Pour ce jeudi, à Bash, je ne devrai pas croiser Draven et Almarik. Nous nous retrouverons à Destruction. Mais pour le dernier show avant, la direction a préféré nous séparer dans trois matchs différents. Tant mieux! Affronter un autre adversaire peut être des plus rafraichissant en attendant.
Mais qui a choisi le membre du roster que je devrai retrouver la ring? Non mais vraiment! Je n'ai rien de personnel contre le matricule 09666. Il montre quelques possibilités. Il pourrait presque se lancer dans quelques promesses. Mais il lui manque toujours l'essentiel. Le chasseur contre l'encagé. Qui a cru que ce serait une bonne idée?
J'aime tourner autour de mes adversaires. Chercher la faille de mes proies pour pouvoir jouer avec et relever le jeu. Mais avec le matricule 09666? L'animal enfermé n'est physiquement pas à négliger. Mais du point de vue psychologique, il n'y a rien à apporter. On lui montre une direction et il ne pense plus qu'à ça. Il est limité par des chaines. Alors que moi j'ai brisé toutes les miennes. Mon avenir est brillant. Le sien se réduit à un petit point. Le défi ne sera que de frapper, frapper et encore frapper. Il n'y aura pas d'enjeu. Un défi des plus dispensables.
Mais certains pensent que le dispensable est donc nécessaire.
A défaut de rechercher quoi faire du matricule 09666, je vais donc me servir de lui comme punching ball. Je vais le frapper, le frapper et encore le frapper jusqu'à ce qu'il cède. Parce que ce sera malgré tout un bon entrainement pour l'endurance et la réactivité. Le matricule 09666 tombera. Parce qu'il doit tomber. Il s'effondrera. Et il en sera ainsi parce que la vie est ainsi. Que la chasse est souveraine et que les prisonniers sont abandonnés.
Draven, Almarik, observez bien ce combat. Parce qu'à Destruction, vous serez à la place du matricule 09666 et subirez le même sort.
PS: Don Garnieri, j'ai bien reçu votre proposition. Je la repousse, bien entendu. Je ne mange pas de ce pain-là. Il n'a jamais été besoin de me payer pour faire ce qui est nécessaire.
Ven 23 Sep - 0:44 par Don Garnieri /Yeti/