard le soir, dans les bureaux de la WWA, Ed Bundy se concentre à terminer un dernier article promotionnelle sur le prochain PPV, Destruction. Alors qu’il perfectionne la mise en page de son document, une odeur de jus de légume le prend au nez et il ne peut s’empêcher, même si les bureaux autours de lui sont vides, de regarder nerveusement ce qui ce passe. En se levant, il aperçoit un homme se promener, l’air perdu, dans les couloirs. Il se lève rapidement de son siège et se dirige vers la silhouette.
Ed Bundy : Hey !!
Mais la silhouette ne faisait pas attention. Ed jogga jusqu’à la personne puis l’attrapa par l’épaule.
Ed Bundy : Hey !
Yson PoDesVrai se retourna vers Ed Bundy, V8 en main, l’air surpris ?
Yson : On se connait ?
Ed Bundy reprit son souffle..
Ed Bundy : Ed Bundy, Interviewer chez la WWA… que faites-vous ici dans les bureaux de la WWA à une heure si tardive ?
Yson : Ahhh… Mr Interview ! Si c’est un interview, sachez que je suis commandité, il est important de le dire :
Le jus de Légume
présente Un interview de
Avec
Yson PoDesVrai
Ed Bundy : Nous pouvons commencer ?
Yson s'ouvrit une canette de V8, en pris une gorgée en la mettant bien en évidance.
Yson : Je suis à vous. Ed Bundy : Qu'est-ce qui vous amène dans nos bureaux en ce Mardi soir. Yson : Ma mère m'a dit que je n'avais pas de match dans le PPV. Alors elle m'a appelé en me disant, plutôt hurlant, que je devrais me présenter dans les bureaux pour leur dire ma façon de penser. Ed Bundy : Et qu'elle est cette pensée. Yson : En Vérité... c'est qu'ils font un excellent travail ! Et que j'ai hâte de voir le talent de la WWA à Destruction et de voir comment certaines querelles vont se terminer. Ed Bundy : Et qu’est-ce qui capture le plus votre attention à Destruction ? Yson : Absolument tout ! En Vérité, Je ne serais pas un Vrai de Vrai en disant qu’un match m’interesse plus qu’un autre. Ed Bundy : Plusieurs personnes ne le sait pas, mais du temps de la WWF’N, vous avez côtoyé Frakster. Quel est votre réaction fasse au dernier commentaire qu’il a eu sur le fait qu’il n’était pas de la carte de Destruction ? Yson : Frakster a eu un excellent match contre Draven et c’est une victoire dans sa poche contre un Mid Carder. C’est déjà beaucoup. Et c’est comprenable qu’il ne soit pas du PPV. J’ai très hate de voir si le Capitaine Vérité finira dans le même show que lui, qu’on puisse de croiser. Ed Bundy : Et encore moins de personnes le sait, mais vous avez eu beaucoup d’histoire avec un grand nom de la WWA, pourtant, cette personne ne semble pas vous avoir mentionné depuis votre arrivé. Yson : Mon Ex-Femme ? Ed Bundy : Exactement.
Yson termina son V8, puis se retourna vers une poubelle à recyclage derrière lui. Il la lança, manière basketball, et bien sur il manqua…
Yson : Nous avons déjà beaucoup trop mentionné et parlé de la WWF’N et en Vérité je ne pense pas que ça soit utile de répéter l’historique de cette fédération. Pétale fait face à un adversaire redoutable en Belzebuth à Destruction et je ne pense pas qu’elle ait vraiment le temps de parler d’autre chose que ça. Ed Bundy : Elle a quand même pris le temps de parler de Frakster… Yson : Avez-vous parlez à ma mère ? Ed Bundy : Pardon ?
Yson s’ouvrit une autre canette de V8 avant de regarder la caméra comme s’il voulait passer un message.
Yson : Ma chère maman, ton fils Yson PoDesVrai deuxième du nom ne cherchera pas d’embrouille avec son ex-femme. Tu la connais aussi bien que moi ! Et en vérité, tu sais très bien que de se frotter à elle c’est une très, TRÈS mauvaise idée. Vous vous souvenez de Annie dans le film Misery ? Ed Bundy : Ça me dit quelque chose… Yson : MOMENT VIDÉO !
Ce moment Vidéo est une présentation du jus de légume
youtube.com/watch?v=i5OlolbLXvw
Ed Bundy avait la bouche grande ouverte. Yson prit une gorgée de son V8 en dégout.
Yson : C’est une exagération tout de même !... Ou presque… *Il se mit à rire* Mais elle avait aussi un côté doux et mielleux… j’aimais bien, pratiquer certain mouvement avec elle… Ed Bundy : Au lit ? Yson : Non… littéralement… c’est une bonne lutteuse… Au lit ? Espèce de pervert ! Yson PoDesVrai ne parle pas de ce genre de truc. Un Vrai de Vrai sait garder les histoires de couchette dans la couchette. Ed Bundy : Parlez-nous de cette Vérité que vous parlez si souvent. Yson : Je suis le Capitaine Vérité, le lutteur favoris de votre lutteur favoris. Plusieurs se disent « C’est qui se type qui se dit être mon lutteur favoris » et bien je vous le dit en toute Vérité : Il vient de la ville lointaine de Repentigny, au code postal J6A et baisser votre tête en signe de honte si vous ne savez pas c’est où. Sachez que Google est votre ami… Il est en mission pour changer la face de la WWA… comment ? Un V8 à la fois. Et la Vérité se fera entendre quand les milliers et les millions de fan de la WWA petit à petit verront la Vérité. Et petit à petit c’est milliers et millions de fan deviendront des Vrai ! Et vous direz, « Un autre qui pense venir faire sa marque à la WWA ». Et en Vérité Yson dira : « Oui, me voici ! et ça arrivera et ce n’est pas un ramassis de connerie !! C’est pas seulement parce que Momie veut une réplique de la ceinture de la WWA dans son salon pour en discuter avec ses amies le dimanche après l’église alors que le poulet est au four !! C’est ma destiné ! » Et le peuple dira « Et la destiné de plusieurs nouveaux lutteurs de la WWA ». Et Yson prendra une pause. Et Yson réfléchira. Et Yson sortira un V8 de sa poche. Et Yson le boira. Et finalement il répondra : « Je suis… Un…Vrai ! ». Ed Bundy : Un Vrai. Yson :Yson répondra… « Je suis… Un… Vrai ! ». Ed Bundy : Whoaw… Yson : Vois, comment la Vérité te touche au cœur Mr Interview. Où est-ce la mention du poulet de Momie qui te met l’eau à la bouche… j’ai déjà hâte à Dimanche… Ed Bundy : Yson PoDesVrai, je ne prendrez pas plus de votre temps. Je vous remercie. Yson : Selon mon contrat avec Cambell, il est impossible de terminer cette interview sans mentionner que………….
Ceci était une présentation du jus de légume
Qui vous rappel qu’un mode de vie sain dans un corps sain, commence avec 5 à 10 portions de fruits et légumes par jour.
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Jeu 27 Oct - 19:40
Dans les vestaires de la WWA, Stanley Rosenbaum fait les cents pas en fulminant, comme un lion en cage. Après avoir officié pendant plusieurs mois en tant que manager, ses débuts en tant que lutteur à la WWA n’ont pas été des plus brillants, avec un premier match s'étant soldé par une défaite face au jeune Nathan Alexander. Il est donc normal de le voir pester contre lui-même.
Stanley : B***** à c** ! Et m**** ! B***** ! C’est pas possible, comment j’ai pu être aussi con et me laisser avoir comme un bleu ?! Par un rookie, en plus ! J’avais le match en main et avant même que je comprenne comment, ce p’tit con m’avait déjà rivé les épaules au sol !
Stanley se passe les mains sur la tête, tentant de se calmer, et s’arrête soudainement. Il regarde dans le vide avec des yeux stupéfaits, et éclate d’un grand rire franc. Il s’assied lourdement sur une chaise.
Stanley : Hahahaha ! Houhouhouh… Stan, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu réagis comme un vieux vétéran en fin de carrière qui voit les jeunes loups comme une menace ! Ridicule ! Allez, reprend-toi, une défaite n’est pas la fin.
Le lutteur a retrouvé son calme et cale ses coudes sur ses genoux, le menton dans les mains, en bonne position pour réfléchir.
Stanley : La situation n’est pas dramatique. Manifestement, je suis débarrassé de Belzebuth, mais je n’en ai pas encore fini avec Pétale Orientale. Enfin, je crois. Je dois juste avoir une discussion avec elle, sinon le malentendu va persister entre nous, et va s’épaissir.
Maintenant que je suis enfin officiellement lutteur dans cette compagnie, je n’ai plus aucun souci à me faire. J’ai des dizaines d’orientations possibles, de tentations, d’opportunités qui me tendent les bras. Tout ce que j’ai à faire, c’est faire comme tout ceux qui signent ici, et tout reprendre à zéro. Ça, je sais bien le faire ! Le public et mes collègues vont peu à peu apprendre à me connaître, j’ai tout mon temps pour ça.
Alors, quelle direction prendre ? Quel défi relever ? Peut-être un titre, pour commencer ?
Stanley se frotte le bas du visage, l’air songeur.
Stanley : Le titre Wire, détenu encore il y a peu par mon ami Miles Turner ? Si j’ai bien compris, le titre Wire récompense le champion le plus extrême… ou le plus doué. La liberté qu’apporte cette division peut favoriser chaque style de lutte : la haute-voltige, la technique, la baston, le hardcore, la puissance… Ce qui compte, c’est le spectacle offert. Hmmm, pourquoi pas ? Le lutteur change de position, et croise les jambes, adoptant un air plus décontracté.
Stanley : Ou alors le titre Lynx ? Le titre intermédiaire qui remonte aux origines de la WWA, porté par de nombreux lutteurs talentueux et reconnus par la profession. Le titre Lynx récompense les lutteurs qui n’ont soit pas le statut de star, soit qui préfère se consacrer à autre chose qu’au titre mondial. Détenu actuellement par Juan Ortega, qui est loin d’être un débutant, cette ceinture a une réelle valeur. Mais c’est le genre de ceinture qui a la valeur qu’on lui donne. Intéressant…. Mais le titre Lynx est à Bash !, alors…. Laissons tomber pour le moment. Stanley se lève de sa chaise et marche jusque devant la porte des vestiaires.
Stanley : Ou bien, pourquoi pas le titre poids-lourd ? Le titre le plus convoité, le plus exposé, celui autour duquel gravite des dizaines de candidats telles des mouches autour d’un morceau de sucre. Pour conquérir ce titre, il faut être le plus persévérant, ou le plus malin…
The Jester s’arrête au moment de tourner la poignée de porte, et esquisse une petite moue de contentement de soi, avant de sortir de la pièce.
Yson PoDesVrai Mid carder
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Ven 28 Oct - 5:33
Le jus de Légume
présente Un interview de
Avec
Yson PoDesVrai
Ed Bundy : Pas d'intro bizarre, car cette fois-ci nous avons pris un Rendez-Vous ! Nous voici dans le HQ de la WWA où Yson PoDesVrai vient d'encrer le contrat qui rend officiel, qu'au prochain show du Crossroad, lui et son partenaire Frakster, feront face à l'équipe qui représentait la WWA au Crossroad, Timothée et Chris Six. Merci de nous avoir accordé ce temps Yson.
Yson PoDesVrai : Pour les fanatiques de la Vérité, pour les futures fanatiques de la Vérité, pour ma Momie qui me regarde à la maison, c'était important. Beaucoup de chose se passe à la WWA, beaucoup de négatif en Vérité, Et c'est arrivé tout de suite après mon premier match. Tout le drame, à fait en sorte que notre victoire, la mienne et celle de Frakster dans le Battle Royal est passé inaperçu. Nous sommes les # 1 Contender pour le titre par équipe versus la DCO. N'oubliez pas ça !
Ed Bundy : Très bien dit Yson et est-ce, ce qui explique la décision de challenger Timothée et Chris Six ?
Yson PoDesVrai : Nous n'avons pas lutter depuis des semaines. Oui on s'entraîne, c'est certain. Tu peux t'entrainer des millions de fois par jour et quand tu arrives sur le ring, c'est pas la même chose. Ton sparring partner tu le connais très bien. Les sacs que tu frappes, il ne te frappe pas en retour. Ton jogging tout les matins, tu n'y vas pas au max car tu sais que tu as une distance à faire et tu t'équilibres en cette fonction. Mais un match dans un ring, devant des milliers de personne dans une arène, des millions qui regarde à la télé ? Le stress ? l'adrénaline ? Tu ne répètes pas ça dans ton Gym favoris.
Ed Bundy : Donc pour vous, Timothée et Chris Six sont un warm up ?
Yson PodesVrai : Absolument faux. Je ne serais pas un Vrai si je pensais ça. Ils ont été sélectionné par les dirigeants pour être l'équipe qui représente la WWA dans un tournois interfédération. Ce n'est même pas les champions par équipe du moment qui ont été choisis ! Je crois que ça en dit gros. Au contraire, Timothée et Chris Six sont à prendre au sérieux.
Ed Bundy : Malrgé le fait qu'ils ont eu aucune victoire dans le tournois ?
Yson PoDesVrai : Je crois que ça les rend plus dangereux. En Vérité, l'équipe revient à la maison du Tournois Crossroad et le tout ne c'est pas passé comme ils le voulaient. Il faut comprendre que les gars luttaient contre la crème de la crème des autres fédérations. Et moi si j'étais eu et que je revenais me battre contre une jeune équipe de la WWA, je ferais tout en mon pouvoir pour montrer ma dominance. Je ferais tout en mon pouvoir pour dire "On a perdu au Crossroad, mais on est quand même à respecter à la WWA", malgré le fait que Chris Six et Timothée sont normalement solo.
Ed Bundy : Sacré Yson PoDesVrai... je n'arrive tout simplement pas à vous faire dire quelque chose de mauvais à Chris Six et Timothée.
Yson PoDesVrai, en riant : Ed... Je suis un Vrai. Vous vouliez que le Capitaine Vérité arrive vers le micro en disant que c'était le meilleur ?
Yson regarde la caméra avec un air méchant à 2 cennes.
Yson PoDesVrai : Timothée ! Chris Six ! Bande de tarlouse !! Au prochain Crossroad, moi et Frakster ont va vous éclater !! On est les meilleurs ! On s'entraine 40 fois par jour !! Regardez mes muscles !!
Yson PoDesVrai fait une belle pose plastique, puis embrace son bicep.
Yson PoDesVrai : Vous êtes des nuls ! Des fiottes ! Timothée, ta place est dans une école secondaire à donner des cours de Français!! Car c'est la seul chose à laquel tu es bon ! C'est pas une fédération de diction ici ! Tes phrases complètes, tu peux te les mettres dans ton trou de beigne ! ARRRRRR !!
Yson fait une autre pose plastique
Yson PoDesVrai : Chris Six ! Quand je pense à toi je vois 7'1 d'imbécilité et 300 libres de retardeté !!
Ed Bundy : Retardeté ?
Yson PoDesVrai : ARRRR ! J'iras prendre des cours de Français à l'école de Timothée ! Pourquoi le masque ? es-tu laid à se point ? J'ai entendu dire qu'il faudrait changer le rating de la WWA à Rated R si on voyait ton visage de merde ! Pauvre Cloche ! ARRRR !! Regarde moi ! Je suis la perfection incarné.
Yson fait une autre pose plastique, puis fait 10 push-ups.
Yson PoDesVrai : Même pas........ essouflé !!
Yson reprend son soufle... et s'ouvre une canette de V8.
Yson PoDesVrai : ON VA VOUS ÉCLATER LA GUEULE ! Et c'est tout ce que j'ai à dire !!!
Yson prend le micro des mains de Ed Bundy et le lance par terre, suivis d'un Fade Out vous rappelant que...
Ceci était une présentation du jus de légume
Qui vous rappel que d'être un Vrai, ça commence par une alimentation riche en fruit et légume.
Spoiler:
" Vous y avez cru ?... Si vous êtes des Vrais, vous n'y avez pas cru..."
La caméra s'ouvre, et on peu y voir Ed Bundy, micro en main, avec Yson PoDesVrai, V8 en main.
Yson PodesVrai : C'est facile, d'arriver ici et de dire que l'adversaire et un "si" et un "ça". C'est facile, d'arriver ici et de dire qu'on est le meilleur et que c'est "Impossible" de perdre, que nous allons allons gagner le match. Mais je suis un Vrai. Je suis un profesionnel. La guerre des mots, je laisse ça aux autres. J'ai du respect pour Chris Six. J'ai du respect pour Timothée. Moi et Frakster nous avons faim. Et on nous à offert du Filet Mignon. C'est à nous de terminer l'assiette, puis finalement d'affronter la DCO, pour avoir du cuir sur notre taille. Je vous rappel mon nom : Yson PodesVrai, Le capitaine Vérité, le lutteur favoris de votre lutteur favoris. Je suis un Vrai. Ne l'oubliez pas parce que vous allez voir le V8olique assez souvant. La Vérité, du début à la fin. La Vérité, du bas fond jusqu'au top. Et ça, Ed Bundy, c'est la Vérité.
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Lun 7 Nov - 22:33
Stanley arpente les couloirs d'une démarche soutenue. Il regarde droit devant lui, le regard fixe, les poings serrés, se mordant la lèvre inférieure, visiblement anxieux. On pourrait même avoir l'impression d'une goutte de sueur coulant le long de son front jusqu'à son sourcil. Il s'apprête à faire quelque chose qu'il a toujours repoussé à plus tard, qui ne sera pas forcemment agréable, et qui sera peut-être même douloureux.
Il cherche du regard tout en marchant à l'affut, comme une proie qui veut repérer le prédateur qui la traque avant que ça soit l'inverse, pour pouvoir prendre les devants. Il redoute ce moment, mais en même temps il sait qu'il doit le faire, il en a besoin, peu importe ce qui en ressortira, il ne lui reste plus que ça à faire...
Et soudain, il la voit. Il s'arrête d'un coup, avale sa salive, la gorge aussi sèche que du carton. Et il y va. Il se dirige droit sur elle, et s'adresse à elle alors qu'elle a encore le dos tourné:
Le corps de la jeune femme se crispe en entendant cette voix derrière elle, et elle se retourne lentement mais sûrement, jetant sur Stanley un regard noir inquiétant.
Pétale: Bonsoir Stanley. T'en as mis du temps, dis donc!
Elle ricane doucement, en replaçant quelques mèches de cheveux vers l'arrière.
Pétale: Je t'écoute.
Elle enfonce les mains dans ses poches. Son calme est plus inquiétant qu'autre chose, connaissant la nature de la femme.
Stanley: Il est temps que nous ayons une discussion, Pétale. A propos de Belzebuth, de toi, de moi, de ce qui s'est passé avant Destruction et après... de tout.
Je crois que je te dois des explications tout d'abord sur mon alliance avec Belzebuth contre Timothée. Il y plusieurs mois, lorsqu'il est venu me trouver, j'avais tourné la page concernant notre ancienne fédération. Je me consacrais à mes projets, et je ne demandais rien, mais Belzebuth m'a harcelé en me bourrant le crâce avec ses histoires d'honneur, de fildélité, de trahison... Il avait réussi à me persuader que la direction s'était payé ma tête jusqu'au dernier soir en m'offrant le titre poids-lourd Undisputé juste avant la fermeture! Que ce règne d'à peine une heure ne vallait rien, et que c'était la preuve que je ne vallais rien aux yeux de tous le monde!
Stanley arrête de parler, il passe sa main sur ses yeux, et continue d'une voix un peu plus basse et tourmentée.
Stanley: Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais j'ai cédé à ses tentations, et il m'a convaincu que pour regagner le respect que je méritais, il fallait retrouver nos anciens collègues, nos anciens amis, et les punir d'être allés chercher du travail à la WWA. Je ne me rendais pas compte à quel point c'était... absurde, complètement illogique, parce que c'est ce que nous avons tous fait. Mais lorsque j'ai t'ai vu soutenir Timothée contre nous, j'ai cru.... je ne sais pas ce que j'ai cru. J'étais déçu, j'avais l'impression d'avoir trimé pour rien pendant ces presque deux années, et que le respect n'existait pas, que ce n'était qu'une illusion. Alors je n'avais plus qu'un but: gagner ton respect que je pensais mériter, en tant que dernier champion de ta fédération!
Le regard de Stanley est maintenant allumé d'une lueur passionnée.
Stanley: Quand Belzebuth s'est attaqué à toi, je pensais que cette fois c'était la bonne. Mais tes propos m'ont finalement ouvert les yeux, et j'ai été pris de vertige en découvrant la... la saloperie que j'étais devenu. J'en étais même rendu à évoquer Darkside! Je louais ce type alors qu'il nous a tous les deux fait souffrir, moi peut-être pas autant que toi, mais en nous manipulant, en se servant de nous... C'est quand tu as parlé du Bestiaire, de TON Bestiaire, que j'ai compris que j'avais inconsciemment renié mes bonnes actions passées. Je me dégoutais, je voulais vraiment me rattraper, que tu me pardonnes! Et j'ai cru bien faire en... en trahissant Belzebuth pendant ton match.
Stanley marque un temps de pause comme écoeuré par ses propos, ou comme un homme ivre mort qui n'arrive plus à formuler ses pensées.
Stanley: Pétale, tu es la dernière personne que je voudrais avoir pour ennemie... et tu es la seule personne ici dont le respect m'importe. Je regrette ce qui s'est passé, je regrette ce que je t'ai fais, je sais que me suis comporté comme un lâche et un salaud...
Stanley lève le regard vers Pétale, prend une inspiration et écarte les bras.
Stanley: ...pardon!
Pétale soupire longuement avant de sortir la main droite de sa poche, et se frotte lentement le front, lasse. Ses yeux sont rivés sur le plancher, à moitié clos. Elle finit par remettre la main dans sa poche, et ricane doucement en relevant son regard vers celui de Stanley. Son ricanement se transforme rapidement en rire.
Pétale : C’est bien beau tout ça… Mais de croire une seconde que de trahir Belzebuth pendant que je l’affrontais était une bonne idée pour te faire pardonner? T’es pas un idiot, Stanley. Clairement, t’as un minimum de jugement. Ta présence devant moi en est la preuve. Mais franchement, que t’aie pu penser une seule seconde que de me donner une victoire sale allait aider à te faire pardonner, j’y crois pas une seconde. Depuis que je suis arrivée ici, mes intentions sont claires; faire ma carrière par moi-même, sans l’aide de personne. Je l’ai dit, redit, je continue de le faire, et ça n’arrêtera pas de sitôt. T’aurais attendu après le match pour attaquer Belzebuth que j’aurais ri, limite j’aurais approuvé ta trahison. Mais pendant mon match… MON moment, qu’on ose se mêler de MON travail…? Tu croyais que j’allais sauter de joie?
Elle fronce les sourcils, visiblement pas convaincue.
Pétale : Et t’entendre parler de respect face à ce que t’as fait comme travail pendant presque deux ans et demi, ça, ça me fait rire. Tu te souviens ce que vous avez dit sur moi? Que je me « pavanais » avec mon statut de légende nouvellement acquis lors du dernier PPV? J’ai été une des premières personnes à signer un contrat à la SOW, et ça aura pris jusqu’au dernier soir pour qu’enfin on récompense mon travail, mon acharnement malgré les blessures, le sang que j’ai versé, et les crachats que j’ai reçus en pleine face durant toutes les années où j’ai travaillé là-bas. Alors oui, peut-être que je me « pavanais »… Ou peut-être que j’étais juste fière d’avoir enfin ce pour quoi je me suis battue comme personne dans cette industrie. Et Belzebuth et toi, qu’est-ce que vous avez fait?
Stanley n’a même pas le temps de remarquer que la main droite de Pétale a quitté sa poche qu’il la reçoit déjà en pleine face.
Pétale : Et ça, c’est qu’un échantillon de ce que vous avez fait. T’es pas celui qui a le plus parlé, c’est vrai. Mais qui ne dit mot consent. Alors pour moi, tu pensais exactement comme ton « ami » Belzebuth. Et quand tu t’es mêlé de mes affaires, pour moi, ça a été la confirmation du peu de respect que t’avais pour moi. Donc tu m’excuseras d’avoir un peu de difficulté à comprendre comment tu pouvais penser que ça me ferait un autre effet que le sentiment PRÉCIS que Belzebuth t’aura « enfoncé dans le crâne » de force quelques semaines avant que tu le trahisse… Celui de ne rien valoir.
Elle regarde son avant-bras gauche, plus précisément la marque du Bestiaire.
Pétale : Encore heureux que là-bas, j’aie enduré les pires choses qu’on puisse faire endurer à une femme. Parce que bientôt j’aurai ma chance de montrer à tout le monde que je n’ai rien à voir avec cet enculé… ni avec la Pétale qu’on voyait dépendre des autres pour briller. Et il n'est absolument pas question que je laisse quelqu'un venir m'empêcher de marquer l'histoire de la WWA à MA façon plutôt qu'à celle des autres. Je peux te pardonner, te donner le bénéfice du doute sur ce que je peine à croire... Mais si tu veux mon respect, Stanley... Faudra le gagner, comme tout le monde.
Stanley se masse la joue, à vif. Il contemple Pétale un moment comme si elle était folle, puis s'approche d'elle, s'apprêtant sans doute à lui lancer une attaque venimeuse... mais il se ravise, se contentant de planter son regard froid dans celui de Pétale, qui soutient sans problèmes. Un étrange petit sourire en coin apparaît sur sa face.
Stanley: Okay.... okay.
L'ignoble personnage recule, sans quitter son interlocutrice des yeux. Il pointe son doigt sur Pétale tout en hochant la tête.
Stanley: Ca marche, Pétale, on va faire comme ça. Je vais faire comme tout le monde, je vais gagner ton respect... à la dure.
Stanley s'éloigne, toujours à reculons, en continuant de hocher la tête. Puis il tourne le dos et disparait au bout du couloir. Pétale secoue la tête de gauche à droite et soupire, avant de se dire à elle-même:
Pétale: Gâcher mon match pour se faire pardonner... Quelle idée! Un lait au chocolat et une bonne discussion auraient tellement suffit! Les hommes... Tellement idiots des fois.
Et elle quitte les lieux à son tour, un sourire aux lèvres.
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Jeu 10 Nov - 0:10
Dans une salle d’entraînement, des lutteurs montent à tour de rôle sur un ring pour s’exercer et recevoir les conseils des entraîneurs. Est-ce la salle d’entraînement de la WWA, ou un établissement anonyme ? Pas moyen de le savoir. Par contre, il est facile de reconnaître Stanley Rosenbaum en dehors du ring, observant les autres s’agripper et se débattre. La Salacious Machine est en tenue de lutte, vêtu de collants jaunes, et les poignets entourés de bandelettes de tissu. Les bras croisés, il regarde attentivement ce qui se passe sur le ring, dressant les oreilles à chaque remarque du coach et des cadres sportifs. La caméra s’approche, et nous sommes suffisamment prêts maintenant pour voir qu’en dépit de son calme extérieur et de sa concentration, une certaine anxiété se lit sur le visage de Stanley. Celui-ci tourne la tête vers l’objectif, fait un signe de la tête sans qu’on sache si c’est pour saluer les spectateurs ou juste pour montrer qu’il est conscient qu’il est observé à son tour.
Stanley : J’ai deux- trois choses à dire à Methodcobra.
Stanley revient à l’action, alors que les lutteurs échangent leur place dans le ring et derrière les cordes.
Stanley : Method, je dois tout d’abord dire que je suis content qu’on se retrouve enfin face à face dans le ring. Ca fait maintenant un certain temps qu’on se connaît, et même si on s’est déjà retrouvé tous les deux dans le même ring, ce n’était pas de vrais matchs. La première fois, l’arbitrage était, disons… spécial, et la seconde fois, j’ai été assez subversif. Mais demain, nous allons enfin lutter l’un contre l’autre. Bon, nous aurons des partenaires avec nous, mais c’est déjà ça. Un jour je l’espère, nous aurons un match, toi contre moi, rien que nous deux.
J’aime bien la façon dont tu prends les choses. Tu vois ça comme une danse, tu dis que tu veux t’amuser avec moi dans le ring ! J’apprécie cet esprit sportif et décontracté, ça manque à beaucoup de nos collègues.
Stanley détache son regard du ring et part un peu à l’écart, regardant la caméra de temps à autre.
Stanley : Indirectement, notre match de demain, à Bash !, me ramène à Pétale Orientale. Pétale et toi vous avez été rivaux pendant longtemps, et vous n’avez toujours pas établi le score final. Mais tu la connais bien, et peut-être que demain, j’en saurais un peu plus sur le style de lutte à privilégier contre elle, ça peut me permettre de la comprendre d’avantage. Je vais également regarder ses performances à elle, notamment lors du Santa’s Lock. Voilà le genre de match qui marque l’histoire d’un lutteur, un évènement qui peut donner un bon coup de pouce à une carrière…
Le lutteur se mord la lèvre d’un air rêveur et envieux.
Stanley : Je donnerais cher pour pouvoir participer au Santa’s Lock. J’ai déjà participé à quelques matchs en environnement clos, et j’adore vraiment ça. Mais, ça ne sera pas pour cette année.
Stanley a un petit haussement d’épaule résigné. Son expression redevient plus sérieuse.
Stanley : Maintenant, je suis libre. Libre de mes choix, de mes décisions, de mes combats. Je me suis fixé comme objectif de mériter le respect de Pétale. Ca peut paraître un peu bizarre dans ce milieu, mais avant de me diriger vers autre chose, je veux régler ça. Et battre son principal rival Methdocobra pourrait être un début !
Stanley se retourne vers le ring, alors que l’entraîneur met fin à un exercice.
Stanley : Ca commence par un entraînement intensif. Mais je dois également reprendre les consultations de mon… médecin particulier.
Un des entraîneurs qui parlait avec un des jeunes élèves appelle Stanley pour lui demander de monter dans le ring. Le lutteur revient vers le ring en se frottant les mains et en faisant craquer son cou, en disant d’un air goguenard :
Stanley : Les affaires reprennent !
Thomas Winterhart El Pépito
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Mer 16 Nov - 21:00
THOMAS - Wesh la Mifa. Salut.
La caméra nous fait découvrir le visage de Thomas Hardy, tel un warrior se baladant avec son bandanna. Il s'essuit la bouche après avoir but sa petite bouteille d'actimel et se remet à parler.
THOMAS - Finallement, ce moment j'l'attendais avec impatience. Si certains me connaissent pas, je vais vous dire qui je suis : je suis Thomas Hardy, un lutteur français vivant actuellement à Miami ... Aiiiir' t'as vu ... Ancien lutteur de la UCW, fédération que j'aime énormément, mais qui malheureusement, il faut le dire, a été balançé à gauche et à droite, enfin bref, on l'a secouée dans tous les sens. La UCW est une partenaire de la WWA, pour ceux qui veulent aller voir. Je suis un, comment dire à tous les z'autres Haters dans l'public sans qu'on me prenne pas au sérieux ... J'suis un pro-hardcore, je suis ce qui va vous donner envie de regarder du sang à la tévé. Et ouais, la classe nan ? Bien. Maintenant que vous me connaissez un peu laissez moi vous dire POURQUOI la WWA ... POURQUOI je suis venu lors d'AXE, et qu'est-ce qui se prépare ...
Je suis ici, car je voulais tout simplement gravir une étape, devenir plus fort, be better yeah ! Et ça, on ne peut le faire que si on est chez LES meilleurs, on m'a longtemps vanté la division par équipe, division hardcore et j'en passe de la WWA. Faut dire, la UCW a la plus putain des divisions hardcoristes du monde, motha fucka. Mais ses matches, cette sensation de vouloir être exposé devant tous ce nouveau public, tous ses gens qui n'attendent qu'à me voir sauter, frapper, ecélater mes advesraires, wesh ... c'dla bombe. Alors, pour mes "débuts" au prochain show de Monday Night AXE, j'affronte Nathan Alexander et James Hawkrider. J'ai entendu dire dans les stages qu'c'était pas des jobbers mais qu'ils débutaient quand même dans le buisness. Dans ce cas, s'ils veulent du pro, Thomas arrive mes cocos ! Et ça sera pas en traineau, oh ... Trop puissant, yeaaaarssh !
Thomas se lève de sa chaise et se secoue dans tous les sens, avant que son portable ne vibre : ptit sms. Thomas regarde l'écran puis semble moins content ... Pourquoi ? Réponse, au PROCHAIN SHOW !
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Mer 23 Nov - 22:29
Stanley Rosenbaum est en coulisses ! Face à la caméra, en costume trois-pièces noir et cravate jaune, coiffure impeccable et parfait sourire de faux-cul, il tient un dossier à la main.
Stanley : Bonjour, Démon. Ravi de faire ta connaissance, en particulier dans ces conditions de compétition. A mon avis, la concurrence est un des meilleurs moyens pour connaître les gens avec qui l’on doit travailler ou vivre, car c’est à cette occasion qu’on découvre leur vraie nature, pour certain. Mais pour toi, pas besoin d’une longue étude, ton cas est vite analysé.
Quand on regarde les statistiques officielles de la WWA, et qu’on jette un œil aux ceintures de championnat et à leurs détenteurs, on tombe sur « Champion Wire actuel: Démon ». Sur le coup, avec un nom pareil on s’imagine à un type assez imposant, dans le genre machine de guerre, effrayant, menaçant, voire même fascinant. Un type crédible, quoi ! Et au final on a Démon.
Stanley se passe un doigt sur les lèvres, comme pressé de dire quelque chose mais se forçant à prendre son temps.
Stanley : Tu sais, Démon, le masque j’y ai pensé. J’ai même essayé. Et j’ai constaté un truc, c’est que avec ou sans le masque, et même si je te connais depuis pas longtemps, j’avais toujours plus de charisme que toi. Enfin, je ne te blâme pas, même une agrafeuse aurait plus de charisme que toi.
Mais puisque tu es assez aimable pour me donner un conseil, je vais faire de même. Tu sais, il y a un truc que tu devrais essayer, ça s’appelle l’intérêt. Si si, je t’assure, on est plusieurs dans le métier à l’utiliser, tu verras ça aide. A moins que tu n’aies déjà essayé, et là je ne peux rien pour toi, désolé. Je suis sûr que tu y as mis du tiens, que tu as fais des efforts, mais bon, qu’est-ce que tu veux, quand ça marche pas, ça marche pas ! Je sais ce que c’est, un jour j’ai essayé d’être mauvais. Je me suis concentré, j’ai fais de mon mieux, mais rien à faire !
Tu t’en apercevras à Santa’s Lock, quand on s’affrontera pour ton titre Wire. Tu vois, je t’épargne les banalités habituelles de challenger « je vais être au top pour te botter le cul, je vais déchaîner un enfer de souffrance sur ta tronche de geisha, je serais plus déterminé que toi, tu n’as jamais affronté quelqu’un comme moi… ». Ridicule, tout ça. Non, je vais essayé d’être plus subtil, et en même temps plus concret et proche de la réalité. Voyons, comment dire cela ? Hum…
Stanley fait mine de chercher, de se creuser la tête, et écarte les mains, pour parler lentement, en articulant bien :
Stanley : Moi… battre… toi… pour… championnat… Wire !
Stanley retrouve sa posture précédente, insouciant.
Stanley : Voilà, ça c’est fait… Pour finir, j’avais amené avec moi mon C.V. pour te montrer que tu n’avais pas affaire à un novice, mais c’est du déjà vu. Et comme ça, il y aura l’adrénaline, la surprise lorsque nous ferons connaissance de manière plus, hum… profonde, si tu vois ce que je veux dire !
Stanley est sur le point d’enchaîner, mais il ferme la bouche, comme perturbé par quelque chose. Il ouvre alors son dossier et sort de sa poche un stylo, il griffonne sur le papier.
Stanley : Je vais quand même rajouter que j’ai gagné le titre Wire, on ne sait jamais ! Gnnnna !
Il range son stylo, et range son dossier sous son bras.
Stanley : Bon. Bon, bon, bon… On peut dire qu’on fait le tour. Y a-t-il quelque chose que j’ai oublié de mentionner ? Voyons, heu, ha si ! Je t’ai dit que j’allais te battre pour gagner le championnat Wire ? Ha bah oui, ça je l’ai dit… Non, je ne vois plus qu’une chose à dire : va te faire foutre, Nina Hagen !
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Dim 27 Nov - 16:57
Nous sommes dans l’entrée d’un appartement, la porte est ouverte. On peut voir une femme en train de s’habiller chaudement, probablement sur le point de sortir. On entend une voix bien connue l’appeler :
« Emily, tu peux pas me laisser comme ça, voyons ! Allez reviens, y en a pas pour longtemps ! »
La dénommée Emily se retourne et répond :
Emily : Désolé Stanley-chou, mais je dois y aller, je suis déjà presque en retard !
Stanley : Enfin, mon petit strudel au gingembre, tu te rends compte de la position dans laquelle tu me mets ? Comment je vais faire, maintenant ?!
Emily soupire en secouant la tête.
Emily : Je suis certaine que tu vas trouver un moyen de t’en tirer, comme toujours. Tiens, il y une équipe de tournage de la WWA, ils pourront peut-être t’aider. Allez, je file, à ce soir mon coeur !
La femme sort en fermant la porte derrière elle, la caméra se retrouve donc à l’intérieur de l’appartement.
Stanley : Hem… s’il-vous-plaît ? Par ici, je vous prie !
La caméra s’avance vers l’endroit d’où provient la voix, et finit par arriver dans une chambre. Sur le lit défait se tient donc Stanley Rosenbaum, dans une posture fort compromettante : les poignets menottés aux barreaux de son lit, les cheveux en désordre, un bandeau en satin pourpre noué autour des yeux, et dans le plus simple appareil. Mais il a tout de même gardé un pan de couverture sur son bassin.
Stanley : Ca y est, vous êtes là ? Bien. Je tiens à préciser une chose, c’est pas ce que vous croyez. Ceci étant dit, j’espère que vous aurez l’amabilité de m’aider à ouvrir ces menottes.
Caméraman : Désolé, m’sieur, je dois tenir la caméra à deux mains.
Silence de quelques secondes.
Stanley : Ha. Je vois. Bon, heu… pourriez-vous au moins m’aider à enlever ce bandeau de sur mes yeux ? Non, je suppose que non. Bon, bon, bon. Ne paniquons pas, j’en ai vu d’autres.
Stanley se livre alors à un exploit titanesque : il réussit à enlever son bandeau sans les mains, grâce à quelques mouvements de sa mâchoire et de son nez. Evidemment dit comme ça, on se rend pas bien compte. Mais à voir, c’est vraiment impressionnant. Le lutteur a donc les yeux dégagés, le bandeau repose sur son torse.
Stanley : Ouf ! Alors, maintenant, les clés ! Où sont-elles ?
Il tourne la tête à droite, à gauche, et finit par les apercevoir, sur la table de chevet, à moins d’un mètre du lit, et pourtant tellement loin.
Stanley : Bon, gardons notre calme.
Stanley tente alors d’attraper les clés avec ses pieds ! Pendant qu’il les livre à des contorsions dignes d’un artiste du cirque du Soleil, Stanley essaye de fait bonne figure en bavardant.
Stanley: Hmmmpff ! Emily a le chic pour me laisser sur ma faim dans les moments les plus… gnnnn… cruciaux ! En tout cas, si je m’en sors, je n’aurais plus rien à craindre face au champion Wire à Santa’s Lock ! Tiens, puisqu’on parle du diable…
Alors, Démon, on ne t’entend déjà plus ? Ne me dis pas que tu n’as plus rien à dire, je ne te croirais pas ! Les gars comme toi ont toujours quelque chose à dire, ce qui est paradoxal vu leur niveau. C’est vrai que c’est un phénomène physique assez courant : les grandes gueules ont une faculté de bavardage proportionnellement inversée à leur capacité à faire quelque chose d'impressionnant dans un ring. Pourtant, moi-même je ne peux pas dire que j’ai été particulièrement brillant lors du match par équipe au dernier Bash, mais je ne peux pas croire que tu aies été impressionné au point de ne plus la ramener ! Mais même si c’était le cas, je comprendrais, Démon.
A moins que le démon de films d’horreur de série Z ne soit reclus dans son coin, à prier pour qu’on oublie qu’il a relevé mon défi ? Mon petit diablotin, ce n’est pas comme ça que tu vas me convaincre que tu es un bon champion, je te le dis tout de suite, même si tu n’en as probablement rien à péter. De toute façon, on le sait tous les deux, la valeur d’un champion extrême ne se mesure pas à ses paroles, mais à ses actes dans le ring. Et tu seras surpris de ce que tu vas voir à Santa’s Lock. Lorsque tu pointeras le bout de ta queue fourchue, on verra si après le match tu ne l’auras pas entre les jambes, si tu vois ce que je veux dire. En tout bien tout honneur, bien sûr !
Stanley est maintenant arrivé à saisir le trousseau de clés entre ses orteils !
Stanley : Ca y est ! Maintenant, le plus difficile est de…
Mais alors qu’il ramène sa jambe dans le lit, ses orteils laissent s’échapper le trousseau de clés, qui tombe sur le sol.
Stanley : Noooooooon !!! P*tain de bord*l à qu*ues de put*in de m*rde !!!
Le lutteur enrage, mais ses gesticulations font que le pan de couverture qui couvrait son bassin commence à glisser hors du lit. Stanley regarde alors avec effroi s’échapper le dernier refuge de sa dignité, et pousse un long cri de désespoir :
Stanley : Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee*eeeeeeeeeeeeeeeeeerde !!!
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Mar 6 Déc - 10:35
"HA!Hahahahaaaa... Haaaaa!" Stanley est face à la caméra, hilare, secouant la tête comme après avoir entendu une bonne blague pas très subtile mais amusante.
Stan: Démon, tu sais quoi je commence à bien t'aimer. Je dois t'avouer au début, je te prenais pour un énième illuminé sataniste peinturluré, mais non, en fait tu es bien plus que cela, tu es la caricature même de l'illuminé.
Il est vrai que ça manque pas les illuminés à la WWA: on a Anderson qui se prétend l'incarnation de l'Excellence et qui est aussi divertissant qu'un documentaire sur les fennecs, on a Beetle qui se croit perpétuellement le jour de mardi gras, on a Iscariote qui exploite à fond son rôle de cureton tourmenté, oulah, pas facile à dire ça... ensuite on a Sharpy, et aussi Julianhino, bon lui j'en parle même pas, et enfin on a toi.
Toi, tu es le meilleur dans ton genre. Tu joue ton rôle avec une telle constance, une telle application, une telle conviction que c'en est frappant, et réellement divertissant. Bon effrayant non, faut pas exagérer. On peut parler de crédibilité en tout cas, c'est sûr. Tu est crédible dans le rôle du mec qui se fait passer pour un démon. Mais tu ne seras jamais un démon. Je vais t'expliquer pourquoi.
Tu vois Dédé, depuis que je suis dans le milieu, j'ai côtoyés pas mal de cinglés qui endossaient le costume du diable ou d'un démon lâchés sur Terre pour y défouler sa volonté destructrice. Belzebuth, Vileny, El Verdugo... ils étaient assez bons dans leur genre, et redoutables pour la plupart. Mais le meilleur d'entre eux, le plus terrible, le plus grand des salauds, c'est Darkside.
Tu ne peux pas imaginer le degré de folie, de mégalomanie et d'inventivité de ce type, Démon. Et quand bien même tu te ferais une idée, tu ne pourrais prétendre lui arriver à la cheville. Pendant des années ce type s'est ingénié à pourrir la vie des autres lutteurs, à s'entourer de sbires aussi féroces que lui, et je sais de quoi je parle... Mais Pétale Orientale t'en parleras mieux que moi! Tout ça pour te dire qu'au niveau de la prestance, de l'impact, de l'efficacité, tu ne vaux pas un bon vieux Darkside. Même si nous sommes maintenant débarrassés de ce fléau, il a posé sa marque sur beaucoup d'entre nous, et à cause de cela, nous savons reconnaître quand un ennemi est digne.
Pour l'instant Dédé, tu m'intéresses, mais tu ne m’impressionnes pas. Je suis curieux de voir ce que tu vas m'offrir comme châtiment à Santa's Lock, même si je pense malgré tout que ça n'aura rien de très original. Ho ça sera douloureux, ça j'en doute pas. Mais c'est du déjà vu. Non, ce que je veux voir chez toi, c'est quelque chose que je n'ai encore jamais vu chez un adversaire. Tu n'as pas besoin d’hectolitres de sang, d'un décor post-apocalyptique ou d'ailes de chauve-souris géante pour être impressionnant. Essaye quelque chose qui rendra notre rencontre vraiment mémorable.
Et une dernière chose... la prochaine fois que tu copies une promo de Paco Rabane, fais en sorte que ça ne se remarque pas!
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Ven 16 Déc - 19:10
Dans les coulisses, Stanley rôde comme un lion en cage. En jean et t-shirt noir, il a l’air sur les nerfs, et prêt à défouler sa colère à tout instant.
Stanley : Je te l’ai dit au dernier Bash, Démon, j’en ai pas fini avec toi. Pas encore. Tout d’abord, j’ai une réclamation à faire, à propos de notre match de Santa’s Lock.
Stanley se poste face à la caméra.
Stan : Tu plaisantes j’espère, Démon ?! C’est ça que tu appelles un match extrême ?! Tu prétends être un champion hardcore avec… ça ?! Je ne suis peut-être pas un spécialiste du hardcore, mais j’ai connu des matchs beaucoup plus violents, et des adversaires beaucoup plus féroces que toi !
Je me disais que ce premier match serait l’occasion d’apprendre à se connaître, de voir à quel niveau nous nous situons… et bien j’ai vu, et je répètes ce que j’ai dit : tu n’as rien d’un champion de l’extrême ! Même ma grand-mère est plus hardcore que toi ! Et j’ai plus souffert à ma dernière déclaration d’impôts que lors de cette petite bagarre de mecs bourrés ! Tu portes cette ceinture sans la mériter, tu portes un titre dont tu n’es pas détenteur, tu es appelé « champion », mais tu n’es pas un champion ! Tu n’es qu’une marionnette, un pantin tout juste capable de me faire saigner du nez ! [/size]
Stanley pointe du doigt un sparadrap sur son front.
Stan : Tu vois ça, Démon ? C’est tout ce que tu as été capable de faire ! Une simple coupure au front ! Je m’attendais à un festival de bumps, de coups vicieux et de violence, mais rien du tout ! Une défense de titre gagnée sur une porte refermée ! Tu m’as battu en m’enfermant dans une simple cellule ! Une cellule, hahahahaha ! Mais mon pauvre Dédé, même un rookie sans la moindre expérience du hardcore arriverait à faire ça !
Je suis très déçu, Démon ! Je t’en veux énormément, car tu m’avais promis de me botter les fesses, et au final tu m’as juste donné une petite pichenette sur le nez ! Je suis furieux, et tu vas te faire pardonner, je te le garantie ! Tu sais comment ? En me défonçant ma race dans un VRAI match hardcore ! Pour que tu puisses enfin avoir la légitimité pour porter cette ceinture, pour que tu aies enfin le droit de te dire « champion Wire » ! Cette fois, on la refait, mais en version adulte ! Et je veux plus qu’une coupure au front, je veux du sang versé, des chaises explosées sur des têtes, du verre pilé incrusté dans la peau, du fil de fer barbelé enroulé autour du poing, je veux un match hardcore digne de ce nom, par le sonotone de Kronos !
The Iconoclast Rose bonbon
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Ven 30 Déc - 0:02
Sur l’écran s’affiche un message en grosses lettres : « WWA TV program : la séquence du médiateur ». L’image s’ouvre alors sur un décor de bureau, du genre émission faisait appel à un spécialiste. Et c’est Stanley Rosenbaum qui est la vedette de cette séquence. A moitié assis sur le bureau, Stanley est en costume, et tient dans sa main plusieurs petites fiches. Avec son grand sourire de faux-cul habituel, Stanley salue la caméra.
Stanley : Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans cette séquence du médiateur, l’émission qui n’a peur de rien ! Laissez-moi vous expliquer le principe de l’émission, rien de très compliqué : nous allons nous appuyer sur l’actualité de la WWA pour tenter de réconcilier certaines personnes ou trancher un débat. Pour commencer, intéressons-nous à la guerre médiatique entre Thomas Winterhart et MJ Price.
Mes jeunes amis, ce n’est pas en postant des réflexions débiles ou en twittant votre adversaire que vous allez vous faire remarquer et gagner un avantage psychologique sur lui. C’est devant la caméra, dans le ring ou dans les coulisses, quand c’est votre tour, qu’il faut vous exprimer. C’est à ce moment précis, quand on vous donne une chance de dire quelque chose d’intéressant et d’utile, que vous devez prendre vos tripes et videz votre sac, en expliquant à tout le monde pourquoi vous êtes supérieur à votre adversaire et pourquoi, comment vous allez le battre. Par exemple…
Par exemple, un lutteur lambda, appelons-le Stanley, est en coulisse. On lui dit qu’il va affronter un autre lutteur lambda, appelons-le Démon, pour le titre de champion Wire, qu’est-ce qu’il peut dire, Stanley ? Et bah, il peut dire qu’il va battre Démon pour le titre Wire parce qu’il ferait un bien meilleur champion que lui, qu’il serait tellement plus divertissant et crédible que lui, et qu’en plus, il a mauvaise haleine. Vous voyez, ça c’est de la promo ! Et en plus, c’est sonne vrai !
Stanley se lève de son bureau et se poste face à un écran TV, où apparaît un portrait de Démon.
Stanley : Démonstration, les p’tits gars, admirez un pro en action ! Voici notre champion Wire, Démon. Il a de la gueule, n’est-ce pas ? C’est vrai qu’il a le look du champion extrême par excellence : les cheveux longs, le visage maquillé pour se donner un côté « trop-dark-kikoulol », des vêtements noirs… On peut donc penser a priori que Démon est un bon champion Wire. Et bien c’est faux ! Il ressemble à un champion Wire, il porte la ceinture du championnat Wire, il parle comme un champion Wire, il a l’odeur d’un champion Wire, mais ça n’est pas un champion Wire ! Pourquoi ? Problème de crédibilité ? De charisme ? De longévité ? Un quelconque « X-factor » ?
Et bien, la réponse est : tout ça à la fois. Démon a bel et bien battu Sabre pour devenir le champion de la catégorie extrême de la WWA, mais ça n’est pas un champion établi. Pour cela, il lui faut quelque chose qu’il n’a pas, mais que quelqu’un peut lui donner. Ou plutôt, c’est quelque chose qu’il ne peut pas offrir tout seul au public, et ce quelque chose, c’est le spectacle ! Le « Holy shit ! moment », le showstealer, appelez-le comme vous voulez. Il lui faut un adversaire digne pour construire sa réputation, et c’est avec cet adversaire qu’il fera les matchs qui construiront son règne, dont on se souviendra.
Chaque champion a un adversaire désigné, soit par la direction, soit par la foule, soit par le champion lui-même, ou un adversaire qui s’est auto-désigné. Miles Turner avait The N., Triple A avait Beetle, Tragico Comoedia avait Kronos, Sharpy avait son banquier, etc… il ne peut pas faire sans, il en a besoin. Démon a donc besoin de moi, car je suis le seul lutteur avec lequel il pourra faire quelque chose d’incroyable. Je suis le seul adversaire qui lui permettra d’exploiter toute sa sauvagerie et de repousser les limites de sa folie. Vous n’avez qu’à regarder notre match à Santa’s Lock, un match si pauvre en violence et en prise de risques que j’ai failli en pleurer en voyant la rediffusion !
Tu comprends maintenant, Démon, quand je dis que j’en ai pas fini avec toi ? C’est un défi que je te lance : tu es capables de vaincre plusieurs fois un adversaire, ou bien tu les enchaînes, tu les consommes et tu les jettes une fois finis, comme des cigarettes ? Tu as le choix entre une rivalité mémorable, ou un règne chiant. Qu’est-ce que tu préfères ? A toi de voir, mais moi, si j’étais toi, je n’hésiterais pas…
Timothée Up carder
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Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Sam 7 Jan - 21:54
La caméra s'ouvre sur la zone d'interview, Mark Bundy se tient au centre, micro en main.
Mark Bundy : Bonsoir à toutes et à tous ! Je suis ce soir en compagnie d'un lutteur en convalescence mais qui ne chôme pas pour autant. Il a annoncé lundi dernier être le nouveau manager de la recrue Scott Panthera. Une recrue qui compte dès aujourd'hui imposer sa marque grâce aux conseils de Timothée Barbier, ainsi qu'à son expérience. Bonsoir Timothée !
Timothée Barbier : Bonsoir Mark.
Mark Bundy : Alors vous comprendrez la surprise de l'ensemble de la WWA et des spectateurs si l'on vous dit que l'on trouve votre nouveau statut plutôt étonnant. Vous êtes encore très jeune, plus jeune que Panthera et pourtant vous vous retrouvez en tant que manager de ce lutteur ... Il y a de quoi se poser des questions.
Timothée prend le micro que Bundy lui tend.
Timothée : Vous savez Mark, je comprend parfaitement ce que les spectateurs peuvent se demander. Comment un lutteur dont la carrière n'a même pas encore pris son envol, un lutteur qui a encore tout à prouver dans le monde de la lutte peut se retrouver à promouvoir le futur de la WWA, les lutteurs appeler à prendre sa relève alors qu'il n'est pas encore lui-même une star établie ... Je sais que cela peut sembler très étrange. Ma carrière n'est pourtant plus si jeune. Cela fait un an et demi que j'ai commencé et j'ai déjà engrangé pas mal d'expérience. Par exemple ...
J'ai commencé de façon tonitruante à la SOW. Bien sûr, j'étais un petit prétentieux arrogant, imbuvable et insupportable mais j'ai réussi à me positionner dans la course au titre assez rapidement.
Malheureusement, cette ascension a été brisée par une blessure très dure au muscle pectoral après une attaque de Desmond Gekko pendant l'invasion. J'ai appris à me relever et cette expérience servira à Panthera.
Par la suite, je suis devenu commentateur. Encore une fois cette expérience servira à mon protégé. Il saura comment l'on voit les lutteurs de l'autre côté du miroir. Et cela n'a pas de prix. Je lui apprendrai à lutter contre la pression, à faire fi des commentaires désobligeants et à ne jamais oublier son objectif : se perfectionner et vaincre sans jamais renier ses principes.
Je lui apprendrai à se respecter et à respecter les autres. Il évitera l'écueil dans lequel j'ai plongé : celui de la tête de con prétentieuse qui n'a de cesse de sombrer dans un délire narcissique du plus mauvais effet. C'est ce genre de choses qui font perdre des matchs importants et nous font passer dans la mauvaise dimension.
Enfin, je connais un peu la WWA maintenant ... Ses lutteurs. Mes conseils serviront à Panthera, il ne sera jamais pris au dépourvu contre des adversaires trop forts. Il saura les tactiques à avoir selon les lutteurs qu'il affrontera et pourra s'en sortir sans aucun problème. Je serai un mentor temporaire, mais un mentor tout de même !
Mark Bundy : Nous avons pourtant une crainte Timothée. Nous sommes d'accord sur le fait que, oui, vous avez quelque chose à lui apporter de très estimable, mais de votre côté ... Cela ne ressemble-t-il pas à un désaveu de la fédération. Comme si vous étiez un lutteur en fin de parcours ... Quelqu'un dont le seul rôle peut être d'entrainer des nouveaux lutteurs, mais que vous n'êtes pas ... prêt à assumer la relève ...
Timothée baisse les yeux et les relève vers Bundy, visiblement assez touché par cette remarque.
Timothée : Vous savez Bundy ... Je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir. Les médecins me disent que j'en ai pour au moins 4 mois ... Et pourtant ... j'espère toujours revenir à un très bon niveau. J'ai eu quelques pépins physiques mais sans cela je pourrai revenir en force dès que possible ... je ne désespère pas de décrocher un titre ici malgré tout et Scott sera un allié précieux dans le futur ...
Bundy : Et en ce qui concerne les problèmes avec la fédération.
Timothée : je ne ferai plus de commentaires dessus ... Cela m'a déjà bien assez couté.
Bundy : Vous avez une réputation de bon vivant et de personnage très peu sérieux aussi. Cela vous dessert-il ?
Timothée (commençant à être de plus en plus exaspéré) : Ah ... Mon cher Bundy ... Ma vie ... Mon style de vie ... N'a absolument rien à voir avec mon niveau dans un ring. Je n'ai pas énormément de choses à ajouter à cela. Oui, il m'arrive de faire la fête. Oui, il m'arrive de boire ou de sortir plus que de raison. Les femmes aussi, un grand point faible selon certains ... Mais après tout ... Qu'est-ce que je peux en avoir à faire ?
Suis-je un homme ? Ou suis-je un pur produit de consommation qui doit marcher droit pour avoir l'opportunité de décrocher le ciel ?
Bundy : Ce n'est pas vraiment ça ... disons plutôt que trop papillonner peut nuire à votre concentration ...
Timothée : Ma concentration est totale. Je respecte la Wellness Policy, je ne prend aucune substance interdite par la WWA. Je suis parfaitement clean, épicurien mais clean ... Et si vous alliez voir d'autres lutteurs pour leur poser vos questions désobligeante et offusquante ? Je suis un lutteur qui a des difficultés, j'aime sortir, je suis blessé ... Mais je suis un lutteur honnête de cette fédération ... pourquoi n'allez vous pas poser des questions de ce genre à des monstres stéroïdés qui hantent les couloirs de la fédération ? Je suis sûr qu'ils pourront beaucoup mieux vous renseigner que moi sur les dangers de certaine substances.
Je vous laisse, j'ai du travail, moi. Pas de fausses questions à sensations ...
Timothée sort de l'écran et laisse Mark Bundy seul dans la pièce.
Fade Out.
The Iconoclast Rose bonbon
Nombre de messages : 306 Date d'inscription : 15/01/2010
Sujet: Re: Backstage... Pour tous. Dim 8 Jan - 12:33
La séquence du médiateur
Nous retrouvons une fois de plus l'animateur préféré des fans de la WWA, Stanley Rosenbaum! Celui-ci est aujourd'hui vêtu d'un peignoir vert émeraude, et suçote un bâton de réglisse, qu'il tient comme un cigare.
Stanley: Bonsoir très chères téléspectatrices et chers téléspectateurs, et avant tout public de la WWA, merci de nous retrouver pour une nouvelle émission de la séquence du médiateur! Tout d'abords, veuillez excuser ma tenue, je sors de chez mon avocat!
*Rires enregistrés*
Stanley: Aujourd'hui, nous allons revoir l'actualité de cette semaine à la WWA, avec comme principaux titres l'intervention musclée de la Police de Bash! à Axe, et la qualification de Lyn O'Hara et de Stanley Rosenbaum comme co-challengers au titre Wire!
L'écran prévu à cette effet repasse un extrait de Axe où la Konfrérie des Konnards intervient pendant le match par équipe entre Frakster-Yson Podesvrai et Thomas Winterhart-Cassandra Santa-Maria, suivi du discours de Kronos qui déclare Lily Blood et Luther Kay challengers aux titres par équipe.
Stanley: Ainsi, le légendaire Kronos, passé maître dans l'art de la manipulation, de l'intrigue, de la traitrise et de l'opportunisme, aurait décidé de mettre ses talents de leader et de chef de gang au service du show de Bash! afin d'en faire le show numéro 1 de la WWA! Une telle preuve d'altruisme et sens d'équipe peut paraître surprenant et même louche de la part de Kronos Sinister Macabra. Et pourtant, on peut là encore constater le génie politique et stratégique de cet individu: en voulant ramener toutes les ceintures à Bash! au sein de la Konfrérie des Konnards, il sert à la fois ses intérêts, les intérêts de Sir William Acherman, donc ceux de la WWA, et il récompense ses chiens de gardes! En somme, tout le monde y trouve son compte, Kronos n'a pas besoin d'aller conquérir lui-même les ceintures, après tout, il en a déjà largement profité en son temps, et surtout, surtout... c'est peut-être là notre chance, à nous, lutteurs de Bash! de lancer la guerre au show du lundi et prouver à la nouvelle direction de la WWA OU se trouve le vrai talent!
Sans juger ni condamner, je comprend les motivations de Kronos, et j'invite mes collègues de Bash! à partager le même esprit d'émulation et de dévouement pour leur division. Passons maintenant à l'information numéro 2:
L'écran passe ensuite des extraits de Bash où le champion Wire Démon intervient personnellement pour défier O'Hara et Rosenbaum dans un triple-threat match pour le titre.
Stanley: Comme vous avez pu le voir jeudi, Démon a lui-même scellé son sort en se choisissant deux challengers au prochain ppv. Déjà qu'avec un adversaire il a du mal à assurer une défense de titre correcte, mais là... Là, il ne fait aucun doute qu'il a lui-même scié la branche sur laquelle il est assis: si il ne peut pas focaliser son attention sur un seul adversaire, il a deux fois moins de chance de remporter la victoire. Même ceux qui ne sont pas forts en probabilités peuvent voir que Démon court à la défaite, même un fan de Mask Marvel le verrait!
Mais puisque ce match n'est pas encore officialisé, ce qui est en soi un scandale, je vais t'expliquer, Démon, pourquoi tu as bien fait de nous choisir comme challengers, Seraphina et moi. D'abord, parce que cela fait un concurrent de plus dans la division Wire et que cela donne un peu plus de valeur au titre, et ensuite, parce que comme ça je vais te prendre la ceinture, ce qu iest la moindre des choses, tu ne trouves pas ?
Regardons les choses en face, Démon: depuis que tu es champion Wire, on ne peut pas dire que l'aspect extrême de de la WWA ait été dignement représenté! Déjà que le championnat Wire n'est défendu que pendant les ppv, tu pourrais avoir la décence de faire ton boulot de champion extrême et d'assurer un putain de match extrême! Mais tout ce qu'on a pu voir à Santa's Lock, c'est une succession de contres, d'esquives, d'un type qui voulait éviter de se faire cramer les cheveux, qui avait peur de se prendre une explosion dans la figure, qui faisait gaffe à son maquillage... on se rapproche plus d'un clip de Lady Gaga que d'un match Wire! Tu n'es pas fait pour être champion Wire, c'est tout! Reconnais-le, il n'y a pas de honte à cela, ça peut arriver à tout le monde de se tromper de voie!
Il se trouve que la lutte hardcore est un domaine où je n'ai aps encore montré mes capacités. C'est vrai, j'ai déjà prouvé mes talents dans la lutte par équipe, la lutte technique, comme ma victoire par abandon sur Tigerclaw peut en témoigner, mais la lutte hardcore... pas encore!
Enfin, laisse-moi te dire quelque chose, Démon, puisque tu t'appelles Démon, et que ce nom renvoie, pour les croyants, au Diable, au Malin, au tentateur... et bien effectivement, quand on regarde un de tes matchs ou une de tes promos, on est tentés de regarder ailleurs, par exemple d'aller voir un match ou une promo de Stanley Rosenbaum... et on se rend compte que le meilleur moyen de combattre la tentation, c'est d'y céder!