Voix Off : Mesdames et messieurs, bienvenue à un inédit de l'été. En effet, durant cet hors série, le plus grand lutteur du 3ème millénaire mène... l'Enquête. Soyez d'ailleurs prêt pour l'Enquête, le film, bientôt dans les salles de cinéma. Mais revenons en à l'émission d'aujourd'hui, tout de suite !

Le silence. Il règne en ces lieux. Des petits craquements, des pas puis des marmonnements. On se rapproche alors, de plus en plus... et nous voilà en compagnie de ZatMan. Devant lui se dresse une série de petites branches. Il chuchote alors.

ZatMan : Chers amis, bonsoir. Ici votre héros préféré, le héros masqué, aussi discret qu'une ombre ou qu'une planche dans une maison de bois. Ou une pierre dans un château. Bref. Mais je n'ai pas le temps de faire d'autres métaphores, je suis suivi par un vil personnage, un de ses hommes de la ligue. Il est quelque part derrière moi, mais quoi qu'il en soit si il compte m'attraper, il se fourre le tibia dans l'oeil, et jusqu'au genou !

Une voix se fait alors entendre, venant de derrière.

Voix : ZatMaaaaaaaaaaaan !

Le super héros ne perd pas de temps et fonce. Il heurte accidentellement quelqu'un et tombe sur les fesses. Cette personne n'est nulle autre que le champion par équipe, Bilal Asil, surement son poursuivant.

ZatMan : Mécréant ! Qu'est ce que vous...

Il reconnaît Bilal Asil.

ZatMan : Ahem, ah je vois clair dans votre jeu ! Mais comment avez vous fait pour vous retouver devant moi alors que votre voix venait de derrière ? C'est un gadget ? Vous avez des gadget dans votre club de faquins ?

Bilal Asil : Ah, la voix derrière c'était pas moi, c'était le balayeur. Il m'a, par ailleurs, dit qu'il allait en avoir pour des heures pour réparer les dégâts que t'as causé. C'est toi qui a coupé le buisson en deux ? A quoi servent les trous rectangulaires dans la porte ?

ZatMan : Mais... Mais... Je n'ai rien saccagé moi, je suis le gentil dans l'histoire ! J'aide les gens, moi. Alors que vous, vous passez votre temps a vous pavaner et à faire du mal au innocents. D'ailleurs pourquoi vous me poursuivez comme ça ?

Bilal Asil : Tu sais très bien que je sais ce que tu sais.

ZatMan : Je ne sais pas ce que vous savez que je sais, puisque je ne le sais pas ! Par contre je sais que vous savez que je sais que vous êtes un voyou sans scrupules !
 
Bilal Asil : Arrête de jouer au con, Théodore !

ZatMan se retourne et vérifie qu'il n'y a personne derrière lui.

ZatMan : C'est moi que vus insultez ? Vous aggravez votre cas. Et puis c'est quoi ce surnom de Théodore, c'est pas très héroïque. 

Bilal Asil : Voyons Detwailer, je sais très bien ce que tu mijotes. Toi, le sournois ancien membre des julianistes, toi, le fougeux gamin qui m'a coûté une place au OOS de la FGB. Tu es revenu jusqu'à la WWA, non pas pour te venger de Kim, mais pour me nuire, hein !

ZatMan : C'est qui ça Detlélé ? Un ami à vous ? Quoi qu'il en soit je ne vous permet pas de m'accuser de faits dont je n'ai pas connaissance, et encore moins de me traiter de sournois. C'est le super marché qui se moque de l'épicerie là.

Bilal Asil : Je sais tout, Théo. Tu as attendu que LA Ligue soit diminué par la blessure de Less pour faire ton apparition ici en tant que ZatMan. Mais quand tu as vu que nos troupes étaient renforcés par Antonio et que l'on n'était pas prêt de tout lâcher, tu as mis de côté ton plan diabolique pour m'emmerder. Et voilà, après quelques mois, Théodore J. Detwailer est de retour à la WWA... comme par hasard, après les blessures d'Antonio et Mikhail ! Mais je ne te laisserai pas m'avoir, ton plan B pour pouvoir te balader à visage découvert va foirer comme l'a fait ta première idée !

Théodore se ballade tranquillement, quand il entend que l'on prononce son nom. Curieux, bien que celon certains ce fut un vilain défaut, il se rapproche pour écouter.

Théodore J. Detwailer : Hum... bonjour Bilal. Zatman.

ZatMan : Ah, voilà une personne neutre qui pourra nous départager !

Bilal Asil : Super ! Bon, toi le roux là, dis moi... mais... atte... attends, c'est pas possible. Je dois avoir une hallu... une hallu... une hallucination.

Il touche alors Théo, pour savoir s'il est bien réel.

Bilal Asil : Ah no... ah non.

ZatMan touche à son tour Théo. 

ZatMan : Ahah, c'est un concept intéressant ! 

Théodore J. Detwailer : Hihi, ça chatouille.Bon, les mecs, on se calme là. Vous voyez peut être des muscles pour la première fois, c'est pas une raison pour toucher. J'en reviens pas qu'on ait pu me confondre avec l'autre taré en masque. Déjà, j'aime pas les chauves souris. Et puis franchement, il est trop grassouillet. Regarde le franchement... Franchement...

ZatMan : Quoi ?! Moi taré ? Quel attroupement de vil fripons ! Cher monsieur je réclame des excuses. On ne la fait pas à un héros.

Théodore J. Detwailer : Excuse moi le taré. Franchement, s'habille en chauve souris pour aller chercher des chats sur des arbres, faut soit être taré, soit avoir un concept très personnel de l'héroïsme.

Bilal Asil : C'est pas pire qu'un roux qui se bourre de stéroïde pour battre une jobbeuse japonaise ou qui prépare des plans en secret pour nuire à ceux qui ont réussi dans leur vie.

Théodore J. Detwailer : Ok... j'suis tombé sur un tas de psychopathes... c'était pas comme ça la WWA quand je suis parti... Bibi (tu permets que je t'appelle Bibi?)... je me fous de toi. Je dis pas que mettre une raclée à la ligue ça se refuse pas, mais pour l'instant, la ligue m'intéresse autant que de voir la gueule de Zatman sous son masque.

ZatMan : Messieurs, c'est inacceptable ! Retournez donc faire vos nuisances et vos flagorneries piteuses ! En attendant, moi j'ai d'autres personnes a aider. Et puis je n'ai que faire de vos plans secrets avec vos japonaises stéroïdes, vos psychopathes et vos hallucinations. Je m'éclipse donc, discrètement. 

Le super héros se met accroupi, il fait une roulade et se plaque contre un mur avant de disparaître du champ de la caméra. Bilal et Théo le fixe avant de se remettre face à face.

Théodore J. Detwailer : Putain... quel départ... Bon Bilal, tu te remets de tes émotions? C'est pas tout ça, j'étais parti pour me promener, pas pour faire de la psychiatrie intensive.

Bilal Asil : Tu t'en fous de moi ? Bizarre, tu disais pas ça quand on clavardait sur ton retour à la WWA. "Ouin, je vais exploser LA Ligue !" ou "Ouin, vous êtes des minables comparés aux Julianistes", alalalala, la peur engendre de beaux trous de mémoires.

Théodore J. Detwailer : Oui, je veux exploser la ligue et vous êtes des minables par rapport aux Julianistes. Mais toi en particulier, je m'en fous. Et puis bon, tout le monde veux exploser la ligue.

Bilal Asil : Tu... tu disais pourtant qu'après Kim, tu allais venir me régler mon compte, charlatan !

Asil pousse Detwailer.

On voit alors une caisse en bois avec des trous repasser derrière les deux protagonistes.

Théodore J. Detwailer : Hop hop hop. J'suis pas là pour me faire pousser! J'en ai assez de tes caprices Bibi! J'te règle ton compte si je veux d'abord. Et là tu me gonfles. Alors pour l'instant, retourne avec ton Bob, on verra plus tard si je suis d'humeur à te dérouiller. T'es glauque et tu manques d'humilité. Tu me gonfles. Et j'ai pas envie de passer des heures avec un mec qui a une tronche... putain, je trouve pas d'aussi bonne métaphore que l'autre gland de Zatman. Bref, j'ai pas envie de passer des heures avec toi Bilal, alors j'me casse, on se retrouvera peut être un jour dans un ring.

Théo s'en va alors.

Bilal Asil : Il... il m'a com... il m'a comparé à ZatMan... Théodore, un jour, tu payeras pour cet affront !

Fade Out.