Il est de ces morceaux qui vous transportent dans une autre dimension. Une dimension de volupté et d'absolue qui n'a d'égal que les mouvements d'un homme talentueux dans le ring.

Et si le talent se trouvait dans la culture ?

En effet, une corrélation est rapidement traçable entre les personnages que j'ai pour l'instant croisé dans les vestiaires de la WWA et principalement de Bash. Si l'Adagietto de la Vème symphonie de Gustav Mahler peut être rapidement associée à mes mouvements graciles et parfaits, il n'en est pas de même pour la plupart des lutteurs de cette fédération. Ce quatrième mouvement du chef d'oeuvre de Mahler est en effet porteur des principales caractéristiques de mon style de lutte. A la fois langoureux, plaisant et complexe. Telle une fine rosée tapissant un parterre de Lys un matin de printemps aux alentours du chateau de Versailles, la mélodie et la structure rythmique envahit l'auditeur de la même façon que mes mouvements fascinent le spectateur. Mais la relative douceur de ceux-ci, tout du moins à la vue, ne sont que plus complexes, laissant apparaitre une émotion fascinante qui peut se retrouver dans le moindre de mes coups. Prises au coeur de la mélodie, prises au corps de mes assauts, on se retrouve ici dans un parallèle troublant entre ma technique et celle d'un des plus grands compositeurs du début du XXème siècle.


Cérébral et saisissant, comme votre hôte.