Less Grossman a de la suite dans les idées. Ce producteur hollywoodien à l'égo démesuré n'en finit plus de se diversifier. Aprés s'être lancé dans une carrière de lutteur à la WWA, avoir ouvert une branche pornographique de sa maison de production et avoir produit cette injure au cinéma mondial qu'est Les fidèles 2, voici qu'il s'attaque au marché vidéo-ludique avec "Less Grossman's Apocalypse Story". Précisons que le jeu n'est pas une adaptation du film "Les fidèles 2", peut-être car il n'y avait rien à adapter, mais une histoire originale. Enfin originale, il faut le dire vite. Déjà, sur la jaquette, le nom de Grossman est écrit plus gros que le nom du jeu, ce qui prouve bien la mégalomanie de ce personnage.
Soyons honnêtes, ce jeu est une purge, il n'y a rien à sauver. L'histoire est une succession de poncifs, les cinématiques sont longues, laides et sans interêt sauf peut-être de nous apprendre un camion de grossiéretés. Le gameplay intuitif vanté par la jaquette se révele atroce, les personnages faisant tout et n'importe quoi, sauf ce qu'on leur demande. Mikhaïl Tekov semble avoir abusé de la vodka, impossible de le faire avancer droit, Bob Ivory donne des coups de pieds tout le temps même quand ça ne sert à rien, Bilal Asil a autant de charisme qu'une huitre quand à Matthew Duke, il avance au ralenti, comme le vrai sur un ring. Le seul personnage jouable correct est Less Grossman lui-même, comme c'est bizarre. Seul le méchant du jeu posséde une vraie personnalité et nous fait regretter de ne pouvoir le jouer pour inverser le jeu et se servir de lui pour détruire les fidèles.
Le jeu est interdit aux moins de 18 ans mais il aurait du être interdit tout court.