Une nouvelle vidéo a fait son apparition sur le profil de Juan Ortega sur le site de la WWA.

On aperçoit l'Argentina Star en train de visionner la dernière intervention de Kim Tamakashi. Une fois la fin de la vidéo atteinte, il remet à zéro et regarde à nouveau, puis refait la manoeuvre une nouvelle fois.

Après un court instant, il se retourne face à la caméra et éclate de rires.


Juan Ortega : Mais??? T'es sérieuse là? Rassure moi, c'est une parodie là, une connerie?


Juan se tourne vers des personnes hors champs de caméra comme un preneur de son, et leur demandent la même chose. Mais visiblement, chacun a la même réponse à lui apporter.


Juan Ortega : Alors là je suis sur le cul, mais réellement.Je pensais que tu te foutais de moi, que tu tentais de te donner un genre ou de me faire rire, mais tu étais vraiment à fond là???

Tu sais, j'ai possédé la ceinture assez longtemps pour lui donner des titres de noblesse, des notions de combat permanent, de courage, de fierté.

Toute la valeur de ce titre est en train de partir d'un seul coup, ainsi que toute crédibilité.

Deux solutions, soit je la récupère pour vite lui redorer son blason, soit je te la laisse en guise de bienvenue vers le Low Card.

Non un peu de sérieux, c'était pas possible, tu n'avais pas de prompteur c'est ca? Ou alors tu as écrit toi même ces âneries? Ouahou, plus j'y pense, plus j'hallucine...


Juan Ortega décide de revisionner la vidéo.


Juan Ortega : Fiouuuu, mais sérieux quoi... "Rester le cul vissé sur une chaise devant mon ordinateur" ???? Tu vois une vidéo de moi en train de te parler à la fin de mon entrainement et tu parles d"ordinateur??? As tu bien regardé ma vidéo ou celle d'un fan geek qui t'a branché en cam 2 cam sur shemale.com??

Alors certes, j'ai fait une recherche rapide sur google, mais cela ferait de moi cette chose que tu as décrit? Faut sortir le soir tu sais, rester devant sa webcam à se goder l'anus devant des pervers ne te fera pas avancer bien loin.

Oh, regarde ce que tu fais de moi. Je me surprend à devenir vulgaire, peut être est ce l'influence du fait de parler de toi? C'est vrai que dans le genre, tu es sans doute ce qui se fait de mieux.

Répartie : zéro, crédibilité : zéro, grande gueule : maximale...

Bref bref bref, je vois que Démon a déja pris les devants pour venir te botter le cul. C'est rare que je sois d'accord avec lui, mais pour une fois, je serais son fan numéro 1.


Juan lève la main pour signifier au caméraman d'arrêter l'image mais se ravise.


Juan Ortega : Oh, j'oubliais! Encore une chose! Tu traites mon Manoir de crasseux, tu l'as sûrement visité? Tu fais peut être partie de ses prostituées qui ont été embauchées dans le passé par Don Garnieri pour si bien connaitre les lieux? Heureusement que je ne sois pas adepte des ce genre d'orgies, j'aurais pu marcher en cowboy le lendemain si tu t'étais retrouvée derrière moi.

Que Dieu bénisse la virginité de mon anus.

Amen.


Fin de la vidéo.

Une nouvelle vidéo apparait sur le site officiel de la WWA. Elle est bien entendue sur le profil de Juan Ortega.

Contrairement à ce qu'il fait habituellement, on y voit d'abord une rétrospective de quelques minutes des moments forts de Juan Ortega à la WWA.

Sa première apparition...

Sa première victoire...

Sa première ceinture Lynx...

La Cosa Nostra...

Le face turn...

La deuxième ceinture Lynx...

Et au final, on voit un par un les adversaires qu'il a vaincu en défendant son titre.

L'image se grise soudain, et on voit au ralenti les derniers instants du match face à Kim Tamakashi ou il a perdu sa ceinture...

La musique s'est assombrie, l'image a viré au noir et blanc, la dernière image est celle de Juan, KO...

Fondu au noir...

Juan Ortega prend alors la parole après les images.


Juan Ortega : Je connais les statistiques... En règle générale, le champion qui vient de gagner la ceinture possède une sorte d'adrénaline, il se surpasse, il surprend, il soulève des montagnes.

Il finit même par donner une leçon à celui qu'il vient de battre, afin de lui montrer définitivement qui est le patron...

On le voit quasiment tout le temps.

Je ne suis pas le favori des statistiques, et la logique voudra que je perde à Santa's lock, pour que tu puisses te vanter d'en avoir fini avec moi.

C'est comme ca...


Juan lève lentement la tête vers la caméra, qu'il ne fixait pas directement depuis qu'il a commencé à parler.

Son visage semble extrêmement déterminé. Aucun sourire, juste ce regard noir et profond.


Juan Ortega : Cette fois, on va déjouer les statistiques, déjouer ce sacro-saint phénomène du champion qui se transcende lorsqu'il vient de trouver le saint graal, déjouer tout ce que vont penser les pronostiqueurs, les fans, et leur donner le spectacle attendu!

Et au final... Un couronnement, une nouvelle consécration, une troisième fois champion Lynx, The Argentina Star, Juan Ortega.

Tu sais Kim, si je ne perdais pas de tant à autres, je ne serais pas humain, et je ne pourrais pas accumuler les titres.

Or, je suis humain. J'ai perdu face à toi. Et cette fois, je ne perdrais pas.

Au diable les clichés! Au diable les déja vu!

Je donnerais au public ce qu'il veut voir, le tout dans la même soirée, et je résume en trois points :

- Botter ton petit cul jaune.
- Donner du spectacle au public.
- Soulever à nouveau MA ceinture et lui redonner le lustre qu'il avait lorsque je la défendais corps et âme à chaque match.

A bientôt Kim... J'ai hâte...


Juan termine par un petit sourire en coin...


La vidéo coupe.

Bash s'est terminé dans la soirée, et après sa défaite face à la KK lors de son match tag team, Juan est retourné dans sa propriété, le Manoir de la Cosa Nostra.

Pourtant, malgré une fatigue physique évidente, son sommeil a du mal à arriver.

Il parvient toutefois à s'endormir, moyennant l'absorption de quelques médicaments, mauvaise habitude depuis quelques semaines.

Alors qu'il s'endort profondément, voila qu'il se met à rêver.

Une forêt profonde, dans laquelle Juan s'enfonce, comme attiré par une direction sans explication. Il marche de longues minutes et aperçoit une grotte.

Il entre...

Une lumière aveuglante apparait soudain du fond de la grotte, une lueur si vive qu'il semble ébloui.

Il veut reculer, mais il est impossible de bouger, il est alors comme figé.

Soudain, une voix arrive de nul part, et semble s'adresser à lui.


??? : Tu es enfin arrivé...


Juan Ortega : Arrivé?


??? : Je savais que tu finirais par entrer sous mon contrôle... Tout cela était prévu, depuis longtemps...


Juan Ortega : Contrôle? Je ne comprend pas...


??? : Tu comprends très bien Juan, mais tu ne le sais pas encore...


Juan Ortega : Je sais que tout cela est faux, ce n'est qu'un rêve! Mais... Je sais que je suis dans un rêve? Comment puis je en avoir conscience? C'est totalement impossible!


Juan lâche alors un énorme cri, et se réveille en sursaut. Il allume alors la lumière de la chambre, et en sueur, il boit un verre d'eau.

Après une hésitation, il secoue la tête.


Juan Ortega : Faut vraiment que j'arrête la fumette...


Juan se rendort...

Nous sommes en plein milieu de l'après midi et Juan Ortega est là à attendre son tour dans la salle d'attente.

Après sa victoire expéditive face à Sam Sanka, et en attendant au prochain Bash d'affronter Beetle, Juan doit consulter un médecin. Il a en effet eu une absence après son match qui l'a beaucoup inquiété.


Secrétaire : Mr Ortega?


Juan Ortega : C'est moi...


Juan se lève et entre dans le cabinet.


Docteur : Asseyez vous. Alors vous m'aviez dit au téléphone, l'esprit perturbé par des rêves étranges et des absences... C'est bien cela?


Juan Ortega : C'est cela.


Docteur : Les radios n'ont rien donné, il n'y a donc surement rien de grave.


Juan Ortega : Attendez, je sais que c'était pas normal ce que m'arrive.


Docteur : Etes vous stressé? Surmené?


Juan Ortega : On l'est toujours un peu en menant une carrière de lutteur pro vous savez.


Docteur : Rassurez vous, je pense vraiment que vous n'avez aucun symptôme de quelconque maladie grave. Au revoir Monsieur!


Juan sort alors de la salle d'attente et regagne son domicile. Il rejoint alors son bureau, dans le Manoir de la Cosa Nostra.

Après quelques minutes, un vacarme assourdissant arrive du bureau.

Un domestique monte immédiatement voir ce qu'il se passe.


Tonio : Monsieur??? Que s'est il passé? Pourquoi votre bureau est il par terre? Et la vitre brisée? Mais... Vous saignez!


Tonio part immédiatement chercher de quoi panser la plaie de Juan Ortega. A son retour, le maitre des lieux est toujours là, immobile.


Tonio : Monsieur? Que s'est il passé? Monsieur?


Alors que le sang s'écoule encore de son poing, Juan reste de longues secondes immobiles.


Juan Ortega : Je ne sais pas Tonio... Je ne sais pas...