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 The End Is Night

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Jim McKalan
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MessageSujet: The End Is Night   The End Is Night Icon_minitimeJeu 15 Oct - 23:51

Hors gimmick : Ce nouveau sujet vient en complément des Chroniques de minuit moins cinq. Il présentera une histoire suivie, pouvant déboucher sur une importante storyline et pouvant faire évoluer mon personnage. Vous ne verrez pas forcément de suite le lien de mon récit avec le catch.... Voilà pour l'intérêt. Pour la différence avec les chroniques, elle est assez simple, les promos de cette section contiennent un fil conducteur extérieur au monde de la WWA. J'espère que vous accrocherez... place au speech.

Un sot ne voit pas le même arbre qu'un sage.


Le jaune.... suitant, vibrant, bruyant..... Vivant ! Mon moyen de transport privilégié, il traverse toute la ville nous laissant une vue appréciable sur les tours de verres depuis la hauteur de ses poutrelles d'acier. A l'intérieur.... bouillon de culture. On est samedi, ceux qui ne sont pas restés enfermés à la maison à revoir pour la 9ème fois leur DVD sur la carrière de Tigerclaw sont de sorties. La famille va au théatre voir la dernière pièce de Tragico Comoedia, la jeune femme épilée a sorti la robe affriolante et n'arrête pas de croiser et décroiser ses jambes sur le strapontin, attisant l'instinct des mâles qui perdent leurs regards vides sur la promesse d'une agréable chaleur que leur lancent ses cuisses. Elle me dévisage, le masque surement....c'est toujours un peu étrange. Je tourne la tête vers la vitre, les reflets forment un ensemble de tâches éparses qui se mélangent à celle de mon masque, et mon esprit commence à associer... Je serre les dents et me reconcentrent sur la population du petit train. Dans le virage mon voisin me bouscule, un homme gras, mal rasé et qui pue le parfum bon marché et l'huile de friture. Je vais pouvoir reposer mes glandes olfactives, je suis arrivé à destination. La porte s'ouvre dans un grincement affreux, preuve si il en est que ce moyen de transport est presque aussi vieux que la ville, je croise encore une dizaine de personnes aux looks me laissant aller dans mes élucubrations de psy amateur habituelles. En bas de l'escalier le planché des vaches, autre vision de ce monde. Le béton usé laissant apparaître les armatures de métal, une carcasse de voiture volé, un homme couché le long d'une maison dans une redingote rafistolée, la barbe folle et une bouteille de Whisky à la main.... J'hésite à lui en demander une gorgée pour voir comment mon esprit réagirait et surtout pour me revigorer contre le froid sec qui rêgne ce soir.... Puis je me défile et continue à arpenter la rue. Début de l'hiver, il fait froid, les bouches d'égouts laissent filtrée de la vapeur par endroit, le paysage même du mauvais polar, ou du beau tableau urbain. Ce tableau sombre me convient parfaitement, il n'y a qu'à voir la raison qui m'a fait me déplacer... La rue se termine, un vieux me demande si j'ai pas un dollar pour qu'il se paye un quignon de pain. Je refuse. Il insiste et me promet une gâterie en me retenant par la manche. Grossière erreur de me retenir par la manche. Mon poing fait un bruit mou au contact de son nez rougie par des litres de rouge absorbés chaque jour que lui accorde la création. Il finit le cul par terre me regardant en pleurant. J'imprime son expression faciale dans ma tête et reprend mon chemin en l'abandonnant à son sort.

[size=25]J'arrive en lisière du parc, une légère odeur désagréable flotte dans l'air, une bande de gamins à skateboard fuyant un gang de bikers me bouscule. Bienvenue en banlieue. Je ramasse, dépoussière mon chapeau et le câle patiemment sur ma tête puis fais le pas fatidique en avant. D'un bras, j'écarte le ruban. C'est comme atterir dans un autre monde, les sirênes rouges et bleus m'aveuglent et je dois stopper mon avance un moment. Un officier surement modêle si j'en crois son uniforme repassé, ses joues impeccables, son arme rangée avec le cran de sécurité engagé et lustrée vient me stopper. Je m'arrête. Je ne recule pas. Je ne le brusque pas. Le petit est exité, il est nouveau, pas la peine de faire prendre des tours à son coeur pour rien, voir un homme en imperméable masqué et chapeauté sur une telle scène ne doit pas lui arriver tous les jours. Le comissaire Garisson m'aperçoit enfin, il vient expliquer la situation à William J. Tracer : c'est le nom de l'officier qui m'a fait si bon acceuil. Je le salue du bord du chapeau et m'engage. Je peux franchir le barrage. Je marche aux côtés de Garisson à l'ombre des arbres du parc public en ce début de soirée. Il m'explique que il n'avait pas le choix, que je suis son meilleur espoir de résoudre cette affaire. J'aperçois la scène de crime. Je me fige un instant. Mais je force mes muscles à reprendre leur activité pour ne pas sembler perturbé, le travail m'attend...

[size=25]En plein milieu du bois, macabre mise en scène. Un arbre a été peint des racines à la cime en vert. Seul trône au milieu de son tronc, à ce qui semble à mes sens être l'exacte équidistance entre le sol et la pointe un symbole noire aux accents hiéroglyphes. Posé en bas du tronc, un homme en position assise, aussi froid que le tronc, le regard figé à tout jamais. Homme blanc, cheveux noirs, assez maigre ; vêtu simplement d'un polo et d'un pantalon de costume. Propre. Mais pas "trop". Pas un coup de mon vieil ami le Don Vittorio qui serait de retour aux affaires. Pas un rêglement de compte entre dealers ou une vengeance d'adultère, pas une bagarre d'écoliers qui tournent mal à force de jouer à des jeux vidéos ou de regarder des stipulations harcorde de catch.... non. Autre chose. Je me penche sur le pauvre homme. Garisson me demande ce que j'en pense. Je lui réponds juste qu'il saît que maintenant qu'il a fait appel à moi il est trop tard pour reculer et qu'il saît que si jamais je met la main sur le meurtrier personnellement, je le tuerais. Garisson n'aime pas ça mais il connaît mon caractère, il se taît en me laissant continuer mon autopsie improvisée. Je trouve le teint et la texture du mort étrange, après lui avoir écarté les vétements pour laisser un carré de peau nue, je la tape d'une pichenette. Aussitôt la paleur cadavérique laisse place à une rougeur pas vraiment ragoûtante. Garisson détourne le regard. Pas moi. Je regarde l'inanimé dans les yeux, je m'impregne des sentiments qu'il laisse derrière lui. C'est passionant de voir les effets sur moi, et ça ne manquera pas d'améliorer mes futures analyses en rajoutant des images à ma palette mais ça me permet surtout de communiquer avec ce tas de viande couché à l'ombre d'un érable digne de figurer au musée d'art contemporain et de comprendre ses derniers instants. Pour les tâches, je pense à un empoisenement. Quel toxine ? Je n'en ai pas la moindre idée... et mes connaissances ne sont pas illimitées mais je me garde bien d'en parler à Garisson. Si jamais le mal se répand par l'air, il va paniquer inutilement. Moi non. Je suis calme, serein, investi uniquement dans ma tâche (apprécions la triple homonymie quelque peu ironique), faut bien mourrir bien de quelque chose de toute façon à ce qu'on dit... (Note à moi-même, revenir sur le sens de cette expression quand j'en aurai le temps). Et soudain, je remarque un nouveau détail, récompensant ma réflexion. Quelque chose dans la bouche du martyre exposé ici. Le bougre avait été découvert en fin d'après midi par deux mamies discutant trico. Une était toujours à l'hopital, son palpitant ayant peu apprécié la plaisanterie. Quelqu'un avait pu peindre cette arbre de haut en bas sans se faire voir... étrangeté qui amênait perplexité en mon être malgré que ce parc par le quartier où il se trouvait était relativement peu fréquenté. Mais revenons en à ma découverte. En effet... Dans l'orifice oral du décédé, je trouvais un insecte. Une mouche d'une belle taille et d'un bleu électrique. Je l'observais quelques instants quand un sentiment oppressant s'empara de moi. Le meurtrier ! le meurtrier était ici ! Il m'observait ce salopard ! Je me redressais faisant flipper Garisson, inspectant les fenêtres des immeubles alentours, regardant les toits. Je ne risquai pas de l'apercevoir, mais je voulais lui montrer que je savais. Je rassurais donc le commissaire en lui faisant montrer de mes quelques conclusions, puis après un vif débat qui ne nous permis pas d'aller aussi loin que le méritais ce cas extrème, je me retirais alors que les policiers débarassaient pour pouvoir retrouver leur matelas et les bras de leurs épouses completement brisés par ce qu'ils avaient vus pour la plupart.... Pas moi.

Je tournais les talons et m'enfoncait de nouveau dans la ruelle, retournant vers le jaune, mon plus fidèle ami, mon confident. Une pluie fine commenca à tomber. Mes pensées se mélangèrent peu à peu, et l'analyse d'un nouveau psycopathe fort dérangé mais voulant laisser un message clair laissa place au souvenir d'une jeune femme qui promettait des nuits de plaisir. Je décidais finalement de rentrer à pied, laissant l'eau froide refroidir mes basses pulsions, pour enfin reposer mon esprit en posant la tête sur l'oreiller.... sans même me douter que tout ça.... n'était que le début.

Dans mon début est ma fin et dans ma fin mon commencement.


Rorschach.
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Jim McKalan
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MessageSujet: Re: The End Is Night   The End Is Night Icon_minitimeMar 8 Déc - 11:59

Hors gimmick : La conclusion de ce segment pouvant se faire lourde de conséquence pour le personnage ainsi que vous vous en douterez une fois lu... Cette promo est intemporelle. Je pense que elle fait suite au Santa's Lock en réalité...

____________________________



Ecrivons sans grâce, mais avec notre sang.


Il fait froid, je me retourne pour attraper le coin de la couverture. Un filet d'air glacé me remonte la colonne vertebrale me faisant sursauté et bondir du lit. La fenêtre était fermée, j'en suis persuadé.... Et pourtant la voilà devant moi battant avec le vent, laissant des gouttes de pluie venir noyer la moquette de l'appartement. Je jette un oeil sur le textile devenu foncé par l'eau dont il s'est gorgé et qu'elle n'est pas ma surprise de découvrir des traces de pas ! Je me retourne et attrape la première chose qui me tombe sous la main : une lampe de chevet afin de pouvoir m'en servir pour me défendre. Je suis les traces, elle me mênent jusquà ma commode. Posé sur le dessus du meuble une petite envellope bien sêche. Tracé à l'encre rouge, le message dit " On ne lave pas du sang avec du sang mais avec de l'eau. ". Etrange... Les souvenirs de l'homme du parc remonte, je me mords invonlontairement l'intérieur de la joue. Le téléphone sonne. Le commissaire. Je m'habille rapidement et file le rejoindre par le biais de ce bon vieux jaune. Je le retrouve prêt d'une vieille bicoque qui trouverait sa place dans n'importe quel film d'horreur, il m'explique que des cris ont été entendus. Je lui demande pourquoi avoir fait appel à moi, il se contente de pointer le doigt. Symbôle egyptien sur le cadre de la porte comme au parc. Choc visuelle. Des flammes, de la poussière, des débris, un bruit assourdissant, un mec en combinaison crie prêt de moi; le SWAT est entré. Je m'engouffre sans demander la permission à leur suite. Les policiers d'assaut avance inexorablement comme si rien ne pouvait les stopper. Au dernier étage, un lit tâché de sang trône. Pas de corps. Je fouille méthodiquement les alentours. Erreur. Toujours commencé par la scène de crime, c'est là où les indices seront les plus nombreux. Surtout si vous tombez sur un psycopathe qui a un message à laisser. Jackpot ! Une envellope pourpre, je comprend bien vite que il s'agit d'une envellope classique qui a baigné dans l'hémoglobine, ça se veut surement impressionant. A l'intérieur un nouveau message de la même écriture sans âme : " L'ironie et l'intelligence sont soeurs de sang. "

Je montre ça à Garisson du bout des doigts et me retourne d'où je viens, Garisson ne comprend pas et je lui explique que ce n'est qu'une grosse blague et que le corps est ailleurs puis l'invite à me prévenir quand il aura du nouveau avant de définitivement tourner les talons. 15 minutes plus tard, le tram m'a reconduit chez moi, j'ai un goût amer, je suis exité, énervé par cet inconnu qui se joue de moi et qui va maintenant jusqu'à me rire au nez sur un bout de papier, le tout en ayant ôté une vie. Je me sens sali. Deux tours de clé, le déclic familier, j'entre dans l'appartement, je jette mon attirail sur le porte manteau et décide de foncer sous la douche me remettre les idées en place, ma réflexion est troublée par cette humour atroce tracé à l'encre. " L'ironie et l'intelligence sont soeurs de sang. " La voici la véritable ironie, c'est cette jeune femme étendue dans ma baignoire remplie, l'eau rougie par le fluide corporel qui s'échappe de ses poignets. Je reste serein, il s'agit de ne pas paniquer, et applique deux doigts sur sa gorge pour sentir son aorte. La pauvre est déjà morte. Mais à vrai dire vu la coloration de l'eau le doute n'était pas permis. le tueur a de l'humour y'a pas. Je me dis que je vais vraiment prendre mon pied quand ce cinglé me tombera entre les doigts, avec lui pas question de prise dite de finition, non, le test de Rorschach ne sera que le début.


Dans mon début est ma fin et dans ma fin mon commencement.


Rorschach.

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